DÉBonsFilms:Toy Story 4 : Dans le grenier avec Woody

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Synopsis – Woody et ses amis Mia la licorne, Alec Buzz l’éclair Baldwin et Barbie™ Soon-Yi sont de retour pour de nouvelles aventures ! Nous les retrouvons dix ans après la fin du précédent opus, chez Dylan, une petite fille avec un nom de petit garçon, qui aime son papa et jouer avec des trains électriques.


Gllaum3.pngGllaum4.pngGllaum3.pngGllaum4.pngGllaum3.png – Note de la rédaction de Bons Films
Gllaum4.pngGllaum3.pngGllaum4.pngGllaum3.pngGllaum4.png – Note des téléspectateurs


L'avis Bons Films – Il fera taire les mécontents, et certainement l’unanimité chez les autres : quoi qu’on en dise, (sex)Toy Story 4, et la franchise toute entière, prouvent avec ce dernier film qu’ils savent vivre avec leur temps.


Depuis 1995 et la sortie de Toy Story, le public du légendaire film d’animation a bien grandi : en près de 20 ans, le cowboy Woody aura accompagné de nombreux enfants vers l’âge adulte. Et, indéniablement, (sex)Toy Story 4 : Dans le grenier avec Woody se pose comme le dernier jalon de leur maturité en exploitant un sujet mis de coté par les trois premiers volets, le sexe chez l’enfant. De ses aspects ludiques à ses cotés les plus sombres, avec ou sans consentement et à tous les âges, la dimension sexuelle est omniprésente dans ce film que la raction de BonsFilms ne peut qu’applaudir de sa main libre.

Ainsi, quand Woody et Mia arrivent chez Dylan et ses sœurs par un concours de circonstances charnelles filmé en gros plan, c’est avec stupeur qu’ils comprennent que la petite aime uniquement jouer avec le train électrique de son petit frère, et donc délaisse ses poupées et peluches. Par une thérapie tout en douceur, consistant principalement à lui mettre des Crayola dans les fesses, Woody va affectueusement faire comprendre à Dylan que si elle veut grandir, devenir une grande actrice, aller à Paris et tourner plus tard dans des films de Woody Allen, par exemple, elle va devoir devenir belle et féminine et ne pas s’adonner à des jeux de garçon. Et c’est dans le grenier de la maison familiale qu’ont lieu chacune de leurs séances, qui la rapprochent chaque fois un peu plus de son but ultime : faire plaisir à son papa.

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Une scène qui nous aura particulièrement plu est celle du premier tête-à-tête entre Dylan et Woody. Ce dernier, qu’elle vient de découvrir dans les vieux jouets de sa sœur Vicky partie étudier à Barcelona, lui adresse d’emblée la parole et commence à travailler la fillette psychologiquement, pour savoir si elle aime jouer, si elle apprécie les cowboys, si elle préfère le goût de la vanille ou du chocolat sur un pénis en érection etc. Le moment où ils se retrouvent tous deux nus est simplement magistral : c'est le rapprochement de deux êtres vivants purs, innocents, dans le plus simple appareil photo. Ce, malgré le fait qu'on pourrait déplorer les images de synthèse déployées pour reconstituer le corps de la fillette nue, les studios Disney n’ayant pu récolter l’approbation de la famille de la petite Kelly (la jeune actrice de 8 ans qui joue Dylan, ndl) pour les scènes d’amour, alors même que cette dernière avait été choisie, lors du casting, en raison de son passé tumultueux avec ses oncles et son expérience en la matière. Toujours est-il que dans cette scène, on ressent pleinement toutes les émotions qu’a voulu évoquer le réalisateur. On ne peut pas dire qu'il s'en branle.


Vraiment, une première que ce film d’animation réalisé par Woody Allen. Inspiré d’histoires vraies issues de plusieurs journaux différents ainsi que de sa propre expérience des femmes, il livre au téléspectateur tout ce que ce dernier aime lire dans l'acualité, mais avec des images, donnant une fois de plus ses lettres de noblesse à un art dont on peut être un peu enclin à dire qu'il légitime la pédophilie, mais « bon, hein, on va pas être relou », pour emprunter les mots de Roman Polanski, Ministre de la Culture. Un film intimiste, donc, que nous vous conseillons vivement, à voir et à revoir, en famille, par exemple avant d’aller se coucher tous ensemble.


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