De se la toucher devant un dessin animé

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Héhé...Coucou les enfants, entrez ça va c-c-c-co-co-commencer‎ ! N'ayez p-p-p-pas peur de mes p-p-p-pu-pupilles d-d-d-di-dil-dil-dilat... larges.


« Quelle que soit la tâche à laquelle ta main trouve à s'employer, accomplis-la car on ne trouve ni travail, ni amour, ni sagesse dans la tombe. »
~ Ancien Testament, Chapitre III, verset 22. Dieu à propos de se la toucher devant un dessin animé.



Avertissement

Y1.jpg Vous vous apprêtez à visionner un dessin animé. Ceci est un message de la Commission du Bon Visionnage de Dessins Animés
Salut à toi, jeune et intrépide lecteur aux yeux rouges et à la mine blafarde. Je t'imagine aisément, vautré à moitié nu dans tes propres immondices, oisif et somnolant devant ton écran. Tu t'emmerdes. Soudain, une idée grandiose traverse les méandres embrumés de ton esprit. Ta main se dirige vers ton entre-jambes et amorce un mouvement cyclique de haut en bas. Tu te la touches devant un dessin animé. Quelle activité noble et magnifique ! En t'y adonnant, tu perpétues une grande tradition et peux découvrir la jouissance devant les visages épanouis de Mickey et Grippe Sou, ou les attendrissantes galopineries de Bugs Bunny.


Amicalement, Walt Disney.


The Smith'Son

La série

La famille Smith'Sons

Le principal thème de la série est la vie familiale des Smith'Son, sympathiques individus vaguement bleutés, et se déroule à WinterField, dans un état américain inconnu. La famille est composée de :

  • Ulysse Smith'Son, le père. Mauvais et machiavélique, il manipule bon nombre des personnages de la série pour parvenir à ses fins. Fin stratège, il n'hésite pas à se faire passer pour un abruti pour mieux posséder ses ennemis. Beaucoup de gens s'identifient à lui car il lui arrive fréquemment de battre ses enfants.

Expression préférée : D'Oh !

  • Barge Smith'Son, la mère. Toxicomane et prostituée, Barge est imprévisible. Dans l'épisode 5 de la Saison 17, une satire sur le monde du travail et la hiérarchie sociale, elle devient maquerelle et vendeuse de crack, prouvant à tous qu'elle est aussi compétente qu'un homme. Cela déplaît à Ulysse, qui lui casse une jambe. C'est également une épouse aimante et une mère attentionnée envers sa progéniture.

Expression préférée : Hmmmmeee...

  • Fart, le fils. Fart est absent de la Saison 23 car il est retenu prisonnier en Serbo-Tchonquie pour divers motifs d'inculpation. Ulysse a refusé de payer sa caution. Personne ne peut dire quand le petit Fart réapparaîtra dans la série.

Expression préférée : Eat my shorts (?)

  • Sally, la fille. Dégénérée et réactionnaire, Sally est la tache de la famille. Certains épisodes sous-entendent même qu'elle serait végétarienne.

Expression préférée : Mais c'est horrible.

  • Baggy, le bébé. Tireuse d'élite, Baggy a failli tuer le patron d'Ulysse avec un fusil de sniper. Le reste du temps, Baggy bave, traîne dans la maison et fait des rots comme le reste de la famille.

Expression préférée : Couinements de tétine

L'épisode d'aujourd'hui

Générique d'ouverture

Les nuages se dissipent pour laisser apparaître la Serbo-Tchonquie. Dans sa cellule Fart grave sur le mur :
"Je ne prendrai plus d'avocat commis d'office
Je ne prendrai plus d'avocat commis d'office
Je ne prendrai plus d'avocat commis d'office
Je ne prendrai plus d'avocat commis d'office
".
Au même moment, à Winterfield, le reste de la famille se retrouve devant la télévision pour le traditionnel gag du canapé.

Intérieur jour/Maison des Smith'Son

La famille Smith'Son est à table, en train de prendre le déjeuner.

Barge : Alors, qu'est-ce que vous pensez du repas que je vous ai fait ?
Ulysse : C'est dégueu, comme d'habitude.

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Barge : Hmmmeee... Sally, tu peux me passer le sel s'il te plaît ?
Sally : Le sel ? Aye caramba !
Barge : Sally ! Arrête de reprendre les répliques de ton frère c'est pitoyable.
Sally : Mais maman, il me manque tellement. C'est dingue qu'il ait été jugé comme un criminel de guerre adulte alors qu'il n'a que dix ans. En plus, on voyait bien que son avocat ne cherchait qu'à s'attirer les faveurs du juge en prévision d'une prochaine plaidoirie avec un client payant.
Barge : Hmmmeee... Je t'interdis de dire ça ! Tu sais bien que les systèmes judiciaires et pénaux actuels sont extrêmement humains et impartiaux avec chacun, quelles que soient ses opinions politiques ou religieuses, la couleur de sa peau, son rang social ou son niveau d'instruction.

RIRES ENREGISTRÉS

Sally : Mais l'avocat de Fart ne l'a pas défendu une seconde. Il a passé tout le procès à lustrer le petit marteau du juge avant de disparaître sous son bureau en émettant des bruits de succion sous l’œil attendrit du procureur. Fart était effondré au moment du verdict.
Barge : Hmmmeee... Je lui avais pourtant dit de se tenir bien droit, mais il n'écoute jamais rien ce gosse.
Ulysse, engloutissant sa huitième côtelette de porc : Il faut voir le bon côté des choses : une bouche en moins à nourrir, ça fait plus de bouffe pour nous.

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Au même moment, trois juges serbo-tchonques déjeunent au Dorsia, le célèbre restaurant new-yorkais.

Maître Petit-Kuistre : Bon alors les gars, on fait comme d'habitude, celui qui a le moins de condamnations à vie cette semaine paie l'addition.
Maître Goran-Kersko : Je crois que je vais vous éclater : Trente-sept !
Maître Pedro : Waaah mais comment il fait ?!
Maître Petit-Kuistre : Attendez, attendez, j'en ai un compte double. Un gosse de dix ans, libérable sur parole dans ... dix ans !
Maître Goran-Kersko : Ça fait de la peine.
Maître Pedro : Ahahaha! Excellent !

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Un serveur : Bonjour messieurs. La bisque de homard aux truffes ?
Maître Pedro : C'est pour moi.
Un serveur : Et voilà les foies de faisans confits à la française sur son lit de pommes de terre légèrement citronné. Messieurs, si vous me le permettez, j'aimerai ajouter que vous êtes l'élite de la société, les gardiens de vos frères et la providence des enfants égarés, je dirais même les bergers de la nation. Me feriez-vous l'honneur de vous gratifier d'une petite tape amicale dans le dos ? Et est-ce que je peux prendre une photo de mon fils sur vos genoux ?
Maître Goran-Kersko : Bon, d'accord. Mais faites vite.

De retour à Winterfield.

Sally : Mais c'est horrible. Tout cela me rappelle un poème de Paul Laurence Dunbar, intitulé I know why the caged bird sings :

I know why the caged bird sings, ah me,

When his wing is bruised and his bosom sore,

When he beats his bars and would be free;

It is not a carol of joy or glee,

But a prayer that he sends from his heart's deep core,

But a plea, that upward to Heaven he flings –

I know why the caged bird sings...

Barge : Sally! Qu'est-ce qu'on a dit à propos de réciter des poèmes en anglais quand on est à table ?!
Ulysse, finissant la purée de Baggy avec les côtelettes de Barge : Ouais tu me coupes l'appétit avec tes saloperies pleines de rimes.

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Le chef de la police, Wiggum, pénètre dans la cuisine en défonçant la porte.

Le chef Wiggum : Ulysse Smith'Son ! J'ai enfin la preuve de ta complicité dans l'assassinat de JFK et les attentats du 11 septembre ! Ton compte est bon mon gaillard.
Ulysse : D'Oh !
Sally : Mais c'est horrible ! Tous les hommes de la famille vont se retrouver en prison. Qu'allons-nous devenir ?
Le chef Wiggum : La loi est dure mais c'est la loi. Néanmoins, si tu veux t'en sortir, Smith'Son, on peut appliquer la procédure non-officielle, comme l'autre fois, héhé...

Ulysse : D'Oh !


Wiggum saisit Ulysse par les cheveux et entreprend de le sodomiser sur la table de la cuisine, la tête dans son assiette.

Barge : Hhmmmee... Je vois qu'il n'y a pas que la loi qui est dure chef Wiggum !
Baggy : Couinements de tétine !
Sally : Mais c'est horrible ! Maman, on ne peut pas le laisser faire ça.
Barge : Allons ma chérie, ce n'est pas si terrible. Et puis connaissant le chef Wiggum, d'après les grognements qu'il pousse, il ne doit plus en avoir pour très longtemps.

RIRES ENREGISTRÉS

Sally : STOP ! Arrêtez...
William Peel : Au contraire, continuez ! Vous en faites pas pour Ulysse, c'est dans son contrat.
Barge, à part : Hhmmmee...Mon Dieu, c'est Mr. Peel, le célèbre producteur de dessins animés.
Sally, à part : C'est un monstre ! Il paraît que sur le tournage des Tortues ninjas, quand Donatello a réclamé plus d'anchois sur sa pizza, il lui a tranché une main. Et il se l'est fait greffer à la place d'une des siennes.
Barge, à part : Je n'ose même pas lui demander d'éteindre son joint à l'intérieur de la maison... Surtout ne le regarde pas droit dans les yeux ma chérie.
William Peel : Bon, je sais pas si vous avez remarqué, mais le titre de l'épisode c'est De se la toucher devant un dessin animé donc il nous faut du pornographique, du graveleux, quelque chose d'intéressant. Alors j'ai envoyé Wiggum pour mettre un peu d'ambiance parce que jusque-là, votre petite conversation, c'était chiant à crever.

Sally : Chiant à crever ?! Vous croyez que ça n'intéresse pas les gens de savoir que l'institutionnalisation et l'incarcération d'une population entraîne l'isolation, la ségrégation et le détachement des éléments d'une société définissant les fondements même de la citoyenneté. Et que dans cette population, une personne sur deux souffre d'un trouble psychiatrique, et une sur cinq a déjà été suivie auparavant par les services de psychiatrie, selon une étude conjointe des ministères de la Santé et des Affaires sociales sur la santé mentale en prison. À partir d'une enquête épidémiologique menée sur 2.300 entrants en prison en juin 2001, l'étude évalue à 55% la proportion de personnes souffrant d'au moins un trouble psychiatrique, de gravité plus ou moins importante. Sur cette population souffrante, 55% des individus présentent des troubles de l'anxiété, 54% des troubles addictifs (alcool, drogues...), 42% des troubles psychosomatiques et 42% des troubles du comportement (impulsivité, tendance au passage à l'acte, colère).

William Peel : Exactement.

RIRES ENREGISTRÉS

Sally : Et de savoir que dans le monde violent et surpeuplé qu'est l'environnement carcéral, on compte trois tentatives de suicide par jour pour un suicide réel tous les trois jours. En France, le taux d'occupation des prisons est de 119,4% (57612 détenus pour 48761 places) et dans certaines maisons d'arrêt, trois personnes vivent sur 9m².

Sally s'approche d'un rétro-projecteur et fait défiler des diapositives sur le mur de la cuisine. Des photos de plusieurs prisons et maisons de détention à travers le monde qui montrent au public dans quelles conditions les prévenus sont obligés de vivre. Les plus frappantes sont celles qui montrent des adolescents obligés de dormir par terre et littéralement sous-alimentés. Or nombre d'entre eux étaient en prison parce que leurs parents, malades ou incapables de veiller sur eux pour une raison quelconque, ne pouvaient plus leur assurer un logement. Leur seul crime c'était d'être privé de foyer.

Sally : On observe des taux encore plus élevés dans d'autres pays d'Europe, notamment 134% en Serbo-Tchonquie et 159% en Bulgarie. Le surpeuplement a entraîné un changement dans les priorités, mettant en valeur la sécurité et la sûreté plutôt que les efforts fournis par les programmes de réadaptation sociale. L'individu a de grandes chances de se retrouver brisé et isolé à jamais de la société. Par conséquent, beaucoup de personnes sont prises dans un cercle vicieux d'arrestations, d'incarcérations et de remises en liberté sans thérapie. Une enquête sur les sortants de prison conduite par l’administration pénitentiaire montre une proportion de chômeurs de 67 %...
William Peel : De toutes façons, tout le monde s'en fout de ce qui peut bien arriver à des taulards, et encore plus en Serbo-Tchonquie. Ce que les gens veulent voir, c'est du cul, de la sueur et des tétons. Alors au boulot !
Sally, les larmes aux yeux : Mais c'est horrible !

Sally sort de la maison en courant et retrouve des amies à elle dans le jardin. William Peel les rejoint peu après.

Extérieur Jour/Devant la maison des Smith'Son

William Peel, brandissant des contrats : Sally ! Reviens ! Tu ne peux légalement pas partir. Si tu le fais, tu t'exposes à des poursuites judiciaires !

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Une fois protégée par une association syndicale engagée, comme le défend le réalisateur Michael Moore, Sally rentre dans la maison pour pratiquer une série de fellations sur la plupart des personnages de la série, imitée par ses jeunes amies. Le chef Wiggum continue de s'occuper d'Ulysse sans relâche pendant que Barge expérimente les joies de la double pénétration avec le pasteur et un étrange robot extra-terrestre doté de multiples tentacules. Même Petit Papa Noël, le chien de la famille, semble s'amuser comme un fou. Il s'en suit une orgie des plus débridées qui durera jusqu'au lendemain matin, où la plupart des convives, pantelants, finissent par s'évanouir. William Peel, épuisé, fume un cigare avec Baggy, affalés sur le canapé. Il allume la télévision et regarde un autre de ses programmes, The Itchy & Scratchy Show.

The Itchy & Scratchy Show

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Saviez-vous que...
Les producteurs de télévision encouragent le public à la masturbation en introduisant des images subliminales dans les dessins animés, tout particulièrement vers la fin. Si vous observez attentivement, vous pouvez peut-être en apercevoir quelques unes.
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'Pendant ce temps, en Serbo-Tchonquie.'


Hey hey hey hey hey hey... C'est fini les amis !
'Allez ! Une dernière en bonus...'


Notes

  1. Comment ça, ça te fait pas rire ?'T'AS PAS D'HUMOUR OU QUOI ?!'


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