Histoire du boycott aux Jeux Olympiques
L'Histoire du boycott aux Jeux Olympiques est parallèle à l'Histoire des Jeux Olympiques. Pour le démontrer dans l'espace hilbertien, tracez d'abord une droite perpendiculaire à sa ligne de temps. Constatez ensuite qu'elle est aussi perpendiculaire à celle des Jeux Olympiques, puis appliquez l'axiome de géométrie affirmant que si une droite est perpendiculaire à deux autres droites, alors ces deux dernières sont nécessairement parallèles.
Attention, dans la suite de cet article, le boycott n'est pas à confondre avec d'autres anglicismes, surtout si le seul prétexte en est la rime médiocre. Ces anglicismes sont :
Anglicisme | Francicisme |
---|---|
Boy cock | Bite |
Baygon | Baygon |
Oily wok | Wok huileux |
Soy sauce | Sauce de soja |
Body count | Chiffrage des cadavres |
En effet, l'axiome de géométrie euclidienne sus-mentionné ne s'appliquera guère aux bites par exemple.
La chasse au boycott
Avant de partir à la chasse au pangolin, il faut définir le boycott.
La place du boycott dans les Jeux Olympiques
Le boycott est l'un des 5 piliers sacrés en forme de cercles tels qu'il en apparaît sur le logo des Jeux Olympiques, avec la prostitution, le consumérisme, le dopage, et le marketing politique.
Le logo tout en intersections suggère une continuité sémantique qui rend indivisible et tout juste nécessaire ce quintet parfait à la gloire du sport.
Définition lacunaire du boycott
Nous savons peu de choses sur le boycott. A priori, Le boycottage est un sport olympique alliant :
- le cross country (pour le croisement des bras)
- le combat de sumos (pour le tirage de gueule)
- le je-te-tiens-par-la-barbichette (pour l'impavidité)
Mais cette définition n'est pas suffisante, car elle n'empêche nullement les athlètes de performer...
C'est pourquoi un référentiel historique est nécessaire pour définir complètement le boycott.
Chronologie
Il y a des champions qui sont destinés. À quoi ? On s'en fout, c'est déjà bien.
Dan Pikpeter est né Kényan à Marsabit. Il était déjà prédestiné à faire coureur de fond comme tous les petits Kényans, sa mère ayant déjà couru... le risque très palpitant de faire une fausse couche avec lui. Au lieu d'être une fausse couche, il se contentera de l'immuno-déficience acquise à la naissance.
Toute l'Histoire du boycott olympique au sens moderne se base sur la partie de la vie de Pikpeter après le déplacement transfrontalier de toute la famille vers Addis-Abeba en Éthiopie. Cette vie, reconstituée à partir de résurrections et d'exo-squelettes d'amibes précambriennes, permet de dégager le périmètre sémantique du boycott à travers de nouveaux contextes. En voici la chronologie glorieuse :
- 1896 : À Nazret, 1 boycott est dépensé par Pikpeter pour ses 13 ans.
- 1897 : 3 moustiques sont assommés par le boycott que manie Pikpeter dans la hutte familiale des Pikpeter.
- 1900 : Le boycott rituel fait l'opulence d'un festin de Pikpeter causant une indigestion.
- 1903 : Le boycott est ostensiblement porté par Pikpeter, ce qui le fait admettre au seul asile psychiatrique du pays à Teubé Dabor.
- 1910 : 6 millions de boycotts : c'est le bilan estomaquant que Pikpeter présente dans son rapport annuel à l'Assemblée générale de l'ONU.
- 1930 : Fin officielle du boycott au 47e anniversaire de Pikpeter.
À Nazret, 1 boycott est dépensé par Pikpeter pour ses 13 ans
1 boycott se trouve dans la poche de Pikpeter. Celui-ci décide de l'investir dans un distributeur automatique de claques. Malheureusement le boycott reste coincé dans la fente du distributeur.
En Éthiopie, le boycott est en effet la monnaie du pays (et la claque l'aliment de base, d'où l'expression "se manger une claque"). En termes de devises, il se positionne ainsi :
Pays | Équivalence devise |
---|---|
Éthiopie | 1 boycott |
Angleterre | 0,5 penny |
France | 0,35 baguette |
C'est simultanément à cette époque et dans le même plan euclidien, que Pierre de Coubertin organise les premiers Jeux Olympiques alors constitués entièrement d'épreuves entre animaux, et pour lesquels il conçoit la première mascotte olympique de tous les temps, le fameux Olymporc-épic. Ces épreuves, qui affirmaient l'égalité des espèces dans La charte des droits des n'animaux, rendaient caduques les recommandations des anciens Grecs comme la "défense de tuer son adversaire ou de chercher à le tuer". En effet, comment une fourmi pourrait-elle tuer, ou chercher à tuer un tapir dans un concours de lancer de javelots ?
Cependant, trouvant les épreuves trop asservissantes et irrespectueuses de la condition animale, Pierre de Coubertin implémente rapidement un modèle de Jeux mettant en piste des humains.
3 moustiques sont assommés par le boycott que manie Pikpeter dans la hutte familiale des Pikpeter
Un soir d'été 1897, un boycott mortel, remis à Pikpeter par un évangéliste belge, est abattu sur 3 moustiques, sur les murs des Pikpeter. Libérés de leur condition animale, ils peuvent dorénavant voler de leurs propres ailes. Amen.
En janvier 1898, le groupe Deggeh Bur Hotel, originaire de la ville rurale de Degeh Bur, honore d'un bourdon musical les âmes en transit sur le fleuve AAAAAAAAA! :
Ich lebe für die Mustik !!!
Ich mache Mustik für ein Leben !!! Geben sie mir eine Guitar Danke schön, es ist Nachmittags !! MUSTIK !!! MUSTIK !!! Fliege einem Mustik gleich ! MUSTIIIIIIK !!! |
Notez : il n'y a pas de faute à Deggeh Bur Hotel ; il s'agit en effet de l'orthographe consacrée en allemand.
Le boycott rituel fait l'opulence d'un festin de Pikpeter causant une indigestion
Un boycott de masse sèche élevée provoque la rebuffade de la panse pikpétérienne et du métabolisme sous-jacent.
Comme tous les 4 ans, le peuple éthiopien s'est joint dans le Rallye Dakar culinaire du pays. Embarqués dans des chars à voile dont les châssis sont confectionnés à partir d'écorces creuses d'agrumes, et dont les voiles sont des rapiéçages de pelûres de pomme de terre, les participants au Rallye sont convoyés par le vent à travers le pays. Les participants sont accueillis en héros à chaque étape malgré le dopage par le vent : on leur sert les variétés de boycotts locales, et ils ont le droit de manger leur véhicule à la ligne d'arrivée. C'est le seul moment où il est autorisé aux éthiopiens de jouer avec la nourriture, d'en manger et de surveiller leur ligne, dans un environnement où l'expression "vivre de faim" constitue un véritable plat national au menu des menus fretins.
Pikpeter passe successivement par Nek'emté, Metu, Juma Awasa, Goba, pour finir à l'hôtel de Degeh Bur, mais le vent devient rapidement un cyclone, et la trajectoire spiralaire tourne l'estomac de Pikpeter pendant que celui-ci mange son véhicule en intégralité et concasse le tout avec les boycotts. À Goba, il est déjà obèse. Le vent ne peut plus le porter lorsqu'il se fait déposer au seuil de Degeh Bur. Incapable de se lever, il apprend à ramper sur le dos pour survivre, et à vivre des produits de la terre ferme : modelé comme une bouée, il ne peut plus atteindre les fonds marins pour y pêcher les moules.
Le boycott est ostensiblement porté par Pikpeter, ce qui le fait admettre au seul asile psychiatrique du pays à Teubé Dabor
Pikpeter se fait détecter lors d'une épreuve de boycott-racing — activité consistant à glisser sur un boycott le long d'un tobogan —, puis se retrouve tunnellé vers le centre d'internement psychiatrique de Teubé Tabor à 150 km à vol d'oiseau au-dessus de la contrée des gueules de crocodiles au nord de Addis-Abeba. Pikpeter affichait un boycott ramassé près d'une colline de cadavres anti-républicains infestée de blattes charognardes, après avoir erré suite à son expulsion du gîte familial[1]. Ces collines humaines et le port du boycott forment des remparts naturels contre les tirs d'obus et les marches de tanks somaliens.
Pikpeter livrera dans son autobiographie que l'internement n'était pas seulement son but, mais aussi la stratégie de survie de tous, des petits éthiopiens aux grosses blattes : il n'y a pas d'autre établissement en dehors du centre psychiatrique où l'alliance entre le logis et le couvert est si étroit. « Je veux être fou ! foufou ! foufou ! fifi et foinfoin de tout le touin-touin ! », crient-ils à tue-tête, la tête enfoncée jusqu'aux genoux dans un boycott.
Centre de toutes les manifestations intellectuelles, toute la gent lettrée et les bigots en lettres françaises se retrouvent à Teubé Tabor pour lécher et buvotter assidûment la liturgie sacrée des « Blatteblatteblatteblatte... » déclinées à toutes les sauces (de soja... mmmmmhhh). Les fous sont distinguables de cette gent lumineuse par le port ostensible du boycott[2], ces fous suppliciés par l'envie languissante devant les organismes capables de s'incliner à 8 pattes devant la Grandeur du Seigneur[3].
« Blatteblatteblatteblatte à tabletabletabletabletable.... Blatteblatteblatteblatte à tabletabletabletabletable.... Blatteblatteblatteblatte à tabletabletabletabletable.... »
6 millions de boycotts : c'est le bilan estomaquant que Pikpeter présente dans son rapport annuel à l'Assemblée générale de l'ONU
Un chiffre symbolique est atteint : au bureau Pacifique de l'ONU à New York, Pikpeter, alors président de l'Éthiopie, présente à l'Assemblée générale un rapport annuel, rédigé par un nègre, où figure dans la colonne "Boycotts" la valeur de "6M". Selon lui, on aurait pu tirer plus de boycotts encore si l'opposition du parti de la Coalition pour l'Unité et la Liberté avait été plus appuyée.
Mais si ce bilan condamnable en soi lui est directement imputable à première vue, Pikpeter n'est en fait que la façade publique de la mafia éthiopienne (la Koushba Noushba) qui tire les ficelles derrière la scène. Du fait de son statut d'interne à Teubé Dabor, il offre à la Koushba Noushba un gage de manipulabilité. De taré à président, il n'y a qu'un pas dans le Teubé Dabor intra muros, toute la bureaucratie éthiopienne logeant à la même enseigne psychiatrique depuis toujours.
Interprétations
La vie de Pikpeter, telle que filtrée par l'Histoire du boycott, offre deux axes interprétatifs majeurs. Les deux divergent sur l'interprétation de la place du boycott dans la biographie : l'un affirme que la biographie dénature la notion de boycott et réciproquement, et l'autre que la signification du boycott est au contraire à chercher dans les enseignements mêmes de la vie de Pikpeter.
Hiérolympisme
C'est Arnold Schering, l'homme-qui-redécouvrit-Vivaldi, qui dans les années 30 alluma la torche du hiérolympisme. Ce courant d'exégèse postule que toute la biographie de Pikpeter n'a aucun sens. Prenez un passage tel que celui-ci :
3 moustiques sont assommés par le boycott que manie Pikpeter dans la hutte familiale des Pikpeter.
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Le boycott ici a d'autant moins de sens en tant qu'agent d'éradication insecticide quand on le confronte à d'autres passages évoquant un boycott qui se porte sur la tête (!), qui se consomme dans des festins chez l'habitant (!!), ou se comptabilise dans les bilans présidenciels (!!![4]).
Le texte biographique est donc nécessairement corrompu par l'ubiquité du terme boycott, et celui-ci doit se superposer en fait aux véritables clés du boycott. Pour Schering, la vie de Pikpeter s'éclaire d'un jour nouveau si l'on se donne la liste de clés suivante, dont la rime médiocre avec "boycott" garantit la cohérence :
- Bite
- Baygon
- Wok huileux
- Sauce de soja
- Chiffrage des cadavres
Ces clés sont ensuite soigneusement substituées aux boycotts dans les épisodes correspondants de la biographie pour reconstituer le vrai fil conducteur de la vie pikpéterienne. Les résultats sont immédiats.
Application
Synthèse
Après des années de recherche, Schering a publié le résultat de son interprétation dans la revue Sciences & infusion de thé :
- Dépense de la sauce de soja à 13 ans
- 3 moustiques assommés par le wok huileux manié par Pikpeter
- Le baygon est ostensiblement porté par Pikpeter, ce qui le fait admettre au seul asile psychiatrique du pays à Teubé Dabor
- Le chiffrage de cadavres rituel fait l'opulence d'un festin de Pikpeter causant une indigestion
- 6 millions de bites : c'est le bilan estomaquant que Pikpeter présente dans son rapport annuel à l'Assemblée générale de l'ONU
Points de développement
- Dépense de la sauce de soja à 13 ans
- Si l'on assaisonne au soja cette épisode, la sauce prend, si je puis dire. "1 sauce de soja = 0,5 penny = 0,35 baguette", cela tombe sous le sens. Par exemple, 2 sauces de soja valent, en appliquant la règle de 3 classique, 1 penny et 0,70 baguette ; et 3 sauces de soja valent 1,5 penny et 1,05 baguette, et ainsi de suite dans la surenchère de mauvais goût. Les données concordent, tout comme l'expression corrigée "Malheureusement la sauce de soja reste coincée dans la fente du distributeur."
- 3 moustiques assommés par le wok huileux manié par Pikpeter
- Schering affirme clairement que Pikpeter ne pouvait qu'avoir tenu un wok huileux. Il abattit ce wok huileux sur les murs, car c'est difficile de tartiner des insectes sur les rideaux sinon. Ici la technologie occidentale exposait une faille fonctionnelle fondamentale : les vitres qui serviraient de point d'appui à un assaut au wok n'existaient pas encore en Éthiopie (au contraire de l'assaut au tomawok huileux anti-moustique dans l'Amérique précolombienne). Pikpeter aurait pu en écrabouiller au moins 5 s'il y avait eu des vitres.
- Le baygon est ostensiblement porté par Pikpeter, ce qui le fait admettre au seul asile psychiatrique du pays à Teubé Dabor
- Pikpeter se shampouine au baygon. Cet import belge, inventé par Michel Baygon, gouverneur de Saint-Domingue, ne nécessite aucun rinçage. Il dispose également d'excellentes propriétés de glisse qui en font un lubrifiant de choix dans les compétitions de baygon-racing. Disponible au parfum Baygonia, on se le procure au conservatoire national du baygonia sur la rue des Baygonias à Nancy.
- Le boycott rituel fait l'opulence d'un festin de Pikpeter causant une indigestion
- Le "chiffrage de cadavres de masse sèche élevée" provoque un haut-le-cœur chez Pikpeter, l'empilement des cadavres budgétés sur le compte de l'avidité vénale de l'Humanité, ces relents orgiaques d'holocauste pornographique.
- Pikpeter présente dans son rapport annuel à l'ONU un bilan estomaquant à 6 millions de bites
- Il ne reste plus qu'une seule clé de toute façon : "bite". On a donc : "Pikpeter, alors président de l'Éthiopie, présente à l'Assemblée générale un rapport annuel où figure dans la colonne "bites" la valeur de "6M" ". La totalité des 6 millions de bites est justement mise sur le compte du régime des bites coupées de Bouloulou-bantou-bantou, et les expressions s'épanouissent de sens : "On aurait pu tirer plus de bites encore si le parti de l'opposition du parti de la Coalition pour l'Unité et la Liberté (CUL) avait été plus appuyée" ou encore "colonne de bites" (dans le sens d'empilement de bas en haut de lego-bites).
Vérification
La thèse de l'homme-qui-redécouvrit-Vivaldi se vérifie indépendamment de la cohérence émergente du schéma à clés. En effet, toutes les clés qu'il a utilisées s'imbriquent comme les piliers à la base de l'Olympisme. La matière principale du développement de son argument procède comme suit :
L'application épidémique de baygon sur la bite provoque la naissance localisée de micro-ulcérations suppurantes accompagnées de puissants prurits. Or si l'on plonge la dite bite dans une solution analgésique de sauce de soja contenue dans un wok huileux, le chiffrage de cadavres de l'exercice comptable futur s'en trouve drastiquement réduit.
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—Arnold Schering |
Le boycott report
Un autre pionnier exégétique, Tamere Latruie, journaliste pour Reporter de Mes Deux, lança dès décembre 1941 un courant de recherche opposé qui se double d'une critique audacieuse et soutenue des conclusions subversives du hiérolympisme.
Réfutation du hiérolympisme
Pour justifier sa démarche, Tamere Latruie fait appel au rationalisme cartésien. Selon lui[5], la permutation des clés est totalement erronée.
La bite entre mieux dans le premier épisode : "1 bite = 0,5 penny = 0,35 baguette (...) Malheureusement la bite reste coincée dans la fente du distributeur." Il pourrait aussi convenir à la place du wok huileux dans l'épisode des moustiques. L'efficacité d'une bonne bite dans ce contexte est infiniment supérieure à un wok huileux qui vous glisse des mains. La technique du dick-slapping pratiquée outre-Manche pour l'élimination d'individus aussi enfantins que des moustiques paraît insensée au premier abord. Mais si je vous dis "Michael Jackson", c'est plus pareil hein ?
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—Tamere Latruie |
D'autres contre-usages sont cités dans Tamere Latruie avec Tappert DeCouilles (Tappert DeCouilles, Albin Lbonjour, 2003) :
Je vois plus le wok huileux dans l'épisode de l'admission à Teubé Dabor. Pikpeter a dû trouver le wok huileux près du tas de corps dans le périmètre de la fosse à purins de l'asile. C'est ridicule de se défendre d'obus et de missiles avec du baygon plein les cheveux. Ici le wok huileux sert aussi bien de casque de protection que de luge dans la compétition de wok-racing ! Et c'est par la grâce d'un wok huileux littéralement vissé sur la tête qu'il a dû se faire repérer par le personnel de l'asile. De même, la sauce de soja fait plus sens dans l'épisode du repas communal qu'en tant que devise. Je la cite en contexte : "Une sauce de soja de masse sèche élevée provoque la rebuffade de la panse pikpétérienne et du métabolisme sojacent."
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—Tamere Latruie |
Effectivement, l'exemple donné est frappant de symétrie.
Une nouvelle voie
Aux US, on ouvre des voies nouvelles ! On est les héritiers des pionniers comme... euh... Stephen King en littérature... Stephen Hawkins en chaise roulante !... et euh... Steven Spielberg en juif !
Au lieu de repartir des fondements du mouvement hiérolympique, Tamere Latruie créa une branche de recherche dissidente poursuivant le mythe du boycott report. Ce dernier contiendrait la clé unique et universelle de l'énigme cosmique du boycott.
Selon le mythe, Pikpeter accumula tant d'expérience dans le boycott qu'il rédigea un traité fondamental sur le sujet connu informellement sous le nom de boycott report. Tamere Latruie suppose, en contrepoint direct à la théorie hiérolympique, que la biographie de Pikpeter est littéralement authentique jusqu'au terme boycott. Il ne "restait plus qu'à" retrouver ce fameux rapport, qui aurait été vendu dans les années 1930 au plus offrant, qui devait, par cette acquisition, jouir d'un avantage considérable sur ses adversaires dans l'art informel du boycottage.
On boycotte pas son plaisir d'être les number ones ! Simply the best ! WE ARE THE CHAAAAMPIONS, MY FRIEND !!! WE WILL ROCK YOU !!!
Comment l'URSS dissémine ta bouche éclatée dans les rues. L'URSS piétine la rose de tes gencives.
C'est dans ce contexte d'informalité floue que l'URSS et les États-Unis mirent chacun son nez dans la poubelle de l'autre pendant la Guerre Froide. Historiquement, ce sont les États-Unis qui vivent le plus authentiquement "boycott", irritant considérablement Staline qui cherchait LA formule qui « leur en montrerait à ces connards de mohicans. C'est même pas qu'ils sont capitalistes, c'est juste qu'ils ont tous une sacrée gueule de cons ! »
D'abord les américains engouffrent tous les matins, à l'heure du chant du coq, un bol de Boycott's Corn Flakes[6].
Ensuite, ils ont plein de super-héros qui ont un sens inné du boycott. Les soviets se souviennent encore des Jeux de Moscou.
Flashback. Finale du 100 mètres.
L'enquête de Tamere Latruie
Les premiers pas de Tamere Latruie l'amènent à Pierre de Coubertin.
Pierre de Coubertin
Pierre de Coubertin est un mec philosophal. Créateur des Jeux Olympiques modernes, mais aussi oracle intoxiqué par les vapeurs de sauce de soja fermentée, il prédit à Tamère Latruie que Tamere Latruie recouvrira le boycott report dans les tiroirs de la NASA. Une définition du boycott à tiroirs donc. Tamere Latruie fait ainsi d'une Pierre deux Coubertins : une nouvelle piste et un jeu de mots stupide.
Latruie met un doigt dans la NASAle
Certains pénètrent dans les locaux de la NASA avec un diplôme d'ingénieur en aéronautique, d'autres avec une serpillère.
Tu es tellement pitoyable et aveuglé par ton patriotisme chien. L'URSS crache dans ta gamelle. Et l'URSS va te faire cracher ton dentier.
Après avoir fait une thèse de doctorat sur l'éternuement en apesanteur (basée sur le DVD éducatif Jim l'astronaute - L'éternuement mystérieux) et occupé un poste de Chargé de Recherche au CNRS pendant 5 ans, Tamere Latruie devient ingénieur de recherche au prestigieux centre de recherches de Mountain View sous la coupe de Martin Lockheed, le coordinateur de projets responsable de la perte de la sonde Mars Climate Orbiter de 175 millions de dollars pour une confusion entre les systèmes métriques anglo-saxon et américain. Il gagne rapidement la confiance de Martin et devient le trombone personnel avec lequel Martin tient les liasses de ses dossiers les plus importants.
Un jour, alors qu'il fait les poubelles, il se heurte le front avec celui d'une femme en tablier enturbannée dans une serpillère. Oh la truie ! C'est la femme de ménage russe, de laquelle il se méfiait depuis le début de son noyautage !
C'est que l'URSS cherche constamment à retourner les politesses diplomatiques aux États-Unis. Les missions de contre-intelligence ont fait connaître le développement de la théorie des jeux contre-intelligents tels que le morpion ou le Pierre-Feuille-Frappe aérienne, mais sans plus. Soit le cas simple à 2 joueurs et une matrice des gains, comment déterminer la réplique optimale selon le critère de l'équilibre de Nash, étant donnée la stratégie américaine ?
Les voix s'élèvent pendant les sessions de brainstorming de l'Armée Rouge : « Et pourquoi qu'on leur enverrait pas un missile nucléaire SS-3268 sur la gueule, avec une petite étiquette avec "B.O.Y.C.O.T.T." marqué dessus ? », ou encore « Et si on tirait sur eux avec un char à frites ? » Pour situer le raisonnement, les théoriciens utilisent souvent la métaphore dite du cornet de frites. Supposez que comme les Russes vous venez d'investir dans un cornet de frites. Un indélicat boycotte vos frites, quelles sont vos options ?
- Vous mangez vos frites.
- Vous faites la grève de la faim.
- Vous balancez vos frites sur lui.
- Vous troquez le cornet pour une barquette.
L'autre considération était de retrouver ce fameux boycott report dans une opération de contre-espionnage.
Le boycott report retrouvé
Loin de toutes ces considérations, Tamere Latruie bondit sur la femme russe. Un crochet vicieux à la Cassius Clay déboîte la mâchoire inférieure de la russe sans aucune forme de tact, un uppercut digne de George Foreman l'envoie valdinguer à travers le ring, un travail serré au corps lui fait mordre la poussière dans les rues de Philadelphie, et pour finir en beauté il lui fait manger ses diplômes d'ingénieur. L'intruse mise hors d'état de nuire, Latruie la fouille et découvre dans la poche du revers du tablier le Graal, LE « BOYCOTT REPORT PAR DAN PIKPETER, LE BOYCOTT CÉ !... BEN MERDE C'EST ÉCRIT OÙ, Y'A DU TYPEX PARTOUT ! » Voici ce qu'il a alors sous les yeux :
Cette définition du boycott cadre parfaitement avec la théorie hiérolympique, celle-ci ne visant qu'à contredire le début de cet article, et la théorie du boycott report lui-même, destinée à faire chier le hiérolympisme.
L'URSS va t'inonculer les bons manières que ta papa et ton mamon ont été incapables de pousser dans ta masse de Jell-O qui te sert de cerveau lent.
Pour avoir disloqué une femme de ménage russe sans défense, Tamere Latruie devient le héros de l'américanisme primaire. Du jour au lendemain il prend la nationalité américaine et devient officiellement le fameux et unique Yourmother Thepig. Il parachève son magnum opus en substituant un rapport de sa main en lieu et place du boycott report. Igor, tel était le nom de l'espionne, repart sans souvenir de l'incartade, et rentre en Russie avec la contrefaçon connue par les historiens comme le Procès contre Igor, ce qui est bien plus parlant qu'un laconique Procès contre X, dans la poche de son revers[7].
Pikpeter, coyotte russe
Furax, les soviets tuent d'abord Igor, puis soudoient Pikpeter pour répliquer à ces sacrées gueules de cons. Finalement tout le monde a plus ou moins l'instinct du boycott.
Dan Pikpeter dit : | |
je tien à me plaindle de ma bio ! on pa'le que des boycotts et pa de ma vie ! on se fou de ma guole ! je wefuse de pawticiper à cet mascawade ! |
C'est le fameux "cewcle du boycott". Le chieur qu'on a fait chier. Et quand quelqu'un vient vous faire chier, que faites-vous, hein ?
Allez donne-moi ces frites, Dan. Ou balance-les dans mes mains ! T'y touches même pas de toute façon. Allez !
MAIS BALANCE, BORDEL !
Dan Pikpeter dit : | |
Naaaannn |
Fin officielle du boycott au 47 e anniversaire de Pikpeter
Il faut savoir s'arrêter,
Dan Pikpeter dit : | |
Naaaannn |
surtout quand le boycott n'a plus aucun sens dans votre biographie à la con.
Le boycott prend fin au 47e anniversaire de Pikpet'chieur, qui quitte également sa fonction présidentielle suite à l'ascension au pouvoir d'une nouvelle famille de la Koushba Noushba. Il découvre sur le tas qu'il court très vite, échappant de justesse à une tentative d'assassinat au hachoir à frite mené par l'auteur de cet article. Il prend alors seul la décision de devenir athlète.
Quelques jours plus tard, il ne réalise malheureusement pas les minima qualificatifs de son pays. Ça c'est dégueulasse, mêmes les communistes ne l'avaient pas fait.
Réfutations
Tamere Latruie jouit aujourd'hui d'un beau succès, si ce n'est qu'on oppose souvent à cette théorie du boycott report qu'accepter de cuisiner le boycott à toutes les sauces revient fondamentalement à réussir à transformer une fourmi en stade de foot, car la biographie prise littéralement ne suit aucune logique trajectorielle. Mais Latruie démontra avec brio que c'est tout à fait du domaine de l'envisageable (de transformer une fourmi en stade de foot, pas de cuisiner le boycott à toutes les sauces, imbécile !).
La fourmi évolue naturellement vers l'espèce du stade de foot à la Camp Nou, à condition de passer par les stades (haha) successifs de batracien, arbre et berge, qui imitent la trajectoire de la carrière de Pikpet'chieur (se référer aux cartes de déplacement de Pikpet'chieur). Il suffisait d'y penser.
Maintenant que vous savez tout sur le boycott, vous pouvez désormais aller à la chasse au pangolin, qui promet quand même d'être bien plus intéressante que les JO de Pékin. Je remets l'image exprès :
Notes
- ↑ La nuit fatidique, Pikpeter prit le belge pour un moustique et l'assassina pendant que celui-ci aiguillonnait sa pikpatéricienne de mère.
- ↑ Comment voulez-vous les distinguer sinon ? Ils sont tous noirs.
- ↑ Par exemple la fourchette à deux têtes.
- ↑ Non mais vous avez vu les fautes d'orthographe ????
- ↑ Oui, Tamere Latruie est un homme.
- ↑ Avec le jus d'oranges pressées obligatoire.
- ↑ Étrangement, il n'y avait pas la poche de devant.
Cet article est un lauréat du Désencyclothon
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