Croissance
Le début du texte insiste sur la complexité et l'est donc à juste titre. Mais tout ça sent le fastidieux à plein pif et il vous est conseillé de n'en faire qu'une rapide lecture.
La croissance (du français croix-sens, le sens de la croix) est un phénomène de bifurcation perpendiculaire vers le haut amenant à se demander dans quel sens se dirigerait un "X" prolongé aux extrémités par des flèches et pointant obliquement vers, respectivement, Nord-Nord-Est et Nord-Nord-Ouest.
De manière générale, et d'après une théorie quelconque généralement reconnue, on admet une direction moyenne de ces deux orientations vers un Nord strict et unique.
On peut objecter à la croissance le choix arbitraire qui en est fait, du fait de la privilégisation des deux flèches supérieures sur les deux flèches inférieures, et donc privilégiant un sens par rapport à un autre, si l'on en suit bien sûr la théorie ci-dessus. De sur(croix) l'étymologie même du mot est ambigüe : "croix-sens" reflète à la fois le sens du "X" et le sens du "+" ; toutes deux étant des croix. C'est donc là une double ambiguïté, celle de l'arbitraire des orientations supérieures sur les inférieures, et celle de l'arbitraire reconnu du "X" par rapport au "+".
Communément on prendra en compte deux écoles symboliques, pionnières, et de référence sur la croissance :
- Celle de Saint Benoît, la (ou les) croix dites "moyenâgeuses", partant du postulat "+" et aboutissant à chaque extrémités d'une double ramification, obtus ou plate, ouvrant alors deux nouvelles directions littéralement opposées. Leur prolongement conduira à une sorte de rosace mais osef.
- Une seconde, l'école Nazional Zozializt, qui par soucis de complexité place une articulation-segment perpendiculairement articulée à une croix de base "X" (ou accessoirement "+") de façon à atteindre une forme dynamique et aérienne délimitant dans l'absolu les bornes de son cercle concentrique.
La Croissance des os solides et les produits laitiers
On rattache fréquemment à la croissance le processus de développement et de fortification de l'ossature de ses salopards de gosses.
Cette information tient principalement dans la structure interne des os, la moelle étant composée dans la plupart des charpentes membraires, de liquide organique bon à manger sur un morceau de pain avec du sel, ainsi qu'à 18% de Croix "X" et "+" s'opposant comme des aimants placés en pôles contraires et qui permettent de maintenir le tout avec une certaine stabilité. Ces "X" et "+" ont la caractéristique d'être Lactophiles, et ce, avec une philitude putain de conséquente. L'apport en produits lactiques par voie orale (ou anale -consulter un médecin pour plus de conseils dans ce cas de figure-) aidera alors à la consolidation du maillage - bien que cependant quelque cas aient développés une perte non négligeable du goût de la moelle sur du pain avec du sel à cause de l'ingérence d'une quantité abusive de Yaourts (cf. enquête Dr. Jacques Benelux). Ainsi la Croissance est affiliée, donc favorisée, par le produit laitier. Cette découverte, officialisée par Freidrich Danone en 1707, sera à l'origine d'une avancée considérable dans l'étude de la Croissance au quotidien.
Nombreux sont ceux qui s'inspireront de cette théorie pour imaginer d'autres formes de croix, plus complexes, parfois désaxées voire déstructurées dans leur structure même. On dénombre aujourd'hui près de 385 formes de croix homologuées, et donc près de 770 directions moyennes d'après la règle du choix arbitraire entre AC et DB (voir illustration ci-dessus).
C'est précisément par ce biais que la Croissance "organique" des os des enfants rejoint celle de l'économie. Ce sera le second point de cette étude : La Croissance économique.
La Croissance économique, trou de balle et objection caractérisée
La Croissance économique est un dérivée de la croissance théorique en ce sens qu'elle détermine une droite ligne moyenne (là-encore) dont le but premier est l'orientation vers un objectif précis. L'économie pourrait banalement s'apparenter à une ossature basique formée de la symbiose entre "X" et "+" (voir précédemment), or son ratio s'en distingue à ceci près qu'elle prend en compte les 385 types de croix, de manière inéquitable. Ainsi le maillage s'intensifie en complexité, tout particulièrement dans le cas du calcul d'une moyenne unique à partir de la base "X" et "+", auxquels se rajoutent les ramifications accessoires permises par les deux écoles de pensée. Il sera donc nécessaire de placer une limite à la taille autorisée des croix de façon à supplanter les élongations abusives apportées par certains pervers de la complication intellectuelle, que la bosse des maths proéminente poussait à rajouter inlassablement des bouts aux bouts.
C'est seulement en 1787 que le scientifique et docteur en économie transcendantale alsacien Claus Von Puterbaum mettra au point une loi sur la taille réglementaire des croix. C'est une véritable levée de bouclier que reçoit alors Puterbaum, qui sera l'année suivante condamné à la décapitation à la petite cuillère pour haute trahison (notons cependant que plus de 95% des jurés étaient également scientifiques et que 60% d'entre eux étaient croiso-élongateurs de profession). La règle Puterbaum sera censurée jusqu'en 1929, où face à la crise, Roosevelt ressortira des tiroirs le manuscrit poussiéreux du savant, qui, après de longues analyses rigoureuses se révélera parfaitement juste et justifié. Sur ces entre-faits, nombre d'initiés fanatiques (la plupart économistes) informés de la reprise des lois Puterbaum, menacèrent la maison blanche d'une série d'attentats si le document original calligraphié de la main du maître ne leur était pas remis officiellement par le gouvernement. Roosevelt, alors conscient de la valeur de l'objet, décidera de le préserver en se le carrant dans le cul. Acte aujourd'hui fortement décrié.
Le mouvement d'idolâtrie du personnage de Claus Von Puterbaum fut alors négligé et dénigré, créant une grande frustration pour ses membres.
Aujourd'hui, la thèse selon laquelle les attentats du 11 septembre 2001 en seraient en partie la cause n'est pas exclue.
A partir de 1935 le débat est arrêté et les règles sur la taille limite des croix est mise en place. Dès lors plus de 11 millions d'énarques surdiplômés travaillent sur la résolution des équations ultracomplexes de la croissance économique dans le but d'atteindre l'absolue moyenne indiquant le sens du monde. Les 385 croix sont triées hiérarchiquement, pesées atomiquement et considérées dans la structure complète de l'édifice. En 1970, le génie Jabre Francis Quatorium, alors auteur des 7 284 895 tomes sur la saloperie des enfants gâtés, entreprend de résoudre le problème de l'opulence universelle et entame de racine-carrifier les croix entre elles sur le système structurel économique. 284 956 217 heures lui suffirons pour totaliser ses efforts. Il déclare :
Son résultat lui fut acheté par le gouvernement russe pour une somme inconnue et remise en main propre dans une valise crocodile par Ziad Takieddine.
Oligarchie de l'ombre et objecteurs de croissance
Objecteurs de croissance
Un objecteur de croissance est un professionnel de l'opposition objectant traditionnellement la désignation arbitraire faite de DB par rapport à AC (voir illustration dans l'introduction). On distingue deux catégories d'objecteurs :
- l'objecteur d'un sens par rapport à l'autre (qu'on l'appellera Objecteur 1), qui est en général assez ouvert au débat et peu agressif ;
- l'objecteur du "X" par rapport au "+"(Objecteur 2), bien plus féroce, souvent gardé enfermé par les objecteurs 1 du fait de sa haute dangerosité (et aussi de la bave qui coule de sa bouche et qui est franchement dégueulasse).
Ces deux types d'opposants de base ont toujours eu un certain problème de cohabitation, leur super-esprit de contradiction les envoyant inexorablement se casser la gueule entre eux.
exemple de discussion fâcheuse
En 1973, l’état-major des objecteurs décide d'attaquer l'URSS pour « leur faire cracher leur putain de nouille à ces enfoirés de nazis » (Bertrangue noise (président des objectionnistes)à propos de son projet de destruction massive). Par nouille, il entend bien entendu le petit papier secret-défense sur lequel est inscrit le résultat de Francis Quatorium.
Fort est de constater alors pour l'oligarchie russe la bassesse de leur mélange idéologique.
Noise entreprend donc, avec l'accord de ses opposants et dans les limites de son budget, la construction d'une arme ultime avec des trucs et des protons qui explosent comme il faut.
Oligarchie de l'ombre
Un Oligarque de l'ombre, ou Oligarque de l'ombre soviétique, est un chef militaire russe ayant eu accès aux travaux de JFQ sur le système structurel économique et étant persuadé de sa véracité. Ces hommes de pouvoir qui roulent à l'eau ferrugineuse feront la guerre aux objecteurs de croissance pour légitimer leurs convictions.
Le déséquilibre fut vite entre-vu par le bas de l'échelle hiérarchique des objecteurs (les pauvres) qui, dépourvus de fort financement (parce-que pauvres), se battaient avec des pierres et des massues grossièrement taillées (bien des armes de pauvres) contre des soviets en costume-cravate, et de surcroît armés jusqu'aux dents. Les premiers affrontements furent un véritable massacre (remarquons quand même que la désorganisation des émeutes objectionnistes facilitait la tâche aux tanks russes qui n'avaient plus alors qu'à écraser sous leurs roues les individus encerclés).
- Bilan : 1200 morts et 4500 blessés pour 127 chars mobilisés.
Bientôt des émeutes retentissent dans toute l'Europe occidentale puis s'étendent vers l'Asie pacifique où une brigade d'économistes bridés et convertis, shootés au nuoc mam, débutent une offensive verbale vers l'URSS. Les bureaucrates communistes doivent alors se battre sur les deux tableaux : affronter une oppression à la fois sur le front Est et Ouest.
Les oligarques les plus richards se réfugiant au centre du pays, les objecteurs modestement armés tentent de jeter leurs cailloux le plus loin possible au delà de la frontière, l'armée russe faisant barrage de son corps (d'armée). Certains arriveront même à assommer des gens jusqu'à Moscou. La situation est critique pour Gorbatchev qui se chiera dessus à l'idée d'une prise de pouvoir de Noise.
Coup de théâtre, bombe H et menace internationale
De son côté, Le président des présidents de l'opposition, enivré par le pouvoir qu'il n'a pas, renie peu à peu ses véritables convictions idéologiques (mon cul) au profit d'un machiavélisme puritain. Au dessous de son visage public de gros con, l'homme cache un fameux talent pour la destruction et l'escroquerie de précision.
Certain de ses proches collaborateurs témoigneront d'ailleurs de ses doutes vis-à-vis de l'objection. Noise se rend alors compte que l'objection faite à la croissance pourrait être de la même manière objectée à l'inverse pour son caractère tout aussi arbitraire que ce qu'elle dénonce. Et ainsi de suite, l'objection de l'objection pourrait elle-même et à juste titre, être objectée.
Dans le même temps, la construction de l'arme nucléique touche à sa fin et les ingénieurs commencent à ouvrir le champagne avec les ouvriers (pour fêter ça). Nous sommes en 1985, les combats se font de plus en plus intenses, les objecteurs reprennent progressivement le dessus notamment grâce aux attentats suicides des kamikazes bouffeurs de riz qui divisent les lignes bolcheviques.
En Juin, les premières attaques à la (nouvelle) bombe H des objecteurs achèvent la résistance russkofe. Gorbatchèvre, tapi dans son bunker, supplie Quatorium (également doué pour le crime) de venir les aider à défendre le pays, et ce avec un plan bien vicieux : tuer Noise d'homme à homme.
Noise mort, les objecteurs de croissance se retrouvent amputés de leur membre moteur. C'est une situation difficile pour l'espace-monde dont la population se noie dans la récession. Héros de guerre, JFQ se fait élire président des États-Unis d'Amérique, histoire de mettre son pied au cul des Smirnoff qui ne l'avaient pas remercié. Le second jour de son mandat, il annonce publiquement que la racine-carrée des 385 croix strictement croisifiées tend vers une direction Est-Nord-Est. Gorbatchev inonde son futal. L'URSS tombe le mois suivant, nous sommes en 1989.
Le mur de Berlin, construit par l'armée rouge pour se protéger des projectiles lancés par les objecteurs de croissance (parce-que c'est des grosses lavettes), se casse la gueule. Notons qu'un petit mur comme ça n'a pas servi à grand chose puisqu'il suffisait aux opposant d'en faire le tour.
Le prolétariat Stakhanoviste ultra-compétent est récupéré par l'Allemagne post-nazillarde pour reconstruire ses baraques en bois : Bite de jeune, donc jeune. Parallèlement, ces feignasses de françois désindustrialisent le pays en se branlant sur leur canapé.
APARTÉ
Aujourd'hui étudions le phénomène cyclique entre croissance et récession.
Ceci s'apparente au mouvement continu des roues d'un vélo en marche. Voyons :
L'alternance entre croissance et récession (métaphore des roues) fait avancer le pays (métaphore du vélo) vers le bonheur. Et le conducteur de ce vieux b-twin est ici représenté par le cercle vertueux de la politique.
C'est efficace et c'est beau stylistiquement.
FIN DE L'APARTÉ
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