Marine Le Pen réélue à la tête du Front National avec 100% des suffrages exprimés
De notre envoyé spécial Kagg90 (discussion) - le 3 décembre 2014
Après une lutte acharnée avec Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy a finalement réussi à obtenir le soutien des militants UMP, qui l'ont préféré à ses concurrents pour le poste de Président de l'UMP. Mais la tâche est encore loin d'être gagnée pour l'ex-Président de la République, les principaux membres du parti restant divisés, à l'exemple de François Fillon qui a déclaré ne pas vouloir se soumettre à Nicolas Sarkozy.
Mais à l'opposé de ce parti, dont les membres continuent à se chercher querelles, un parti représentant l'idéal d'unité séduit de plus en plus de français. Focus sur le FN, le parti où la notion de désaccord semble inexistante.
Une élection servant d'exemple
En effet, Marine Le Pen, réélue pour un second mandat à la tête du FN, a effectué une campagne exemplaire. "Sa campagne était basée sur des problèmes concernant directement les français, et les intéressant. Et puis, elle a déjà prouvé sa compétence en effectuant des mesures utiles, comme par exemple laisser son père occuper la fonction de Président d'Honneur. Qui serait là pour nous faire marrer avec des "Durafour-crématoire" s'il n'était plus là ?" nous confie un militant, symbole de l'enthousiasme suscité par Marine.
Il faut ainsi souligner l’absence totale d'opposition à Marine Le Pen, aucun vote en faveur d'un autre candidat n'étant recensé. "Elle fait figure de Marianne. Elle sera bientôt un symbole d'unité de la France, comme le fut autrefois Jeanne d'Arc. Et quitte à élire une femme, autant en élire une qui présente mieux que Angela Merkel." nous confie un autre militant, symbole de la grande famille bleue marine.
Les secrets de cette réussite
Marine Le Pen, à l'issue du scrutin, a tenu à réagir à son élection par majorité plus qu'absolue : "Je me réjouis de l'unité de mon parti, qui montre sa capacité à se regrouper autour d'une personne et à lui soumettre ses idées pour la France. Et cela, sans chercher une quelconque gloire personnelle, et en fermant sa gueule quand je parle !".
Mais cette réussite n'a été rendue possible que par une organisation bien ficelée. "Nous nous sommes inspirés de ce qui se fait de mieux en terme de démocratie. Nous avons pris exemple sur le pays que je dirige, afin d'organiser au mieux l'élection. Nous avons donc fait une élection avec un seul candidat, afin d'être sûr qu'il soit élu avec 100% des suffrages exprimés. Je vous assure qu'il s'agit du meilleur moyen pour que l'Etat ne fasse qu'un, et que l'opposition soit exterminée se rallie au pouvoir en place." nous confie Kim Jong-un, organisateur de l'élection.
Mais selon lui, si le FN est sur la bonne voie, ses méthodes peuvent encore être améliorées. "Il y a encore le problème des votes blancs. Il y en a eu 17 en tout. C'est regrettable. Je préconise la suppression des isoloirs, et la création d'une milice pour fusiller ceux qui refusent de supporter l'unique candidat, qui est par convention rassembleur et sans tâches." nous confie-t-il.
17 abrutis ne reconnaissent pas Marine Le Pen comme étant la sauveuse de la France
Le seul regret suscité par cette élection est en effet de voir que 17 personnes non-douées d'esprit critique ont refusé de promouvoir l'unité et le bonheur de la France, en refusant de soutenir notre brave et courageuse unique candidate.
"Une femme ! C'est une femme ! Et elle veut être présidente ! Mais il suffit de réfléchir deux minutes pour s'apercevoir que le rôle d'une femme est de préparer le repas et de s'occuper de la vaisselle, et non pas de s'occuper de la vie politique. Cela amènera à l'effondrement de notre société, et une perte de la valeur fondamentale qu'est la domination de l'homme dans une famille patriarcale !" nous confie l 'un de ces 17 militants, visiblement pas très féministe.
Mais d'autres militants nous ont confié leurs doutes à propos de Marine Le Pen. "Elle est blonde ! Et avec les yeux bleus ! Elle est donc aryenne. Et elle est d'extrême droite ! Vous voyez où je veux en venir ?" nous sort un énergumène, dont nous ne comprenons même pas les arguments.
Ces êtres étranges aux pensées troubles mis à part, l'élection de Marine Le Pen a été saluée par la classe politique, Nathalie Kosciusko-Morizet la félicitant pour "son élection à la soviétique" ; et Nicolas Sarkozy remarquant avec admiration qu'elle a réussi à reproduire son élection en tant que candidat UMP pour la présidentielle de 2007, où il était également seul candidat, même s'il trouve que c'est "quand même un peu un plagiat de sa génialissime idée".
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