FC Istres
Le Football Club Istres Ouest Provence est un club professionnel de football basé à Istres, dans l'Ouest de la Provence comme son nom l'indique. Les joueurs évoluent dans le Stade Parsemain. Pour la saison 2010/2011, le club évolue en Ligue 2, où il s'était maintenu de justesse l'an passé grâce à l'arrivée de papy Saïfi.
Le club
Le FC Istres est fondé en 1920. Jusqu'au XXIe siècle, rien ne se passe.
Enfin, lors de la saison 2003/2004, le club finit 3e de Ligue 2 et monte pour la première fois de son histoire en Ligue 1. L'année 2004/2005 fut un grand carnage, et malgré des recrues de classe mondiale telles qu'Ibrahima Bakayoko, Florian Maurice (titulaire dans l'infirmerie) et Rafik Saïfi, le club termine 20e et descend donc immédiatement en Ligue 2. A noter le supplice, la honte suprême, lors d'un nuageux 02 avril 2005 et un déplacement à Lille (défaite 8-0, dont un quadruplé d'un certain Matt Moussilou).
A Istres et aux alentours, tout le monde est triste, alors qu'on rêvait déjà de Ligue des Champions, de coupe de l'UEFA, voire d'Intertoto. L'objectif est donc de remonter de suite parmi l'élite. Malheureusement, le duo d'entraîneurs Xavier Gravelaine - Jean-Louis Gasset partent, respectivement au France 2 Sporting Club et aux Girondins de Bordeaux.
Et à Istres, c'est la débrandade : 13e de Ligue 2 en 2005/2006, le club réalise l'exploit de descendre en National l'an suivant. Et lors de la saison 2007/2008, le FC Istres se classe 11e. La Ligue 1, son ambiance surchauffée et ses pelouses vertes sont donc loin.
Heureusement, la saison 2008/2009 coïncide avec la législation du Red Bull en France, et les istréens terminent champions de National. Un titre, fait rare dans les Bouches-du-Rhône, à tel point que le journal "La Provence" consacrera un article en couleur à cet exploit.
L'exercice 2009/2010 voit donc le retour du FC Istres en Ligue 2. A noter que lors de la descente en 3e division, le président Bertrand Benoit avait annoncé qu'il se donnait 5 ans pour remonter le club en Ligue 1. Les Mayas n'avaient pourtant pas prévu que 2012 serait l'année du retour parmi l'élite pour le FCIOP.
La saison 2009/2010
Fermez les yeux, videz votre esprit de toute pensée négative. Visualisez une mer bleue et calme dans laquelle baignent des dauphins bleus et roses. Oubliez toute parole extérieure, suivez votre propre chemin. C'est dans cet esprit qu'Henri Stambouli, le désormais ex-entraîneur du FC Istres, a coaché les violets jusqu'au 30 mars 2010, date à laquelle il annonce qu'il décide de "prendre du recul" par rapport à son poste, pour ne pas avouer qu'en réalité il est dépassé par les évènements. Effectivement, Henri Stambouli a une méthode de travail bien particulière. Calquée sur celle de son idole, le majestueux Claude Puel, il est un adepte du "je sors un attaquant pour un défenseur à la 60e minute alors qu'il y a 0-0". Et comme à l'Olympique Lyonnais, cette méthode ne porte pas ses fruits et a surtout le don d'endormir les personnes agées tapies au fin fond de la tribune Paul Langlois.
Son autre technique très spéciale est de faire croire aux gens que Begeorgi a changé miraculeusement de poste en le faisant jouer défenseur droit, alors que ce dernier est attaquant droit de formation. De la magie, je vous dis. Avant son départ, Henri Stambouli a également accompli quelques étranges tours de force. Comme la mise au placard de Christophe Dumolin, l'arrière gauche de 37 ans qui est au club depuis 1999, ou celles de Claude Dielna et Khaled Kéhiha, défenseurs irréprochables l'an dernier en National qui sont désormais condamnés à éplucher des pommes de terre.
A l'inverse, l'entraîneur persiste à faire jouer Fousseni Diawara, défenseur longiligne probablement anorexique, ou encore Fouzi El Brazi, le récupérateur marocain qui est arrivé au club on ne sait comment. Pourtant, Stambouli décide de quitter son poste fin mars pour devenir directeur du centre de formation de l'OM, club dans lequel il pourra accomplir ses magnifiques tours de magie et traumatiser de nombreux jeunes joueurs pour le plus grand bonheur des détracteurs du club marseillais. A noter qu'avant son départ, le natif d'Oran s'est payé le luxe de qualifier les supporteurs istréens de "cons" dans le journal La Provence. Leur affront ? Avoir osé chanter "Stambouli démission" à la fin de Istres-Clermont, lors d'une énième défaite (3-1).
Pourtant, Il est arrivé. Le Sauveur. Le vendredi 2 avril, José Pasqualetti a été nommé entraîneur du FC Istres Ouest Provence. Grâce à des choix tactiques simples mais efficaces, comme le fait de conseiller aux attaquants de viser les cages, ou encore la titularisation de défenseurs en défense, "Pasqua" réussit à maintenir le FCIOP en Ligue 2. Mais pour combien de temps ?
Les "supporteurs"
Le FC Istres est certainement le club de football professionnel le moins supporté de France. Le pauvre stade Parsemain tourne en moyenne à 1500-2000 spectateurs (et non supporteurs). Certains accusent la présence de l'Olympique de Marseille de rendre le club transparent aux yeux de la population locale, ce qui n'est pas entièrement faux, d'autres pensent simplement que c'est parce que ce club n'a aucun intérêt à être supporté.
Deux groupes de supporteurs tentent pourtant de réchauffer l'ambiance dans ce froid stade Parsemain :
• Les Fanatics Istres, qui avec l'expérience ont acquis le don d'invisibilité.
• Les Magenta Ultras 2010, un groupe formé il y a peu, dont les 3/4 des membres sont des mineurs rebelles qui rejettent l'Olympique de Marseille. Ce sont un peu les Indiana Jones du monde moderne.
Les couleurs
Les couleurs du FC Istres sont le violet et le noir. Le violet pour la lavande, symbole de la Provence, cette plante parfumée et chaleureuse qui n'est en fait pas présente dans la région (ou alors en pot à Jardiland), le noir pour le désespoir lors de la défaite.
Pour le logo, de nombreux mathématiciens, physiciens et sorciers en tout genre se sont penchés sur la question, mais on ne comprend toujours pas ce qu'il représente. Une chose est sûre, les mignons petits traits multicolores au centre représentent l'organisation Ouest Provence, grâce à qui tant de personnes se procurent des invitations pour les soirs de match. Mais les barres violettes ? Les anciens racontent qu'une barre est ajoutée chaque fois qu'une année frustrante se termine, mais cette hypothèse est à vérifier.
Le stade
Avant 2004 et la gloire, le bonheur de la montée en Ligue 1, le FC Istres évoluait au stade Bardin, situé en plein cœur de Istres. Cet antique stade était adoré des supporteurs provençaux, puisqu'il était très simple de dévisser à la main les écrous qui retenaient les sièges pour les ramener chez soit, ceux-ci formaient d'excellents rehausseurs pour enfant à coût réduit ou même de l'art moderne, accrochés au mur.
Mais la Ligue 1 a ses exigences, et Bardin se faisait vieux : il a donc fallu construire un nouveau stade. Le 9 avril 2005, le stade Parsemain était enfin inauguré. Pouvant accueillir plus de 17 000 spectateurs (on n'en voit pas l’intérêt, l'affluence n'a jamais dépassé les 8000 personnes), Istres avait enfin un stade digne de ce nom. Trop tard, un mois plus tard, le club était officiellement relégué en Ligue 2.
A noter que pendant ce temps, le FC Istres jouait aux Costières, à Nîmes, ce qui n'a pas plu aux supporteurs du N.O puisque les vilains suceurs de mars... istréens en ont profité pour pourrir joyeusement la pelouse des gentils crocos, qui à l'époque galéraient en National. C'est pourquoi les supporteurs des deux équipes s'aiment tellement, s'offrent cadeaux et autres présents lors des chocs Istres-Nîmes, et ne manquent pas de s'échanger de jolis chants depuis leurs tribunes respectives.
Palmarès
• Champions de National (2009)
• Coupe de Provence (1933, 1982, 1987, 1989, 1992, 1993)
• Meilleur public de Ligue 2 (2004, 2010)
Les vrais passionnés du FC Istres affirment que le club a eut un passé riche en titres de tout genre, mais que toute cette gloire a été cachée aux yeux du public pour ne pas froisser le club voisin, l'Olympique de Marseille, qui en est maintenant à 17 ans sans titres (autres que la "Coupe à Fric" tant aimée par France Télévision).
Effectif 2010 / 2011
Gardiens
- Denise Pétritche (a menacé de prévenir la mafia yougoslave s'il n'était pas titulaire)
- Mickaël Mél'étrier (demi-dieu dans le cœur des Nîmois, ou pas)
- Jérémy Aymes (remplaçant du remplaçant, personne n'a jamais vu son visage. On ne sait même pas s'il existe vraiment)
Défenseurs
- Amor Kes Kéhiha (figure emblématique du club, a même connu quelques victoires)
- Manuel Sène Île (immigré nîmois)
- Fabien Barridon (brouteur de pelouse)
- Florian Lejaune (grand espoir, terminera sa carrière à Rodez)
- Claude Dielna Tation (même coupe que Sakho, pas le même rendement)
- Mamadou Doumbiatch (cherche désespérément un transfert depuis 2006)
- Martial Robinet (plombier chauve, matte les attaquants adverses à coups de clé à molette)
- Nicolaf & Joe (remplaçant chevelu)
Milieux
- Gary Cool-et-Poli (capitaine malien/corse, se demande encore comment il en est arrivé là)
- Julian Palmier-Riz (encore un corse)
- Driss Fillholi (Juninho marocain, ou pas)
- Paul Ulrich Kesstadi (imitateur professionnel, joue parfois le rôle d'un footballeur)
- Jordan Mass & Go (ex-protégé d'Usher, a abandonné la danse pour le football)
- Grillade Nourrit (mange seulement des merguez hallal)
- Abdelnasser Ouahhouah (bulldog algérien)
- Tommy Tunderaider (a connu plus de blessures que de titularisations)
Attaquants
- Nassim Acroûte (patriarche de l'équipe, souvent ralentit par son porte-perfusion. Trébuche parfois sur son défibrillateur)
- Père de rats Adeilson (erreur de casting niçoise. Seulement prêté, heureusement pour lui)
- Dimitri Lasueur (un autre corse. Presse les oranges et arrose la pelouse après les matchs)
- Nicole De Vanille (associé du précédent. Chargé de découper des silhouettes dans du carton, qui seront placées dans les tribunes pour faire croire qu'il y a du monde)
Rivaux
Généralement, les rivalités entre clubs sont crées par les supporteurs. Or, il n'y a pas assez de supporteurs au FC Istres pour qu'ils aillent se frotter aux clubs voisins. La preuve, le stade Parsemain est envahi de rouge lors de Istres-Nîmes, vous auriez envie de vous battre à 10 contre 1, vous ?
Néanmoins, il y a une rivalité ancestrale qui perdure entre le club et l'Entente Cordiale de Miramas, qui date du temps où la ville de Miramas développait le chemin de fer et rendait jaloux toutes les villes alentours.
Un club côté en bourse
Et non, vous ne rêvez pas. Ce club est effectivement côté en bourse, il est le seul en France à l'être avec l'Olympique Lyonnais. Depuis le mardi 19 juin 2007, 5900 titres sont en vente à 6,75 € l'unité, soit 6,75 paquets de Haribo Tagada.
Selon les spécialistes de la finances, ça se passe bien pour le club en bourse. Pourtant, le club continue de faire croire aux supporteurs qu'il est pauvre en recrutant ses joueurs en CFA et en deuxième division danoise.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.