Désespéranto

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Photo de groupe des locuteurs Désespéranto au Désesparland, région dont 58% de la population permanente parle le Désespéranto
« Lingua Russica, etiam lingua Rossica, Ruthenica seu Russa nominatur, est lingua Russorum, ex linguis Indoeuropeis, sub familia Slavica subsummata. Cum lingua Ruthenica Alba et lingua Ucrainica Slavicum orientale format. »
~ Sacha Guitry à propos de quoi ? J'ai pas compris
« Hcvfjgfyv hjvffhjvfhjbgv hjcgbvfjkeghkcb fjkgh n, jjg ukghuhb bv ? ikiiii !!! »
~ Une personne maniant une forme littéraire très poussée du Désespéranto 875, mais qui a malheureusement fait une faute d'orthographe au troisième mot.

Vous connaissez sûrement déjà l'Espéranto, cette langue construite très connue mais, lorsque quelqu'un en parle à un autre, celui-ci sort toujours une même phrase « Ah ! Bah si j'avais plus de temps je l'apprendrais sûrement ! ». L'Espéranto, en effet, est une des langues les plus simples du monde, donc tout le monde veut l'apprendre. Mais bon personnellement, si j'avais plus de temps je l'apprendrais sûrement. En attendant si beaucoup de monde connaît l'Espéranto, qui a déjà entendu parler du Désespéranto ?

En effet, je veux bien parler du Désespéranto. Le Désespéranto est une langue qui vise la complexité. Spécialement pensée pour n'être composée que de règles simples qui ne seront jamais respectées, elle ne jure que par l'exception et possède une bonne centaine de déclinaisons différentes sur une bonne vingtaine de cas inventés spécialement pour vous.

Et comme l'aurait dit le père de la langue, le docteur Hofzamen, à propos de ses applications du Désespéranto dans le monde :


Vous allez en chier !

Et ce n'est pas peu dire.

Petit et court historique bref et rapide

Personne ne sait qui a vraiment inventé le Désespéranto, quand il est apparu, où il est apparu, pourquoi il est apparu et surtout s'il est apparu. Mais il semble qu'aujourd'hui son existence ait été admise par convention. Le premier à s'abaisser sur un tel sujet fut le docteur Hofzamen, appelé également "Docteur Désespéranto", surnom qui venait sûrement de ses rapports singuliers avec ses patients. Ses actions sont immenses et mémorables; il est le véritable père du langage (Même s'il n'a pas vraiment participé à sa création), le précurseur, le premier à poser les fondamentaux de la langue qu'il résuma en cette belle phrase :


Ça doit être compliqué, après, démerdez-vous.

Il définit le but, la raison du langage en quatre simples mots qui sont entrés dans la légende, quatre mots qui sont le soleil de la langue et bien que déjà cités plus haut, nous ne pouvons résister à l'envie de vous la refaire découvrir :


Vous allez en chier

Si seulement tous les philosophes pouvaient raisonner ainsi ! Mais malheureusement Hofzamen partit bien trop tôt. Oui, un douloureux événement qui nous sépara de lui, Le grand départ. Ce n'est pas qu'il est mort, simplement qu'il est parti en criant :


Allez tous vous faire foutre !

Et que depuis, on le retrouve plus nulle part.

Peu à peu, on redécouvrit l’œuvre complète de Hofzamen (cf. les 3 Citations précédentes). Ainsi, quelques personnes reprirent le flambeau et suggérèrent l'idée d'une langue complexe et grâce à un formidable effet boule de neige au moins des dizaines d'autres personnes furent averties et rejoignirent le mouvement du langage mondial. Au bout d'un certain temps[1]un grand rassemblement s'organisa pour la création du Désespéranto, où tous ceux qui avaient eu vent d'une manière ou d'une autre du projet pouvaient venir. La salle qui l'hébergea, devenue historique[2], contenait au moins une bonne cinquantaine de places. C'est là-dedans que toute la langue fut définie pendant une séance qui dura plus d'un mois[3]. L'organisation était parfaite. Mais débats obligent, d'une quarantaine de personnes au départ, on compta seulement une vingtaine à sortir dont au moins 10 blessés graves.

Alphabet Desespérantoien

Grande chose qu'est l'alphabet Désespérantoien, on peut dire que la deuxième grande citation de Hofzamen a été formidablement respecté dès le début de la première tentative de définition du langage. Pour bien comprendre toute la portée de cet alphabet extravagant, il faut remonter à ses origines. Et je dirais même au début de ses origines[4].

Tout d'abord, le Désespéranto doit faire chier, mais aussi unifier les hommes du monde entier. Ainsi, les minorités n'ont absolument pas été oubliées et c'est dans un dessein tout à fait respectable et moral que l'alphabet Désespéranto a mélangé l'alphabet latin majoritaire avec les langues qui ont demandé leur inclusion comme le grec, le russe, le chinois, le japonais, mais aussi le cunéiforme, le Wingdings, le langage des signes et quelques centaines d'autres langages divers et variés...

Ainsi, le Désespéranto, originellement, aurait dû être composé d'environ 18952 caractères différents. Cependant, cette façon de voir les choses ne plut pas vraiment à tout le monde et une grande vague de révolte se manifesta parmi une majorité des personnalités présentes à la GSCBLDAHPDE[5]. Tout ce tintamarre enclencha un grand débat qui devint presque un événement notable dans l'histoire de la langue.

— Bien, nous l'avons fermement décidé ainsi : Le Désespéranto sera composé d'environ 18952 caractères.
— Et bien s'il en est ainsi, nous nous révoltons.
— Mais pourquoi donc ?
— Vous ne vous souvenez pas ? C'est marqué dans le plan de l'article, dans la section "Alphabet Désespérantoien" on doit se révolter à partir du deuxième paragraphe.
— Ah bon ? Faites voir.
— Tenez.
— Ah oui.
— Vous voyez.
— Et bien, nous ne pouvons résister à votre révolte et nous cédons.
— Hourra !

De là, le Désespéranto subit un grand changement, un nouveau système d'écriture, en parallèle du Désespéranto classique, apparut. Il sera tout simplement composé de l'alphabet latin sans rien d'autre. Mais malheureusement...

— Et bien s'il en est ainsi, nous nous révoltons.
— Putain, mais il fait vraiment chier l'auteur de cet article.

Par cette autre grande révolte, ils furent obligés de supprimer certaines lettres de l'alphabet latin pour obtenir ce que les rebelles ont appelé un apprentissage "plus simple et plus rapide". Mais après une longue réflexion qui dut durer un peu moins que la moitié du quart du dixième de la vie complète d'un éphémère et dont le principal but était de réussir à créer un compromis entre la raison de la langue qui vise la complexité et les revendications des syndicats[6], ils purent s'accorder sur quelque chose de constructif. C'est-à-dire jeter les lettres a, e, i, o, u et y.

Mais malheureusement, comme à l'habitude, cette décision s'ensuivit de plusieurs massacres débats. En effet, beaucoup y ont vu une discrimination honteuse des voyelles qui pourrait laisser entrevoir un retour à un esclavage modernisé où les voyellistes seraient exploités, oppressés, spoliés, par des consonnistes communistes qui complotent pour détruire le monde grace à l'intervention spéciale de leurs alliés les snrks caché depuis des siècles dans des lieux encore inconnus et vierges de ce monde. Ce à quoi ils ont répondu solennellement :"Vos gueules !"

Mais comme nous l'avons déjà dit dans le premier paragraphe, le Désespéranto tient à faire en sorte que tout le monde soit d'accord. Ainsi on réutilisa la même technique de compromis que celle qui avait déjà fait ses preuves pendant la première grande révolte. Et on créa un troisième système d'écriture. En tout, à ce moment là, il y en avait donc trois :

  • L'alphabet classique Désespérantoien
  • L'alphabet traditionnel latin
  • L'alphabet latin allégé[7]

Mais, car il faut bien un mais, cette fin mit en colère certaines personnes représentant différentes langues étranges[8] qui s'insurgèrent contre cet alphabo-latino-centrisme qu'ils combattent depuis maintenant toujours, ou du moins, depuis qu'ils savent que le mot alphabo-latino-centrisme existe. Le Désespéranto veut réconcilier tout le monde et donc de 3 systèmes, on passa à 5, puis à 15, puis 168, puis 1893 etc. Sachant qu'aujourd'hui apparemment les chiffres se sont stabilisés à 2100. C'est d'ailleurs de là que vient les appellations "Désespéranto 456" ou tout autre nombre.

Prononciation du Désespéranto

Searchtool.jpg L'homme qui devait s'occuper des différentes prononciations du Désespéranto et les définir, termine un séjour à l'hôpital pour la première greffe de la mâchoire. Cependant, il viendra, c'est promis, écrire cette section bientôt


Exemple de mot Désespérantoien

Les mots en Désespéranto sont assez simples pour les francophones, a fortiori si l'alphabet utilisé est de latin traditionnel avec option apostrophe et accents illimités les week-end à partir de 18h (dit le système n°258). Par exemple le mot Bonjour s'écrira en alphabet 258:

Bonjoure

On remarque deux choses :

  • La familiarité avec le mot français.
  • Le e présent à la fin du mot

Le premier point est évident d'après ce que je vous ai dit précédemment même s'il existe quelques mots qui peuvent s'éloigner un peu de la forme française à cause de quelques déformations de langage assez minimes. Mais c'est naturel à toutes les langues, bien qu'on aurait pu éviter ce genre de choses dans le Désespéranto qui se veut tout de même être une langue construite et par conséquent stable, ou du moins presque.

Le deuxième point, lui, est bien plus général car presque tous les noms, probablement beaucoup d'adverbes, et sûrement une bonne majorité de la moitié de tous les adjectifs respectent cette règle. Le e à la fin a deux but très précis :

  • Avantager les français
  • Faire chier les anglais

Et cette règle se répercute par exemple dans le mot "Au revoir" qui s'écrira :

tikoatokyjudge

Ces deux mots se nomment dans le jargon [9] désespérantoien le Bonjour 258 et le Bonsoir 258 ou Bonjour et Bonsoir tout court car ce système est le plus récurrent. Mais si on prend un isotope du Bonjour comme le Bonjour 582, il s'écrira autrement :

ønjø↓¶€”

Ou encore le Bonjour 1203 :

LOL KIKOO XD MDR

Tout ça en sachant qu'on ne considère le Désespéranto vraiment appris que lorsque tous les alphabets existants sont connus, en sachant également qu'il en est déposé environ un par semaine à l'Académie du Désespéranto[10].

Grammaire

Searchtool.jpg Il est acquis que tous les francophones doivent impérativement ne parler que le Désespéranto 258 tout en connaissant les autres systèmes d'écriture. Aussi, dans ce qui suivra, nous n'utiliserons que cette forme francisée


Searchtool.jpg Il est également acquis que toute les règles du Désespéranto ont des exceptions. Aussi, voici une liste de celles qui ne respectent pas la loi selon laquelle les Francophones ne doivent pas user d'une autre forme que le Désespéranto 258  :

  • Désespéranto 1
  • Désespéranto 2
  • Désespéranto 3
  • Désespéranto 4
  • Désespéranto 5
  • Désespéranto 456
  • ...
  • Désespéranto 965

Tout en sachant que même les exceptions ont des exceptions, mais nous ne nous étendrons pas là-dessus.


Les pronoms personnels

Le Je

S'il existe une chose très importante en Désespéranto à faire passer avant même le nom et toutes les élucubrations inutiles qui sortiront de votre bouche juste après l'avoir grogné, c'est bien le pronom personnel. Lorsqu'on essaye de construire une phrase en Désespéranto, celle-ci, en effet, commencera toujours (Sauf quelques exceptions sans importance que nous verrons juste après) par le pronom personnel qui sera toujours (sauf pour quelques fois où certaines règles d'un échelon supérieur sur l'échelle des valeurs rentreront en contradiction) la première personne du singulier et qui prendra toujours (Sauf bien sûr si l'inéquation x est le nombre de mot dans la phrase et y la pression atmosphérique en hPa, est vérifiée) une majuscule :

Moi (Je en français)

Mais ne croyez pas que cette personne restera simplement un mot à trois lettres. En effet, ce Moi, pourra soit être masculin, Mémoi, soit féminin Mamoi, soit canin Wafmoi, soit mustélidin plantigrade Heinmoi. Mais il ne varie pas seulement en fonction du genre mais également en fonction du nombre de soi-même, avec un t pour le singulier, et un s pour le pluriel. Une personne normale écrira donc :

Mémoit

Mais ce n'est pas tout, il faut également le décliner selon votre lieu d'habitation, la tête du gars qui se trouve en face et de ce que vous avez mangé hier à midi. Sachant qu'il faut introduire le lieu d'habitat par "habite" et poser un "ul", "ule" ou encore "uler" après le nom du lieu.

Par exemple imaginez que vous habitez une ville, prise totalement au hasard, comme Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch. Vous écrirez :

Mémoishabitellanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch

Ensuite, vous devrez rajouter un petit truc de transition pour éviter d'avoir deux consonne qui s'entrechoque. Et enfin, comment vous sentez celui ou celle en face et ce que vous avez mangé hier à midi. [11]

Par exemple, prenons tout de suite un verbe à mettre après le pronom; "Arlplu" qui signifie "parler". Je peux anticiper tout de suite le prochain chapitre en vous disant qu'il existe une règle qui dit que les verbes ne varient qu'en fonction des temps et restent invariables selon les pronoms personnels. Je peux également vous dire que Arlplu est le seul à respecter cette règle. Donc, un homme qui habite à Danlc (ville inventé pour l'exemple), qui trouve que celui qu'il a en face est un gros con et qui a mangé une bonne hampe hier midi écrira "Je parle" ainsi :

Mémoithabitedanlculerconhampe arlplu

Ce qui permet d'ailleurs un très bon contact avec une personne même non-désespérantophone. Vous remarquerez sûrement la grande utilité d'une telle conception de soi-même. Car si vous n'habitez nulle part et que vous n'avez rien à manger alors vous ne pouvez pas vous exprimer, on en conclut donc que vous êtes heureux et que vous n'avez pas besoin d'aide. En effet, on note souvent une grande baisse de la pauvreté dans les pays désespérantophones.

Cependant, car même si je n'avais pas dit Cependant, il y aurait quand même un Cependant, certaines personnes (qui tiennent à garder l'anonymat) voulurent garder l'anonymat sur leurs lieux d'habitation. Une règle a donc été insérée pour faire le bonheur de ceux qui veulent garder secret le nom de leur petite ville pourrie. Cette règle permet en effet de coder ce nom selon le chiffre ADFGVX. Pour cela c'est très simple, il suffit d'inscrire le mot-clef et la grille choisie avant le nom chiffré en minuscule dont vous aurez supprimé les espaces. Soit donc, le dernier exemple s'écrira :

Mémoithabitechaussettesabcduefghijklm8nopqrst5uvwx94yz012367aaffgfgxaaaulerconhampe

L'autre devra bien sûr répondre en utilisant le même code.

Le Tu/Vous

L'utilisation d'un tu ou même d'un vous est très rare dans cette langue, mais il arrive parfois que nous y soyons obligés comme par exemple pour dire Fais la cuisine, Fais le ménage, Cire-moi mes chaussures, pour qualifier cette personne : "Tu n'est qu'une petite merde", ou du moins pour permettre aux politiciens de s'adresser à leurs concitoyens : Allez-vous faire enculer. Le "tu" et "vous" se dit Toi et les désespérantophones originellement Francophones préfèrent le garder invariable en ne lui apposant que la forme masculine :

Tétoi

Et à force de le répéter, le mot s'est transformé comme dans toute langue :

Tagueule

Puis il ne reste pour qu'à indiquer l'action voulue ou un substantif quelconque qualifiant la personne après ce mot. Par exemple, si une mère veut demander calmement à son enfant d'aller se coucher, elle dira :

Tagueule, couché !

La virgule implique en effet toujours un impératif avant le verbe. Mais il faut savoir que cette règle ne fonctionne pas pour les verbes arlplu (parler), Detu (Avoir), Tisalojumyrékobaopioûpiolu (Être), Vu (Procrastiner), Zonorku (Foutre le bordel) et une petite liste d'une centaine de verbes qu'il faudra apprendre par coeur.

Les verbes

Le fonctionnement des verbes reprend également beaucoup du folklore français, entre la tradition des exceptions, les dizaines de temps qui ne servent à rien réparti sur sept modes dont la moitié de la population n'a jamais entendu leurs noms, on pourrait presque dire que le Désespéranto fait mieux. Enfin, on ne sait pas, puisque personne n'a vraiment réussi à comprendre tout ce fonctionnement.

Mais trêve de présentation inutile, passons tout de suite à la terminaison des verbes à l'infinitif

La terminaison des verbes à l'infinitif

La terminaison des verbes à l'infinitif est u

C'était La terminaison des verbes à l'infinitif

Ainsi, comme nous l'avons vu dans le dernier chapitre, la terminaison des verbes à l'infinitif est u. Mais il faut préciser que ce n'est qu'à l'infinitif et que sur aucun temps ni aucun mode, il n'y aura de u. Même lorsqu'on veut exprimer un but ce sera différent. En fait, savoir ça ne sert absolument à rien dans la langue, mais c'est toujours bien de le dire.

La terminaison des verbes quand c'est pas à l'infinitif

La terminaison des verbes quand c'est pas à l'infinitif comme indiqué précédemment diffère de la terminaison des verbes quand c'est à l'infinitif ou même de la terminaison des verbes quand c'est pas à l'infinitif, mais presque. Ces verbes sont en effet régis par trois grandes lois :

Aperçu du déplacement d'une terminaison isolée dans la langue
  • La terminaison des verbes ne varie jamais
  • La première loi ne s'applique jamais

Tout simplement.

Modes

Les modes en Désespéranto, comme l'indique le mot, dépendent de l'air du temps. Par exemple quand on est au subjonctif, on utilisera le subjonctif car c'est beaucoup plus stylé, puis on lynchera ces ringards de l'indicatif et ces connards d'impératif. Comprenez que c'est cette conception particulière des modes qui permet leur grande diversité. Tout dépend en fin de compte de l'imagination et de l'originalité des grands stylistes et couturiers qui font les modes à travers le temps. Pour savoir lequel utiliser, il suffira simplement de s'informer dans des magazines appropriés ou aller voir les défilés de modes.

Les temps

Les temps sont très nombreux en Désespéranto. En effet, entre le présent simple, le futur simple et l'imparfait, qui sont devenus des classiques dans leur catégorie, se sont intercalés des temps qui améliorent nettement la précision du langage.

Par Précision, j'entends par là l'information sur la position temporelle que nous apporte le temps. Le premier truc pour réussir cela est de retirer toute information superflue. Pour exprimer le passé, par exemple, nous n'aurons que le parfait (l'équivalent de l'imparfait), et non le passé simple, l'imparfait et le passé composé. Ainsi pour l'instant nous avons trois principaux temps qui représentent une position dans le temps extrêmement précise :

  • Le présent, qui doit être assez près de maintenant
  • Le parfait, qui est avant, mais pas trop près quand même.
  • Le futur, sûrement après le présent, mais juste assez éloigné de maintenant.

Cependant, pour améliorer la précision, il faut rajouter d'autres temps. C'est comme cela qu'apparaît le futur proche et le passé proche, qui sont des temps à part entière. De la même manière, on a le futur et le passé éloigné, ou même encore, futur et passé éloigné du futur et passé proche. Par extension, on peut également avoir du présent proche du passé éloigné ou le passé proche du futur éloigné, mais c'est assez rare quand même.

Pourtant – oui pourtant – une telle précision ne suffit pas, il faut plus. Car imaginez qu'on écrive un récit dans le passé et que l'on veuille parler du futur, on aura le futur du passé. Jusque là ça va, c'est une technique aussi utilisée en Français avec le conditionnel, mais comme d'habitude on généralisa. Aussi pour mieux comprendre, prenons une jolie frise créée sous paint qui va tout d'abord représenter le futur dans le passé :

Frise1.png

Mais si on veut parler du passé alors qu'on est déjà dans le futur du passé ? C'est ainsi qu'apparaît un nouveau temps du Désespéranto :

Frise2.png

C'est de cette manière qu'on été crée les temps du Désespéranto. En réutilisant cette technique on inventa par exemple le passé dans le futur en ricochet :

Frise3.png

On a pu introduire également des temps plus complexes qui peuvent sortir parfois de la frise :

Frise4.png

Tout cela dans une parfaite harmonie. Mais après pour la forme, tout dépendra du mode.


Les déclinaisons

Donc, pour les déclinaisons — on ne va pas s'étendre — rien ne vaut un petit tableau pour résumer :

Notez d'ailleurs l'élégance de la langue, presque de l'art.



Remarquons à ce propos que la présentation des tables de déclinaisons du Désespéranto s'est beaucoup inspiré du travail de peintre reconnu, notamment Kadinsky dont l'influence est très évidente lorsqu'on regarde ses tableaux, comme par exemple Composition IX :



Et tout le reste

Nous avons vu les pronoms personnels, les verbes et les déclinaisons. Mais ce ne doit pas être tout, il y a aussi, les autres pronoms, les adjectifs, les adverbes et tout plein d'autre subtilités de langage qui sont beaucoup trop nombreuses pour être exhaustivement contenues dans un seul article, mais nous pouvons dire que nous avons exploré assez de points pour une maîtrise basique du langage, il suffira simplement d'un peu de plus de vocabulaire, une petite précision sur les déclinaisons et une petite liste d'une petite centaine de petites choses à faire, bref...


Vous n'avez pas fini d'en chier

Les Notes

  1. environ quelques décennies, le temps que vingt autres personnes soient averties et que cinq ne répondent pas "C'est quoi encore c'te connerie de langage" ou n'attaquent leur interlocuteur avec une hache
  2. Mais un tremblement de terre la fit s'écrouler quelques heures après la fin de la séance, les usines désaffectées, c'est vraiment pas solide.
  3. trois heures au début du mois, trois heures à la fin, entre temps, ils ont rien foutu
  4. Voire la genèse du commencement
  5. "Grande Séance pour la Création de la Belle Langue qu'est le Désespéranto avec un Accès pour Handicapés par la Porte à Droite de l'Escalier" accès pour handicapé, qui d'ailleurs, a été beaucoup plus emprunté à la sortie qu'à l'entrée
  6. Oui, pendant la séance ils ont réussit à former des syndicats.
  7. avec seulement 10% de matière grasse
  8. Langues étranges : le chinois, l'arabe, le danois, l'allemand ou le français.
  9. Il faudra bien sûr aussi apprendre le jargon, dans toutes les autres langues de préférence même étranges
  10. Oui, il existe une académie du Désespéranto, enfin presque.
  11. Par contre s'il y a deux consonnes qui s'entrechoquent entre ça, démerdez-vous !


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