Les Frères Jacques

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« Aujourd’hui, nous sommes plus célèbres que Bertrand Renard »
~ Jean Jacques
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« La perfection absolue » (David Bowie) ; « les inventeurs de la musique moderne » (Jean Tibéry) ; « les pionniers de la pop » (Luis Fernandez) ; « la symbiose parfaite du son et de l’image » (Gilbert Montagné)  ; « Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat » (Jacques Chirac)... Et on pourrait continuer de lister pendant des heures les hommages des artistes qui ont subi l’influence du plus grand groupe de rock’n’roll de tous les temps : les Les Frères Jacques.

En seulement neuf années d’existence, de 1962 à 1970 (vous pouvez recompter ça fait 9 et pas 8), les Les Frères Jacques ont connu une popularité jamais égalée ni même approchée. Des albums des débuts influencés par la mouvance blues américaine au tournant de 1967 où le quatuor sort des sentiers battus pour entrer dans une période de créativité intense jusqu’à la dissolution, tout dans l’histoire de ce groupe est marqué du sceau du succès.

Mais paradoxalement, on ne connait que la partie émergée de l’iceberg. Le strass, les paillettes, les groupies en furie, les centaines de millions de disques vendus, tout ça c’est bon pour ceux qui ne s’intéressent qu’à la partie émergée de l’iceberg, au strass, aux paillettes, aux groupies en furie et aux centaines de millions de disques vendus. L’histoire de Les Frères Jacques commence bien avant 1962 et se termine bien après 1970. On peut même dire que cette histoire n’est pas terminée même si la disparition de la moitié des membres du groupe semble sonner comme le coda d’une partition impeccable. Pour réellement apprécier la musique des Les Frères Jacques, il faut connaître la genèse du groupe, comprendre les relations entre les membres et leur entourage et appréhender la discographie selon une approche cognitive de la musique et des paroles. Entrez dans la légende.

La création du groupe

Jean à gauche et Paul à droite (au centre la légende prétend qu'il s'agit de François Bayrou)

Ce fait est bien connu, ils sont deux à l’origine du groupe : Jean Jacques et Paul Jacques. Contrairement à ce que tout le monde pense, ils ne sont pas frères ni même cousins. Ils n’ont en fait aucun lien de parenté. Cela ne les empêche pas d’avoir plusieurs points communs (le nom de famille déjà). Nés en 1943 dans la cité ouvrière et laborieuse de Livrepoule en plein cœur de la Picardie, ils se rencontrent sur les bancs de la communale en 1949. Issu d’une famille bourgeoise, Paul est appelé Paul et à reprendre la mercerie familiale alors que Jean, fils de mineur (son père n’a en effet que 16 ans quand il engrosse La Jeanine derrière la bergerie du Père Mathieu) est promis à une absence d’avenir totale à l’usine de préservatifs en poudre Richelieu de Ploumploum-La-Centrale, la grande ville voisine.

Les deux garnements ne l’entendent pas de cette oreille. Pour ses 15 ans Paul implore ses parents de lui offrir une basse électrique Höfner 500/1 pour gaucher avec ampli Marshall à lampes. Ils acceptent à condition que le « p’tit con » comme il est appelé affectueusement obtienne son Certificat d’Etudes. Dans le même temps, Jean travaille d’arrache-pied comme commis exécuteur à l’abattoir bovin local et parvient à économiser suffisamment pour s’acheter un djembe pour droitier, instrument à percussion guinéen encore peu répandu dans la musique européenne. Tancé vertement par Paul qui, n’ayant pas les qualités de visionnaire de Jean, ne voit pas l’intérêt d’un tel instrument, il revend finalement son djembe pour s’acheter une guitare électrique et des lunettes rondes qui seront sa marque de fabrique.

Quoi qu’il en soit c'est décidé : ils seront musiciens. Dès l’annonce de leur décision, nos deux héros sont expulsés manu militari de leurs foyers respectifs et se retrouvent à la rue sans un sou. Vivant de petits boulots et de menus larçins, ils commencent à écrire leurs propres compositions, largement influencés par des artistes comme Little Richard, Elvis Presley et Marcel Amont.

Le duo se rend vite compte qu’à deux, ils n’arriveront à rien. Jean se souvient alors d’un ancien camarade de boucherie qui – extraordinaire coïncidence – s’appelle Georges Jacques. Ce dernier n’a absolument aucune compétences ni capacités musicales mais prenant son homonymie comme un signe du destin (il a toujours été le plus mystique des 4), il abandonne son poste de chirurgien cardiaque et après tirage au sort choisit la guitare comme instrument de prédilection.

Reste à trouver un batteur. Mais comme les culs-de-jatte, les batteurs ça ne court pas les rues à cette époque. Alors le trio décide de passer une annonce :

Groupe prochainement de légende recherche

un quatrième membre pour faire des disques et jouer à la belote. Si ton nom de famille est Jacques et que tu sais jouer de la batterie, écris au journal qui fera suivre.

Au bout de trois ans, personne n’avait encore répondu à cette annonce pourtant publiée tous les jours au Courrier Picard. Et puis le 11 novembre 1961, miracle. Un dénommé Richard Clétoile se présente. Certes, il ne s’appelle pas Jaques, il ne possède pas de batterie et ne sait même pas à quoi ça ressemble mais nos 3 amis ne se décourageront pas pour si peu. Jean rachète finalement son djembe et le donne à Richard, ce-dernier décidant de changer de nom : il se fera appeler Ringard Jacques en hommage à Ringo le mari de Sheila très populaire à l’époque.

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Saviez-vous que...
Plusieurs artistes ont repris le principe du nom de famille servant de nom de groupe prouvant la forte influence du quatuor de Livrepoule : les Jackson Five, The Ramones, Hanson ou encore les 2Be3

Le quatuor était formé. Restait à trouver un nom pour le groupe. Plusieurs propositions sont faites par les différents membres : Les Poulets au Curry, Les Poulies au Curé, Les 4 Garçons dans le Vent, les Fab Four, Ludwig Von Mozart… Et finalement, Jean trouve l’idée de génie : pourquoi ne pas profiter du fait que tous portent le même nom de famille ? Les Les Frères Jacques étaient nés.

Un tournant artistique dès le départ

Reste un léger problème : aucun des quatre membres ne sait lire une partition ou jouer d’un instrument. Cette fois c’est Paul qui aura l’idée de génie comme il l’expliquera dans un entretien accordé à Modes & Travaux en 1973 :

« Plutôt que de perdre du temps à apprendre la guitare, la basse ou la batterie, je me suis dit qu’il serait plus facile de purement et simplement se débarrasser de toute considération matérielle. J’ai donc proposé aux 3 autres de ne pas utiliser d’instruments du tout afin de transcender la musique »
~ Paul Jacques (entretien accordé à Françoise Sagan)
Tout est dans le costume

Mais il faudra tout de même compenser le manque de musique par autre chose. Et 40 ans avant les Spice Girls et les Pussycat Dolls, le groupe comprend que plus que la qualité musicale, c'est d'abord le look qui compte. Après avoir revendu leurs instruments, Jean, Paul, Georges et Ringard dénichent dans un surplus de l'armée de terre plusieurs collants an Lycra et des sous-pulls de diverses couleurs. Il se laissent également pousser la moustache et le chapeau haut-de-forme et il n'en faut pas plus pour faire entrer Les Frères Jacques de plain-pied dans la légende.

Ainsi attifé, le groupe cherche à se faire connaître. Il commence par écumer les bars de Livrepoule, leur ville d'origine. Ils resteront ainsi 6 mois à l'affiche de la Caverne, appelé ainsi uniquement parce que le typographe a malencontreusement changé l'intiale "T" en "C". Repéré par le producteur Brice Destaing, déjà à l'origine des succès de Rémi Bricka et Gérard Blanc, les Les Frères Jacques sont envoyés à Hambourg suite à une erreur de billeterie car il était prévu qu'ils atterrissent à Londres. Qu'à cela ne tienne, le quatuor commence à se faire un nom en Allemagne de l'Ouest et début 1962, la société de production Pomme Disques leur propose l'enregistrement d'un premier album.

C'est à ce moment que Jean et Paul se rendent compte que le look ne suffira peut-être pas à vendre des disques. D'un commun accord, ils décident donc de chanter pour faire oublier l'absence d'instrument. Ainsi naîtra le légendaire "S'il te plait s'il te plait moi", premier d'une longue série de hits comme disent les jeunes de nos jours.

Disques, tournées et groupies

Car le succès est immédiat. Malgré les influences évidentes qui marquent la plupart des compositions (le groupe qui ne s'en cache pas reprendra d'ailleurs "Une choche sonne sonne sonne" des Compagnons de la Chanson et "Le Lion est mort ce soir" de Pow Wow), l'accoutrement et l'incroyable absence d'harmonie vocale - très en avance sur son époque - intriguent et font vendre des disques dans le monde entier.

Les fans en délire n'hésitent pas à jeter leurs gaines Playtex aux Les Frères Jacques

L'emploi du temps du groupe est alors simple : disque, tournée mondiale, disque, tournée mondiale, disque, tournée dans l'Antarctique... Encore frais et naïfs, les albums de cette époque sont immédiatement propulsés au rang de "standards". On citera "Avec les Les Frères Jacques", "Au secours" ou encore le très mystérieux "Une dure nuit de journée" dont le titre emprunté à un poème de Beaudelaire continue de faire s'interroger les fans du groupe et les licenciés en lettres modernes.

Sur tous ces albums, ce sont Jean et Paul qui signent l'ensemble des compositions. Très liés, les deux amis mettent en effet un point d'honneur à inscrire leurs deux noms au bas de chaque titre alors que la plupart du temps ils sont écrits par un seul d'entre eux. A la mort de Jean , Paul essaiera d'ailleurs de s'approprier tout le mérite pour toucher les droits SACEM mais il n'aura pas gain de cause.

Le rythme est épuisant. Au bout de quatre ans en 1966, Les Frères Jacques décident tout bonnement d'arrêter les tournées. La drogue, le sexe, le prix exorbitant des péages sur l'A6 sont autant d'arguments qui incitent le quatuor à se concentrer sur le travail en studio.

Le paroxysme et puis la fin

C'est également à cette époque que sous l'impulsion de Georges, les Les Frères Jacques commencent à développer un intérêt certain pour les religions orientales. A l'automne 1966, ils se retirent dans un ashram strasbourgeois pour méditer sous l'égide du gourou Ramanaj Zilberstein. Pendant cette période de 4 mois, il vivront d'intenses expériences ésotériques grâce à l'ingestion continue de choucroute et de bière blonde. Cette période aura une influence déterminante sur les compositions du groupe. En 1967 sortira le fameux "Sergent Poivre et le club des coeurs solitaires" que certains qualifieront d'album du siècle. Pour la première fois, les Les Frères Jacques ajoutent à leur voix un instrument, un sitar alsacien, qu'on peut entendre notamment sur le titre "La pince à linge".

Un album en forme d'hommage au Beaujolais nouveau

On entre alors dans une période de créativité jamais vue. A peine un an après "Sergent Poivre", Les Frères Jacques sortent un double album sans nom qu'on appelera communément le "double rouge" sous prétexte qu'il a été entièrement composé dans les caves des Hospices de Beaune. On y retrouve des titres comme "La Confiture", "Casse toi d'la pauv'con" ou l'immortel "Pendant que mon sitar alsacien pleurniche gentiment", l'une des rares compositions signée Georges Jacques.

Mais cette époque marque aussi le début des tensions entre Jean et Paul. En plein Mai 68, Paul se rapproche du patronat en prenant sa carte du Medef alors que Jean reste fidèle au monde ouvrier qui l'a vu naître. Georges s'est de son côté rallié à la cause de Raël et investit dans la fabrication d'une soucoupe volante tandis que Ringard, totalement dépassé par les évènements, cherche toujours à apprendre la batterie.

Le dernier concert des Les Frères Jacques

Etonnament c'est au milieu de ces turbulences que va naître ce qui sera l'apothéose de la carrière du groupe, l'album "La rue de l'église" ainsi baptisée suite à un concours de bites perdu contre le pape Paul VI. Connu pour sa pochette où l'on voit les 4 membres traverser la rue, le disque est un collier de perles musicales où Paul s'affirme comme un mélodiste hors pair et Jean met en avant son militantisme ouvrier. On y retrouve "L'international", "La danse des canards", "La zoubida" et la seule chanson composée et chantée uniquement par Ringard, "Le jardin de la pieuvre", largement influencée par l'oeuvre de Jean-Jacques Debout et Jules Verne.

Ce n'est pas le chant du cygne mais c'est tout comme. En 1970, les Les Frères Jacques produiront leur ultime album "Laisse ça être" dont la chanson éponyme sera leur dernier succès mondial. Le temps d'un dernier concert improvisé sur le toit en tôle ondulé de l'immeuble de Pomme Disques et les 4 annonceront la dissolution du groupe. Chez les fans, le désarroi le dispute à la colère. On compte plusieurs centaines de suicides mais rien n'y fait, les Les Frères Jacques avaient vécu.

Après les Les Frères Jacques

A peine séparés, les quatre membres du groupe commencent à développer des activités chacun de leur côté, avec des fortunes diverses.

Ringard Jacques

N'ayant toujours pas compris ce qui s'est passé dans la décennie qui vient de s'écouler, Ringard pense que le groupe existe toujours. Profitant de son temps libre, il décide de prendre des cours de batterie. Il est d'abord surpris par la forme de l'instrument et se retrouve en difficulté en essayant de faire un solo avec les dents comme son idole Jimi Hendrix. Il parviendra tout de même tant bien que mal à maîtriser les bases du rythme binaire. En 1986, il sort son premier album solo mais il a l'idée aussi saugrenue que malencontreuse de se raser la moustache, de s'habiller en jean et de changer de nom. Sous le pseudonyme de Jean-Pierre Mader, il parviendra tout de même à composer deux tubes, "Macumba" et "Macumba, Macumba". Tombé dans l'oubli en 1987, il fera un come-back retentissant dans la Tournée des années 80 produite par Brice Destaing qui ne l'a pas oublié.

Georges Jacques

Le plus mystique des Les Frères Jacques est resté fidèle à ses croyances. En tout cas il est resté fidèle au fait d'avoir des croyances. Entre 1970 et 1997, il sera successivement Raëlien, Bouddhiste, Navajoïste, Taoïste, Chevalier des Templiers, Grand Orient de Garges-lès-Gonesse, Scientologue, Scatologue et finalement rejoindra la cause du Cercle Zététique quand il aura été ruiné par toutes les sectes précédentes. Il oubliera totalement la musique et mourra dans le plus grand dénument en 2001 chez ses parents, à Livrepoule.

Jean Jacques

Pilier du groupe, Jean composait déjà en secret ses propres chansons depuis des années. 48 heures après la dissolution de Les Frères Jacques, il sortait un quadruple album écrit soi-disant avec sa femme ougandaise Bandab Ono. C'est un énorme succès et des titres comme "Guy le jaloux" ou "Non mais tu t'imagines ?" passent encore en boucle sur la bande FM. Plusieurs autres albums suivront mais Jean verra son emploi du temps de plus en plus occupé par des causes humanitaires. Il participera à la manifestation pour la libération du Corned-Beef en boîte, fera un sit-in pour défendre l'intégration de Frank Leboeuf à la défense du PSG et ira même jusqu'à poser nu pour sensibiliser le monde au massacre des spermatozoïdes pendant les inséminations artificielles. Mais tout prendra fin brutalement au cours de l'hiver 1980. Refusant une priorité à droite à un facteur de Neuilly, il sera froidement abattu à coup de sacoche des PTT. Une mort qui marque non seulement la fin de sa vie, mais réduit à néant l'éspoir d'une reformation de Les Frères Jacques.

Paul Jacques

Après la fin de Les Frères Jacques, Paul tentera diverses aventures musicales. Il montera avec sa femme et ses deux enfants le groupe "La Famille Jacques", puis "Les Jacques" et enfin "Les Jacques Frères". Mais cela ne marchera qu'à moitié. Il parviendra tout de même à écrire quelques succès comme la bande originale du long-métrage Tetris le film mais rien de comparable avec ce qu'il a connu précédemment. On comprend dès lors à quel point le succès de Les Frères Jacques était du à l'osmose entre Paul et Jean. Finalement il ouvrira une épicerie-traiteur à Bègles mais continue de vivre grassement grâce aux droits d'auteur de ses oeuvres passées.

L'héritage des Les Frères Jacques

Il est rare qu'un artiste moderne ne revendique pas peu ou prou l'influence des Les Frères Jacques sur son oeuvre. Certains comme Pearl Jam, Jeff Buckley ou les Pixies l'assument à visage découvert mais d'autres n'hésitent pas à tout bonnement copier les rois du rock en toute inpunité. Ces ersatz de chanteurs et de groupes ne méritent pas toujours le succès qu'ils remportent en se nourrissant tels des vautours sur les restes d'une légende. Voici quelques exemples bien connus.

Les Teletubbies

Le plagiat évident de l'album "La rue de l'église". Le fait de traverser la rue dans l'autre sens ne trompe personne

Même nombre, mêmes couleurs, même style épuré dans les textes et même absence de compétences musicales, les Teletubbies ont clairement affiché leur intention de décalquer leur carrière sur celle de Les Frères Jacques. "Nounou, gros calin, hihihihi, tubbitoast !" nous a même confié Po dont le nom même rappelle sans équivoque celui de Paul Jacques. Ils ont toutefois voulu viser un public un peu plus jeune, en espérant sans doute que le côté "dinosaures du rock" de Les Frères Jacques suffirait à faire illusion. Mais si le succès fut au rendez-vous, il n'a pas vraiment duré et les Teletubbies ont été dissous dans l'acide sulfurique au bout de 4 ans.

Microsoft

Ils ne sont que 3 mais il en faut plus pour cacher la supercherie

L'aspect plagiaire de Microsoft par rapport à l'oeuvre de Les Frères Jacques est plus subtil puisqu'il ne s'est pas exercé dans le domaine de la musique mais dans celui du développement de logiciels. Bill Gates et ses acolytes ont repris les codes couleurs des "Quatre garcons plein de vent" sur leur production et même au niveau de leur habillement comme le prouve l'image ci-contre. Mais malgré les nombreux procès intentés notamment par Paul Jacques, il n'a jamais pu toucher 1 cent de droit d'auteur sur les différentes versions de Windows, même si le menu "Aide" qu'on retrouve sur l'ensemble des logiciels est clairement copié sur l'album "Au secours" des Fab Four.

Discographie

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Etant donné le nombre énorme d'enregistrements pirates, de bootlegs et de covers qui ont jalonné la carrière des Les Frères Jacques, il est évidemment impossible de dresser une discographie exhaustive. Voici toutefois la liste des albums studios officiels.

  • S'il te plait s'il te plait moi (1962)
  • Avec les Les Frères Jacques (1962)
  • Une dure nuit de journée (1963)
  • Les Les Frères Jacques à vendre (1964)
  • Au secours ! (1964)
  • Molle âme (1965)
  • Pistolet-automatique à culasse avec son silencieux (1966)
  • Sergent Poivre et le club des coeurs solitaires (1967)
  • "Double rouge" (1968)
  • Le batiscaphe couleur vomi (1968)
  • La rue de l'église (1969)
  • Laisse ça être (1970)

Notons également la sortie dans les années 1970 de deux best-of pratiquement aussi célèbres que les albums studios :

  • Les Les Frères Jacques (1962-1966) qui est rouge
  • Les Les Frères Jacques (1967-1970) qui est bleu

Depuis la mort de Jean, Paul a également été très actif afin d'offrir à ses fans de nombreux inédits. Parmi ceux-ci on citera :

  • Bruits des Les Frères Jacques aux toilettes (1985)
  • Les sonneries de téléphone des Les Frères Jacques (1989)
  • Les meilleurs plages de silence entre les morceaux des albums des Les Frères Jacques (1995)
  • Les Les Frères Jacques en BD (1999)
  • Jean n'est pas mort (2002)
  • Georges non plus (2004)
  • La batterie pour les nuls, hommage de Paul à Ringard (2007)


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