Pixies

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Pixies est le plus grand groupe de rock inconnu du monde. Il est donc à ce titre tout à fait comparable à d’autres très célèbres groupes inconnus comme Television, Hüsker Dü ou The Grass Prayers, sauf que dans le cas des Pixies, c’est celui qui l’est le plus.

Pourtant vous connaissez les Pixies. Et oui. Par exemple écoutez cet extrait musical :

Basse : dom dom dom dom dooom dom dom, dom dom dom dom dom dom
Guitare : tana tana tana tana tana tana tanananana
Batterie : poum tchi poum tchi poum tchi poum tchi poum tchiiiiiiiiiiii
Chant : Where is my mind ? Where is my mind ?

Ça vous semble familier n’est-ce pas ? Ce n’est pas étonnant. Pixies est réputé pour ses mélodies entraînantes qui passent sans coup férir dans la catégorie « inconscient collectif » en se transmettant de génération en génération comme des lingots volés aux Juifs pendant la collaboration.

Historique

On aurait pu se passer d’un chapitre historique sur les Pixies car comme tout groupe influent qui se respecte, il n’a pas duré très longtemps. Un an de rodage, 4 albums et demi entre 1987 et 1991, deux ans de bagarre entre les membres et une dissolution en 1993. Puis fin août 2004 sentant la famine arriver et en prévision des futures hausses du prix du baril, une reformation le temps de remplir quelques salles et les caisses.

Ça ne vous dit toujours rien ? Bon voici un autre extrait :

Basse : dom dom dom dom dooom dom dom, dom dom dom dom dom dom
Guitare : tana tana tana tana tana tana tana
Batterie : poum tchi poum tchi poum tchi poum tchi poum tchiiiiiiiiiiii
Chant : Gigan-an-tic, Gigan-an-tic, Gigan-an-tic, a big big love

Style et formation

Pixies est dans la catégorie fourre-tout des groupes de rock dits « alternatifs ». Cela signifie qu’ils utilisent l’électricité pour brancher leurs instruments à l’opposé des groupes acoustiques. Comme la plupart des humains, Pixies est composé de 4 membres. Trois de ces membres sont le chanteur-guitariste-auteur-compositeur Frank Black. Le dernier membre est composé du guitariste Joey Santiago, du batteur Dave Lovering et de la propriétaire d’une basse Kim Deal.

Kim Deal, la touche de féminité et de grâce des Pixies

Il faut en effet faire la distinction entre le fait de posséder un instrument et le fait de savoir en jouer. Kim Deal entre résolument dans la première catégorie. Pour s’en convaincre, voici deux lignes de basse, l’une datant du premier album (Come on Pilgrim) et l’autre du dernier (Trompe le Monde)

Basse : dom dom dom dom dom dom dom dom
Basse : dom dom dom dom dom domm dom dom

On ne constate aucun progrès. Pour ceux qui objecteraient en soulignant le « domm » du 6ème temps sur le deuxième extrait très différent des autres « dom », il s’agit en fait d’une fausse note due à l’ingestion systématique par l’accusée de Budweiser entre chaque couplet.

Le cas de Joey Santiago est différent. Immigré sud-américain (du Chili, haha) sans-papier, Frank Black l’a forcé à apprendre la guitare sous peine de dénonciation et d’expulsion (du Chili à cause de Santiago). Ne disposant d’aucune méthode valable ni de la moindre compétence, il n’a jamais appris à faire d’accords et joue donc systématiquement note après note d’une façon qui frise l’aléatoire (parce que la capitale du Chili c’est Santiago du Chili). Par contre, il a trouvé un son original assez proche de celui des Shadows. Mais si ! Les Shadows ! L’instrumental Apache que tout le monde connaît ! Écoutez ça :

guitare 1 et 2 avec reverb et chorus à donf : tana tanana tananaaaa / tum tunbundun tunbundun tunbundun / tana tanana tananaaaa / tum tunbundun tunbundun tunbundun / ta na na na, ta na nananana, ta na na na, ta na naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
LRuquier.JPG Laurent Ruquier dit :
Santiago du Chili ? Jé rien comprit
LRuquier.JPG Laurent Ruquier dit :
dommage qu’il soit pas breton, ça aurait fait Chili Concarneau

Dave Lovering est lui aussi un cas à part. Il n’y a en effet absolument rien d’original ni de drôle à dire sur lui. Juste une anecdote, il fut le seul batteur pendant toute l’histoire du groupe et n’est jamais mort d’overdose en avalant son vomi, ce qui ne lui a pas permis d’être reconnu par ses pairs. Signalons également qu’il n’a aucun lien de parenté avec le chanteur Dave. Ni avec Victoria Beckham d’ailleurs. Donc finalement je l’ai très mal jugé, on pouvait dire des conneries sur lui, pardon Dave.

LRuquier.JPG Laurent Ruquier dit :
…de baguettes !
Carl Friedrich Gauss.jpg Le conseil de Carl Friedrich Gauss :
« Art 1 : il est souhaitable pour la compréhension générale de l’histoire que les jeux de mot, notamment les mauvais, soient énoncés au moment opportun »

Mais or donc et par conséquent, le leader incontesté des Pixies est bien Frank Black. Évidemment, ce n’est pas son vrai nom. Ce serait une drôle de coïncidence que ce soit son vrai nom puisque c’est justement le pseudo qu’il s’est choisi. Né Charles Michael Kittridge Thompson IV, il s’est successivement rebaptisé Black Francis puis Franck Black mais cela n’a pas trompé son inspecteur du Fisc qui a tout de même retrouvé sa trace. Signalons qu’il ne s’est jamais appelé Hector Ulkmert alors qu’il aurait pu.

Esthétiquement, Frank Black ne ressemble pas vraiment à l’idée qu’on se fait de la rockstar. Par contre il ressemble trait pour trait à l’idée qu’on se fait du bouseux américain débarquant de son Oklahoma natal. Ce qui prouve que les a priori ont la peau dure car il s’agit en fait d’un bouseux américain débarquant de son Massachussetts natal.

Mais il ne faut pas juger les gens sur leur apparence comme disait Adolf Hitler. Et le fait est que malgré son physique de dernier de la classe gavé au Big Mac-Grande Potatoes-Maxi Coca surtout pas light à emporter merci oubliez pas la mayo et le ketchup, Frank Black est un génie. Et je pèse mes mots. Il y en a un peu plus, je vous le laisse quand même ? Passé maître dans l’art de concevoir des mélodies à la fois énergiques et harmonieuses, je ne sais pas comment finir cette phrase de façon originale. Le mieux est d’écouter un autre extrait :

Basse : dom dom dom dom dooom domdom dom domdom dom domdom
Guitare : ta ta ta ta taaaa tata ta tata ta tataaa
Batterie : silence pendant les 4 premiers temps puis poum tchitchi poum tchitchi
Chant : This monkey's gone to heaven, this monkey's gone to heaven

Univers poétique

Difficile de résumer en une phrase l’univers des paroles écrites par Frank Black. Du coup je vais faire une phrase qui n’a rien à voir comme ça je pourrais le résumer en au moins deux phrases. Le chat a fait caca dans le jardin de M. Sullivan. Grand amateur de science-fiction, Black évoque très souvent dans ses chansons l’inceste (Nimrod Son, Here Comes your Man) et émaille ses textes de références bibliques (Monkey goes to heaven) et ésotériques (No 13 Baby). Souvent ça ne veut rien dire mais il est aussi possible que cela vienne de mon niveau en anglais. Surtout que des fois il chante en espagnol (La cucaracha). Attention à ce sujet, le dernier album, Trompe le Monde, n’est pas en français, d’où le titre d’ailleurs. On y évoque toutefois la tour Eiffel (chanson Alec Eiffel) ce qui est bon pour le tourisme et a valu à Frank Black de recevoir l’insigne de Chevalier des Arts & Lettres des mains même de Jean Tibery.[1]

Chapitre à la fois technique et inutile pour les puristes sur les instruments utilisés servant surtout à placer une vanne limite sexiste à la fin

  • Frank Black joue sur une Fender
  • Joey Santiago utilise généralement une Gibson
  • Dave Lovering joue assis sur un tabouret (c’est pas ça la vanne sexiste)
  • La basse joue sur une Kim Deal (c’est là)

Après la séparation

Tout ce qui restait des Pixies après la dissolution des membres

Comme dans tout couple, le divorce entre les membres des Pixies fut douloureux. Surtout que là ils étaient quatre dans le couple. Kim Deal décida de créer un girl’s band appelé non sans humour les Breeders (je vous laisse regarder dans le dictionnaire), groupe qui réussit à produire un gros tube, Canonball. Cela a permis à Kim de s’affirmer en tant que bassiste en allant pour la première fois au-delà de la première corde (Mi grave) et de la 3ème fret (Sol grave). Continuant sur sa lancée, Dave Lovering n’a rien fait. Joey Santiago est resté avec Frank Black, le juge matrimonial lui ayant confié la garde exclusive.

Ce-dernier, Frank Black pas le juge, a créé un nouveau groupe baptisé naturellement Frank Black & the Catholics. Le juge pour sa part a créé les World Apart mais c’était bien des années plus tard. Avec ses chrétiens, Frank Black a écrit plusieurs albums bla bla bla bla bla atmosphère que les Pixies. La ressemblance avec son ancien groupe ne s’arrête d’ailleurs pas là puisqu’il n’a pas non plus connu le succès.

Selon de nouvelles études, la reformation d'un groupe entrainerait la calvitie de ses membres.

Et donc comme je l’ai déjà dit les 4 membres des Pixies se sont reformés le temps de quelques tournées entre 2004 et 2008 et on parle de l’éventualité d’un nouvel album, un peu comme les Beatles. Mais en fait pas vraiment. Plutôt un peu comme Led Zeppelin. Non ça va pas non plus. Un peu comme… Tiens on va faire un jeu. Vous vous chargez de trouver un nom drôle à dire après la phrase « un peu comme », vous me donnez votre réponse dans la partie « discussion » et le vainqueur verra sa réponse publiée sur le site et recevra un chèque-cadeau d’une valeur de 100 F CFA et un abonnement de 6 mois à son propre Skyblog.

Héritage des Pixies

Bon là j’avais plein d’idées super marrantes comme quoi les Pixies ont influencé des groupes comme les 2 Be 3, les Spice Girls et Pow Wow mais je n’ai pas envie de sombrer encore plus dans le ridicule.

LRuquier.JPG Laurent Ruquier dit :
Moi ça me dérange pas, surtout que j’ai pas encore trouvé un jeu de mot valable avec Pixies

Ecoutons plutôt ce que Thom Yorke de Radiohead nous dit à propos de l’énorme influence des Pixies sur son œuvre :

« Les Pixies ont eu une influence énorme sur mon œuvre. »
~ Thom Yorke à propos de l’influence énorme des Pixies sur son œuvre

Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Bono, Kurt Cobain, Raoul Serfati, Damon Albarn et même David Bowie ont tous revendiqué une part de l’héritage des Pixies, certains étant même allés jusqu’à revendiquer l’annulation de la dette des pays du tiers-monde mais il ne faut quand même pas exagérer.

Discographie officielle (pompée sur un autre site car je connais pas les dates par cœur)

Il y a des choses avec lesquelles on ne doit pas rigoler.
  • Come On Pilgrim (1987) – mini LP comme on disait à l’époque
  • Surfer Rosa (1988) – Élu album de l’année par Sounds
  • Doolittle (1989) – Élu 2ème meilleur album de la décennie 1986-1996 par les Inrockuptibles et 2ème de l’année par Sounds
  • Bossanova (1990) – Élu album de l’année par Sounds
  • Trompe le Monde (1991) – Élu 5ème meilleur album des Pixies par moi ce qui le place tout de même dans le Top 20.

Tout ça pour dire que j’ai beau déconner vous allez quand même devoir les télécharger illégalement et venir me remercier après, espèces de jeunes.

Discographie non officielle

Ce serait un peu long mais voici ici les principaux bootlegs et compilations.

Pour en savoir autant (mais sans se marrer)

Si vraiment vous n'avez pas d'autre option consultez Pixies sur l'organe officiel de la propagande intellectuelle.

Notes

  1. Rigoureusement faux


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