Logement

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«  Vous vous rendez compte que ma femme a accouché dans une putain d’étable ! »
~ Joseph à propos de son rejet de demande de logement social
« Un logement pour les gouverner tous et dans les ténèbres les lier ! »
~ Sauron


Le logement est un concept philosophique ontologique mis en pratique par une nécessité fortement discutée aujourd’hui. À l’origine, le principe du logement caractérise un état de recherche vaine de confort et de sécurité qui anime profondément le veule. Second intérêt de réflexion après le divin depuis le bas Moyen Âge, il a été pensé par les plus grands penseurs tels que Bernard Tapie au moment de vendre son hôtel particulier.

Aujourd’hui, le concept souffre d’erreurs d’interprétation, au point que l’on parle de « crise du logement ». Une grande incompréhension sur le fond holistique du concept engendre un désordre social qui semble conduire directement à un classique foutage de gueule, tel qu’on n’en avait pas vu depuis George Walter Bush et la guerre de 14-18.

Origine du concept

Les premières traces de réflexion

Le logement a été défini au IV siècle après J.-C par un moine styliste dont le nom n’a jamais rien évoqué à personne. Il est vrai que dès les premières nuits des temps, à l’époque où les hommes n’avaient pas encore inventé les portes coulissantes, ils se sont employés à bâtir des crottes en torchis, genre de cases en bouse qui perdurent encore de nos jours. Mais on ne pouvait parler de logement, car l’idée n’était pas dans le fruit.

Et c’est justement en mangeant un fruit que ce moine styliste au nom sans intérêt, a décidé de théoriser le premier cette affaire de logement. Assis en haut d’une colonne, tout en bouffant sa pêche, il se sentit ostracisé du périmètre, et complètement hors du coup. D’où la recherche du mur perdu.

« Au diable la liberté, à moi le canapé, ou je me fous cette colonne dans le cul ! » s’écria t-il avant que cet adage ne soit écrit sur tous les frontons.

"Mon cul sur la colonne"

A partir de là, on médita sur la question.

Les deuxièmes traces de réflexion

C’est Saint Benoît qui théorisa le mieux le concept de logement dans sa règle célèbre quoiqu’obtuse. Selon ses écrits, le logement est un état mystique des trois états contenant les stigmates, les larmes de sang et les liasses de 100 dollars cachées derrière les oreilles, soit un état de fondement divin de l’homme avec l’érection, des murs.

Les moines convaincus s’installèrent en logement les uns près des autres, et logèrent à Matines, Laudes, et Vêpres, jusqu’à entretenir un contact personnel avec Dieu.

Les troisièmes traces de réflexion

A la mort de Dieu, la question de logement fut repensée sous le patronage de la raison enluminée de Jean-Loup Hoffteinherbach. Il déclara que se loger était une question phénoménologique qui concernait la perception faussée d’un phénomène qui échappait à toute tentative d’expérience objective réelle. En bref, le logement n’existait même pas. Stupeur parmi les intellectuels, Jean-Loup Hoffteinherbach fut interdit de représentation picturale jusqu’à la Révolution française, après quoi il apparut bien qu’il avait raison : tout ça n’était qu’une vaste fumisterie catholique. Il n’y avait jamais eu de logement.

Les quatrièmes traces de réflexion

Durant tout le XIXe siècle, la question du logement fut travaillée par les positivistes qui se gouraient totalement sur à peu près tout : ce n’est pas parce qu’on expérimente le logement qu’il existe.

Après les tentatives infructueuses de quelques utilitaristes à la masse tels que Jeremy Bentham, et la proposition audacieuse de Charles Fourier de concevoir le logement comme une mise en pratique utile globale, on n’était toujours pas sûrs que la question ait un quelconque intérêt.

Plan d'une cité à Bagnolet avec racailles à l'entrée, en tout petit

C’est après la Seconde Guerre Mondiale que Jean Paul Sartre écrivit dans l’Être et le Néant que « le logement précède toute pensée du logement ». Immense succès. On venait de comprendre que le logement était le principe premier, unique, la racine de tout.

Le logement aujourd’hui

L’ADN cosmique

En bas à gauche, on peut apercevoir le logement

Un courant qui, jusque là, était méconnu parce que tout le monde s’en foutait, est aujourd’hui en vogue, quoique controversé : le logement serait une part de l’ADN cosmique. Les théosophes s’approprient l’idée du logement pour expliquer l’existence d’êtres humains plus évolués : ce serait ces êtres qui auraient inventé le logement. Personne n’y croit, quoique tout le monde désire loger.

Les exemples de logement

Partout l’homme se croit libre, et partout il est logé. Enfin à ce qu’il paraît. La part croissante du logement dans la vie quotidienne des individus tend à prouver qu’il y a une réelle demande. Depuis les années 50, le concept d’unité dans l’invariant de la diversité fait florès : on loge dans des bâtiments tout pareil.

Les villas et les appartements de grand standing ne sont que les avatars d’un concept dévoyé auquel croient des adeptes d’une secte anti-dogmatique : La Richesse. Ce sont les rosicruciens qui ont inventé ça, et ils font pousser des arbres en dix minutes. De manière générale, dans le monde, le logement est une théorie partagée et appliquée avec plus ou moins de réussite : par exemple la yourte peut impressionner, mais c’est n’importe quoi car il n’y a pas de toilettes à l’intérieur.

Un cas pratique intéressant : la France

Un exemple particulièrement édifiant de recherche de logement, celui de Chester Copperpot.

Chester cherche studio région parisienne, 11m2, 400 euros max

Au départ, Chester pensait s’en sortir en un mois ou deux, grand maximum. Il partit à la recherche du logement avec un dossier complet : trois mois de fiche de paie, une caution parentale jusqu’à la troisième génération de sa race, un bilan médical complet, son dossier dentaire, une fouille anale, son dossier scolaire depuis la première année de maternelle, une boussole, des pommes contre le scorbut, des barres Grany, un couteau suisse, une carte de Marco Polo, une loupe, Sherlock Holmes, un crucifix, une Desperados, un yoyo, Cécile Duflot.

Après quatre mois de recherche, il pensait avoir enfin trouvé le logement, mais à la place il mourut d’une hémorragie mentale sans laisser la moindre trace apparente.

Un groupe de colocataires à la recherche de Chester Copperpot et de son logement

Une petit groupe de jeunes gens se passionnent pour le cas de Chester et décide de suivre ses pas dans la recherche du logement. Quelle joyeuse bande d’imbéciles patentés. Malgré tout assez débrouillards, ces petits rigolos à la gueule enfarinée et pleine d’audace carrément obscène, trouvent ce qui semble être le logement.

Ça a l’air chouette, putain ! Visez-moi la kitchenette !
Vous avez le chèque de caution ?
C’est négociable ?
Ferme ta gueule ! C’est qui ton garant espèce de viande à rat ?
Schnok !
J’sais pas, faut que je réfléchisse.
On peut visiter ?
Ferme ta gueule ! Putain de parisiens à la con !


Il s’avéra que Chester Copperpot était dans les sous-sols du logement, déjà bien entamé dans son énergie vitale et sa résolution de trouver un appart' à Paris.

Merde ! Il a vraiment pas eu de pot Copperpot !
J’en ai eu ras la chatte, ça m’a saoulé !
Mais alors le logement n’existe pas vraiment pour des gueux comme nous ?
Tu parles Charles, on s’est fait rembourrer jusqu’au trognon, visser jusqu’à la glotte !


Notre petite bande ne trouva jamais de logement, en dépit de la légende dite de Willy le Borgne, légende qui mythonne un soi-disant trésor de logement à bas prix, et qui ne serait pas un HLM dégueulasse de la Courneuve.

Comment trouver un logement ?

La philosophie en pratique dans la vie quotidienne est d’un grand secours dans le cas du logement. Grâce à Michel Onfray et à son « do it yourself and pay as you want », on peut fabriquer son logement hédoniste en pleine nature.

Le « vouloir vivre » te pousse aux situations les plus extrêmes mais les plus passionnantes.


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