Peuple rom

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Le Rom, de la famille des « casstoagolum », est à la base des êtres humains. On ne sait quand apparut exactement le premier Rom, mais lorsque l’arbre généalogique se sépara en deux branches, il était là : au moment où toutes les espèces choisirent d’emprunter le chemin de l’évolution, il décida que c’était le moment d’aller pisser. Si de prime abord le peuple rom ne semble donc pas participer pleinement à la marche du Monde, il y marche tout autour et forme néanmoins en son sein un réseau indispensable (ainsi que sur la Lune – cf. infra) qui quand il sera raccordé fera enfin la lumière sur lui-même.


Searchtool.jpg Il existe un article Rom, que vous pouvez consulter si vous désirez plus d'informations sur les individus en eux-mêmes. Celui-ci s'intéressera au phénomène migratoire de leur peuple.



La Rom

On parle énormément de Romulus, celui des deux frères nourris par la louve qui fonda Rome après avoir battu son frère Rémus. On oublie trop régulièrement ce dernier, dont la destinée fut pour le moins extraordinaire.

Les origines des deux frères ne font aucun doute ; Rémus semble d'ailleurs bien plus opiniâtre que son frère et utilise les deux mains.
Rémus contemplait les murailles de la nouvelle Rome s’élever derrière les douves fraîchement creusées. Quelque chose commençait.
Il songeait à la conquête de la Méditerranée qui serait plus tard rendue possible, à la future pax romana qui justifiait qu’il n’intervienne pas, à Vercingetorix qui éventuellement un jour leur abandonnerait la Gaule, et il se disait qu’il pouvait finalement lire l’avenir, ce qu’il trouvait bien pratique.
« Un jour l’empire romain s’écroulera, se dit-il, il faudra alors faire avec les Teutons, les Arabes, les Chinois et les Saxons. Je ne sais pas quand naîtra l’italien, mais le latin je le vois bien mort dans quelques siècles : si je veux garder cette identité qui nous est chère, je dois protéger ma culture et les miens. »
Cette xénophobie, patente chez Rémus, le poussa à prendre la route et à faire œuvre prosélyte en invitant qui voulait l’écouter à le rejoindre, afin de créer la dernière vraie communauté de Romains, avant qu’en à peine quelques millénaires tout soit perdu dans la mondialisation.
Sentinelle rome.

C’est ainsi que l’explication est toute simple sur l’origine de ce peuple primitif : LES Roms sont en fait LA VRAIE Rome, rêve d’origine du frère fondateur injustement mis à l’écart, d’une puissante citée inscrite dans les siècles, dont les vestiges parcourent aujourd’hui les routes en quête d’une renaissance. Il prit soin d’ôter à son nom le e final pour ne pas la confondre avec sa petite sœur vouée à disparaître.

La marche des siècles

Au départ à peine composée d’un millier de membres, la communauté de Rémus s’est agrandie progressivement et en compte aujourd’hui plus de 250, tous placés stratégiquement à des postes de petite importance, pour bien garder les pieds sur terre, dans plus de trois pays.

Les préparatifs

Il fallait aux Roms une nouvelle façon de vivre, qui se distingue de la sédentarité et du nomadisme, mais dur d’imaginer une façon de bouger tout en ne le faisant pas sans entrer dans l’administration. Et pourtant le sagace peuple trouva rapidement la solution.

Ce modèle de roulotte, le Sexxxy Spitfire 3000, a connu un succès planétaire dans les années 1650-2000.

La roulotte, nettement plus facile à conduire qu’une automobile et consommant moins d’essence, fut le premier choix adopté par le nouveau peuple, promis a priori au nomadisme puisque sans réel territoire. Les femmes entreprirent de mettre des foulards sur leur tête pour se protéger du froid de l’hiver et les hommes d’élimer soigneusement leurs pantalons afin d’avoir plus frais l’été, et la joyeuse troupe commença sa longue marche, abandonnant derrière elle tout ce qu’elle possédait, à savoir un exemplaire du Procès de Kafka auquel il manquait la page 18.


les affres du nomadisme


Mais les affres du nomadisme émergèrent rapidement : mal de la route, glissage de stop et non respect de priorité à droite (mais c’était réciproque) eurent tôt fait de décider les Roms à adopter la technique du comptoir commercial, afin d’avoir un pied-à-terre sûr où pouvoir s’arrêter. Le premier comptoir s’ouvrit en 371 à Bucarest, en Afrique d’extrême-nord-est, et la communauté internationale le reconnut très rapidement puisqu’il avait un foulard sur la tête et sentait fort. La première phase de l’expansion débuta, et se prolongea jusqu’à ce qu’en 2008 toute la Gaule soit occupée par les Roumains. Toute ? Non, car un petit village résistait à l’envahisseur la semaine dernière, mais là c’est fini.

La route des Roms

Une analyse de l’osservatore romano (l’observatoire rom, hébergé par le Vatican, hébergé par l’Italie) permit de démontrer au début du siècle que les Roms se déplaçaient à la surface de la Terre (c'est-à-dire le gros de la migration visible, le reste se passant sous terre et dans l'espace et étant manifestement hors de notre portée) en suivant des cercles concentriques, de manière à ne laisser aucune zone hors de leur surveillance sur le pourtour méditerranéen.
L’orbite décrite par certains groupes rémusiens s’étant, avec les âges, aplatie au niveau du tropique du cancer (ils ont ainsi raccourci leur passage par les zones froides), plusieurs tentatives ont été menées afin de ré-uniformiser la route des Roms. La dernière de ces tentatives comprenait le regroupement des divers groupes rémusiens au sein de camps de concentrication, qui devaient impulser un retour aux sources du nomadisme rom. Malgré le soutien massif des organisations humanitaires signataires de la Grande Charter (ou Magna Carter), cette tentative fut un échec : les sentinelles romes chargées de veiller à la bonne marche de l’Empire Rom et disséminées tout autour du vieux continent ne pouvant quitter leur poste avancé, les lancements successifs de nouvelles orbites se soldaient par un retour au poste systématique.

L'Empire Rom.

Les Roms à la con quêtent

Parvenus à noyauter tout le réseau des feux rouges et à faire squat de tout complexe industriel abandonné lors de la première phase de leur expansion (créant ainsi un réseau homogène de postes avancés pour l’Empire), aujourd’hui les Roms contrôlent l’ensemble de nos moyens de production et de nos réseaux routiers (à peu de choses près).
L’objectif de ces investissements massifs ? À défaut d’avoir un jour une patrie, avec des frontières et du chômage à elle, la petite communauté s’est donné un nouvel horizon : coloniser l’espace. Et cette idée ancienne ayant doucement fait son petit bonhomme de cheminade dans les esprits, c’est à cela que sont dédiés les fonds récoltés chaque jour par la masse laborieuse des Roms (celle qui veut une pièce).

Des estimations du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie permettent d’évaluer le PIB (Produit Impérial Brut) à 13000 portefeuilles 65700 euros et 14 cents par an (soit 52,262856 portefeuilles par habitant – à peu près un par jour). En récoltant de quoi s’offrir un petit 3 pièces sur les hauteurs de Brive-la-Gaillarde, en 2011 l’Empire Rom terrestre s’est hissé au rang de la 195e économie mondiale, devançant l’Empire Pygmée et la Fédération Unie des Communautés Kebabs.

On a mendié sur la Lune

Neil Armstrong ne fut en réalité que le 251e homme sur la Lune.

Si le titre de ce paragraphe peut choquer les bien-pensants, il faut noter que ce qu’il entend est rigoureusement exact. Neil Armstrong (ici sur la photo : le premier en partant de la droite, avec la houpette) a été le premier à pouvoir témoigner de cette colonisation :

Okay, okay. So, it’s a small step for man, but apparently roms have built a highway on the dark side and I would go faster by bus. I am waiting at the bus stop. Oh my god, it comes on time ! Not late ! It’s not much, but in my opinion it’s a giant leap for mankind !

N. Armstrong, in Confession of a Travelling Mind, éditions Aconte-Dottër, 13 pages

Bien entendu la découverte fut cachée par la NASA, et l’intervention de l’astronaute tronquée afin de conserver une plage publicitaire de taille convenable.

Le départ pour l’espace

Beaucoup pensent que les Roms se sont rendus sur la Lune de cette manière.

Le départ du peuple rom pour l’espace s’est fait le 12 juin 1984 dans les règles de l’art de l’exploration spatiale.
À 23h07 le module d’alunissage de la première fusée stellaire de l’Histoire, un Sexxxy Spitfire 3000 V2 amélioré (rendu étanche), s’est posé dans le cratère de Kvçinsbüur : en sortirent les premiers pèlerins roms. Ces derniers furent vite rejoints par le reste de leurs comparses migrants, qui entreprirent une lente mais profonde colonisation. Le reste de la population rome, quelques sentinelles dispersées ça et là en Europe, monte encore de nos jours la garde en empêchant les autres puissances d’enfreindre leur espace ultraérien.

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Saviez-vous que...
Il faut savoir que l’argent terrien n’ayant pas cours dans les frontières de l’Empire Rom lunaire, il y aurait quelque part sur la Lune un cratère rempli de téléphones portables, portefeuilles et vélos volés. Avis aux chercheurs de trésor !

Cette dernière décennie a vu le voyage Lune-Terre facilité par la construction de la Grande Route reliant Nogent-sur-Seine à Kvçinsbüurville (du nom du premier Rom à avoir posé le pied sur notre satellite). Paradoxalement, ce voyage pourtant habituel jusqu’au début des années 90 a cessé d’être entrepris par les Rémusiens, l’ingénieur en charge du projet ayant accidentellement placé un feu rouge à chaque extrémité de la voie. Il n’est pas rare d’y croiser un Rom interloqué, condamné à ne pouvoir suivre le chemin de sa destinée spatiale.

Les Roms en chiffres et en lettres

Brève remarque sur la démographie rome

Une famille rome est composée d’une femme, d’un mari et de 4 enfan à nourir sovoplé. Or et malgré cela, peut-être est-ce dû au contrôle strict des naissances imposé par le Ministère du Pogrom de Roumanie (nom choisi au commencement des temps pour commémorer leur terre natale), la population rome semble avoir atteint ses limites et ne plus s’agrandir.

Le Rom exhibe toujours une fiche d’état civil complète.

Attention cependant : le phénomène migratoire rom ne permettant pas une surveillance exhaustive, il y a fort à parier que le gros du peuple rom occupe aujourd'hui la voie publique lunaire.

Brève remarque sur la religion rome

Les Roms sélénites forment un peuple panthéiste, c’est-à-dire qu’ils croient que le Monde est une panthère, à laquelle et par laquelle toutes les actions romes sont soumises. Ils reconnaissent aisément que le Monde griffe mais que la romité s’apprivoise, et sont certains qu’au travers des voies de la panthère, impénétrables sans précautions, ils rencontreront le salut. Ils n’ont sûrement pas tort, peut-être. C'est un peu confus.

Brève remarque sur les coutumes romes

Tout comme il était de mise dans la cité de Rome, les Roms persécutent également les premiers chrétiens quand ils ont du temps. Ces derniers ayant de nos jours pratiquement disparu, les roux sont la nouvelle cible arrêtée par le Grand Synode Rom depuis 2011. Suivront les Chinois, les végétariens, et ainsi de suite, dans l’ordre des priorités.

Les Roms aujourd'hui

Le temps du Rom laveur de poule et voleur de pare-brise est révolu. Désormais le Rom domine la Lune, et l'Empire Rom s'agrandit chaque jour un peu plus, ses accès jalousement gardés par les avant-postes terriens. Selon la grande coutume, seule une offrande de 135 € permet de franchir une sentinelle rome. Cette expérience n'ayant pas encore été tentée, personne ne peut témoigner de l'état d'avancement de l'empire en dehors de leur communauté très fermée.

Mais le peuple rom fascine, c'est pourquoi tant de Terriens lèvent les yeux au ciel la nuit pour contempler son envolée conquérante. L'empire romain s'est écroulé depuis longtemps, en Orient et en Occident, alors qu'en Lune il continue de déployer les ailes de sa majesté.

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