Comment vaincre Batman (guide à l’usage des méchants)

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Alors voilà...

Disons que vous avez décidé de vous lancer dans une carrière de gangster, empreint d’une rage destructrice après un élément tragique, au choix parmi :

  • vous avez perdu vos deux parents, votre chien et votre petite amie dans un tragique accident incluant une explosion injuste, subite et cruelle ;
  • vous avez perdu votre virginité dans un tragique accident, etc. ;
  • vous avez perdu au backgammon ;
  • vous êtes perdu.

Cependant...

Vous habitez à Gotham City, une métropole qui n’existe pas, mais là n’est pas le problème. Non, non. Une énorme chauve-souris anthropomorphe parcourt les rues de cette ville, y faisant régner la justice et la loi, capturant les bandits et les scélérats, stoppant les crimes et caetera. Ouais.

Nuvola apps important.png Faites attention !
L’auteur n’avait plus de rime en « a ».


...

Il s’agit de Batman.


Eh oui, il s’agit de lui. Pas d’un autre. Pas de Frédéric François, par exemple, logiquement.


Présentation du contexte

Afin que votre souhait de vaincre Batman soit un minimum crédible, vous vous devez de connaitre parfaitement l’environnement dans lequel vous perpètrerez vos brigandages de vil maraud bâtard Mesrine. Ainsi, tel un Patrick Bruel répétant sur la scène d’un zénith l’effroyable concert qu’il commettra quelques heures plus tard, imprégnez-vous de ces lieux, de cette atmosphère unique. Tour d’horizon.

Gotham City

Gotham City est bien connue pour être une grande ville où il fait quasiment toujours nuit. Hormis les vendeurs de panneaux photovoltaïques et les cancérologues, personne ne trouve à s’en plaindre, quand bien même cela favoriserait une délinquance digne d’un opus de GTA qui se déroulerait à Bogota.

« Statistiquement, il est prouvé que le noir engendre une augmentation des activités criminelles de toutes sortes, tel le vol de cabas de grands-mères, et d’autres trucs aussi. »
~ Claude Guéant à propos de l’immigration issue d’Afrique.

Comment vous décrire précisément l’ambiance qui y règne ? Imaginez juste que vous faites une nuit blanche en vous promenant, errant dans la nuit noire au son des miaulements des chats aux alentours, qui sont tous gris y compris Catwoman. Voilà, c’est exactement cela : vous êtes dans un épisode de « Plus belle la vie » avant l’invention de la télévision couleur. Angoissant, n’est-ce pas ?

Accueillant, n’est-ce pas ?

La ville est composée d’un grand nombre de gratte-ciels. Il y a des égouts, un stade. Et une centrale électrique. Et puis voilà, je pense qu’on a fait le tour... je vais vous remettre une blague sur la nuit, parce qu’on s’emmerde là.

« Noir c’est noir. Il n’y a plus d’espoir. Gris c’est gris. C’est comme Gotham City. Bleu c’est bleu. Une couille à Depardieu. »
~ Johnny Hallyday à propos des couleurs.

Voilà, c’est excellent. Un peu de vulgarité, comme ça en passant, dans un article que des centaines d’enfants liront... Mais continuons.

Les Gotham Citiens exercent une foultitude de métiers sans intérêt, ils sont tantôt journalistes, tantôt distributeurs de journaux dans les rues. Bref, on s’en fout un peu. Ce sont vos victimes potentielles. Leur rôle se résume à crier, pleurer et se morfondre quand vous les faites exploser ou que vous démarrez une activité originale censée détruire le monde, du style « empoisonner tous les cours d’eau de la Terre », « éteindre le soleil » ou « faire mourir Steve Jobs du cancer » ou encore « faire mourir le cancer de Steve Jobs ».

Le héros

Pourquoi battemane ?

Votre ennemi si redoutable s’appelle donc Batman, « Bat » pour « chauve-souris » en anglais, et « man » pour terminer le mot. Littéralement, il s’agit donc d’un homme-chauve-souris. Cette appellation prête à confusion en français puisqu’on ne sait pas clairement s’il s’agit d’un croisement entre un homme chauve et une souris ou la réunion d’un homme et d’une chauve-souris.

Et la différence est de taille.

Voire même un homme chauve qui sourirait, avec une faute d’orthographe somme toute assez classique à la fin du verbe : l’homme chauve sourit serait en effet plus adapté. Quoi qu’il en soit, c’est bien d’une grosse chauve-souris dont il est question. Une pipistrelle, pourrait-on ajouter pour faire s’esclaffer les amateurs de blagues scatologiques, et dieu sait s’ils sont nombreux ces enculés d’illettrés débiloïdes. Mais point de ceci sur la sencyclopédie, site connu pour son humour extrêmement raffiné.

Bref, Bruce Wayne a choisi de s’appeler Batman pour inspirer une indicible peur auprès des criminels de sa ville, afin que même son nom soit craint. En réalité, il a la phobie des chauves-souris et c’est complètement ridicule. Ce dont il ne se doutait pas, ce millionnaire haut-perché dans sa tour d’ivoire et aussi conscient des réalités du peuple que le pape des usages à respecter dans une partouze, c’est qu’il est bien le seul à en avoir peur. Sérieusement, quand vous demandez à quelqu’un de vous citer ses phobies, vous entendrez à coup sûr « les serpents », « les araignées », « les Dominique Strauss-Khan tous nus », mais certainement pas ces bestioles insignifiantes. Eh oui, c’est très scientifique.

Ça ne veut donc rien dire de choisir son nom de cette manière, c’est illogique. Alors s’il avait regardé Pocahontas avant de choisir, il se serait appelé Raton-laveurman ? Franchement, ça me donne envie de lui coller un coup poing en plein sur le nez.

Non mais franchement, un raton-laveur quoi ! PUTAIN j’ai trop les nerfs vlà bâtard.

Ses pouvoirs

Il n’en a aucun.

Ecoutons plutôt Wikipédia :

Bien qu'il n'ait aucun réel superpouvoir, Batman n'en reste pas moins un super-héros digne de ce nom. Son entraînement, ses ressources, sa rigueur ont fait qu'il a largement compensé le manque d'un pouvoir spécifique. Physiquement, il est un maître dans de nombreuses disciplines martiales (tout spécialement à mains nues).

Conclusion : « disciplines martiales », ça me fait penser au marsupilami, bizarrement. Marrant ça, tiens.

Autre conclusion : à la lumière de ces révélations fracassantes, on admettra que Batman est loin d’être invincible. Il ne s’agit en fin de compte que d’un ninja, en plus grand et plus musclé, et qui ne pousse pas de petit glapissement de Chinois enragé à chaque mouvement. Une sorte de David Douillet, en somme.

Moi je dis « prenable ». Et je crois en vous.

Oh moi vous savez, vous me dites art martial et je pense à cette tronche de cake, alors...


Un épisode-type

Générique : Une nuit calme semble se profiler, et Gotham City s’endort. Mais les ombres qui rôdent teignent cet idyllique tableau moderne d’un soupçon d’insécurité. Soudain, c’est l’explosion. Une boule de feu éclaire la façade d’une banque dans laquelle s’engouffrent des silhouettes inquiétantes. Qu’à cela ne tienne, Batman saute d’un toit et ficèle les mécréants apeurés par son intervention tels des saucissons secs à un lampadaire. Le tout est rythmé par une musique entrainante.

L’épisode débute, et l’on voit une clique de criminels qui sans surprise fomentent un mauvais coup. « Hé les gars, on va tabasser une respectable personne âgée et lui faire bouffer son plumeau ? », « Et si on braquait une banque du sperme, pour changer ? »... Tout à coup, leur chef arrive, tout joyeux qu’il est d’avoir eu une idée géniale pour détruire le continent ou devenir le maître du monde ou de l’univers. Il l’explique et se marre. Son rire fait très peur, plus dans le genre Prince de Machiavel (ndlr : Ah AH AH AH AH AAAAAAAAAAH !, très rauque) que de Thierry Roland (ndlr : hiiiin-hin-hin-hin-hiiiiiiiiiiiiiin !, approximativement le bruit d’une chèvre en panique à la vue d’une publicité Soignon).

La première partie de leur plan se déroule sur les docks, et en règle générale, il pleut. Les odieux bandits font des préparatifs, lorsque surgit Batman qui veillait au grain comme à son habitude. Mais voilà, le scélérat en chef lui avait tendu un piège, et il se retrouve momentanément hors d’état d’empêcher de nuire, à savoir paralysé, blessé ou consciencieusement scotché à un carrousel de fête foraine.

Et voilà, fallait pas provoquer Batman.
Vieille salope.

Là bien sûr, tout le monde pourrait en profiter pour découvrir qui il est vraiment, sa véritable identité qu’il dissimule depuis tant d’années. « Sapristi ! Qui diantre aurait pu imaginer une seule seconde guerre mondiale que Batman était en réalité ce petit enculé prétentieux de Bruce Wayne ? », pourraient-ils alors dire, totalement interloqués. Au lieu de cela, les crapules sont subitement frappées de procrastination : « Oh, il pleut tout compte fait. Tant pis, on découvrira l’identité secrète de Batman un autre jour. Il ne faudrait pas attraper une pneumonie. » N’importe quoi les types. Et ils s’en vont.

Acte 2, Batman a bien évidemment réussi à se libérer (grâce à un gadget de sa ceinture théoriquement). Il erre sur les toits de Gotham en pleine obscurité, immobile et pensif. Il semble en quête d’une idée pour vaincre les gros vilains pas beaux, et profite du calme nocturne pour y puiser sagesse et conseil, puisque comme on dit, « la nuit porte-manteau ». Mais pas le temps de rêvasser plus longtemps, le crime n’attend pas et le héros doit à nouveau intervenir.

Cette fois encore, avec l’intrépidité d’un adolescent qui lance avec émotion « allez, on n’a qu’une vie » avant de boire un verre de panaché cul-sec, il se lance dans la meute, décochant des coups de poing dans tous les sens à la manière d’un danseur de tecktonik qui aurait des muscles. Le président des vauriens sort sa botte secrète, mais l’homme sauveur-souris avait prévu le coup, car il est très malin malgré les apparences, et sait tirer profit de ses erreurs passées, par exemple de s’être fait ratatiner la gueule trois heures avant.

Il s’en sort cette fois-ci et ligote l’intégralité de la meute de hooligans patibulaires à une borne d’incendie ou à un drapeau américain. Par souci de punition immédiate pour leurs mauvaises actions de la journée, il les y serre tellement fort qu’ils font un peu penser à ce que donnerait un bas-résille enfilé sur Christine Boutin.

Soit plus ou moins ça.

Fin de l’épisode. Téléfoot après la pub.

Vous

Vous l’avez compris, pas question pour vous d’être la petite frappe capturée durant le générique initial. Non, vous serez un horrible chef, le perfide cerveau d’une organisation criminelle. Mais avant cela, il est nécessaire d’intégralement repenser votre apparence, votre patronyme et votre orientation sexuelle – ou plus largement votre personnalité.

En premier lieu donc, votre tête : sachez vous inspirer de la créativité des criminels de légende, qui poussent le vice jusqu’à avoir des têtes horribles, afin que l’on devine bien qu’ils sont méchants, sournois, et qu’ils complotent pour détruire ou voler un truc vital, genre le monde ou un joli diamant. Panorama :

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Joker : tête de clown
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Pingouin : tête de juif
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Épouvantail : tête de Frank Ribéry
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Vous : tête de Pascal Sevran

On ne le croirait pas en jetant un coup d’œil distrait à cette brochette d’êtres malfaisants, mais tout ceci fit l’objet d’études en amont :

  • le Joker : le clown reste l’une des choses les plus mystérieuses qui soit, et je m’imagine avec peine comment est venue une telle idée au type qui a créé ce déguisement. « Bon pour faire rire les enfants, je vais m’enfiler des chaussures trop grandes, me foutre un Babybel sur le nez, me coiffer à la Lagaff’ et me maquiller comme Régine si son rouge à lèvres avait l’épaisseur de mon bras » Sueurs froides garanties.
  • le Pingouin : au risque de me faire taxé d’antisémitisme (voire même taxidermistisme), il existe des clichés selon lesquels les juifs aimeraient l’argent et auraient le nez crochu. C’est peut-être vrai. Peut-être pas. Il existe également des clichés de Jessica Alba nue dans sa baignoire.
  • l’épouvantail : il a un sac à patates sur la tête. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Un sac à patates, sur sa tête. Et il est content.

J’ai donc décidé sans aucun rapport avec tout ceci que vous aurez une tête de Pascal Sevran.

Je sais, vous vous imaginiez sans doute que je mettrais plutôt Michael Jackson, avec son air de reptile bien coiffé. Mais non, ça ne se fait définitivement pas de se moquer des morts.

Après maquillage et accessoirisation, ça c’est vous. Waow, très effrayant-Halloween, mon pote ! ;)

Concernant votre patronyme, mystère et originalité seront les maitres-mots, puisque vous vous nommerez « Pascal Sevrancunier », alias l’homme super vindicatif. Il s’agit d’un mot-valise de mon invention dont je ne suis pas peu fier, comportant le mot « rancunier » à la fin du nom « Pascal Sevran ». Étymologiquement, ça n’a aucun sens. Dans les faits, cette appellation est censée prouver à quel point vous en voulez au monde entier, vous criez vengeance, vous allez leur faire payer ! Oulalah, quel sacré rancunier vous êtes (d’où le nom) ! ;)

Il y avait également « Pascal Sevranfrogné », alias l’homme qui plisse le front en signe de mécontentement, et « Pascal Sevrandez-vous », alias démerdez-vous avec ça. Donc vous voyez vous ne vous en sortez pas si mal.

Petite parenthèse : l’allié inutile de Batman (que nous n’aborderons plus par la suite, mais qui évitera qu’un éventuel connard ne le rajoute inopinément dans l’article)

Eh oui, j’avais oublié. Batman possède un allié apparaissant aléatoirement selon l’épisode, et se prénommant Robin. Il est clairement inutile et passablement homosexuel, en atteste la façon quasi-maladive qu’il a de suivre partout Batman, d’être sans cesse d’accord avec lui et de rêver en cachette de lui faire des gros bisous-léchouilles dans le cou.

Et il s’applique à marcher juste derrière lui pour bien lui reluquer le boule. « Hé Batman ! T’as un boule qui chamboule ! », dit-il souvent, (dans sa tête).

Il ne se déplace jamais sans son bandeau aux yeux et sa douleur au scrotum. En outre, il est vêtu d’un costume moulant vert-rouge-un-peu-jaune, somme toute affreux, comme pour afficher de façon ostentatoire sa nationalité Sénégalaise, ou que sais-je de plus atroce encore : il pourrait être John Galliano, et cela expliquerait en effet son fort ressentiment envers le Pingouin et son air de youpin. La légende veut même qu’un jour au restaurant La Perle à Paris, Robin ait insulté le pauvre Pingouin qui déplaçait des cailloux dans son assiette avec son appendice nasal semblable à un bec, en lui lançant d’insoutenables propos antisémites : « Gros fils de pute » notamment.

Lancez-vous...

Générique
Là, il vaut mieux rester tapi, ne pas intervenir. Vous savez comment finissent les brigands du générique : ligotés à un réverbère. Occupez-vous donc autrement, faites un Pictionnary, sifflotez de la musique classique, tartinez de Nutella le dos d’un vieillard endormi à l’hôpital afin de faire vomir l’infirmière sexy qui s’imaginera à tort que le laxatif combiné aux pruneaux du repas a entrainé une explosion de la couche. Bref, détendez-vous.


Début de l’épisode
On en est au moment où des gangsters de moindre envergure que vous se détaillent leurs plans dénués d’ambition. On s’y emmerde, généralement.
Un gars : Bon les mecs, il faut absolument préparer un mauvais coup là, c’est le moment. On est au début de l’épisode.
Mike la menace : Hé les gas si on fesé dune pierre 2 cous, enfin je ve dire : si on lancer des pierre sur les jens ? Gro délire en vu, gro fourrirs atendus ! Mdr
Un gars : Ouais... bon j’ai rien compris, une autre idée ?
Balla le gros dur : Il serait envisageable de signer un contrat d’armement avec un pays islamiste négocié à l’aide de commissions que l’on supprimerait avant leur total paiement, tout en bénéficiant de rétro-commissions juteuses qui permettrait, je sais pas moi, de financer une campagne électorale. Ce faisant, nous déclencherons l’ire de nos partenaires qui chercheront à commettre un horrible attentat à Karachi Gotham City. Et hop, d’une pierre deux coups, exhaussant ainsi ce vœu si cher à Mike l’abruti. Qu’en dites-vous ?
Un gars : Ah super oui excellent, j’ai encore rien compris. Tiens, à toi de proposer.
DSK ’Stagueul : Bon je vais pas recycler la blague du hold-up de la banque du sperme, et vous m’en voyez profondément navré. Mais puisqu’il faut une idée euh... on pourrait faire une technique de braquage super originale, que j’appelle personnellement le casse d’hymen. Hé hé ! Si vous n’avez pas compris mon humour ultra-sophistiqué, je parlais de défoncer la chatte d’une jeune fille vierge. Hum, eh oui mes amis : d’une Natasha Saint-Pier deux couilles, si ça vous fait plaisir... Alors ?
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Les scénaristes officiels de Batman tiennent à apporter leur grain de sel à moudre ou je-sais-pas-quoi :
Hep là, nous vous rappelons que les épisodes de Batman visent un public jeune que vos allégations ordurières et vulgaires pourraient choquer. Veuillez cesser immédiatement cette partie et enchainer avec l’arrivée du super-vilain.



DSK ’Stagueul : Et dire que j’avais pas encore parlé de mon plan ingénieux sur l’utilisation de la langue de bois pour cunnilinguer des femmes-troncs à l’insu de leur plein gré... Hihihi, sacré moi ! Je suis trop rigolo je trouve.


L’arrivée du super-vilain
À vous de jouer. Lancez-vous dans l’arène. Usez de votre charisme pour impressionner l’assistance dès vos premiers mots.
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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Coucou les garçons !



Ah non, ça c’est nul. On dirait Billy Elliot qui se pointe à un repas de rugbymen du Stade Français. Allez, recommencez. Du viril, que diable !
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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Salut les tantouzes ! Scratch scratch


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Scratch scratch, c’est le bruit de quand je me gratte les testicules, pour faire l’homme bien viril et dégueulasse. Je précise bien que je ne fais pas scratch scratch avec ma bouche, ça serait bizarre tout de même comme ça, en pleine allocution.


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Bref. On va accomplir des crimes horribles aujourd’hui ! Hin hin hin hin


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Hin hin hin hin, c’est un rire machiavélique. Et ça je le fais avec ma bouche par contre. Voilà.




L’intervention de Batman où c’est qu’il se fait grave défoncer la gueule
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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Bonjour messieurs, je vous observe attentivement depuis tout à l’heure, perché sur un gratte-ciel de style Art déco bâti en 1931. J’ai remarqué votre air louche, en particulier vous là, qui avez un faux-air de Pascal Sevran et les yeux rouges comme un fumeur de joints. Vous ne projetez pas de détruire le monde, au moins ? Hein ? Rassurez-moi.


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Non pas di tout missié du Batman. Ji souis l’honnête citoyan di cette belle ville mirveilleux et ti es mon copain. Ti veux di loukoum ? Check !


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Ah bon ouf, me voilà extrêmement rassuré. Bonsoir, honnêtes gens.


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Les scénaristes officiels de Batman tiennent à apporter leur grain de sel à moudre ou je-sais-pas-quoi :
Bon sang de bois pourquoi diantre votre super-vilain prend une sorte d’accent afghan très mal imité, tout à coup ? C’est déjà n’importe quoi cet épisode. Et puis pourquoi il est si gentil bordel ? On n’est pas dans un dessin animé de chochottes genre Code Lyoko, c’est du serious business là putain. On veut du fou, du grand malade, du vieux déglingo de derrière les fagots qui va menacer Batman de lui mettre une dérouillée. Bref, un psychopathe lubrique. Ah non, pas lubrique.



Il faut reconnaître que tel quel, c’est pas terrible. Le point essentiel à retenir pour est le suivant : vous êtes le super-méchant, donc vous n’avez pas peur de Batman. Pire, vous avez une folle envie d’en découdre avec lui, de le défier sur son propre terrain, voire de lui marbrer sa gueule à ce petit pédé masqué en combi moulante. On recommence.


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Bonjour messieurs, blablabla... (on s’en fout il l’a déjà dit) Avez-vous l’intention de fouetter une boulangère avec des chaînes de vélo ? Hein ? Rassurez-moi.


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Pourquoi moi ? Pauvre débile de balai a chiotte. Pourquoi moi, abruti ? Putain, je sens que je vais devoir te dézinguer la gueule si tu continues à me faire chier pendant que je truande tranquilou à Gotham. T'es prévenu.


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
(à part) Sapristi, quel mal élevé ! Et avec une tête de Pascal Sevran de surcroît. Ma légendaire intuition me dit qu’il prépare quelque chose de répréhensible d’un point de vue législatif, genre devenir Mormon ou coureur cycliste.


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
(il continue) Connard de merde. Gros sac de rillettes avariées. Pif ! (le bruit d’un coup de poing dans le menton)


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Aïe, ça fait vraiment très mal. Mais sérieux, quelle violence ! Quelle rage ! Quelle fureur du samedi soir ! Où as-tu appris tous ces coups ingénieux pleins de brutalité ? As-tu un passif en tant que délinquant multirécidiviste de la bagarre ? As-tu un abonnement chez les Boulogne Boys ? As-tu nel sous la Manche ? MDR c’est moi Batman le petit larron trop hilarant.



S’en suit un combat acharné. Equilibré dans un premier temps, vous prenez l’avantage en utilisant votre botte secrète : taper dans les roustons. Désarçonné par une telle tentative, Batman titube et s’effondre. Le champ est libre !
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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Ouais c’est clair ! Bon, écoutez-moi tous habitants de Gotham City !


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Les habitants de Gotham City, tous en chœur :
Qui nous parle ? On peut plus travailler paisiblement, c’est ennuyant cette ville à la fin !


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Je serai, à partir de ce jour, votre PIRE cauchemar !


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Les habitants de Gotham City, tous en chœur :
Encore un super-criminel ? Fiouuu, ça fait le troisième ce mois-ci. L’insécurité est décidément en augmentation, ah ça oui, elle est même grandissante : nous allons voter pour Marine Le Pen !


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Je vais détruire le pays, grâce à mon arme, et vous allez tous mourir de peur, puis mourir tout court !


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Les habitants de Gotham City, tous en chœur :
Non mais sans déconner c’est complètement vernaculaire ce que tu nous chantes là. C’est très angoissant. Comment comptes-tu t’y prendre ?


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Pascal Sevrancunier est furieux (c’est depuis qu’il a quitté France 2) :
Grâce à mon arme secrète ! L’ACCORDEON !


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Les habitants de Gotham City, tous en chœur :
MDRRRRRRRRRRRRRR ! Un accordéon !


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Les habitants de Gotham City, tous en chœur :
Ah ah ah ! Gros puceau. Putain on s’en remet pas de celle-ci ! Mouahaha, un accordéon ! Pourquoi pas un gant de toilette ou une barbapapa tant qu’on y est. C’est quoi ce vieux clochard ?



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Les scénaristes officiels de Batman tiennent à apporter leur grain de sel à moudre ou je-sais-pas-quoi :
Désolé d’intervenir de nouveau pour pourrir ta narration, mais ils n’ont pas tort. Un accordéon, ça ne fait pas du tout peur. Pas du tout. Peur. Salut.



Non mais arrêtez deux minutes, je vous rappelle que le Joker utilise des cartes à jouer. C’est nul, ça aussi. Ne vous moquez pas, c’est pas gentil et en plus c’est celui qui dit qui est.


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Les scénaristes officiels de Batman tiennent à apporter leur grain de sel à moudre ou je-sais-pas-quoi :
Ah oui mais non, on tient à rappeler que les armes du Joker sont des cartes maléfiques. La preuve, c’est qu’elles explosent ! C’est grave épouvantable des cartes à jouer normales, mais qui explosent. Imagine les dégâts dans les tournois de tarot, mon gars...



Alors on n’a qu’à décréter qu’il s’agit ici d’un accordéon maléfique.


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Les scénaristes officiels de Batman tiennent à apporter leur grain de sel à moudre ou je-sais-pas-quoi :
Ah oui bon d’accord, c’est logique alors.



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Les habitants de Gotham City, tous en chœur :
Au secours ! Ce dangereux déséquilibré mental du mongolisme va tous nous tuer avec son arme extrêmement maléfique !


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Les habitants de Gotham City, tous en chœur :
Attendez on reformule : ce fou si désaxé qu’il serait bien capable de manger ses parents au dîner, voire pire : prendre une photo de singe enculant un chat ; bah il veut nous BUTER ! AAAAAAAAAAAAH c’est la panique ! Terreur totale ! Sauve-qui-peut !


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Les habitants de Gotham City, tous en chœur :
Voilà, c’est tout (mais c’est déjà pas mal).



Conclusion

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Les scénaristes officiels de Batman tiennent à apporter leur grain de sel à moudre ou je-sais-pas-quoi :
Comme à son habitude, Batman se libère de ses entraves, philosophe légèrement quant au sens de son existence, de l’amour impossible, et de l’utilité de mettre des ceintures de sécurité dans un avion sachant que tout le monde finit carbonisé en cas d’accident. Ceci fait, il décide de régler son compte à Sevrancunier – quel nom de merde soit dit en passant.



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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Pif ! Paf ! BIM ! Poum ! Je te défonce ta race, bâtard.


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Mince, il faut que je trouve une phrase élégante pour montrer ma spiritualité, j’avais oublié... Alors, euh...


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Eh bien, Sevrancunier. Tu es en état d’arrestation. Tu apprendras que la vengeance est un plat qui se mange froid à l’instar du taboulé. Zut, non c’est nul.


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Tu es en état d’arrestation. Eh oui Sevrancunier, tu étais trop attiré par le pécunier. MDR attends non je recommence.


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
Eh bien, Sevrancunier. Tu es en état de gestation. Looooooooooool


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Le héros de Gotham lâche d’une voix de stentor :
J’abandonne la phrase, on n’a qu’à dire que je l’ai tué.



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Les scénaristes officiels de Batman tiennent à apporter leur grain de sel à moudre ou je-sais-pas-quoi :
Et voilà.



Non, non, non. Autre conclusion

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Il reviendra...



Nul logo.png  Portail pour les nuls


Alors, à la lumière de ces déclarations fort utiles, pensez-vous désormais pouvoir vaincre Batman ?
Vous pouvez voter ci-dessous. Les résultats seront affichés lorsque vous aurez voté.
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Il y avait un vote depuis l’élaboration du sondage au 8 avril 2019 à 03:44.
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