FUCK YOUR ASS!

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THE FUCKER IS HERE AND HE WILL FUCK YOUR ASS!

THE FUCKER IS HERE AND HE WILL FUCK YOUR ASS!


Synopsis – Moscou, 1989 : alors que son pays, dirigé par une élite bureaucratique, sombre dans les tourments qui conduiront en 1991 à la chute du bloc de l'Est, Ger-Har Madoff envoie aux Etats-Unis son fils unique, Bern-Har, pour sauver l'espèce communiste de la destruction. Bern-Har grandit ainsi comme tous les Américains des années 80, et se prépare doucement au chômage. Mais à l'aune de sa vie d'adulte, il va découvrir ses origines en même temps que ses nouveaux pouvoirs, et devra choisir son camp.


Gllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.png – Note de la rédaction de Bons Films
Gllaum3.pngGllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.png – Note des téléspectateurs


L'avis Bons Films – Zack Snyder (300, Mulan, Le Noël des Muppets) s'empare à nouveau d'un monument de la culture américaine pour le revisiter à sa sauce, et on l'en remercie car ce film est un chef d’œuvre.


Tous les ingrédients d'une bonne production

Tons criards, épopée immersive et débauche d'effets spéciaux partouzent encore une fois dans cette histoire complexe autant qu'éculée de Superman, pour en tirer la quintessence et plonger Bern, fils de Har dans la vie des terriens du XXIième siècle.


Lorsque l'histoire débute, dans une Moscou en pleine guerre civile menée par le renégat Génial Zod, le spectateur est très content. Car il découvre le contexte brumeux de la naissance de notre héros, trop souvent expédiée par des cinéastes peu scrupuleux préférant se concentrer sur les dialogues, l'intrigue, et le dénouement. Snyder ne tombe pas dans ce piège et le spectateur apprécie le fait que Bern-Har ne revêt son costume de Superman qu'à la moitié du film, au moment précis où ce dernier semble définitivement raté. Car il n'en est rien.


Sans en dévoiler davantage sur le nouvel épisode de la vie de l'homme de faire-des-arnaques, que beaucoup pensent aller voir 5 ou 6 fois en IMAX, en 3D, à pied ou en VO, nous pouvons quand même nous risquer à quelques remarques.


Ce qui n'a jamais été vu

Les éléments qui n'ont jamais été vus sont pourtant peu nombreux au cinéma. On n'a par exemple jamais vu de second rôle noir qui ne se sacrifie pas pour sauver le héros blanc. C'est ce qui fait toute l'originalité[réf. nécessaire] de ce nouvel opus. Madoff Steal appartenant à ce genre qui enchaîne les clichés cinématographique à la queue-leu-leu : tout l'monde s'éclate.


Henry Cavill nous joue ainsi un Bern-Har ténébreux, qui successivement tombera amoureux de Bella, commettra un crime en volant l'argent de riches Américains, entrera en guerre contre le Génial Zod au nom des droits de l'Homme et fera finalement vaincre l'amour sur le pas bien.

Une interprétation tout de même un peu lisse du personnage de Superman, d'ordinaire bourré, toujours enclin à faire une blague sur la manière dont Loìs prend cher ou à oublier d'enfiler son pantalon après son slip.


« Un superbe jeu d'acteur : les bras m'en tombent »
~ Christopher Reeve


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La morale américaine y rayonne également de façon omniprésente et lors de son arrestation (dans la scène finale), Superman ne fait montre d'aucune hostilité, comprenant seul qu'il est allé trop loin. Ce plan où on le voit, menottes aux poignets, escortés par des militaires, est simplement magistral et à ce moment la dextérité du scénariste nous donne une grande confiance en la Justice de ce beau pays.


Le saviez-vous : Madoff Steel, Madoff Steal ou Madoff Style ?

Snyder a expliqué dans une interview avoir longtemps tergiversé sur le titre du film, qui devait à l'origine s'appeler Bern-Har au pays des kangourous : Bianca's collapse et se dérouler en Australie, quelques cinq mille ans avant Jésus-Christ.

Après bon nombre de réunions avec Christopher Nolan (le producteur du film, à qui l'on doit notamment Beaucoup d'argent, sorti en 2008), le scénario ayant subi des transformations dignes d'un frère Bogdanov il avait fallu réadapter le titre au nouveau contenu. Madoff style, le premier titre plébiscité par les deux compères, ayant été déposé auparavant par Luc Besson pour sa future adaptation de la vie de Jérôme Cahuzac, il ne restait plus que Madoff steel (littéralement : Madoff Acier, ce qui ne veut rien dire) et Madoff Steal (littéralement : Madoff Vole, ce qui n'est pas historiquement faux), et c'est ce dernier titre qui fut choisi.

« Plus Ricain que moi, tu meurs ! »


Notre conclusion

Si vous n'avez pas encore eu le temps de voir ce film, précipitez-vous dans la salle de cinéma la plus proche de chez vous, achetez une place, du pop-corn, une boisson fraîche, et donnez le tout à votre pire ennemi.


Car tel un symbole de paix (une colombe qui mange un arbre, deux doigts en signe de V, etc., ndl), à l'image du climax final qui s'achève par la fin du conflit entre Russes et Américains avec la disparition des Russes, Superman ne manquera pas de vous réconcilier avec toutes les sensibilités. À voir absolutevodkament.


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