Flash-ball
Le Flash-ball est un sport arrivé en France en 1789, lors d’une mémorable manifestation.
Origine du jeu
La première partie de Flash-ball de l’histoire de France a été lancée par Louis XVI en 1789. C’est d’ailleurs toujours à ce jour l’une des plus mémorables, mais les règles ont évoluées depuis. En effet, l’ancêtre du Flash-ball est le canon à boulet en mousse. Sa maniabilité limitée ne permettait pas une utilisation sportive telle que le flash-ball, mais donnait une dynamique au jeu nettement plus impressionnante.
La miniaturisation du canon a permis une meilleure maniabilité et c’est en 2002 que les premiers CRS peuvent s’entrainer avec ce nouvel ustensile.
Règle du jeu
La règle du jeu est assez simple et intuitive, la seule difficulté étant de bien se situer dans la partie et de ne pas oublier son objectif. Il faut également mesurer les conséquences de chacun de ses gestes, ce qui n’est pas donné à n’importe qui.
Les trois équipes
C’est assez inhabituel, mais chaque partie de jeu implique la participation de trois équipes. Chaque équipe possède son rôle propre et son objectif.
Les politiques
Ce sont eux qui déclenchent la partie. Leur but est de diffuser un maximum d’insulte à l’égard des manifestants pour les maintenir dans la rue et les pousser à la faute. Cette fiche nous montre l’équipement nécessaire :
Les manifestants
Les manifestants donc, leur but est de s’énerver et provoquer, tout en évitant les tirs de Flash-ball. Cela les oblige à garder une certaine retenue dont l’équilibre est difficile à trouver. Cette fiche nous montre l’équipement nécessaire :
Les CRS
Les CRS sont ceux qui ont le rôle clé. Ils doivent tirer un maximum de Flash-ball sur les manifestants mais sans jamais atteindre la tête, sans quoi ils perdent des points… Cette fiche nous montre l’équipement nécessaire :
Les actions et leurs effets
Les trois équipes interagissent donc toutes entres elles.
- Les politiques diffusent des insultes sur les ondes afin de générer un certain nombre de manifestants. Ils se doivent de le garder en proportions raisonnables avec les CRS et éviter les débordements.
Ce sont également eux qui décident du nombre de CRS à dépêcher sur les lieux et leurs donnent des instructions.
- Les CRS suivent les ordres des Politiques, et tirent sur les manifestants.
- Les manifestants doivent se déplacer là où vont les politiques pour se faire entendre et éviter les tirs de flash-ball, tout en les provoquant afin de d’accuser les CRS de fou-furieux.
Ce petit tableau résume les actions et leurs effets :
| Action | 
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|---|---|---|---|
| Les politiques diffusent des insultes du type « réforme » ou « Aujourd ‘hui quand il y a une grève en France, on le voit pas ». | (acteurs) | Le nombre de manifestants augmente, et leur niveau d’énervement aussi. | Les CRS se tiennent sur leur garde. |
| Les manifestants boivent des bières et cassent des vitrines. | Les politiques diffusent les images sur TF1 pour décrédibiliser les manifestants et permettre ainsi aux CRS d’avoir de l’aide du public. | (acteurs) | Les CRS peuvent tirer des Flash-ball. Ils marquent des points en touchant les manifestants sous la tête (typiquement, les burnes pour les hommes et les nichons pour les femmes), et en perdent s’ils touchent la tête. |
| Un CRS touche un manifestant au visage. | Les politiques sont coincés et doivent passer leur tour. | Les manifestants reprennent du crédit et leur nombre augmente ainsi que leur niveau d’énervement. | Les CRS perdent un joueur et doivent passer leur tour aussi. Sale coup… |
| Un manifestant touche un CRS avec un pavé. | diffusent les images sur TF1 pour décrédibiliser les manifestants et permettre ainsi aux CRS d’avoir de l’aide du public. | Les manifestants doivent rappeler pourquoi ils sont dans la rue à un maximum de journalistes pour tenter de regagner des manifestants. | Les CRS peuvent s’en donner à cœur-joie avec leur Flash-ball. |
Le décompte final des points
A la fin de la journée (sauf en cas de prolongations comme parfois en banlieue parisienne), les manifestants doivent donner une estimation du nombre de manifestants, plus une estimation du nombre de blessés au Flash-ball. Les CRS doivent nier toute bavure et donner une estimation du nombre de manifestants également, les politiques font alors un calcul et doivent ensuite préparer l’annonce qui convient.
En cas d’excuses du gouvernement ou d’un chef CRS, ce sont les manifestants qui gagnent.
Dans le cas d’un nombre de manifestants ridiculement petit, les Politiques sont déclarés vainqueurs.
Enfin, en cas de mépris total des politiques et dans le cas d’un nombre élevé de manifestants blessés, ce sont les CRS qui gagnent.
Anecdote
Une variante du jeu consiste à utiliser un pistolet qui lance des ondes électriques.
Si vous l'avez adoré, vous pouvez encore relancer le débat.
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