Jean Ferrat

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Jean Ferrat est un claveciniste soviétique né en 17 à Leindenstadt et mort en juin 2010 en Ardèche (désert du Sahara, Groenland).

De sa vie, Jean-Pierre Pernault n'a reconnu que sa naissance et son décès. Ainsi, puisque tous nos biographes sont en vacances, nous ne développeront que ces deux points... Mais comme Harry Roselmack est un produit de la discrimination positive nous lui laisserons la parole pour nous parler de la brillante carrière de ce bien bel artiste, « un bien beau reportaaage ».

Naissance

Né en 17 à Leidenstadt, sur les ruines d'un champ de bataille. Aurait-il été meilleur ou pire que ces gens, s'il avait été allemand ? Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance, nourri de rêves de revanche. Aurait-il été de ces improbables consciences larmes au milieu d'un torrent ? On peut effectivement se poser ces questions avant de les oublier à jamais et qu'elles ne s'auto-détruisent mutuellement comme tant d'autres merveilleuses formules que si vous saviez en trouver de philosophiques vous écririez vos mémoires.

Carrière

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« Quelqu'un qui écrit sur Jean Ferrat ne peut pas être foncièrement mauvais. » lança un jour à Jean-Claude Camu (producteur) un fan absolu de cet absolument absolu artiste auquel on n'absoudrait rien car encore eût-il fallu qu'il péchât. C'est pour cela qu'après maints débats et quelques, avouons-le, grivoiseries fort mal-t-a-propos, Jean Ferrat entra dans la police en tant que révélateur de méchants pas beaux. En effet, des années durant à compter de ce moment-là, chaque racaille non encore passée au kärcher, dont l'Ardèche se voyait attribuée l'adoption forcée (Marine Le Pen parla d'immigration), était mise dans la même salle que Jean Ferrat, munie d'un stylo. Ceux qui lui écrivaient dessus étaient aussitôt relâchés, les autres signèrent quelques-uns de ses plus grands tubes, bien souvent inspirés de la vie de ces gueux dont Jean Ferrat prenait un malin plaisir à chanter l'idéal. On se souvient par exemple de: « La femme est l'avenir de l'Homme », écrite par Robert Chambron mis en examen en 1975 pour avoir assassiné sa femme car ils avaient eu 7 garçons et aucune fille, ou bien de « Que serais-je sans toi ? », inspirée de la vie de Miguel Jamirèz, ancien guitariste s'étant fait briser les cordes puis ayant fini clochard dans les rues de Privas, qui fut emmené au poste pour avoir bu l'eau de la fontaine sur la place devant l'Église. Et qui saurait oublier aussi Jean-Luc Drumvitisky, réfugié politique soviétique dont l'amour pour les fruits rouges (cerise et grenade) le poussèrent à voler à la supérette de la Rue Pierre Julien puis à écrire en compagnie de l'Artiste cette magnifique chanson qu'est « Camarade », mais je crois que le plus connu de ces auteurs fut Georges Léonard. Ce brave ébéniste originaire de la Creuse n'avait qu'un défaut, il était chasseur. Et c'est c'est bien sa passion pour la battue qui le poussèrent en un beau dimanche d'automne à chasser l'hirondelle en forêt ardéchoise, quand soudain, croyant voir un vol de ces bestiaux ci, il tua toute la famille de Marcel Martini, chef de la police qui eut la malchance de donner dans le même temps des cours de conduite d'hélicoptère à ses petits enfants. Léonard ainsi subissant le "test Ferrat", contribua à l'écriture de la fameuse Montagne (dont je ne résiste pas à vous entonner le refrain : « Pourtanananat que la montaaagne est beeeeeeeleeu », etc. etc.).

Décès

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Les Experts sont formels, Jean Ferrat est mort d'ennui en son Ardèche lointaine. Ci-dessous le rapport du spécialiste balistique mis sur le coup (et je vous préviens il avait bu un coup... de feu, ah ah ah !!!).

Rapport de Jean-Paul Boher, expert en balistique auprès du barreau de Lachapelle-sous-Chanéac.

Euh, bah, c'ta dire qui s'est mis une balle comme ça... ou comme ça dans le caisson le gars. Mais faut bien dire que là bas, dans cette région près de Grenoble dans les Cévènes, il n’y a pas les moyens de distraction et de loisirs comme il y en a ailleurs. Il y a simplement la vie qui s’en va avec ses joies et ses peines, mais aussi ses peines et ses joies. Cependant on a une coutume là bas dans les Cévennes à Grenoble, à la campagne, on a une coutume, on pèle les noix.

ATTENTION, LA SUITE DE CE TEXTE EST À DIRE AVEC UN ACCENT SAVOYARD (ou suisse) PRONONCÉ, SI CELA VOUS EN DIT D'EN COMPTER FLEURETTE À VOS AMIS LORS DE LA VEILLÉE AUTOUR DU FEU :

Alors l’après-midi c'est-y pas qu'ils vont gauler les noix sous les noyers, ils vont un peu avec les gaules les noix et puis y a plein de trucs qui tombe. C’est des noix bien sûr, et puis v'là-t'y pas qu'ils commencent à remplir des grands sacs de noix de noix. Et puis l'soir et bah, y'a la veillée aux noix avec tout le village, Fanfoué, Fanchonnette, Marilou et Marinette. Tout le monde est là et ils pèlent, pèlent les noix chez le grand-père et la grand-mère, dans la vieille cuisine pleine de guêpes écrasées, qui sent bon l’herbe, le bois, la craie. Vin non, chacun avec son petit marteau, commence à casser les noix sur la vieille table, nom de bleu y’en avait partout des coquilles, ils cassent, et ça fait un bruit d’enfer, mais c'est bien, tant qu'ça fait pas d'mal. Et puis, une fois que l’on a cassé la coquille, il y a une sorte de pellicule chiante qui entoure le fruit, le cerneau, cette connerie là, mais il faut l’enlever car on porte ça au moulin pour faire de l’huile de noix avec le gros broyeur en pierre qui broie les noix, c'est chiant parce que si tu veux, pour 200 kilos de noix tu as 1cl. d’huile. Alors il faut en peler des tonnes, mais le travail ne leurs fait pas peur il faut dire. Alors ils pèlent, ils pèlent, alors vers minuit quand on a pelé les noix, il y en a de partout, y’en a plein le cul surtout, alors on commence à chanter des chansons, le vin aidant, et puis le grand-père monte sur le tabouret. Puis il s'adresse à son petit fils et lui dit :

ATTENTION, LA SUITE DE CE TEXTE EST À DIRE AVEC UN ACCENT DU SUD PRONONCÉ, SI CELA VOUS EN DIT D'EN COMPTER FLEURETTE À VOS AMIS LORS DE LA VEILLÉE AUTOUR DU FEU :

« Té, je vais la chanter Marrions les Filles, je la chante. Et cette chanson, Marrions les Filles, je l’ai recueilli par tradition orale, il n’y avait pas de magnétophone en ces temps là, et c’est une chanson que mon grand-père tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de son grand-père, qui lui-même la tenait de Bernard Lavilliers ! Et c’est pas des conneries, peuchère ! Cette chanson, Marrions les Filles, bon je te l’explique en deux mots, con : bon, marrions, du verbe marier, les filles, les filles quoi, on sait ce que c’est (enfin plus ou moins). Cela se passe au mois de juin, à l’époque de la mousson, on rassemble les filles en âge d’être mariées, 13, 14 ans, on les mets sur des tracteurs, de gros tracteurs, à demi-nues avec des sacs de noix pilées, pelées, pilées sur la tête ; et derrière on mets les jeunes garçons en âge d’être mariés, 39, 40 ans, sur des moutons, à califourchon sur des moutons, avec des châtaignes bouillies dans les narines. Pourquoi ? Parce qu’à un moment il y a le départ de la course, c’est une course finalement pour se marier, alors les tracteurs partent devant évidemment avec les filles dessus, et bien sûr ils en prennent plein les narines du gasoil, c’est pour cela qu’ils ont des châtaignes bouillies. Je ne sais pas si on le fait ici, en tout cas là-bas, dans les Cévennes à Grenoble, on le faisait. C’est une coutume, ça c’est des trucs qu’on peut pas dire c’est bien ou pas bien, c’est la coutume, on la fait, depuis des années c’est comme cela, on cherche pas à remettre en cause, on le fait. C’est pas des conneries. Une fois qu’on avait fait ça, on avait marié les filles au mois de juillet, on mariait les filles et les garçons vainqueurs, au moment de la vendange au mois de juillet, la vendange des noix. La vendange tardive cela s’appelle. »

FIN DES ACCENTS POURRIS (régionalistes de mes couilles !!!!), euh pardon, reprenons...

Ayant ainsi subi toutes ces aventures follement amusantes durant de trop longues années en décidant une bonne fois pour toutes d'écrire « C'est beau la vie » (chanson au sens équivoque d'une évidence non dissimulée) Monsieur Ferrat, Jean de son prénom, décida de se laisser retrouver ses pairs au firmament des artistes de talent à qui TF1 rend un si bel hommage avec ses si recueillis et regrettés primes de la Starac'.

Le 14 mars 2010 à Lachapelle-sous-Chanéac (Ardèche, FRANCE).

Merci Jean-François pour toutes ces précision, aurait rajouté David Pujadas ou Élise Lucet !!! Mais nous nous gardons bien quant à nous de le faire, étant donné le niveau du précédent exposé, vous en conviendrez sûrement... À noter aussi qu'avec Jean Ferrat s'en alla le vote communiste français (vieille blague complètement pourrite des Guignols qu'on a mis ici pour faire deux lignes de plus).

« Salut l'artiste ! » aurait crié Georges Marchais ou Jacques Toubon.


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