Piche

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche

Comme décrit par de nombreux ethnologues, le piche, se définit comme une sous espèce consanguine sociable, se rencontrant communément dans le - bas - Languedoc, principalement dans les villages autour des conurbations de Nîmes et de Montpellier, ainsi qu'entre les deux (se reporter à l'article Lunel). La femelle du piche est la pichette, ses attributs sont mis en valeur par des vêtements moulants de marque, un peu de coton dans son soutif gonflable, et des chaussures de marque Buffalo artifice paliant au complexe de petite taille comparable aux talonettes du Président sarkozy. On rencontre la pichette à l'arrière, ou sur le siège passager des moyens de locomotion piches.

L’attitude piche s’appelle le pichisme,et l'ensemble des piches s'appelle la pichaille.

Le piche peut être assimilé avec ses proches cousins :

  1. Le jacky dont il adopte les mœurs prêt à dépenser plusieurs dizaines de milliers d'euros pour "tunner" la vieille 106 1.1l de Maman.
  2. La racaille, dont il adopte une partie du langage, la gestuelle et le code vestimentaire. Par ailleurs il partage avec cette dernière, son Quotient intellectuel largement en dessous de la moyenne.

Il est fréquent qu'en vieillissant le piche se transforme en beauf.

Piche attitude

Les passe-temps favoris des piches sont divers et variés, et vont de la – pseudo - défense du territoire, à la technique du crocodile - l'accoste en langue piche - sans oublier les "weelings" avec le scooter, sur le parking du collège ou de l'Intermarché, histoire d'impressionner la galerie, le spectacle pouvant attirer des foules venues nombreuses, autres piches, pré-pré-adolescents ayant la permission des 21h30…

Les piches ont pour activité principale d'affirmer et de revendiquer leur village comme bastion officiel de la pichaille face aux autres villages, ce qui cause fréquemment des "heurts", pouvant entraîner ongles retournés, fractures de la main – généralement dues à un mauvais coup de poing avec une chevalière mal ajustée - et se terminant par la prise du butin, bouchons de pneus du scooter en aluminium bleu métal - très rarement de la même couleur que la jante - ou chaine imitation plaqué or à la fatal bazooka (Une variante de "fifty cents" idolâtré par les piches)

On dénombre de nombreuses cités piches autour de Montpellier parmi lesquelles St jean de Vedas, Pignan, Lavérune, St Georges d'Orques, Grabels, St Gely du Fesc, Prades le Lez, Jacou, Le Crès, Vendargues, Mauguio, Pérols sans oublier Lattes, où trône le QG des piches depuis déjà de nombreuses années, une discothèque commençant pas N, finissant par O avec un T au milieu[1]...

Heureusement au milieu de toute cette haine permanente il y a des accalmies, au cours de moments bien particuliers, qui ont lieu dans des endroits spécialement dévolus à cet effet, un peu à la manière des grandes loges, dans la franc-maçonnerie. Ces fraternisations ont lieu au cours des fêtes de villages - dites fêtes votives - aux alentours des 1h30 du matin, quand l'orchestre en est à chanter - en play back - le « Ricard dans un verre à ballons ». L'ambiance est alors à son paroxysme, rivalisant et dépassant même parfois celle de la feria de Bayonne, peu à peu les rivalités piches s'estompent sous le signe du pastis et du A kik - composé à 80 % d’huile de vidange, d’acide de batterie et de pneus du bled irrécupérables - et où naissent de belles histoires d'amour piches...

Modes de déplacement

Entre 14 et 18 ans

Étant une espèce semi-nomade semi-sédentaire,le piche utilise comme moyen de locomotion, le scooter - Mob pour le piche tricard Derbi pour les piches de classe supérieure - que ses parents consentent généralement à acheter moyennant un endettement important pour ceux n’ayant pas de liquidités à disposition, situation pouvant se traduire au final par des crises financières mondiales. Quand le piche évolue avec son scooter il porte le casque d’une façon différente des autres usagers de deux roues motorisés, en posant simplement le casque sur le sommet de son crane, ce qui a donné lieu à de nombreuses études scientifiques pour éclaircir ce rite. La thèse du comportementaliste Liechtensteinois Fritz Topenbauffenbekkermann[2] affirmant qu’il s’agissait là d’une extrapolation totemo-phallique ayant pour objectif une démonstration virile de puissance comparable aux hommes plateaux amazoniens ou aux joutes sétoises, a été récemment écartée au profit de la théorie plus pertinente du neuro-biologiste Malawite Victor Chakuambakiliganilélé[3] mettant en évidence qu’au sein de la population piche, la forte consommation de résine de cannabis de piètre qualité provoque la destruction de nombreux neurones ce qui se traduit par une baisse des capacités cognitives débouchant inévitablement sur la mauvaise utilisation de tout dispositif complexe tel un casque de moto .

Généralement le piche dépense beaucoup d’argent pour « tunner » son véhicule, par l’ajout d’accessoires tel que, ampoule au xénon, ligne d’échappement - pour gagner 10 km/h - kit 70,80,100, poignées de frein chromées, turbo artisanal pour booster le moteur, poste de radio, j’en passe et des meilleures… Les scooters ayant une durée de vie moyenne de 20 000 km, le résultat final se traduit par une perte sèche, la machine finissant soit à la casse, soit vendue comme épave à 50 €.

L’usure prématurée du véhicule est une des raisons qui justifie que le piche puisse avoir plusieurs scooters au cours de son existence, mais il y en a d’autres détaillées ci-dessous :

  1. La casse des parties mécaniques ; les modifications (débridage, kitage) apportées sur des véhicules conçus initialement pour évoluer à 45 km/h, réduisent encore plus la durée de vie de ces derniers, faire jouer l’assurance dans un cas comme celui là est quasiment impossible, sauf dans le cas des piches les plus chevronnés qui avec l’aide d’une personne adulte - généralement le géniteur, les chiens ne faisant pas des chats - n’hésitent pas à faire disparaitre le véhicule en le jetant au fond du canal Philippe Lamour entre Vauguières et Mauguio, ou encore en le faisant bruler dans la garrigue, pour ensuite déclarer le vol et toucher le (maigre) pactole de l’assurance. Mais il reste assez rare que le piche ait recours à ces stratagèmes d’une immonde bassesse, il lui suffit de notifier simplement à ses parents : « Putaing, j’ai grâve niké mon scouteuh !! ». C’est cette interjection propre aux piches qui a permis en 1999 au zoo-linguiste nunavumiuq Georges Aariakéekithitayapok[4] de démontrer la parenté avec les racailles et autres Wesh, également grands amateurs de Nike.
  2. La casse tout court ; le piche a une nette tendance à être quelque peu imprudent et à se sentir invincible, les accidents - de faible gravité - sont donc légions au sein de la pichaille. Si le tiers responsable réel ou fictif - le piche est de très mauvaise foi - ne se manifeste pas, et que le piche n’est pas assuré tout risque, le piche aura le choix entre les deux alternatives explicitées dans le cas précédent.
  3. Le vol ; Il peut arriver au piche de se faire voler ou pire de se faire braquer son scooter, car quand le piche croise son proche parent la racaille, les «wech wech couzin » ou encore « wech mon srab » langage complexe racailleux proféré par le piche pour se faire accepter, ne suffisent pas toujours à sa reconnaissance - malgré la proximité des deux espèces - la racaille étant beaucoup plus affamée que le piche, et la faim justifiant les moyens le piche n’aura d’autre solution que d’obtempérer et de rentrer chez lui à pied. Dans la majorité des cas la racaille aura eu la prévenance de soulager le piche des éléments pouvant l’encombrer inutilement pour une longue marche (sac à dos, casque, lourd blouson de motard). Contrairement aux cas précédents le vol est effectif, le piche n’aura que la deuxième option comme alternative avec cependant une petite variante : « Putaing, j’ME SUI Fé niké mon scouteuh ». Malheureusement pour le piche il se peut que le bouchon ayant été poussé trop loin, sa demande se voit motivée par un refus, le contraignant à poursuivre dans la voie pédestre, ou la voie cyclable, situation qui peut conduire à terme, à son excommunication ou (t’a)Ka-fuir en langage piche (CIP[5] Concile Saussan IV 1992). Malgré tout il reste au piche une solution pour éviter cette humiliation, où en se rendant dans la cité la plus proche, il pourra facilement trouver à un prix abordable un scooter en tous points identique - mis à part la couleur - au précédent. Ce commerce informel, créant des contacts pacifiques entre racailles et piches, a été qualifié par l’ethnologue grolandais Jean-Marcellin Plutenfiard [6] « d’échange culturel », certains naturalistes du campus universitaire de Saint-Claude étant allés jusqu’à avancer la thèse d’un « système symbiotique ».

A partir de 18 ans

Le jour de ses 18 ans, le piche n’est plus contraint de se trainer au guidon de son pauvre 50 qui commence à être fatigué, et se voit offrir la possibilité d’obtenir son permis de conduire. Une fois le papier rose en poche, les choses se compliquent un peu pour le piche, car tous n’ont pas la chance d’hériter de la Golf V TDI120 de Papa, ou de la Clio 16S du grand frère… Généralement dans le meilleur des cas le piche doit se contenter d’une vieille 205 junior, d’une Fiat Panda, ou de l’AX de mamy qui ne peut plus conduire.

Il y a aussi un cas extrême ou les parents du piche n’ayant pas la possibilité de lui affecter une voiture contraignent ce dernier à acheter un véhicule d’occasion avec ses faibles moyens, le piche peut alors se retrouver au volant de véhicules insolites tels une Renault 11 essence avec 300 000 km au compteur, une Fiat Tipo Diesel et le beau panache de fumée noir qui va avec, une 106 société hors d’âge qui ne démarre pas en dessous de 12°C, ou encore une Ford Fiesta de 1985 à 150 € avec à l’arrière l’autocollant NL qui n’arrive pas à se décoller… Des témoignages rapportent le cas d'humiliations suprêmes de piches évoluant à bord de Renault 18 Break, ou de Citroën Visa arborant des flammes et des blasons départementalistes.

La voiture va apporter au piche de nombreux avantages qu’il ne soupçonnait pas quand il avait le scooter, à savoir que sa popularité va augmenter auprès du reste de la communauté, il pourra s’en aller où il voudra avec toute la bande, toujours le son à fond diffusant un rap haineux appelant au meurtre des forces de l’ordre et au viol des femmes trop maquillées, en direction du sport 2000 pour voir les dernières Nike Air Max, en ville sans avoir peur de se faire carotter l’anti parasite, aux arceaux observer les travestis (safari à vocation éducative), aller plus rapidement à la plage ou à la rivière, au final tout bénef pour le piche, et plus de succès avec les pichettes qui adorent se faire transporter, le siège arrière d’une voiture étant toujours mieux que le cul nu par terre dans la garrigue. Autre avantage pour aller à Latipolia, le piche ne sera pas décoiffé à cause du casque.

Mais tout cela a un prix car pour ne pas être exclu de la communauté et prétendre à cette popularité, le piche va devoir comme pour son scooter dépenser des sommes folles pour « tunner » son véhicule, et ne pas se taper la honte quand il va en boite à Lattes, à Mauguio, à la Grande Motte, voire à la Churascaia pour les plus aventureux (CEP[7]), car malgré la débauche de moyens dont il dispose, le piche n’aime pas beaucoup s’éloigner de son village « Ô son païsse, ô too loose » 10 km en voiture étant déjà une distance conséquente pour le piche.

Pour la customization de son moyen de locomotion, le piche va utiliser les mêmes recettes que son proche parent le Jacky - les deux espèces peuvent cohabiter - à savoir bandes blanches à la Starsky et Hutch sur le toit et/ou sur les côtés de la vieille Renault 21 à papa, jantes alliages pour l’Opel Corsa modèle 91, aileron arrière et gros spoiler avant pour empêcher la Clio 1 phase II RL de décoller du sol à fond de 3e, paupière de phare pour donner un look plus agressif à la 405, vitres fumées avec bulles d’air apparentes pour la Hyndai Pony de feu le grand oncle Eugène, Ampli 200 watts dans le coffre de la ZX avec effet d’ambiance - l’intensité électrique fluctuant au rythme des basses - et ainsi de suite...

Il se peut que dans l’année qui suit ses 18 ans le piche ait les moyens de se payer un véhicule d’un standing supérieur, son choix se portera en priorité sur une Volkswagen Polo, voiture étendard de la pichaille par excellence, facile à tuner, indémodable, qualité allemande. D’autres piches s’orienteront plus vers le vintage, BMW Série 3 une valeur sure, les légendaires Golf et 205 GTI, Mazda Cabriolet bradé qui ne se découvre plus à cause des nombreuses retouches sur la capote lacérée, Alfa 75, Fiat Punto Abarth, ou Lancia Delta pour les piches voulant revendiquer leur « Ritalité », dans une moindre mesure on assiste à un phénomène similaire pour les Séat Léon et Ibiza pouvant être tunnées à la mode espagnole par les nombreux piches ayant des origines ibériques. Pour les piches d’origine portugaise, le Portugal n’ayant pas de marque de voiture nationale, le pichisme revendicationiste peut s’exercer sur n’importe quel marque. Des témoignages évoquent également une infime minorité de piches avisés et fans de production américaines à gros budget, qui se tournent vers les nipponnes, Honda Civic Coupé, Toyota Celica, et autres Mitsubishi Lancer Evolution, voire Subaru pour les plus chanceux, le top pour le se la jouer à la « Tokyo Drift » et bruler de la gomme sur le parking du Carrefour de Lattes le samedi soir.

Sources de revenus et utilisation

Toute cette débauche de moyens coûte cher, très cher au piche, qui doit donc trouver une source de revenus suffisante et régulière pour subvenir à ses nombreux besoins. Comme cité ci avant, généralement le piche est né sous une bonne étoile, fils de bonne famille, ses parents soit trop laxistes soit complètement à l’ouest – quand c’est pas les deux - sont aux petits soins pour subvenir aux besoins de leur fils chéri, comblant sans cesse ses nombreuses envies par la voie matérialiste, du style : « Je veux bien te payer un nouveau scooter mais t’a intérêt à avoir des bonnes notes au troisième trimestre ». Cette méthode consistant à combler le besoin sans contrepartie immédiate, et ce en vue d’un hypothétique effort futur, ne peut être qu’inefficace, vouée à l’échec, et totalement aux antipodes des principes fondateurs recommandés par le bienveillant Docteur Marcel Rufo.

Il est très rare que le piche fournisse les efforts demandés par ses parents, et beaucoup plus courant qu’il préfère consacrer son temps libre, à squatter le baby-foot du bar des piches, ou à se rendre au point de rendez vous des piches pour faire des dérapages avec le scooter, rassembler quelques fonds pour acheter une pizza au camion ou faire une virée à Norma acheter des glaces voire tenter de passer un pack de bière avec la complicité d’un majeur, ou duper la caissière celle avec les grosses lunettes qui voit mal de loin, et doit les enlever pour lire de près…

Mais ce qui reste l’un des postes de dépense principal du piche est bien sur la consommation de cannabis. Comme d’illustres personnages avant lui (Charles Baudelaire, François Rabelais, Alexandre Dumas…) le piche est conscient de l’importance de cette substance indispensable à l’élévation de tout grand débat philosophique d’une spiritualité intense. A la fin du troisième trimestre, le résultat se solde dans 97 % des cas soit par un échec, soit par un redoublement, soit filières professionnelles comme la cuisine, ou la vente, qui permettent au piche de réaliser sa bêtise quand il se retrouve en stage préparatoire pour l’obtention du BEP à récurer au fond d’une cuisine par 40°C, les gamelles d’une paillote au petit travers, ou à étiqueter des paires de chaussures toute la journée dans la réserve d’un magasin du Polygone tout ça gracieusement bien sur, le piche est là pour apprendre. La sélection est impitoyable et certains piches renoncent, une nouvelle vie s’annonce alors pour eux entre grasses matinées, travaux aléatoires non qualifiés en intérim, livreur de pizzas jusqu’à 35 ans minimum à habiter chez Papa Maman…

Mais ne mettons pas tout le monde dans le même panier, certains piches se tournent très tôt vers la filière professionnelle , CAP Plomberie ou Boulangerie, l’ardeur au travail du piche lui offre dès l’age de 16 ans, un petit revenu pour satisfaire ses nombreux besoins, tuning, sorties à Latipolia, Baby-foot, A-kik, fringues mode kaïra pour lui ou pour sa pichette, Croquettes pour le Pit Bull, alcool, essence pour la bagnole ou le scooter. Le piche en apprentissage est généralement le plus populaire, car étant à même de combler les besoins en transport des autres piches plus tricards.

Le piche dont les parents n’ont pas beaucoup d’argent, qui n’est pas en apprentissage, et qui n’a pas le temps ou l’envie de travailler, a deux options qui s’offrent à lui, soit il reste un piche de second choix, soit il se trouve une activité parallèle pour remonter de quelques échelons au sein de la hiérarchie piche. Le piche peut avoir comme revenu occasionnel quand il part faire la virée mensuelle au Perthus avec son Oncle Francis, la revente de vêtements de marques achetés à des grossistes, ou les 5 cartouches de cigarettes autorisées par les douanes. Mais cela ne suffit pas au piche pour assumer tous ses besoins, le piche se tourne alors vers le trafic de Cannabis, activité illicite facile pouvant démarrer avec un budget réduit, assurant au piche un approvisionnement constant en substance (moitié vente, moitié conso). Ce – petit – buisness offrira au piche un regain de popularité, le piche obtenant ainsi le statut de père nourricier, pourra utiliser le shit comme moyen de pression pour assoir son autorité, en faisant – FF[8] - ses potes, et en excluant ses ennemis…

Il peut arriver que ce tableau idyllique soit gâché par l’avidité et le manque de discernement du piche, pour deux raisons :

  1. Au niveau de la source ; le piche doit s’approvisionner auprès de gens peu recommandables, voire directement aller dans les cités, seulement le piche a tendance à quelque peu minimiser la fiabilité de ses partenaires commerciaux, et pour une raison indéterminée ces derniers peuvent subitement sans motif apparent s’en prendre physiquement au piche, et le dépouiller de toutes ses valeurs. L’événement déclencheur n’émane pas toujours des racailles, il est aussi possible que le piche ait eu l’audace de leur dire « Non », un terme étranger pour ce type d’individus dont la simple évocation peut avoir de graves conséquences pour le locuteur.
  2. Au niveau des débouchés ; le piche ne se rend pas forcément compte que le trafic de drogue aussi douces soit-elle – certes discutable quand à la douceur de la paraffine ou du film plastique - est un délit passible d’une forte amende et/ou de prison, dans sa relative toute puissance le piche occulte que ses amis et clients ne sont pas tous des malfrats aguerris aux interrogatoires et tortures diverses des autorités policières (Exemple : attention je vais appeler tes parents). Il résulte donc que le client du piche - généralement piche lui-même - sous le coup de la peur dénonce son fournisseur… Les parents du piche ont alors l’opportunité d’assister à une perquisition au milieu de leur salon, comme dans l’emission 90’ enquêtes, permettant au passage la redécouverte de certains objets égarés par inadvertance, tel le vibromasseur de Maman habilement dissimulé dans le faux vase Ming acheté au marché aux puces de Palavas-les-Flots, ou encore les préservatifs cachés dans le boitier du DVD de High School musical par la petite sœur de 14 ans, et enfin sous un coussin du divan la chaussure gauche talon aiguille de Sandra, la jeune et jolie assistante de direction à Papa… Ce fait tragique se solde généralement pour le piche, par un petit séjour en garde à vue dans une cellule crasseuse, qui si elle est collective lui permettra de se faire de nouveaux amis… Les parents du piche feront alors jouer leurs relations hauts-placées, qui classeront l’affaire sans suite si les preuves sont minimes… Pour le piche dont les parents n’ont pas de relations l’affaire se termine généralement par un sursis avec mise à l’épreuve, les larmes du piche suffisant à apitoyer le juge, qui fera preuve de clémence, en évitant la prison trop destructrice pour le piche qui ayant pris conscience [réf. nécessaire] des faits ne recommencera pas de sitôt.

Notes qui sont en bas de page

  1. La direction de la désencyclopédie ne voulant pas inciter à la haine inter-piches, tient à s'excuser d'avance pour les villages piches qui n’auraient pas été cités, et qui se sentiraient offensés.
  2. Reisen und studieren in Pieschlandse, Gross Bretzelburgeneish Verlagswesen, 1998 Klugenfurt
  3. About brain studies' on modern urban new species, Kuyokukaronganém'tépézé publisher, 2002 Nkhotakota
  4. Global studying and description in apes' post evolution languages, Nunavut university publisher, 1995 Killiniq
  5. Abréviation latine de Codex Iuris Pichiniensis (Code piche en français)
  6. Immersion et étude comportementale des populations picho-racailleuses, Editions Francis Kuntz, 2001 Mufflins
  7. Corps expéditionnaire Piche
  8. Fé fumé !!langage racaille

Articles Connexes


Cet article a une chance non nulle de figurer dans le Best Of ou de ne pas en être.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.