SNCB
Faites attention !
Cet article a été écrit par un rageux, belge de surcoit
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SNCB est l'abréviation de "Société Nationale des Chemins de fer Belges" rebaptisée récemment "Société Nationale des Casses-Burnes".
Dans le beau projet de la dÉsencyclopédie il est un article qui manquait à l'appel tant le sujet vaste et grotesque prête à la moquerie et à la dÉconnade. Vous l'avez compris il s'agit de cet article sous vos yeux ébahis ((à moins qu'il ne s'agisse de celui-ci) <= vous remarquerez ici une première forme d'humour redondante et qualifiée parfois de "lourde" mais tellement appréciée du petit peuple) Et avant de vous laissez continuer cette agréable lecture laissez moi préciser que cette organisation est belge mais qu'elle à la capacité de pouvoir briller internationalement de par sa connerie et c'est pourquoi je vous en fait part en toute modestie.
Histoire d'une société casse-burne
Les années folles
Il est une époque où le petit pays belge se portait économiquement bien grâce aux différentes taxes apposées par Léopold II, sur la récupération des consignes de bouteilles de bières vides et à l’impôt sur le sel ajouté au cornet de frites. Dans ces années folles, la débauche et les orgies vont bon train et c'est sans déplaisir que le gouvernement s'y adonne. C'est lors d'une soirée bien arrosée, donnée chez le grand-père de Michel Daerden, alors que la bière coulait à flots et que les putes de luxe faisaient leur travail, que s'est décidée la création du réseau de chemin de fer belge.
Reprenons les évènements dans l'ordre. Nous sommes en juillet 1926, l'été bas son plein ici à Bruxelles et la température dépasse les 15°C. Par ces fortes chaleurs le premier ministre qui s'est levé de bonne heure décide d'organiser un barbecue où il conviera l'ensemble de ses estimés collègues. A la fin de leur dure journée de labeur, la totalité des barakis du gouvernement répond présente à l'appel (à l'exception du ministre des affaires étrangères qui recevant Monica Lewinsky avait mieux à faire). Après s'être grillé quelques saucisses et côtelettes, le ministre de la culture est arrivé chargé d'un bac de Jupiler ainsi que de quelques bonnes trappistes. Tout ce beau monde a donc pu boire à souhait. C'est à ce moment que le ministre des transports (il était alors 2.7g/l de l'après-midi) s'est souvenu qu'il avait un travail urgent à faire. Ses collègues, ne désirant pas le voir partir si tôt (personne ne devait quitter la fête avant 5g/l du soir) se décidèrent alors à l'aider. Le ministre en question devait trouver un moyen d'unifier le pays en rendant accessible rapidement les régions linguistiques les unes au autres. Mais c'était sans compter sur les facéties des autres ploucs qui s'amusèrent, l'alcool aidant, à glisser dans ce dossier quelques "bonnes blagues belges" et ce le plus innocemment du monde en pensant qu'il aurait le temps tout corriger le lendemain ... trop tard le mal était fait.
La périclitation
Le lendemain, le ministre ayant la Gueule de bois, il oublia d'apporter les modifications au dossier et tout fut accompli. Un réseau fut mis en place, composé de barres de métal ajustées de manière parallèle sur des km et des km, annexées ci et là de magnifiques bâtiments à l'allure fière et noble (voir illustration ci-contre): des gares. Cet immonde réseau fut rapidement défrayé dans la presse, on lui reprochait sa laideur et son inutilité. Le ministre se rendant compte qu'il avait fait une connerie monta au créneau pour défendre sa dernière invention. Les seules excuses qu'il trouva furent de soumettre l'idée que peut-être il était possible que ce réseau soit un enjeu majeur pour une prise de conscience conjecturale dans une société pluridisciplinaire mais néanmoins fondée sur des principes tels que l'historicité des valeurs. Il ajouta qu'il était également possible de faire voyager des gens entre ces gares. Mais alors qu'il voyait là une occasion de s'en mettre (encore) plein les poches la pression populaire fut telle qu'il se vit contraint de proposer les trajets pour des sommes modiques (contrairement à son homologue outre-Quiévrain : la SNCF ). Ce qui força la SNCB à trouver des systèmes ingénieux casse-burnes qui furent reconnus internationalement comme leurs marques de fabrique et un moyen de réduire les dépenses
Marques de fabriques de la SNCB
Le retard
Face à la faillite quasi certaine qui attendaient la société, ses dirigeants mirent en place une première mesure qui leur permettrait de faire pléthore économies. Ayant espionné chez leurs voisins, ils découvrirent une invention pas bête : le train qui n'arrive jamais à quai.
Remettons nous en situation (remarque: la liste suivante est représentative de la plupart des usagers de la sncb):
- Vous vous êtes levé tôt pour allez travailler ce matin et vous êtes fatigué parce que
ce pu$%~@ de gamin... votre cher fils fait ses dents et qu'il a hurlé toute la nuit. Mais malgré ça vous vous êtes préparé, vous avez pris votre douche, vous vous êtes rasé et vous avez enfilé vos vêtements parce qu'il faut bien travailler pour toucher son pognon quand même ! - Vous êtes étudiant et après une dure semaine de
guindaillecours vous pouvez enfin rentrer chez vous pour vous délasser et jouer avec votre Xbox 360 à "Call Of". - Vous êtes un vieux et vous espérez pouvoir profiter de votre retraite (si vous avez plus de 82 ans) en allant passer un agréable WE à la campagne ou en visitant la tombe de vos parents.
- Vous êtes un scout en retour de camp avec un sac qui fait deux fois votre poids, vous êtes crevé parce que vous vous êtes fait couper le zizi en totemnisation pour pouvoir être appelé "zèbre" par vos petits (et néanmoins méchants) camarades.
Bref, vous êtes dans une de ses situations délicates que Jean-Marie Bigard aurait appeler un "moment qui gonfle". C'est à ce moment là qu'un jeune intermittent à l'accent Bruxellois prononcé s’empare du micro pour annoncer: "Mesdames et Messieurs, suite à un bout de bois mort ayant atterri sur la voie à 300 mètres de la gare, nous vous signalons que le train en direction de Bruxelles-Midi aura 40 minutes de retard" ... le reste se passe de commentaire, sachez simplement que la moitié des faits de violence recensés en Belgique chaque année est commise envers le personnel de la SNCB.
Le contrôleur
Aussi appelé "Accompagnateur de train", bien qu'un train n'ait pas besoin d'être accompagné me semble t'il ... Le contrôleur des billets de train SNCB ne vénère que 2 couleurs qui ma foi font l'harmonie de sa tenue: le gris et l'orange.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.