Stade de Reims
Club de football Français, fondé en 30 av. J.-C. (Jeanpierre Caillot, Président du club). Dans les phrases, est toujours associé au mot « Légende » et à un verbe au passé. Egalement l’un des seuls articles de la Désencyclopédie traitant d’un club de foot, où la partie « historique » est plus longue que la partie « le club aujourd’hui ».
L’Antiquité
Les origines du Stade de Reims se perdent dans la nuit des temps. Les derniers témoins de l’époque glorieuse se sont suicidés lors du dépôt de bilan de 91. Seuls quelques uns survivent encore en ermites, terrés dans des grottes de la montagne de Reims, à manger les restes de l’équipe de 2002-2003 (si vous n’aviez plus de nouvelles de Bertrand Tchami, c’est normal. En même temps, qui voudrait avoir des nouvelles de Bertrand Tchami ?). Il y a quelques années, l’arrière-arrière petit-fils du docteur Livingstone est parti à leur recherche ; on est sans nouvelles depuis. Les faits qui vont suivre n’ont donc traversé les siècles que par transmission orale (l’écriture n’existait pas encore à l’époque), et leur véracité peut être mise en doute ; de nos jours on a d’ailleurs toujours du mal à croire à cette histoire.
La légende veut qu’il y a bien longtemps, dans la ville encore appelée Durocortorum, onze hommes surentraînés semaient la terreur sur tous les stades de Gaule. Armés d’un simple ballon de cuir, ils pillaient de leurs points toutes les villes visitées. Ces morts de faim salissaient toujours leurs toges blanches du sang de leurs victimes, si bien qu’elles devinrent partiellement rouges. Comme le sang sur du tissu, ça ne se barre pas aussi facilement que Xavier Gravelaine change de club, ils ont donc légué ces couleurs rouges et blanches à la postérité.
Laurent Ruquier dit : | |
À chaque retour à Durocortorum, leurs femmes les envoyaient nettoyer leurs maillots à la rivière, d’où le nom de Stade de Rince. |
En l’an 56, ils faillirent même conquérir l’Europe, mais subirent un terrible revers face à une armée de meringues hispaniques sur le territoire de Colombes (c’est depuis ce jour que la colombe est devenue le symbole de la paix). Rebelote trois ans plus tard, face aux mêmes meringues. Après avoir une sixième fois conquis la Gaule en 62, les Durocortorumois se lassèrent et se reconvertirent dans le biscuit rose. Pour rappeler un peu qui ils étaient, ils firent un semblant de retour en 77 en perdant la finale de Coupe de France et celle de coupe Gambardella. Puis plus rien jusqu’au XXIème siècle, où ils tentent péniblement de se refaire un nom ; on les aurait vus en demi-finale de Coupe de la Ligue en 2007.
La nana aux cheveux rouges dit : | |
J’ai plus qu’à me faire des mèches blanches ! |
Palmarès
Les trucs qui font classe
- Finale de coupe d’Europe des clubs Champions (1956 et 1959) : la première année, le club atteignit ce niveau après avoir successivement battu les sauvages danois de l’AGF Ahrus en huitièmes, les cannibales hongrois du Voros Logobo en quarts et les redoutables écossais de l’Hibernian Edimbourg en demies. La deuxième épopée fut notamment marquée par les victoires contre le terrible club nord-irlandais du FC Ards, puis les impitoyables finlandais du HPS Helsinki en huitièmes, un club de standardistes de Liège en quarts, et des jeunes garçons de Berne en demies. Forcément, quand il a fallu jouer face à une équipe de foot en finale, ça a été une autre paire de manches.
- Championnat de France de 1re Division (1949, 1953, 1955, 1958, 1960, 1962) : Reims compte même 6,5 titres de champion (soit 6,5 titres de plus que le CS Sedan Ardennes), en comptant le Championnat de 1942 zone occupée (officiellement retiré du palmarès car la Wehrmacht imposait de jouer avec des balles à blanc).
- Coupe La teen (1953) : dans ce trophée pour adolescentes aguicheuses, Reims battit un club italien vieux de mille ans (AC), et devint du coup le premier club français à remporter une coupe d’Europe (ça c’est juste pour faire chier les Marseillais).
- Coupe de France (1950 et 1958) : la finale de 1950 qui mit aux prises le Stade de Reims et le Racing club de France, fut le théâtre d’un drame dont le monde footballistique français dut subir les conséquences jusqu’au match France – Italie de l’Euro 2008 : elle déclencha la vocation de Thierry Roland.
Les trucs qui font tâche
Faites attention !
VOUS, les clubs du genre AS Nancy, Grenoble, Stade Malherbe de Caen, etc. qui ne possédez que des titres de champion de 2ème Division et/ou de National : sachez que Reims possède aussi ce genre de titres. Donc ne désespérez pas, peut-être que vous aussi, un jour, vous perdrez une finale de Ligue des Champions !
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- Coupe Drago (1954) : également baptisée coupe des loosers, son nom vient de Drago Malefoy, l’ennemi juré d’Harry Potter qui foire toujours ses coups en douce. Elle permettait aux clubs éliminés en 32èmes de finale de coupe de France de regagner un semblant de dignité.
- Trophée des Champions (1949, 1955, 1958, 1960) : discrédité depuis 2002, car remporté systématiquement par l’Olympique Lyonnais (et quand ce n’est pas l’OL qui le gagne, comme en 2008, tout le monde s’en fout quand même). Le trophée des Champions, c’est comme le petit chien qui hoche la tête sur la plage arrière d’une voiture : ringard et sans intérêt.
- Coupe de la Ligue (1991) : à l’époque, remplaçait les matchs amicaux d’avant-saison. Comme la coupe Drago, trophée qui ne sert strictement à rien, à part à emmerder les femmes de ménage qui doivent se cogner une coupe supplémentaire à nettoyer.
- Coupe des Alpes (1977) : coupe glacée, remportée 3 boules à 1 face au SC Bastia.
- Coupe Mohamed V (1962) : coupe à la tondeuse, 5 mm de cheveux, avec golfes prononcés sur le front.
- Championnat de France de Division d'honneur "Champagne" (1994) : le gros plus qui fait que jamais l’Olympique Lyonnais, l’Olympique de Marseille ni l’AS Saint-Étienne n’égaleront le palmarès du Stade de Reims.
Les gonzesses
La nana aux cheveux bleus dit : | |
Enfin quelqu'un qui pense aux filles dans le foot ! Je propose de décerner à ce génialissime auteur le prix Isabelle Alonso. |
- 5 fois championnes de France (1975, 1976, 1977, 1980, 1982) mais de toute façon le foot de gonzesses c’est pas du foot. Vous me direz : est-ce que le Stade de Reims c’est du foot ? Effectivement, la question peut se poser…
Les grands noms (ou pas)
Preuve s’il en est que Reims est l’équivalent français du Real de Madrid, les Stadistes sont surnommés les gars lactiques (en référence à l’acide qui leur monte dans les jambes dès la 12ème minute de jeu).
Les gars sur le terrain
- Raymond Kopa : Le Napoléon du football. Il avait beau avoir un beau harnais, ça ne l’a pas empêché de s’échapper à Madrid. Mort à Ste Hélène, son fils Léon lui a crevé le ballon.
- Just Fontaine : héros national, à célébration quadriennale. Avant chaque Mondial, les journalistes Français chauvins (pléonasme) ne manquent pas de rappeler qu’il est impossible de battre son record de 283 buts marqués lors de la Coupe du Monde 1958.
- Robert Jonquet : a joué 18 ans pour le Stade de Reims. Une fois devenu majeur, a compris qu’il fallait vraiment se casser. (Aparté : si un binoclard boutonneux s’avise de me faire remarquer que la majorité était encore à 21 ans en 1960, je l’emmène voir Reims – Vannes.)
- Roger Piantoni : les buts d’un Ronaldo, mais le tibia d’un Cissé.
- Roger Marche : eut été encore meilleur s’il avait couru.
- Dominique Colonna : pendant que son cousin Ivan s’entraînait au tir, il arrêtait les balles.
- Carlos Bianchi : émigré argentin resté planqué quatre ans à Reims en attendant la régularisation de ses papiers.
- Olivier Tingry, alias Tintin : a suivi le club du CFA2 à la L2, au National, et à la L2. Ancien gardien, nouvel entraîneur des gardiens (fait une pige de temps en temps quand les 7 gardiens du club sont blessés), et mannequin chez Guy Hôquet.
- Jérémy Blayac : recordman du plus court laps de temps passé sur un terrain avant de se faire expulser pour deux cartons jaunes : 5 minutes lors de Dijon-Reims le 1er octobre 2004.
- Christophe Delmotte : ancien joueur Lyonnais gavé de remporter le Championnat de France, venu crier son chant du cygne à Reims. Particularité : meilleur buteur du club à la trêve 2004-2005 (on rappelle qu’il était défenseur).
- Sébastien Heitzmann : mercenaire, ayant fugué lors du mercato hivernal 2005-2006 pour aller faire banquette à Valenciennes. Seule personne capable d’être plus sifflée que le CS Sedan lors d’un match à Delaune.
- Amara Diané : attaquant quadrijambiste, très pratique pour les dribbles, les frappes surprise et la satisfaction du public, mais un cauchemar pour l’équipementier. Fusillera sa carrière au PSG.
- Habib-Jean Baldé (ou Jean-Habib Baldé, selon qu’il joue à gauche ou à droite) : joueur habilité à évoluer à tous les postes (euphémisme couramment utilisé pour bouche-trou), y compris ceux qui n’existent pas. A été successivement : défenseur de pointe, libéro offensif, gardien de but latéral gauche, demi d’ouverture, attaquant défensif, latéral centre, guichetier, stadier, jardinier, mascotte, vendeur de chichis, mais souvent cireur de banc.
- Julien Féret : le petit Prince de Delaune. Venu de l’appartement B612 à Niort ; apprivoisé par les blaireaux rémois (y’a pas de renards à Reims, alors on fait avec ce qu’on a), Thierry Froger lui a dessiné une caisse dans laquelle se trouvait le schéma tactique qu’il voulait. Fut finalement tué par un serpent couleur de nul de la race Pablo Correa.
- Cédric Fauré : il la met toujours au fond dans toutes les positions. Ligue1ophobe, donc parfaitement adapté à Reims. Célèbre pour son tandem avec Julien Féret : Féret montrait la voie, et Fauré perçait la défense. (deux jeux de mots laids se cachent dans la phrase précédente : trouvez-les)
- Yann Kermorgant : cascadeur de Shaolin Soccer reconverti en attaquant ; Calais, Sedan et surtout Nancy s’en souviennent. A part des buts spectaculaires, fait ce qu’il peut.
Liste non exhaustive, de nombreux bons joueurs ne s’y trouvent pas (de très mauvais ne s’y trouvent pas non plus, d’ailleurs. Notez toutefois que l’absence des frères Boniface de cette liste est purement volontaire.)
Les gars qui braillent au bord du terrain
- Albert Batteux : stratège plus connu sous le nom de Bernard Montgomery entre 1939 et 1945, on lui doit notamment El Alamein et le Débarquement en Normandie. Se reconvertit en entraîneur de football en 1950 lorsqu’il apprit qu’Erwin Rommel était entraîneur du Bayern Münich. Adepte du football au Champagne. Antonyme : Ricardo.
- Ladislas Lozano : septième bourgeois de Calais, ajouté à la célèbre statue après la finale de 2000. Se servit de cette renommée pour entraîner les clubs les plus prestigieux (Wydad Casablanca, Créteil, Al Khor, Reims). Meilleur ami de Jérémy Blayac.
- Didier Tholot : entraîneur du Stade de Reims de juillet 2008 à un avenir très proche. S’il faut juger un entraîneur sur ses victoires, alors on ne peut rien dire sur lui.
Les autres
- Jean-Pierre Caillot : actuel président ; comme son nom l’indique, gros amas de globules rouges et blancs coagulés. Cause probable de la thrombose actuelle du club. Également PDG d'une boîte de semi-remorques, est donc mis à contribution pour le transport des troupes lors des déplacements en extérieur.
- Pierre Ménès : engagé en 2005 en tant que chargé de communication (et la charge, ça le connaît), il fit même embaucher un handicapé moteur en la personne de Jon Lundblad pour atteindre le quota fixé par la loi. Il fut désigné responsable exclusif de l’échec du club (les minorités visibles, ça dérange encore de nos jours) et éjecté 9 mois plus tard.
Le Stade Auguste Delaune
Seul stade professionnel français à porter un nom de clown, avec le stade Auguste Bonal de Sochaux et le Stade du Ray (mondomenech) de Nice. On est toutefois loin du ridicule stade Jules Des Chasses D’eaux du Havre.
Le stade Touvieutoumoche
Inauguré en 1935 par le Président Albert Lebrun, le Stade était alors baptisé Stade Municipal et était également doté d’un vélodrome ; les courses de vélos étaient alors le seul moyen de voir des pédales dans l’enceinte… ça a pas mal changé depuis.
Baptisé Auguste Delaune au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, il rend hommage à un résistant Normand Communiste n’ayant jamais pointé son blaze en Champagne. Si les rémois savaient ça, ils auraient déjà fait la révolution (en langage rémois, faire la révolution signifie entonner au beau milieu de la Place d’Erlon des hymnes régionalistes tels que Pour le Plaisir d’Herbert Léonard, mais surtout pas trop fort, ça risquerait de mettre de l’ambiance). Déjà qu’il faut que la droite présente deux candidats qui se tirent dessus à boulets rouges pour réussir à élire un maire socialiste, alors oser baptiser un stade rémois du nom d’un Communiste, c’est comme demander à Olivier Pickeu de cadrer une frappe (vous ne vous souvenez pas d’Olivier Pickeu ? C’est normal, vous en faites pas).
En 1953, la tribune principale reçut le nom de Francis Méano, jeune espoir du Stade de Reims, décédé dans un accident de voiture à 22 ans ; il restera à jamais un futur grand espoir du football Français, au même titre que Benoît Pédretti ou Camel Mériem qui, eux, eurent le démérite de rester en vie. (Aparté : si le FC Sochaux voulait honorer la mémoire de chacun de ses futurs grands espoirs, ce n’est pas les tribunes qu’il faudrait renommer, mais les sièges).
Le stade Tounouvotoubo
En 1997, devant l’état de délabrement avancé de l’édifice (et du club), le Maire de l’époque Jean Falala décida d’ériger un nouveau stade en lieu et place du précédent (le choix de la rénovation du stade se fit au détriment de la construction d’un centre ultramoderne d’accueil pour les Alcooliques Anonymes, projet défendu et parrainé par son adjoint Jean-Louis Schneiter). Après quatre ans et demi de travaux forcés, le nouveau Delaune ouvre enfin et aura coûté le double de l’estimation initiale ; on sera passé d’un Stade en ruines au Stade de la Ruine.
Le nouvel édifice possède une capacité de 22 000 places, soit juste pas assez pour pouvoir accueillir une rencontre de Coupe d’Europe (en même temps, d’ici-là, beaucoup d’eau sera passée sous les ponts, et beaucoup de petits ponts entre les jambes d’Alexandre Barbier), mais largement suffisant pour affronter Cassis-Carnoux dès la saison prochaine (voire même trop grand, l’hypothèse de redémolir deux tribunes si le club doit retourner en National pourrait être envisagée). En outre, l’édifice est doté de quatre mâts d’éclairage inclinés, de 64 mètres de hauteur, dits mâts « mikado » (quatre mikados, cela peut expliquer pourquoi la défense rémoise fait en moyenne deux kados par match à l’adversaire).
Construit au bord de la Vesle, l’ancien stade enjambait même la rivière. Pour des raisons économiques, le nouveau Stade a été décalé de quelques mètres, de manière à ne plus surplomber le cours d’eau, et à favoriser les suicides par noyade à la sortie d’un Reims – Dijon ou d’un Reims – Montpellier ; la défaite étant déjà lourde dans les cœurs, pas besoin de rajouter de lest pour être sûr de réussir son coup, même si un sandwich de la buvette, pesant très lourd sur l’estomac, pourrait très bien faire l’affaire.
Les quatre tribunes de l’enceinte sont désormais baptisées. La municipalité réfléchit un temps à la question du « naming », mais après qu’ ArcelorMittal Gandrange, Moulinex et Renault Sandouville se furent porté candidats, elle décida de revenir à des principes plus conventionnels. C’est ainsi que les quatre tribunes furent baptisées des noms de :
- Nord : Albert Battu
- Sud : Revers Jonquet
- Présidentielle : J’en ris Hermain
- Opposée : Francis Médrano
17 octobre 2008 : le grand jour tant attendu par les Rémois ! 15 283 spectateurs réunis pour fêter enfin la réouverture d’un stade complet ! L’histoire retiendra que le premier but inscrit dans notre nouvelle enceinte fut l’œuvre de… Brahim Ferradj, attaquant Brestois. Pour un but rémois, faudra attendre le match suivant.
Les supporters
Votre serviteur trouve qu’il a déjà assez bossé comme ça, et préfère laisser la parole à d’hônnetes gens plus avisés que lui sur ce sujet (parce que parler d’un club de foot sans parler de ses supporters, c’est comme un stade Louis II plein à craquer : c’est inconcevable). |
Le petit Robert (Jonquet)
Le Stade de Reims est l’un des rares clubs à avoir donné son nom à des expressions utilisées dans le langage courant (enfin, au moins dans France Football) :
- Corner à la rémoise : manière dégonflée et faux-cul de tirer un corner, en s’aidant d’un équipier situé à quelques mètres de vous. Cela prouve que si les anciens rémois étaient mauvais au point de ne pas savoir tirer des corners, ils n’étaient en revanche pas complètement cons et n’envoyaient pas des branques pour les frapper (et les rater).
- Football champagne : jeu pratiqué par une équipe qui vient d’écumer une dizaine de magnums avant d’entrer sur le terrain. Représentatif du caractère hautain typique des rémois, qui fêtent déjà la victoire avant même le début du match. Avantages : perte de l’équilibre facilitée dans la surface de réparation, deux fois plus de tirs cadrés (normal, y’a deux buts côte à côte), et meilleure exécution des dribbles chaloupés, mais c’est absolument pas volontaire. Stratégie reine d’Albert Batteux, sans égale pendant 15 ans.
- Etre à l’arrache (de Salim Arrache, n. pr.): à l’origine, être en retard sur un centre millimétré d’un latéral pour pouvoir pousser le ballon au fond des buts vides. Par extension, toute personne en retard dans son travail.
Mais d’autres expressions s’appliquent également très bien à l’équipe comme :
- Coaching gagnant : chez Ladislas Lozano, faire systématiquement sortir Jérémy Blayac à la 22ème minute de jeu.
- L’important, c’est les trois points : l’important, c’est d’y croire.
- Des erreurs payées cash : ou comment la défense rémoise est devenue multimilliardaire (en Euros).
Matches mythiques et matches miteux
- 13/06/1956 : Stade de Reims – Real de Madrid : 3-4 ; match référence pour tous les futurs perdants de finales de coupe d’Europe (AS Saint-Etienne, SC Bastia, Olympique de Marseille, AS Monaco, Girondins de Bordeaux, Paris Saint-Germain, Olympique Lyonnais (non j’déconne, faudrait déjà passer les quarts…))
- 10/05/2006 : Real de Madrid – Stade de Reims : 6-1 ; match du cinquantenaire, devenu match caritatif en faveur des défavorisés du football permettant à des équipes miséreuses de jouer contre des vrais footballeurs. A noter : de remarquables duels Zidane – Ielsch, Ronaldo – Barbier, etc. et un but de Féret !
- 10/03/2001 : Stade de Reims – SC Bastia : 1-0, huitièmes de finale de coupe de France : jour désigné aujourd’hui comme celui de l’exhumation du Stade de Reims post-liquidation. On l’a peut-être déterré un peu vite d’ailleurs…
- 16/01/2007 : Stade de Reims – Girondins de Bordeaux : 1-2, demi-finale de coupe de la Ligue ; le beau jeu aura régné 4 mois sur la cité des Sacres.
- 04/04/2008 : Stade de Reims – CS Sedan Ardennes : 3-1 ; première victoire de Reims face aux Dudules depuis… houlàlàlà, tant que ça ?
- 02/11/2007 : Stade de Reims – SC Amiens : 0-0 ; parce que Reims dispute aussi des matchs normaux, qui se finissent souvent par un score moisi. Sauf quand ils jouent Dijon.
- 11/03/2005 : Stade de Reims – Dijon FCO : 0-5
- 23/09/2005 : Stade de Reims – Dijon FCO : 0-1
- 31/08/2007 : Stade de Reims – Dijon FCO : 0-1
- 03/10/2008 : Stade de Reims – Dijon FCO : 1-4
- DFCO… What else ?
En vrac
Principaux rivaux (en fait, pires ennemis)
- CS Sedan Ardennes (ce lien est volontairement rouge pour bien montrer qu’il n’existe PAS d’article sur le CSSA) : club de football de l’Indépendante République Ardennaise (IRA) ayant, tout comme l’AS Monaco, passé des accords pour pouvoir jouer dans le Championnat de France. Sedan est simplement jaloux, un peu comme si Istres était jaloux de Marseille. Ils ont d’ailleurs changé de couleurs de maillot, passant du vert au rouge : si ça c’est pas de l’idolâtrie… Passe-temps favori : piller le Stade de Reims de ses bons joueurs (Noro, Ducourtioux, Cherfa… ; si si, à Reims, ils étaient bons).
- Racing Club de France : décédé au début du XXIème siècle. RIP.
- Olympique Lyonnais : par pur formalisme. De toute façon personne ne l’aime, ce club.
- AS Saint-Étienne, Olympique de Marseille, Amiens SC, Dijon FCO, CS Sedan (encore eux), Girondins de Bordeaux : principaux briseurs de rêves en Coupe de France (Coupe de la Ligue pour les derniers).
Hymne du Stade de Reims
- Hymne des vieux : Emmenez-moi de Charles Aznavour. Seule chanson à comporter un mot de 65 lettres : ilvieneuduboudumondamportantavèqueudézidévagabondoreflèdecielbleu. Lorsqu’en 2007, le Président Caillot fit résonner l’hymne pour la première fois depuis 45 ans à Delaune lors de la venue de Bordeaux en Coupe de la Ligue (après avoir écumé tous les marchés aux puces de la Marne pour retrouver un microsillon d’Aznamachin), il se rendit compte que seuls les trois octogénaires présents dans le stade connaissaient les paroles.
- Hymne des jeunes : L’Hymne du Stade de Reims (titre vachement original), composé par le groupe de ska-rock rémois Tree Kong (avec des paroles Tree Konnes).
Bibliographie du Stade de Reims
On s’en fout : un supporter, ça sait pas lire.
Anecdote
De nos jours, le Stade de Reims possède cette particularité de ne céder ses meilleurs joueurs qu’à des clubs de Ligue 1 qui seront relégués en fin de saison (Ducourtioux à Sedan en 2002-2003, Liabeuf au Mans en 2003-2004, Diané à Strasbourg en 2005-2006). Maintenant qu’ils savent que Féret et Fauré étaient rémois (s’ils ont bien lu cet article de bout en bout comme il est convenu de le faire), les Nancéiens et les Havrais risquent de tourner de l’œil…
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