Gaule

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« Elle pue le pâté votre Histoire !!! »
~ Jean Hénaff, Breton et inventeur du pâté Hénaff, s'adressant à Alain Decaux lors de l'émission "La ferme célébrités" du 31 février 1982


Les préliminaires

Jadis, alors que les glaciers recouvraient toute la surface de notre planète, quelque part dans le nord se trouvait un pic phallique que l'on appelait communément la Gaule. Pour la petite anecdote, le versant exposé au soleil levant était appelé la Gaule du matin tandis que le versant qui voyait l'astre solaire se coucher s'appelait la Gaule du soir.

La Gaule se dressait fièrement vers les cieux et, du haut de ses 12.827m, il était même le point culminant du massif du Sguègue. Dans sa partie septentrionale, il était bordé par la profonde vallée du Fion tandis qu'au sud, il était flanqué par les Monts Glaoui, plus précisément le Ballon d'Alsace, le plus petit, à droite, et le Mont Blanc du Testicule, le plus grand, à gauche. Chose unique pour l'époque, ces deux montagnes étaient recouverte d'une végétation drue, baptisée forêt pubienne. À l'abri de cette forêt évoluait un petit peuple, des êtres velus et parait-il, laids comme des poux, la tribu des Morpionibus...

De temps en temps, les Morpionibus s'aventuraient dans la vallée du Fion afin d'y chasser le gibier et faire des peintures rupestres avec les boues trouvées sur place. Plus tard, en ayant ras-le-cul d'aller et de venir, d'aller et de venir, d'aller et de venir, enfin bref... ils décidèrent d'établir un poste avancé dans une grotte de la vallée ; grotte autour duquel ils battirent bientôt un petit village sommairement baptisé Anus. Il faut dire que le choix était limité, les Morpionibus ne baragouinant que par mots de deux syllabes grand maximum...

Une procession de Morpionibus vue depuis la Gaule du matin.
La Gaule après une éjaculation de printemps.

La Gaule moderne

Malheureusement, le méthane lourd engendré par le dégazage sauvage des troupeaux d'aurochs et autres vaches Milka qui parcouraient la région entraina la fonte des glaciers et la dérive des continents. C'est ainsi que le village d'Anus se retrouva dans le département de l'Yonne (89). Des habitants qui ne croyaient pas en cette théorie fumante décidèrent de faire scission en allant fondé un peu plus loin, dans le département du Lot (49), le village de Montcuq. D'autres dissidents s'établir au hameau de Monœil dans le département des Deux-Sèvres (79) mais aussi de celui de Bonpied dans le département des Trois-Chèvres (93) où de Bonneuil dans le Val-de-Marne (94).

C'est ainsi que le petit peuple des Morpionibus se retrouva dispersé au quatre vents, fondant moult cités aux noms emprunts de nostalgie tel que : La Trique dans les Deux-Sèvres (79), Sainte-Verge toujours dans les Deux-Sèvres (79), Deux-Verges dans le Cantal (15), Bezons dans le Val-d'Oise (95) sans oublier le préservatif Condom dans le Gers (32) et même Fucking dans l'Empire Wisigoth, actuelle Autriche. La Gaule moderne était née !!!

Le village originel de la vallée du Fion.
En exclusivité, voici Montcuq !!!
Un village si joliment préservé !!!
Quelque part en Autriche ?

La Gaule ancienne ou rétrograde

Si vous le permettez, revenons quelques instants au pieds de la Gaule, cette montagne mythique autour de laquelle subsistèrent malgré tout quelques Morpionibus de souche. Malgré leur aspect pouilleux, il n'en demeure pas moins que durant la dérive des continents qui dura près de 800 ans, leur langage avait considérablement évolué passant d'onomatopées de deux syllabes à des mots de trois, voir même quatre syllabes pour les spécimens les plus futés. C'est ainsi qu'ils se rebaptisèrent, eux, les irréductibles Gaulois, et leur roi, Gogol 1er, en hommage à cette Gaule si majestueuse qui leur a tant donné, notamment ces éruptions de neige visqueuse (aujourd'hui connu sous la dénomination médicamenteuse de sirop de Corps d'Homme...) qui les a fortifié au fil du temps et en a fait de solides gaillards prêt à en découdre avec l'ennemi...

Mais avant d'en découdre avec qui que se soit, Anus ayant dégouliné on ne sait trop où (enfin nous on sait désormais mais eux, à l'époque, non...) il leur fallait une nouvelle capitale qu'ils baptisèrent Chamonix. Au passage ils construisirent un téléphérique pour relier le sommet de la Gaule où fut érigé un oratoire autour d'une chape de plomb sommital baptisée Ariane VI ; un engin soit disant capable de partir à la conquête des étoiles mais qui n'a jamais été foutu de décoller jusqu'à présent. Du coup, entre la Gaule du matin et la Gaule du soir, il fut décidé de coupé la poire en deux et de l'appeler l'Aiguille du Midi... Enfin, je m'éloigne du sujet là !!!

Donc, le décor posé, l'ennemi pouvait enfin arriver et c'est exactement ce qu'il fit le bougre... En effet, venant de Rome et carburant d'ailleurs au rhum, des légions entières de babas Golgoths entièrement caparaçonnés, allant jusqu'à faire du mimétisme avec les tortues, déferlèrent sur le pays. Heureusement, entre temps les Gaulois avaient inventé le casque à corne (comme quoi les aurochs et les vaches Milka ce n'est pas totalement inutile ?!!!) avec lequel et dans un premier temps, sous les ordre du Prince Actarus bâtard et neveu de Gogol 1er, à grand renfort de cornofulgure (coup de boule rotatif...), d'astérohache (coup de glaive intercostal...) et autres fulguropoings (bourre-pif dans la gueule...), ils savatèrent l'adversaire. La boxe naquit ainsi et ce fût un vrai carnage !!!

Puis dans un second temps, les Golgoths s'étant régénérés à la cantine du Caesar Palace en ingurgitant pizzas et spaghettis Bolognaise arrosé de mauvais Chianti, revinrent à la charge et là... se fût la débâcle !!! Les Gaulois qui, la cervoise aidant, s'étaient endormis sur leurs lauriers (qui n'appartenaient pas encore à César mais ça n'allait pas tarder...) purent alors inaugurer la roue qu'ils venaient également d'inventer mais dont ils ne voyaient pas de débouché à long terme. Du coup, ce fût finalement à court terme, qu'ils découvrirent son intérêt fondamentale pour fuir le plus rapidement possible. Cet avantage non-négligeable sera d'ailleurs redécouvert quelques siècles plus tard, en mai-juin 1940 mais ceci est une autre histoire !!!...

Ayant pris leurs jambes à leurs cous et leurs roues dans la gueule, les Gaulois furent finalement stoppés par le centurion Cofiroute à la grande barrière de péage de Saint-Arnoult en Yvelines, département des Yvelines (78). C'était un 15 août il me semble ?!!!

Dépités, il rendirent les armes en bougonnant : « de toute façon lutter sert à rien... » qui, grâce au téléphone arabe (dont le premier prototype fut installé à Poitiers, département de la Vienne (86)), sera vite déformé en « de toute façon Lutèce sert à rien... », ainsi naquit leur nouvelle capitale Lutèce, à quelques encablures du lieu de la défaite.

Les lieux de l'infamie...

Pour la petite anecdote, la ronchonnade « de toute façon Lutèce sert à rien... » fût encore déformé dans le temps en « de toute façon Lutèce c'est arien... » mais Lutèce étant déjà pris, un centurion dissident, le général Adolfus Teutonicus, s'empara du mot arien et s'enfuit dans des contrées lointaines et obscures, au nord-est de là, où il fomenta des tas de projets ignobles et avariés afin d'envahir le monde un jour prochain. Fort heureusement, dans les méandres de sa lignée Gogol 1er nous offrit Louis la Brocante, mais surtout un illustre général de Gaulle qui reprit les armes et vainquit presque tout seul, tel le roi Leonidas dans "300", le vil dictateur qui, l'imbécile, s'immola accidentellement par le feu lors du grand méchoui annuel de Berlin, capitale intergalactique de la choucroute et de barbarie pour les années 1939, 1940, 1941, 1942, 1943, 1944 et 1945.

Quant au Prince Actarus défait, il s'exila loin dans la solitude des vastes et mornes plaines de l'est où il pu exprimer pleinement sa colère d'où Toungouska. C'était un 30 juin 1908 vers 7h13 du matin il me semble ? Provoquant un séisme de magnitude 4, 5 à 5, il détruit ainsi la forêt sur 20 kilomètres alentours et fit des dégâts jusqu'à une centaine de kilomètres à la ronde... Il est comme ça le gars, faut pas le chercher quoi !!!

Pour se faire pardonner, il bâtit l'Empire Russe sur du néant; néant que l'on peu encore aisément constaté dans l'actuelle Russie. Son forfait accompli, Actarus se retira ensuite dans un monastère orthodoxe où il se mit à fabriquer des flans, comme d'autres fabriquent du fromage ou de la bière trappiste. En hommage à ses origines et un petit peu à lui aussi, la Gaule étant devenue France depuis peu, la Russie étant toujours aussi pourrie et lui s'appelant Actarus et que ça rime, forcément, il baptisa ses créations Francorusse... et on n'entendit plus parler de lui jusque dans les années 80 où le ménestrel, que dis-je, le chantre Bernard Minet le rappela à nos bons souvenirs... Hum ! Hum !!!

Quelle gueule a la Gaule aujourd'hui ?

Que reste-t-il de la Gaule aujourd'hui ?

Véritable berceau de notre civilisation, cette montagne mythique est devenue un important lieu de rencontre, de débauche et de perdition que les Internautes ont d'ailleurs rebaptiser Meetic...

L'oratoire et Ariane VI sont toujours visibles au sommet. Une légende, qué s'appelerio Quézac, raconte même que caresser vigoureusement la base de la fusée rendrait la fertilité aux gens stériles (sauf aux gamers, faut pas exagérer non-plus !!!), la vue aux aveugles, le sourire aux gothiques, le beurre, l'argent du beurre et la crémière à qui n'en veut.

En revanche, pour éloigner les pervers, les pingouins en rut et les ours bipolaires qui se faisaient de plus en plus pressants dans ses cavités vaginales crevasses, le Mont Blanc du Testicule a été rebaptisé du Tacul. Quant au Ballon d'Alsace il est allé fondre au fin fond des Vosges et ne ressemble plus guère qu'à une vieille pastille Valda usagée.

La vallée du Fion est aujourd'hui un modeste cours d'eau saumâtre et malodorant, dont l'odeur est proche du Reblochon fermier en pire, et le souvenir perpétré par le petit hameau du même nom sur la commune de Chevenoz, département de Haute-Savoie (74).

Et ces braves morpionibus me direz-vous ?

Et bien figurez-vous que dans quelques patelins paumés là haut dans les nuages, il en reste quelques spécimens éparses qu'on appelle désormais crétins des Alpes. Ils chassent le dahu quand ils ne dépendent pas les andouilles. On les reconnaît généralement à leur bonne odeur de gentiane, leur teint rougeau et grêlé, leurs dents et leur ciré jaunes, leurs bottes Dora l'exploratrice mais surtout, aux nuées de cailloux qui les précèdent et les suivent.


Le Ballon d'Alsace dans son état actuel.
Le Fion perpètre la mémoire d'Anus, village avec lequel le petit hameau est désormais jumelé.


Guillotine2.png  Portayl de l'Histoyre



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