Dieu soit loué !
Aujourd'hui j'ai décidé d'aller rendre visite à mon oncle René Fre, qui habite dans la ville de Mour.
Laurent Ruquier dit : | |
Ha ha ! Je sens d'ici le jeu de mot pourri, ou la blague pas téléphonée du tout à 100 kilomètres. Ha ha ! |
La blague pas drôle frôle l'humour en nous racontant : | |
J'ai pas d'amis...Personne ne m'aime. Aidez-moi... |
Laurent Ruquier dit : | |
Ha ha ! la blague pas drôle qui déprime ! C'est hillarant! |
Ha non merde...Je croyais qu'on faisait appel a moi pour une fois... |
Laurent Ruquier dit : | |
Haha ! Le jeu de mot pourri ! Le premier ha ha ! Mais t'inquiete pas Hillary, si on a besoin de toi, on appellera ton mari d'abord. Et même à tribord ha ha ! |
Je comprends pas, il s'appelle Clinton, comme moi, pas babord ou tribord. |
Heu les mecs, on s'écarte du sujet...
Laurent Ruquier dit : | |
Ha ! ça, c'est le verbe et le complément qui vont tirer la tronche ! |
Sur les rails de Mour
Après avoir réconforté la blague pas téléphonée, Hillary, et tabassé Laurent Ruquier, je vaguais à mon occupation estivale, mon voyage chez mon oncle René qui habite la ville de Mour.
René est un homme simple, son meilleur ami est le plafond de sa maison, et il s'imagine que sa femme est l'arbre qu'il voit à travers la fenêtre de sa maison.
René est un peu con.
Le voyage débuta fort bien. J'avais pris à l'avance mes billets de TGV Preum's. J'étais confortablement assis dans un 4 places avec 2 types, 2 nains, détail totalement inutile pour la suite de l'histoire, mais qui permet de mieux visualiser les tripadations de l'histoire.
Laurent Romejko de l'Académie des chiffres et des lettres nous propose : | |
Bertrand, Tripadations ? |
Bertrand nous refait le compte avec : | |
C'est un bon mot de 11 lettres sur les 9 disponibles. C'est très bien. Tripadation, mot importé de l'allemand, qui signifie rocambolesque aventure. |
Laurent Ruquier dit : | |
Rocambolesque...Romeshko...merde...je suis à sec... Je trouve pas le jeu de mots. |
Laurent Romejko de l'Académie des chiffres et des lettres nous propose : | |
Il est par terre là, regardez bien, il est en 8 lettres. |
Bon les mecs...en 10 lettres, "vos gueules".
Je reprends mon récit.
Reprise du récit de là où on l'avait laissé c'est à dire en plein début. En fait non, c'est plutôt le milieu du début...Non attends....
Les paysages étaient splendides, le soleil me faisait coucou, et les pigeons s'écrasaient sur la fenêtre. Bref, je me faisais chier comme un rat mort. Heureusement l'un des nains prit la parole, la plaqua contre le sol, la ligota, lui tira deux balles dans le ventre, et la découpa en morceaux, pour finir par se la manger bruyamment avec un verre de Coca.
Le deuxième, quant à lui, digérait le train dans lequel nous nous trouvions, train qu'il avait attrapé au vol à la dernière minute, c'est à dire il y a maintenant 10 minutes. C'était extasiant, je me trouvais à la fois en face et dans l'estomac de mon bourreau, dans le vol 452 du TGV à destination de Mour, mort depuis 10 minutes.
Mais bon, la vie continue, j'avais sauvegardé mes données avant d'embarquer.
La résurrection m'allait bien, mais il s'agit là d'un sujet différent.
Laurent Ruquier dit : | |
Ho la partouze de sujets ! |
Intermède musical pendant le second tabassage de Laurent Ruquier
Le lecteur est invité à fredonner une mélodie pendant un temps convenant à sa convenance. Convenons-en un tabassage ne dure pas plus de 10 minutes. Pour vous aider à vous détendre, l'Auteur vous propose une image.
Fin de l'intermède musical
La digestion du train prit la tournure suivante.
Ouais, alors non attendez un peu.
Alors pour ceux qui ont pas trop suivi l'histoire jusqu'à présent, on est maintenant vers le milieu du milieu du récit. C'est un bon moment pour vous parlez un peu du récit en lui-même.
Parce que bon, parfois on se lance dans une histoire, et les mecs ils en ont rien à foutre des lecteurs. Il se passe des choses, puis tout à coup il y a un nouveau personnage, puis une nouvelle situation qui arrive, et on s'y perd.
Moi ça m'arrive tout le temps. L'autre jour, j'étais en train d'écrire une partie du récit, quand celui-ci me regarda, et m’écrivit qu'il n'était pas content. Et un récit pas content est un récit meurtri. Souvent les récits se rebellent, Lancent des lettres et des paragraphes à la gueule de l'auteur sans que celui-ci ne puisse se défendre.
Et moi je dis, "ben c'est pas cool".
Alors le récit, on le lit, on évite, on esquive un peu quand il nous envoie trop de saloperies à la gueule, et on se concentre. Voilà.
Sinon, le récit en lui-même, c'est une aventure. Ecrire de ce qu'on écrit en train de l'écrire, ça en a rendu plus d'un dingue.
Allez, je mets ma combinaison et je plonge à l'intérieur du récit.
L'auteur vague dans son propre récit
Plouf !
Je nage entre les mots. Les sujets me saluent comme il se doit, certains, plus polis se prosternent devant leur Auteur. Il est difficile de passer d'une ligne à l'autre pour se retrouver au coeur du récit et l'interviewer. Heureusement mes brasses se font de plus en plus fortes, et les vagues de mots lancées par la 4ème de couverture ne m'atteignent pas. Mais je tiens à mon interview bordel de Dieu !
Mais il se passe quelque chose. Mot à mot, je me retrouve de plus en plus liquide mais ferme à la fois ? Serait-ce que je devienne un P.Q. qui a passé sur un cul dégoulinant de merde ?
Non, C'est autre chose. Je deviens également mot, et mon esprit qui divague prend des interstices du récit, et je deviens bras et corps sujet de mon propre récit. Mais je n'ai pas le droit de m'abandonner et de me laisser imprégner sur cette page web avant d'avoir fini mon récit. Il faut que je le rencontre d'abord.
Récit ! Si tu es là, aide moi ! Je ne peux plus m'enfoncer en toi, et devenir que quelques mots parmi tant d'autres !
Le récit vient à mon secours. C'est un grand récit. Pas un récit de tous les jours. Pas une mauvaise blague.
La blague pas drôle frôle l'humour en nous racontant : | |
Tant pis, je repasserai plus tard |
Haaaaaaaaaaaa...
Mon Dieu que c'était bon d'être dans mon récit, et de la lui mettre profond.
Pour en revenir à mon récit, je devrais maintenant y aller plus doucement. Le récit n'attend que des excuses de moi, mais je n'y songe même pas. Je suis l'auteur merde. J'écris ce que je veux. Et que ca te fasse plaisir ou non, récit de merde, je t'écrirai !
Rien à battre!
Mais là je suis dans un train. Et il ne faut pas se battre dans un train, ça crée des réprimandes de tout un chacun, voire même de deux chacuns. Et chacun est un gros salaupiaud. Chacun sait plein de choses. Chacun prend sa chance au moment opportun..Et chaque chose en son temps. D'abord le récit, ensuite chacun fera ce qui lui plaira.
Donc, moi, le train, les 2 nains...
Et effectivement ils se pendirent. Ils accrochèrent une corde au plafond du wagon, se laissèrent virevolter nonchalamment entre le sol et le plafond. Je vis à leur entrejambe le pantalon faire une bosse.
Ben heu... c'est mon arrêt...
La raie L'arrêt de la ville de Mour
Faites attention !
Ce passage de l'histoire a été victime d'un infarctus. Les obsèques auront lieu dans la ville de Mour pour faciliter la suite de l'histoire.
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Enterrement du paragraphe prédédent
Laurent Ruquier dit : | |
Bon c'est pas tout ça, mais j'avais annoncé un jeu de mot foireux au début du texte ? Il est où ? Dans mon Cul ? Sinon, j'en ai une bien bonne!... |
Bon ben, pas le temps d'aller voir mon oncle René, je vais à l'enterrement. Mais Mour est une ville escarpée, où beaucoup de petites ruelles se juxtaposent. Il est intéressant de noter qu'à travers la ville de Mour nous nous rendons directement de la gare au cimetière pour éviter justement toute temporisation dans le récit.
Il y a des invités de grande marque.
Laurent Ruquier dit : | |
... |
T'as raison de pas oser...
Il y a le sujet et le verbe de tout à l'heure. Ils s'étaient perdus. Comme tout le monde dans cette foutue ville de Mour. Les éminents compléments d'objets sont également là; direct et indirect. Je les saluaient. Le complément d'objet direct me salua d'un clien d'oeil affectionné, l'indirect m'envoya une missive par recommandé que je reçus quelques jours plus tard; il est d'un grand timide, mais fichtrement sympa. Surtout quand il est bourré, il en raconte des biens bonnes.
Laissons la parole à Laurent Romejko, qu'il nous donne l'éloge funèraire.
La rencontre avec René
Mon Dieu ! René, j'avais failli l'oublier !
C'est quand même pour lui que je m'étais déplacé dans cette ville de Mour.
Sans transitions, je m'immisce dans l'appartement de René.
Raccourci contextuel qui me permet de vous faire échapper les différentes extravergeations des rues escarpées de Mour.
Et René s'exécuta. Les obsèques de René auriont lieu dans un autre article. Ca fait déjà 2 morts dans cet article. Je pris tout de même le plan et le regarda attentivement.
La rencontre de la fin
Je décidais de me rendre chez Dieu, puisqu'après tout, je n'avais plus grand chose à faire dans cette ville de Merdeour.
Que c'est exaltant.
Je vais rencontrer Dieu !
Je suis en face de chez lui, je frappe à sa porte.