Utilisateur:WTHellias/Jean-Marc Genmarque ou l'incroyable difficulté de retourner à la vie active après le déconfinement quand on n'y ait jamais vraiment entré en premier lieu

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Photographie de Jean-Marc Genmarque quelque heures avant sa mort

Jean-Marc Genmarque [ʒɑ̃ mk ʒɑ̃ mk] Loudspeaker.svg Écouter, né le 13 janvier 1982 à Paris et mort le 29 juin 2020 dans la même ville, est un homme quelconque français.

Il a la particularité d'être l'unique homme a mourir durant le déconfinement, non pas à cause du virus ou de la situation économique précaire post-pandémie, mais apparemment à cause du concept même de déconfinement. A ce jour, et malgré de nombreuses investigations scientifiques, les circonstances exactes de sa mort demeurent un mystère complet.

Biographie

Une enfance pas facile

Naissance et nommage

Jean-Marc Genmarque est né le 13 janvier 1982 à Paris, d'un père qui avait décidé de l'abandonner avant sa naissance, et d'une mère morte en couche. L'une des infirmières présentes lors de l’accouchement confira plus tard pour un article de Paris Match que la mère lui avait précédemment confié qu'elle avait elle aussi pris la décision d'abandonner le petit Bébé N°2673[1], mais que les lois en vigueurs en France ne lui permettait pas de l'avorter après six mois de grossesse. L'article en question ne fut jamais publié suite à une décision de l'éditeur en chef de Paris Match qui trouvait que ne ça collait pas à la ligne éditoriale du magazine, perdant ainsi à jamais cette confidence d'une confidence dans les limbes du journalisme people. Le reporter à l'origine de l'interview, un certain Damien J, se fait mettre à la porte sept ans plus tard pour une sombre affaire de proxénétisme

Le gouvernement français prit rapidement en charge le nouveau né, mais avant qu'une quelconque décision concernant dans quel orphelinat l'envoyer puisse être prise, un quidproquo concernant le nom de ses parent, "Genmarque[2]" et un formulaire de demande de certificat de naissance mal imprimé le virent se faire officiellement nommé "Jean-Marc Genmarque". L'administration française ne se rendit compte de son erreur que trois semaines plus tard, mais décida sur le moment que ce n'était pas si problématique et que de toute façon, puisque les deux parents soit mort, soit disparu, personne n'allait s'en plaindre. Les documents relatifs à l'erreur furent donc hâtivement jeté derrière un radiateur du service administratif de l’hôpital d'Issy-les-moulineaux comme le voulait la procédure en vigueur à l'époque.

Pendant ce temps-là, les avocats de la famille Genmarque convinrent que le mieux pour le jeune Jean-Marc serait d'être placé dans le service maternité du petit hôpital de Marguerite-sur-Indre, la ville dont était originaire sa mère. Malheureusement, à la suite d'une fête de départ à la retraite de l'experte-comptable en charge des salaires fortement alcoolisée[3], il ne fut pas placé au service maternité, mais sur la banquète arrière d'un des employés qui réussit le miracle de ne pas avoir d'accident de la route en rentrant chez lui et ce, malgré son état d'ivresse avancé, un sort que plusieurs de ces collèges ne partagèrent pas.

Par une pure coïncidence, il se trouve que l'homme en question s’appelait Jean-Marc Maravouin. Stagiaire de son état depuis près de deux ans, il menait une vie somme toute simple et surtout célibataire, autant dire qu'il n'était absolument pas prêt à trouver un bébé dans sa voiture. La situation étant d'autant plus complexe qu'il devait lutter contre une sévère gueule de bois ainsi qu'une incapacité à retrouver les clés du véhicule. Concernant ce second problème, son esprit veisalgique avait, après de maintes tentatives plus qu'approximative, formulé la théorie suivante :

Soit 𝑿, l'élément "clés disparues",

𝓐38 l’ensemble "appartement numéro 38", Et 𝑩, l’ensemble "Par terre, à côté de la voiture", On peut donc poser 𝑿 ∉ 𝓐 ⇒ 𝑿 ∈ 𝑩 Ce qui veut dire que j'ai probablement fait tomber mes clés à côté de la bagnole !

Fier de cette logique à la syntaxe déplorable, mais le rassurant quand à l’utilité de ses années passées en math sup, il s'en alla pour chercher au alentour de sa voiture, avant d'être arrêter net dans ses traces par la perception d'un impromptu poupon dormant sur sa banquète arrière.

« Quoi ? »
~ Jean-Marc Maravouin, d'après un type qui passait par là et qui se dit que cette affirmation valait le coup d'être notée dans un carnet pour la postérité.

Seize ans plus tard, depuis sa cellule de prison, il retracera l'exact cheminement de pensée qu'il parcouru en ce jour fatidique dans une auto-biographie intitulée « Merde, je croyais que c'était aboli la peine de mort, moi ! » Cette dernière ne fut jamais publiée, l'unique éditeur à qui Maravouin envoya le manuscript, un ancien de chez Paris Match qui s'était reconverti dans la publication de livre, trouvant que ce ne collait pas vraiment à la ligne éditoriale de sa boîte. Nous avons néanmoins réussi à en récupérer une copie pour les besoins de cet article :


Une vie scolaire solitaire

Photo de la classe de CE2 de Jean-Marc Genmarque


Une adolescence se voulant rebelle

Tentatives peu concluantes d'entrée dans la vie active

Confinement, déconfinement, mort et confusion

Explication possible

Poils

Notes

  1. L'interview fut conduit avant que le gouvernement français n'eut le temps d'assigner un nom au nouveau né, mais après la pause café quand même, parce que c'est quand même un peu éprouvant comme métier, personnel hospitalier.
  2. Un nom qui, selon l'homme qui aurait été son grand-père maternel si il n'était pas mort trois jours plus tôt dans un regrettable accident de chasse, proviendrait d'une ancienne grande famille bulgare décimé lors du conflit Serbo-Bulgare de 1885-1886, mais qui en réalité trouve son origine dans un pari perdu à la suite d'une partie de pétanque un peu pompette. Le grand vainqueur de la partie de pétanque étant, ironiquement, un descendant d'une ancienne grande famille serbe décimé lors du conflit Serbo-Bulgare de 1885-1886
  3. La fête de départ à la retraite était fortement alcoolisée, pas l'experte-comptable, une certaine Mme. Dubois. Cette dernière venait en effet de recevoir son badge des 12 ans de sobriété AA et ne souhaitait donc pas forcement replonger. Elle passa donc la soirée à nettoyer le vomi de ses collèges, une activité qu'elle qualifiera de « typique de son expérience à l'administration française » lors d'une réunion ultérieure.