Forum:Des singes/dÉbdo/Août 2015

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Rappel : UNE AUTRE ! UNE AUTRE !

Un constat : [1]

Les règles : Participez !!!

L'idée n'est pas de viser la quantité et de faire dans la top qualité, genre poules de luxe (je mettrai les liens vers les désinfos de la semaine concernée). Donc grosse poilade en quelques lignes, comme dans 20 minutes. Et que ça ne vous (nous) empêche pas d'écrire des vraies désinfos si vous avez l'inspiration alcocaïnée pour.

Prière de placer vos textes en sous-partie de la partie News.

Nuvola apps important.png Faites attention !
Pour les éditeurs : Aimez-nous.



Numéro 91 : 04/08/2015

Remarques

Potentiellement là. Éventuellement sobre, mais c'est moins probable

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Rétrospective des désinfos des années précédentes à mettre à la fin du débdo

{{Débdo désinfos|29 juillet|30 juillet|31 juillet|1 août|2 août|3 août|4 août}}

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News

Psychoparten

Les livres de ma reine

  • Platini président de la FIFA ? : Platini, pas empoté lorsqu'il devait contrôler les balles, veut mener sur une bonne pente l'étrange Fédé. Il aura un rival en Corée soutenu par certains pécules. Lui qui rit de Messi minuscule attirera-t-il les votes ? En ce cas, il devra attaquer les corrompus sans paresse qui faisaient tiquer Blatter encore sonné.
Solution


Bazoumboy Deluxe

Mes vacances à Moncert-sur-Pouillac

[C'est pour le desencyclotron mais je vais diffuser ici ce que je commence à écrire. A tronçonner en fonction de la place dans une colonne du débdo.]

Elle a remis sa tête sous le bureau, sa main est apparue et a tatonné jusqu’à trouver le combiné du téléphone, qui a disparu à son tour. Au bout de quelques secondes, elle a dû se rendre compte qu’elle ne pourrait pas faire grand chose sans taper le numéro de celui qu’elle souhaitait joindre. Sa main est réapparu et a appuyé un peu au hasard sur le cadran du téléphone. Je ne sais pas qui elle a eu au début, ni la dizaine de fois suivante, mais toujours est-il qu’elle a fini par avoir de la chance et obtenu son interlocuteur, un médecin qui est venu me voir, entouré par deux personnes de la sécurité. Il s’est arrêté à quelques mètres de moi et m’a demandé : « Vous êtes de la famille de Mme Michu ? » Je lui ai répondu que j’étais son frère et que je désirais la voir. Il m’a demandé si j’avais une pièce d’identité pour le prouver. J’allais encore tenter le coup du FBI quand je me suis rendu compte que ce ne serait pas la peine. J’ai sorti ma carte d’identité et lui ai montré en tendant le bras. Vu la distance qui nous séparait et qu’il n’osait pas franchir, c’est à peine s’il pouvait vérifier que ce n’était pas ma carte de réduction à Monoprix. Il a demandé à ses gorilles de bien vouloir contrôler mais ils ont dit que non, c’était bon. Il y a eu un moment de flottement et le docteur a déclaré « Veuillez nous suivre, M. Michu. »

En avançant, ils faisaient attention à garder une distance respectable entre eux et moi. Ca a été l’occasion d’une péripétie assez cocasse quand il s’est agi de prendre l’ascenseur pour aller jusqu’au 4e étage. Ils ont commencé par entrer, appuyer sur le bouton 4 puis à s'aviser de l’espace confiné où ils se trouveraient en ma compagnie. Ils se sont donc extrait de leur cage dans une grande précipitation quand ils ont vu que j’arrivais. Le docteur m’a dit que la capacité de l’ascenseur n’était pas assez élevée et qu’il allait prendre les escaliers et qu’on allait se rejoindre là-haut. Quand les portes de l'ascenseur se sont ouvertes au 4e, ils n'étaient pas là. Je les ai vu arriver en courant depuis le bout du couloir et s'arrêter net quand ils m'ont repéré. Voici le dialogue qui s'en est suivi :

Le docteur : C'est la chambre 429 tout au bout à droite.
Moi : Vous ne venez pas avec moi ?
Le docteur : Non, j'ai beaucoup de patients qui m'attendent depuis longtemps.
Moi : Vous ne m'avez pas dit comment elle allait. Est-elle consciente ?
Le docteur : Euh, je ne sais pas. Nul ne saurait vous le dire. Mais vous allez vous en rendre compte vous même.
Moi : Ah bon ? Vous ne l'avez pas examiné récemment ?
Le docteur : Oh non. Jamais. Nous, docteurs, devons préserver notre santé si nous voulons soigner les autres.
Moi : Êtes-vous en train de m'expliquer que personne ne s'est occupé d'elle depuis qu'elle est là ?
Le docteur : Les rares Moncertois à venir encore dans notre établissement sont systématiquement mis en quarantaine dans cette chambre jusqu'à ce qu'ils guérissent tout seul ou qu'ils se décomposent. C'est le protocole que nous avons mis en place depuis les problèmes que nous avons eu dernièrement.
Moi : Des problèmes ?
Le docteur : Ben oui, les problèmes. Les difficultés.
Moi : Je ne vois pas de quels problèmes vous voulez parler.
Le docteur : Vous êtes sûr que vous êtes Moncertois ?
Moi : Ah non, pas du tout. Je suis le frère de Mme Michu, mais un frère éloigné. Ouais, c'est compliqué à expliquer voire impossible car je ne pense pas avoir assez d'imagination.
Le docteur : En tout cas, vous ne ressemblez pas du tout à votre sœur.
Moi : Voila ! Éloigné comme ça ! En tout cas, merci pour le compliment. Enfin, je crois. Bon, j'y vais maintenant. J'ai vraiment hâte de la voir, ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu. Depuis au moins ma naissance, ou bien la sienne, ça dépend qui est né le premier. Bon, j'y vais.

J'ai ouvert la porte et juste au moment où elle allait se refermer derrière moi, j'ai eu cette intuition, ce sixième sens auquel je dois encore d'être en vie après tous ces périples que je vous raconterai un jour si j'en ai l'occasion. Comment se faisait-il que la porte ne soit pas verrouillée de l'extérieur si les pensionnaires de la chambre étaient en quarantaine ? Tout simplement parce que l'important était qu'ils ne puissent pas sortir. J'ai donc juste eu le temps de mettre mon pied dans l'encadrement de la porte avant qu'elle ne se scelle automatiquement. J'ai bien regardé la porte et j'ai pu vérifié qu'elle était blindée et qu'il n'y avait pas de poignée pour sortir. J'ai retiré le pied de ma chaussure, que j'ai laissée pour caler la porte. Enfin, j'ai jeté un œil alentour.

Je n'ai pas trouvé Mme Michu. Il y avait plusieurs corps, certains masculins, d'autres féminins, d'autres indéterminables. Normalement, ils auraient dû être qualifiés de cadavres dont certains dans un état de décomposition avancée. Mais avec les Moncertois, il faut toujours s'attendre à des surprises. Effectivement, au bout de quelques secondes, j'ai vu un corps remuer et entendu sa bouche émettre des sons. Je l'ai interrogé. À chaque fois, la réponse était "grmfrt". Au départ, j'ai cru que ça voulait dire "oui", vu que je lui avais demandé si ça allait puis s'il acceptait de répondre à quelques questions. Mais quand je lui ai demandé le chemin le plus court pour aller à Moncert sans passer par un péage, il m'a fallu admettre que "grmfrt" n'était une réponse ni à mes premières questions, ni à la dernière. D'autant plus qu'il a continué tout seul avec ses "grmfrt", si bien que j'ai compris qu'il ronflait, en fait. Je n'avais plus rien à faire ici. Avant de quitter la pièce, j'ai voulu embrasser ma sœur une dernière fois avant de me souvenir que j'avais dit que j'étais plutôt un agent de la CIA, je crois. Du coup, j'ai décidé de poser un micro espion mais je n'en avais pas alors je suis sorti.

Certains esprits négatifs pourraient considérer que j'avais échoué sur toute la ligne. Mais en fait, pas du tout : j'avais appris qu'il s'était passé quelque chose de grave à Moncert qui avait causé des problèmes de santé à un certains nombre de villageois. Ces informations devraient sans doute m'être utiles durant mon séjour. Oui, on n'a qu'à dire ça. Bon, j'ai repris mon 4x4 et relu ce qu'écrivait le rédacteur en chef de la gazette sur la façon dont on pouvait se rendre à Moncert :

« A partir de Pécoisse, il faut sortir par le chemin de Va-au-diable, continuer tout droit pendant 7 km jusqu'au croisement des Sept Pendus (c'est facile à reconnaître grâce au squelette de vache à côté du tracteur calciné dans le champ que l'on voit vers la droite juste avant d'arriver au croisement). Ensuite, tourner à gauche et traverser la forêt (mais pas la nuit) en faisant bien attention de ne pas sortir du sentier pour des raisons évidentes de sécurité. Au sortir de la forêt, prendre la première à droite et continuer par le chemin de terre qui descend jusqu'au pont qui enjambe la Pouillac, rivière qui traverse notre village. Arrivé au pont, rouler assez vite car les planches sont branlantes et il y a un grand trou. Si tout se passe bien, vous tomberez dans le trou et vous fracasserez 10 mètres plus bas sur les rochers. »
~ {{{2}}}

Ok, c'est parti. Chemin de Va-au-diable : ok. Croisement des sept pendus : ok (tiens, l'arbre a été utilisé récemment). Traversée de la forêt : ok. Le pont : ok. Le trou : ok. Le fracassage sur les rochers : ok (sauf pour mon véhicule devenu inutilisable). Je suis remonté et j'ai terminé à pied.

J'ai donc continué sur le chemin et suis parvenu rapidement aux abords des premières maisons. Un homme m'a vu, a lâché sa faux et est parti en courant et criant vers le centre du village. Ça commençait à devenir vexant tous ces gens qui s'enfuyaient en me voyant depuis ce matin. Par contre, quand je suis arrivé sur la place du village, un comité d'accueil m'attendait. Ils se sont mis à me lancer des cailloux de bienvenue, tous plus beaux les uns que les autres. Je les attrapais au vol comme je pouvais afin d'être poli. Mais certains villageois étaient maladroits et les jetaient trop loin de moi, si bien que j'étais obligé de les ramasser par terre. À un moment où je me penchais pour en saisir un gros, j'en ai reçu un derrière l'oreille. Je leur ai demandé de faire attention car je pourrais être blessé s'ils ne faisaient pas attention. Quand ils ont eu terminé leur cérémonie d'accueil, je me suis approché vers eux avec le tas de magnifiques cailloux dans les bras. Ils ont pris encore peur (décidément) et je me suis retrouvé seul. Qu'à cela ne tienne, j'avais repéré le bar et m'y suis rendu illico pour me remettre de mes émotions.

En entrant, j'ai lancé : "Salut aimables villageois de Moncert, je viens visiter votre beau pays. Que me conseillez-vous de voir en premier ?" Leur bouche est restée grande ouverte longtemps. Bizarrement, ça semblait les faire moins respirer. Puis, le barman a sorti une bouteille de sous son comptoir et s'est exclamé : "Bienvenue à toi, l'Étranger ! La coutume veut que tout nouveau venu partage le verre de l'Amitié." Il m'a alors servi de ce qu'il a nommé de la cocaille-aïe-aïe. La mine de tous les clients du bar s'est alors détendue jusqu'à ce que je porte le breuvage à mes lèvres, ce qui les a à nouveau fait se figer mais avec un mine beaucoup plus réjouie. Leur grand sourire me fit chaud au cœur. Au début, je m'étais senti comme un intrus. Mais on a beau dire, les habitants des endroits reculés ne sont pas si farouches que ça. Passées les premières minutes de méfiance, ils vous font une place dans leur communauté. J'ai reposé le verre. Ils sont restés silencieux, attendant apparemment quelque chose de ma part. L'atmosphère commençait à devenir pesante. J'ai alors réalisé mon impolitesse et les ai félicité pour la qualité de leur excellent breuvage (bien qu'il n'ait en réalité pas beaucoup de goût). Le barman est sorti de son mutisme et s'est proposé, puisqu'il avait affaire à un amateur de bonnes choses, de me faire goûter à sa cuvée spéciale, le pouillacola. J'acceptais avec plaisir. Il alla donc faire un tour à la cave et déposa une bouteille sans étiquette sur ma table. Elle n'avait pas de bouchon. Quand je m'enquis de la raison, il me répondit qu'il en mettait régulièrement mais qu'ils se dissolvaient assez rapidement. Il ajouta que ça se buvait traditionnellement directement à la bouteille afin de ne pas abîmer les verres. Je portais donc le goulot à ma bouche et en avalait une gorgée. Ça piquait. Je lui dit que ça me rappelait un peu le babazoum, l'alcool de mon pays natal dont les montagnards prennent une gorgée les matins où ils vont chasser les ours en leur crachant dessus. Comme il ne savait plus quoi dire, je lui redemandais ce que je pourrais visiter en premier. Il me proposa d'aller au château en me déclarant que j'y serais très certainement bien reçu et que peut-être même l'Empereur voudrait bien me loger le temps de mon séjour parmi eux. Il se faisait tard. Je pris donc congé de l'assistance en leur remerciant encore une fois pour tout. Il me fut facile de trouver le château qui dominait le village, tranquillement affaissé sur sa petite colline.

Je n'avais frappé qu'un coup à la porte, qu'elle s'ouvrit prestement. Un domestique me fit entrer en m'informant que l'Empereur m'attendait. Je m'étonnais tout haut qu'il soit déjà au courant de ma présence. Le domestique me répondit qu'Auguste Ier avait des oreilles partout, au propre comme au figuré, mais qu'il nierait avoir tenu de tels propos au cas où je lui répéterais ce qu'il ne m'avait jamais dit vu qu'on ne s'était jamais rencontré, puis il partit en courant. Je parvenais seul à l'entrée de la vaste salle à manger, où l'Empereur mangeait tranquillement quelque chose d'indescriptible, pour cause de dramatisation artificielle facile, en compagnie de variantes de lui-même en sexes et en âges. Il interrompit sa mastication et m'interpela en ces termes :

L'empereur : Alors l'Étranger, on vient visiter notre beau pays ?
Moi : Effectivement, Votre Augusterie. Je suis venu voir ma sœur Mme Michu et en profite pour faire du tourisme.
L'Empereur : Tiens donc ? Je ne savais pas que Mme Michu avait un frère qui ne lui ressemble pas du tout...
Moi : Moi non plus ! Je l'ai appris à l'hôpital quand j'ai demandé à la voir à la personne de l'accueil. C'est elle qui m'a suggéré ce lien de parenté.
L'Empereur : Pardon ? Vous ne seriez pas venu nous espionner par hasard ?
Moi : Pas du tout ! Je vous rappelle que le FBI n'a aucune autorité en dehors des États-Unis et que je ne fais officiellement pas partie de la CIA pour des raisons de secret professionnel indispensable dans mon métier.
L'Empereur : Ah bon ? Dans ce cas, permettez-moi de vous inviter à dormir au château le temps de votre séjour.
Moi : C'est trop aimable à vous. J'accepte à condition qu'il y ait un jacuzzi dans ma chambre.
L'Empereur : Nestor va vous conduire à vos appartements.
Moi : À ce sujet, en fait non il n'y a aucun rapport, c'était juste pour faire une transition qui semblait logique, mais je me demandais : pourriez-vous me dire où on peut trouver le rédacteur en chef de la Gazette de Moncert ?
L'Empereur : Un peu partout.
Moi : Ah ? Il voyage beaucoup ?
L'Empereur : Au gré des intempéries, j'imagine.

Ces paroles sibyllines accroissaient le mystère de sa disparition. Était-il même encore vivant ? C'est ce que je me résolus de découvrir, mais après un bon sommeil réparateur.

Nestor me conduisit le long de couloirs interminables jusqu'à une porte massive en fer forgée, qu'il ouvrit avec une grosse clef, puis m'invita à passer devant lui. Il a dû trébucher car j'ai senti tout à coup tout son poids dans mon dos et j'ai dégringolé des escaliers humides pour finir ma course sur un sol boueux et malodorant. J'ai entendu sa voix venant du haut de l'escalier : "Bon séjour parmi nous ! Ah ah ah, hi hi hi, ho ho ho." Quand la porte a claqué, l'obscurité devint totale. Il était donc temps de dormir afin de pouvoir démarrer en pleine forme la journée du lendemain. (fin du jour 1)

Kagg90

Résultats du sondage du numéro précédent

Lors du dernier numéro, nous avons réalisé un sondage afin de résoudre la discorde existant entre les rédacteurs, à propos du nombre de lecteurs du bdo. Pour rappel, Psychoparten pensait que l'on n'avait pas de lecteurs, Bazoumboy Deluxe arguait que l'on en avait quatre (soit autant que de rédacteurs), et XySmith écrivait des articles. Quant à moi, j'avançais le nombre grandiose et utopique de cinq lecteurs, m'attirant ainsi les moqueries de mes camarades.

L'heure est venue de rétablir la vérité au sein de la rédaction. Et bien, que vous le croyez ou non, on est arrivé à la conclusion que l'on s'est tous trompé ! On aurait en effet un nombre de lecteurs astronomique, surpassant toutes nos attentes : 8 ! 8 lecteurs ! Bon, je vois déjà des sceptiques parmi vous, je vais être obligé de vous donner la preuve en image :

Resultat sondage.PNG

Devant le succès inattendu et d'ampleur nationale de notre magazine (Non mais 8 lecteurs quoi, c'est un truc de dingue !!), nous gardons la tête froide. Nous devons avant tout nous concentrer sur la rédaction de votre magazine, pour satisfaire notre énorme et fidèle lectorat. Mais sachez que ce rêve de gosse enfin accompli (8 lecteurs ! Qui l'aurait cru ?) nous fait chaud au cœur, et nous motive énormément.

Le quotidien a cependant reprit son cours, après l'annonce à mes collègues des résultats du sondage. Psychoparten croit que le sondage s'est rempli tout seul pour nous tromper, qu'il est une puissance maléfique, et qu'il faut l'envoyer à Big Brother. Bazoumboy Deluxe continue de penser que l'on a seulement quatre lecteurs, et que c'est l'un de nous qui a voté plusieurs fois au sondage pour truquer les résultats. XySmith, dont le jugement a été brouillé par le chiffre 15 se trouvant en bas du sondage, nous a dit une fois qu'il pensait qu'on avait 15 lecteurs. Mais bon, quand il a vu qu'on ne l'écoutait pas (15 lecteurs ? Il se croit dans un rêve ?), il s'est remis à écrire des articles. Vous voyez, malgré la grosse tête que pourrait nous donner notre succès, nous restons naturels.

Numéro 92 : 11/08/2015

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Psychoparten

Les livres de ma reine

  • Tel-Aviv sur Seine fait polémique : Hidalgo a fait des bêtises pour ces Israéliens occupants, amateurs de Judée et de ses hauteurs. Mais fallait-il de tels bains pour Sémites ? On craint que, victimes de gros manques et trichant, des colons ne touchent de gros lots.
Solution


Vers l'inversion de la courbe du chômage ?

François Hollande et son gouvernement viennent de remporter une première victoire sur le front de l'emploi. Victoire certes modeste, puisqu'un seul emploi a été créé, mais victoire tout de même, et qui est de bon augure pour une éventuelle réélection.

En effet, une offre a été publiée sur le site de Pôle emploi pour un poste de "Ministre du Travail. Des qualités de dissimulation, de manie-ment/pulation de la langue et de perception du sens du vent sont requises, mais l'expérience n'est pas exigée (et même plutôt déconseillée). Pour envoyer vos candidatures, merci d'écrire à deconnepasmanu@pm.gouv.fr et de joindre CV et quittance de loyer à jour.

Kagg90

Kim Jong-Un, prince de la paix ?

Kim Jong-un, le dictateur sanguinaire chef ultra-pacifiste-bouddhiste de la Corée du Nord, a officiellement gagné le Prix Sukarno, prix récompensant les personnalités œuvrant pour la paix et la justice. Notre très cher Kim est en effet principalement connu pour ne pas avoir envahi la méchante Corée du Sud voisine, qui lui envoie des vilains ballons pas beau contenant des DVD de "The Interview".

Cet homme réconciliateur, qui a vu son parti adoubé par 100% des électeurs nord-coréens aux dernières élections, est l'un des derniers à se battre pour la démocratie et la liberté. En effet, les méchants américains lui refusent les libertés de massacrer son peuple et d'en faire ce qu'il veut. "Cela va à l'encontre de ma liberté inaliénable et naturelle", nous indique-t-il.

Nul n'en doute : Si un homme est sur Terre pour répandre la paix et la liberté, il s'agit bien sûr de Kim Jong-un. Kagg90 (discussion) août 11, 2015 à 19:23 (UTC)

Numéro 93 : 18/08/2015

Remarques

Re-bonjour à tous ! Je suis de retour en France (en Picardie, près de New York), déménagement fait et bien dispo pour reprendre du service. Par contre ne comptez pas sur moi pour le débdo de demain (ou alors il sera fait demain en fin de journée), mais après je reprends sans faux bond, et chaque semaine jusqu'à noël. Par ailleurs si un parisien veut boire une bière un week end, je suis opé. A+ XySmith

Re-bonjour, Monseigneur XySmith ! Tu commençais à manquer sérieusement au site ! Kagg90 (discussion) août 17, 2015 à 09:30 (UTC)
Bon retour en Bulgarie. Je devrais être là demain. À la revoyure. --Psychoparten,  Combattant sanguinaire, mais humaniste août 17, 2015 à 18:50 (UTC)
Je crois que je vais bien m'amuser. --Psychoparten,  Combattant sanguinaire, mais humaniste août 18, 2015 à 17:17 (UTC)
Si tu reveux de l'aide, hésite pas. Kagg90 (discussion) août 18, 2015 à 17:40 (UTC)
Je devrais m'en sortir, mais si le concept "prendre un titre de la presse régionale et en faire une brève" te botte, défoule-toi. --Psychoparten,  Combattant sanguinaire, mais humaniste août 18, 2015 à 18:20 (UTC)

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Kagg90

Josiane a perdu son chien

Si les chinois se plaignent de l'explosion qui a eu lieu récemment, ils peuvent tourner leurs regards vers nous pour s'apercevoir qu'ils ne sont pas les seuls à être touchés par le malheur. Josiane, habitante de notre charmant village, a en effet perdu son chien dans des circonstances atroces. Selon ses dires, celui-ci aurait été aplati par un carrosse qui se déplace tout seul.

Mais comme un malheur n'arrive jamais seul, nous nous sommes aussi aperçus que les habitants villages voisins ont probablement été massacrés, ces derniers ne répondant plus aux messages envoyés par pigeon voyageur. Notre curé, hésitant encore entre une attaque des sarrasins et la fin du monde, nous a ordonné de ne pas douter de notre foi. Nul n'en doute : nous devrons prendre notre courage à deux mains pour résister aux forces obscures qui se rapprochent du village.

Psychoparten

Les livres de ma reine

  • Un ultra-gauchiste à la tête de l'opposition britannique ? : Corbyn, pacifiste face aux violents fiers, est bourru dans des meetings pleins de candeur. Va-t-il couler, ou ranimer la gauche ? Ses opposants fustigent ce combattant qui, les ayant d'abord amusés, veut maintenant, sans grâce, s'imposer avec son clan : Corbyn, drôlement goret dans ses luttes !
Solution


Shakespeare était foncedé

Une récente étude a permis de découvrir des traces de cannabis et de cocaïne sur des pipes ayant probablement appartenu à William Shakespeare. Ces résultats relancent le débat sur une possible inspiration psychédélique des œuvres du Barde. Nous avons sollicité l'avis d'un expert.

Selon Kevin, 17 ans, qui redouble sa première STMG : « Ouais, genre... cool... Ouais, cool, quoi... Hihihi ! »

Ce point de vue nous permet de tirer deux conclusions :

  • Quitte à interroger un expert, nous aurions dû faire appel à un expert en littérature et pas en drogue,
  • Si Shakespeare était un drogué, tous les drogués ne sont pas Shakespeare

Numéro 94 : 25/08/2015

Remarques

Je fais ! (croisez tous les doigts pour l'inspiration) XySmith

TU ES LÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀ !!!!!! Picto sig.png { Cédric Spatiotemporel } août 24, 2015 à 15:47 (UTC)

Je croise les doigts (mais pas les miens). --Psychoparten,  Combattant sanguinaire, mais humaniste août 24, 2015 à 16:43 (UTC)

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Les livres de ma reine

  • Démission d'Alexis Tsipras : Tsipras, représentant l'Attique (mais pas pour les armateurs), veut repasser par les votes sans être moulu en dénonçant Merkel avec son feu conséquent. Il fera face à Lafazanis, partisan de l'Unité et dont les amis orientent leur passion entière vers Lénine.
Solution


Ils visaient la petite mort, ils ont trouvé la grande

En découvrant les deux cadavres nus au pied du fort, l'habitante de Chausey n'a pu que constater que les amants avaient donné un nouveau sens à l'expression "tomber amoureux", et tout son sens à l'expression "mourir de sa belle mort". Car, comme disait Jean Ferrat, « Heureux celui qui meurt d'aimer » ou encore « Je perds ma semence dans ton sexe roux ».

Les funérailles auront lieu dans le département voisin, à Corps-Nuds. Une cérémonie sera également organisée par les proches du galant à Poil.

Bazoumboy Deluxe

Mes vacances à Moncert (nouvel extrait)

Jour 2 : Le lendemain matin, j’entrai dans la salle à manger. Toute la famille était là aux mêmes places que la veille, comme s’ils n’avaient pas quitté leur chaise depuis lors. L’Empereur fit la tête que tout le monde m’avait faite depuis la veille à chaque fois qu’on me rencontrait. Sauf qu’il m’avait déjà vu et parlé. Peut-être s’agissait-il d’une mimique de politesse, leur manière locale de saluer. Je pris la parole :

Moi : Bonjour votre Augusterie. Je vous remercie pour le gîte. Je dois cependant vous signaler que j’ai quelque peu abîmer la porte de la chambre que vous m’avez fort aimablement permis d’occuper cette nuit. En voulant l’ouvrir, je me suis aperçu qu’elle coinçait et en forçant, j’ai arraché le mécanisme de fermeture. Je n’ai pas les outils pour réparer mais si vous le les prêter, je suis prêt à réparer ma maladresse.
L'Empereur : Ne vous donnez pas cette peine. La pièce que vous avez occupée est destinée à nos visiteurs. Nous ne recevons plus beaucoup ces derniers temps et cette partie du château n’est donc plus très entretenue. Les huisseries devaient être en mauvais état. La domesticité prendra en charge les réparations
Moi : Ah ? Bien. Pourrais-je encore abuser de votre hospitalité en vous demandant de me permettre de me laver ? Bien qu’accueillante, la pièce où j’ai dormi était très humide. Comme il y faisait noir, je n’ai pas trouvé le lit et me suis couché à même le sol. Non, ça ne m’a pas dérangé car j’ai l’habitude de partir en excursion en pleine Nature et de dormir à la belle étoile. Cependant, à l’issue de cette nuit, j’ai l’impression d’avoir pris un bain de boue.
L'empereur : Nous avons une baignoire. Ainsi, vous pourrez prendre un bain assis ! Ha ha ha !
Moi : Je préférerais prendre mon bain tout seul plutôt qu’à six ! Hi hi hi !
L'Empereur : Et toi, ma fille, tu veux prendre un bain, Marie ? Hu hu hu !

C’était le délire dans la salle. Les poitrines et autres organes non identifiables se soulevaient et se gonflaient. Soudain, au milieu de la cacophonie surgit un cri strident qui glaça l’assistance. Elle provenait d’un berceau que je n’avais pas remarqué jusqu’à cet instant. Je m’en approchai et vit un bébé à la conformité bien différente du reste de la famille. Le patriarche, redevenu sérieux, pris un ton solennel :

L'Empereur : Si vous avez lu la Gazette, vous connaissez l’histoire de cet enfant. Je vous demande de ne rien dire de ce que vous venez de voir. Au cas où vous le feriez quand même, je tiens à vous avertir que j’en serais fort incommodé et pourrais perdre l’actuelle considération que je vous porte, même si elle est en partie due à vos apparentes capacités de préservation de votre intégrité en milieu non urbain. Notre famille essaie de préserver la pureté de sa race depuis des générations.
Moi : Ne vous inquiétez pas, je resterai discret.
L'Empereur : Vos ablutions terminées, je vous prierai de partir.
Moi : Bien, au revoir et merci encore.