Harry Potter et la Chambre des Secrets

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Cher lecteur, permets moi de t’accueillir de nouveau sur les fabuleuses avenues menant à ma pensée qui illumine tes journées tristes et monotones. Si tu te trouves sur cette page, tu as soit commencé un culte à ma personne après avoir lu mon extraordinaire analyse du premier tome de Harry Potter (dont je te donne le lien bien qu’il figure sûrement dans Tes Favoris), soit tu es un indécrottable fan de Harry Potter et tu veux voir les dégâts que j’ai occasionnés au deuxième tome. Dans tous les cas, sache que je n’accorde aucune importance à ton opinion. Mais assez parlé et introduisons l’objet de cet article. J’aurais pu, par flemmardise, faire un vulgaire copier-coller de ma première analyse (j’aime faire des références à mes propres articles, d’ailleurs, je t’offre à nouveau le lien) en modifiant quelques mots. Car malgré la piètre qualité du premier tome, le deuxième tome se contente de répéter les grossières erreurs de son prédécesseur, et même de les amplifier.

Nous pouvons ainsi voir un petit algorithme qui te permettra de créer toi aussi, comme un grand, les résumés du i-ème tome :
« Harry Potter est un sorcier de (rentrer l’année) qui étudie de nombreuses matières à Poudlard. Il s’aperçoit que son nouveau professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal, (rentrer son nom), a un comportement étrange. De plus, Rogue le déteste, et encore plus que l’année précédente (barrer pour le premier tome). Heureusement, avec l’aide de ses amis, il parviendra à résoudre de nombreuses énigmes afin de trouver [rentrer l’objet du titre du livre] qui est convoité par (rentrer le nom du méchant). Dans un duel à mort, Harry trouvera la victoire, puis assistera à la (rentrer le numéro du tome) séance d’explication finale chiante donnée par Dumbledore tandis qu’il gagnera la Coupe de Quidditch et la Coupe des Quatre Maisons pour la (rentrer le numéro du tome) fois. »

Le premier tome donne :
« Harry Potter est un sorcier de première année qui étudie de nombreuses matières à Poudlard. Il s’aperçoit que son nouveau professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal, Quirell, a un comportement étrange. De plus, Rogue le déteste, et encore plus que l’année précédente. Heureusement, avec l’aide de ses amis, il parviendra à résoudre de nombreuses énigmes afin de trouver la Pierre Philosophale qui est convoitée par Lord Méchant. Dans un duel à mort, Harry trouvera la victoire, puis assistera à la première séance d’explication finale chiante donnée par Dumbledore tandis qu’il gagnera la Coupe de Quidditch et la Coupe des Quatre Maisons pour la première fois. »

Et pour le deuxième tome :
« Harry Potter est un sorcier de deuxième année qui étudie de nombreuses matières à Poudlard. Il s’aperçoit que son nouveau professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal, Lockhart, a un comportement étrange. De plus, Rogue le déteste, et encore plus que l’année précédente. Heureusement, avec l’aide de ses amis, il parviendra à résoudre de nombreuses énigmes afin de trouver la Chambre des Secrets qui est convoitée par Lord Méchant jeune. Dans un duel à mort, Harry trouvera la victoire, puis assistera à la deuxième séance d’explication finale chiante donnée par Dumbledore tandis qu’il gagnera la Coupe de Quidditch et la Coupe des Quatre Maisons pour la deuxième fois. »

On prend les mêmes et on recommence

Et ça continue pour les tomes suivants. Néanmoins, je sais qu’une telle analyse ne te satisfera pas. Ainsi, cher lecteur, je te propose de commencer réellement.



Harry Potter a 12 ans. Et si vous croyez qu’il a évolué depuis le dernier tome, détrompez-vous. C’est le même, mais en pire ! En ce début de vacances, Harry est triste car il est chez son oncle, sa tante et Porcinnet, dont le rectum s’est agrandi depuis le début de l’été (petite référence à mon analyse précédente (décidément, j’aime bien m’auto référencer, allez je vous redonne le lien)). Mais pour peu que le lecteur n’ait pas lu le premier tome, ou pour peu qu’il soit considéré comme une huître pas fraîche par Rowling, elle croit bon de nous fournir un long résumé inintéressant de l’année précédente. On apprend que oui, Harry est un sorcier, qu’il est exceptionnel, qu’il a fait des choses extraordinaires l’année d’avant en cassant la gueule à Lord Méchant, mais qu’il est à nouveau coincé chez les Moldus qui le font chier, et qui sont, eux aussi, pire qu’avant. Vous n’aimez pas ce genre de passages introduits dans le récit avec autant de grâce qu’un sumo faisant de la danse classique ? Inquiétez-vous, vous y aurez encore droit pour les bouquins suivants. (Ah, je ne parlerai pas de « cette grosse veine bleue qui palpite sur la tempe de l’oncle » et que l’on a encore, et encore et encore jusqu’à la nausée).

Mais un soir, Dursley invite un client chez lui afin de boucler une commande (j’espère que le client est anglais, ou alors il risque de s’enfuir face à la nourriture offerte). Et Harry, comme un gros asocial, reste dans sa chambre pendant toute la soirée car il ne lui reste plus que quelques niveaux avant de boucler Battlefield 1942. Mais alors qu’il allait enfin défoncer cet officier nazi qui le narguait depuis deux bonnes heures, il ressent une présence derrière lui. Et il réalise avec horreur qu’il s’agit de la pire créature jamais créée après Jar Jar Binks, une sorte de Yoda anorexique sous LSD.

Ne pas à Poudlard Harry Potter retourner doit.

Cette petite crotte desséchée (nous l’appellerons Bibby) explique à Harry (« Harry Potter, Monsieur ! », cette phrase déclenche encore chez moi de violentes crises d’urticaire) qu’il ne doit surtout pas retourner à Poudlard, avant de se fracasser la gueule sur le coin de la commode. Harry, sadique dans l’âme, le laisse faire. Puis réalisant que ça ne colle pas avec son personnage et que ça fait un boucan d’enfer, il empêche l’elfe de redécorer sa chambre avec la gelée grisâtre qui lui sert de cerveau. Harry essaie bien d’en savoir un peu plus sur cette menace, mais Bibby refuse net, et se coince les oreilles dans l’armoire. De toute manière, comme Bibby avait trahi ses maîtres, pourquoi n’est-il pas allé jusqu’au bout ? Il lui suffisait de rajouter trois mots (« Malefoy » « Lord Méchant » « Piège ») et c’était réglé. Quoi ? Ah bon ? On me demande de ne pas faire chier et de laisser l’histoire dans l’état de décomposition avancée dans laquelle elle se trouve. N’empêche, il aurait dit ces trois mots, ça aurait vachement simplifié les… OK, c’est bon, je continue.

Ayant un peu trop regardé 24, Harry est tenté de torturer cette merde de Bibby pour le faire parler (une cravate, de l’électricité, un mur, et c’est parti) mais à nouveau, ça ne cadre pas avec le jeune héros orphelin au cœur pur. Qu’importe, Bibby s’en charge comme un grand et met les doigts dans la prise. Mais Harry est catégorique : il ira à Poudlard malgré l’avertissement donné par Bibby. Ni une ni deux, l’elfe descend dans la cuisine et menace de propulser le gâteau dans le salon si Harry ne change pas d’avis. Il aurait été si simple, pour une personne dont le QI dépasse 36, de dire « Bien sûr, petite saloperie verte. Je resterai à la maison toute l’année. Loin de moi l’idée de vouloir retourner à Poudlard. Allez, à plus ». Et Bibby, comme un parfait crétin, aurait filé se visser une ampoule électrique dans le cul pour se punir. Mais voilà, nous parlons ici de Harry Potter. Et la connexion entre ses trois neurones étant interrompue à ce moment-là, il maintient que « Non Bibby, j’irai à Poudlard quoi que tu dises. Mais pourquoi tu fais léviter ce gâteau au-dessus de la gueule de ma tante ? ». Et c’est ainsi que l’oncle perd son contrat et que le client échappe de peu à l’intoxication alimentaire.

Harry se retrouve enfermé dans sa chambre, malgré ses supplications pour être également attaché au lit. Tant pis, du coup il va bouder tout en fomentant un plan diabolique qui le sortira de là. Mais les jours passent et Harry, au bout du rouleau, décide d’en finir avec la vie en se laissant dévorer vivant par son ragondin Germaine (clin d’œil…article précédent…lien…), ce qui aurait mis fin à cette aventure. Malheureusement, suivant la loi de Murphy, l’histoire continue lorsqu’une bande de roux arrive à la rescousse en voiture volante. « Sa mère, c’est même pas une Pagani » se lamente Harry en voyant une épave ressemblant plus ou moins à une Ford Anglia. Mais sous les coups répétés et violents des jumeaux, Harry monte finalement dans la voiture et s’enfuit du 4 Privet Drive, couverts de bleus. Et Harry arrive au Terrier, antre des Weasley.

La famille Adams

Si vous voulez, le Terrier ressemble au village de tentes que Les enfants de Don Quichotte montent à Paris pour les SDF, mais en plus, c’est paumé dans le trou du cul de la campagne anglaise. Effrayé à l’idée de passer l’été dans ce lieu (« Elle est naze ta baraque », dit Harry à Ron), il commence à envoyer un SMS à Drago (« Je peu dormir avek toa, stp biz ;) a+ ») lorsqu’il aperçoit la cadette des Weasley (« Ouah, trop bonne la meuf », se dit Harry dont les hormones se réveillent). Finalement il range son portable et espère utiliser les vacances pour chopper Ginny. Pauvre de lui ! Etant une Weasley, elle a bien sûr hérité de toutes les tares de cette famille. C’est ainsi qu’elle est incapable de bafouiller plus de deux mots sans mouiller sa culotte, ce qui trouble profondément Harry. Comprenant que ce sera pour après, une fois que Ginny sera devenue la poufiasse de Poudlard, il laisse tomber et fait confiance à Rowling pour la suite.

Quelques jours plus tard, Harry se rend sur le Chemin de Traverse avec les Weasley. Mais ayant mal paramétré son GPS, il atterrit dans le quartier à putes qui borde Gringotts. Intéressé par la magie noire qu’elle lui propose, il réalise avec effroi qu’il n’a pas d’argent et qu’il ne peut pas payer Gertrude pour la fameuse Pipe Du Diable. Déçu, Harry retrouve les Weasley qui sortaient de leurs courses faites au Lidl afin de nourrir la marmaille. Je ne résiste pas au plaisir de vous rappeler la fameuse règle « Si l’auteur mentionne un fait dont on n’a rien à foutre, il aura une importance capitale par la suite ». En effet, Harry a découvert l’existence de la Main du Destin et d’une certaine armoire, objets qui seront fondamentaux dans le tome 6, ce qui permet de donner des airs de démiurge à Rowling, genre « Oui, oui j’avais pensé à tout depuis le début, j’introduisais déjà les moindres éléments qui seraient stratégiques dans les derniers livres, alors que je n’en étais qu’au deuxième et que je vivais encore dans une poubelle à Edimbourgh ». J’imagine bien Rowling, écrivant son sixième tome, en train de relire laborieusement ses premiers bouquins à la recherche du moindre bidule qu’elle pourrait utiliser et justifier son « histoire planifiée depuis le début ».

Mais cessons cette digression, voulez-vous ?

Harry fait donc ses emplettes et rencontre le personnage le plus désespérant de ce livre, j’ai nommé Lockhart (non, non, je ne vous dis pas qu’il est le nouveau professeur de Harry, ça serait trop gros). Puis Weasley père, qui remarque Malefoy père, décide d’aller lui casser la gueule à coup de batteries de voiture et de piles électriques, avant d’être rapidement rejoint par un Hagrid complètement bourré qui passait par là et qui est dans tous les bons coups. Pour ne pas être en reste, Harry et Ron partent enfiler deux ou trois pastèques dans le derrière de Malefoy fils, tandis que Fred et George profitent du chaos général pour violer Hermione. Les esprits refroidis, tout rentrent chez eux, certain(e)s avec les jambes plus ou moins écartées.

Des cheveux longs et blonds, une tête de constipé, des habits SM… Aucun doute, c’est un méchant.

Lorsqu’arrive le 1er Septembre, toute la bande de joyeux lurons partent à Londres prendre le train. Mais quelle horreur ! Harry et Ron, qui passaient les derniers à travers le mur (quel hasard), sont repoussés par une force invisible qui les empêche de prendre le train. « Qu’importe », pense Ron dont les neurones restants fondirent instantanément dans un courageux acte de suicide, « nous volerons la voiture volante de mon père. ». Ca me rappelle mon entrée en 5ème où j’avais loupé le bus. Heureusement, il y avait un hélicoptère garé au coin de la rue. Harry, aussi con que Ron, s’exclame « Mais quelle bonne idée ! Allez, on y va ! Au fait, tu sais conduire/piloter ? ». « Non, mais on s’en fout » répond Ron avec ce sourire propre aux imbéciles heureux. Et ils décollent avec la Ford Anglia, échappant de peu aux hommes en blouse blanche qui venaient les cueillir.

Ainsi, Harry et Ron arrivent à Poudlard en voiture volante, ce qui permet à Harry d’apparaître comme un héros aux yeux de tous. Commencent ensuite les habituels chapitres de cours inintéressants qui dureront une bonne partie du livre. Nous (re)faisons la connaissance de Lockhart, ancien playboy, adepte des situations clichées et des phrases lamentables, dont le seul talent magique consiste à faire pousser des soupirs d’extase par ses élèves grâce à l’angle parfait existant entre ses dents et sa coiffure. (« Ah, Harry, Harry, Harry. Il faudra te muscler un peu avant de figurer toi aussi en tête du classement de FHM ‘100 Sexiest Gay Men’ »).

« Professeur, vous continuez à sortir de la merde tout le long du bouquin, et je vous colle un sort d’amnésie qui vous ramènera à l’époque où vous mouilliez vos couches. »

Mais une nuit, Harry entend une voix spectrale dans le château qui annonce qu’elle va bouffer quelques gamins avant de regarder la finale de Secret Story saison 4. Harry est effrayé, qui donc dans l’école est suffisamment fou pour regarder Secret Story ? En passant, c’est vachement pratique, vous ne trouvez pas, que la bestiole meurtrière se déplace dans le château en parlant toute seule et en commentant ce qu’elle s’apprête à faire. Sinon, Harry, eh ben il aurait été bien baisé… Allô, Mme Rowling. Comment ? Que j’arrête de casser les couilles en expliquant chaque incohérence de votre bouquin sinon on y est encore demain ? C’est bon, je continue…

Le roux et la chiante le supplient d’en parler aux profs, mais ce margoulin de Harry ne veut rien savoir. Il se chargera tout seul de résoudre ce mystère, comme le héros qu’il est. D’ailleurs, il est temps d’aller gagner quelques matchs de Quidditch, de faire chier Malefoy et de dragouiller Ginny… Mais le Mal rôde.

Le trio guette quelle merde va bientôt lui tomber sur la gueule

Car la chatte de Rusard est découverte pendue par la queue dans un couloir, à côté d’un message écrit avec du sang. « Les petites saloperies de Sang-de-Bourbes sont priées de dégager sous peine de recevoir un aspirateur dans la gueule. Méga orgie entre Sang-Purs dans les sous-sols de Serpentards. A+ ». Comme Malefoy, qui passait par là, se précipite immédiatement dans les sous-sols, le trio se retrouve tout seul (sacré hasard !) lorsque toute l’école (re sacré hasard !) découvre la scène. L’inspecteur Dumbledore, armé de son vieil imper et secondé par son fidèle adjoint Mc Go, découvre rapidement que la chatte de Rusard a été amidonné alors qu’elle avait un balai dans le cul, d’où sa position…non naturelle. Comme Harry a les mains qui puent l’amidon, cela pour d’obscures raisons dont je ne parlerai pas, il est immédiatement accusé. « Va-y, ta mère la pute, c’est même pas moi ! » s’indigne Harry. Face à cet argument profond, le Vieux est convaincu de son innocence.

Malefoy, fin prêt pour l’orgie du samedi soir

Mais le mal ést fait, car tout le monde prend Harry pour l’héritier de Serpentard. En plus, il parle le langage des serpents. « C’est génial », se dit Harry. « Comme ça, je suis le héros incompris et en plus, on me prend pour un fou. Rowling pense vraiment à tout. ». Mais rapidement, des élèves commencent à se faire agresser dans les couloirs de l’école qui deviennent aussi sûrs qu’une banlieue du 93 en pleine période d’émeutes. Rassurez-vous, il n’y a aucun morts, non… C’est quand même un livre pour enfants. Comme par hasard, tous les élèves s’en sortiront grâce à des prétextes plus ou moins foireux (« Je marchais, et une flaque d’eau passait par là » racontera un élève. « Je marchais et un fantôme passait par là », dira un deuxième. « Je marchais et un miroir passait par là ». « Je marchais et un appareil photo s’est mis devant mes yeux ». « Je marchais quand une chose immonde m’a paralysé de peur » expliquera Simone, mais on réalisera que c’était Mickael Jackson qui passait par là.)

Alors là, Harry est en pétard. Si on commence à attaquer les élèves, ça va chier. Il décide d’aller faire parler cette pute de Malefoy. Et pour ça, il convainc Hermione de préparer une soupe qui les fera se transformer en Serpentard. Harry et Ron prennent donc l’apparence de ces deux gros porcs de Crabbe et Goyle. Ils passent quelques minutes à s’habituer et à s’amuser avec leurs nouveaux gros membres (bande de petits saligauds de lecteurs, vous ne pensez vraiment qu’à ça), puis descendent dans les sous-sols du château (ben oui, les Serpentards sont méchants, ne l’oubliez pas, donc ils vivent dans un endroit glauque).

La relation tout aussi glauque entre Harry et Hagrid est enfin révélée au grand jour

Harry et Ron arrivent donc dans la salle commune des Serpentards. Des chaînes et des menottes qui pendent au plafond, des fouets, des cris de douleur, des rires sadiques... « C’est génial ! » s’exclame Harry. « J’aurais du aller à Serpentard finalement. ». Songeant à demander son transfert au Vieux, il s’approche de Malefoy qui remonte des souterrains pendant que Ron disparaît dans un coin de la salle en compagnie d’une septième année qui ressemble à un pitt-bull.

Salut tas de merde ! s’enthousiasme Malefoy
Grumpf… répond Harry.
Quoi, abruti?
Mal au ventre.
Mal au cul, plutôt ! Je t’avais bien dit hier soir, que cet ananas était trop gros. Même pour toi, ducon. (OK, j'arrête les blagues vaseuses sur Serpentard)
Tu viens d’où ?
Des cachots, abruti ! Cette chienne de Serdaigle, elle demandait que çà ! (Bon, cette fois, j’arrête vraiment)
Tu lui as pas fait mal ?
Ah c’est sûr qu’elle va pas pouvoir s’asseoir pendant quelques jours. (Rhaaa, c’est plus fort que moi ! Les conneries dans ces satanés bouquins sont en train de me contaminer !)
Grumpf…
De toute façon, ça te fait quoi, connard ?
Rien. D’ailleurs, tu es l’héritier de Serpentard ou pas ? demande Harry en toute discrétion.
Bien sûr que non, enculé. Mais tout le monde croit que c’est cette petite pute de Potter.
Ah ouais, mais…
Petite pute de Potter. C’est marrant ça. Essaie de le prononcer pour voir. Petite pute de Potter !
Ouais, ouais… Mais tu sais qui c’est du, coup ?
Je t’ai déjà dit non, sous-merde.
Tu pourrais arrêter de m’insulter à chaque phrase ?
Je fais ce que je veux, trou duc ! En plus, ça montre que je suis vraiment méchant, tête de gland!
Tu seras bientôt à court d’insultes…
On verra, saloperie !
Bon, ben, si tu sais rien, je me barre…
Alors casse-toi, sale Weasley.

Harry part donc récupérer Ron et le ramène dans la salle commune des Gryffondors. Donc, au final, on a passé plusieurs chapitres pour la mise au point du plan du trio, pour la préparation de la potion, pour l’infiltration dans la salle commune des Serpentards, et tout ça pour…rien. Je t’avoue, cher lecteur, qu’à ce moment là, je me suis pris un bon whisky (mais pas irlandais) et j’ai lu quelques chapitres de Critiques de la Raison Pure pour retrouver mes esprits. Ces saletés de bouquins de Harry Potter ont une mauvaise influence. Mon style, autrefois parfait et élégant est à présent vulgaire et sans raffinement. Non, vraiment, je ne sais pas dans quel état je serai au tome 7, mais je ne sortirai pas indemne de l’aventure.

Aaaahhh, ça fait du bien !

Reprenons où nous en étions. Maintenant que je suis plus calme et que les tremblements incontrôlés de ma paupière gauche se sont arrêtés, je suis sûr que tu vas apprécier de nouveau, cher lecteur, la grâce de mes paroles et l’absence d’humour lourdingue.

Le trio n’a donc rien appris, et se retrouve dans le même genre de situation que Jack Bauer a 23 : 59 : 59…autrement dit, dans la merde. « Mais, alors que va-t-on faire ? » s’inquiète Harry. « Ne t’en fais pas, Rowling va sûrement nous pondre une solution à la con pas crédible que le lecteur va gober. » lance Hermione qui a réponse à tout. Et en effet, il ne faut pas patienter plus de 5 chapitres soporifiques avant que la solution nous soit jetée au visage comme la bouteille de vin d’un alcoolique qui gueule que vous ne lui ayez donné qu’un ticket restaurant.

Car Harry, lui et pas un autre, va tomber sur un journal intime très spécial. Coïncidence ? Pas du tout, obligation de faire avancer l’histoire comme on peut. Car le journal est plus qu’un simple journal, il est interactif avec le lecteur, avec une option tactile. Mais non ce n’est pas un IPad car en plus, il peut emmener le lecteur dans des souvenirs. Harry assiste ainsi à la scène du renvoi de Hagrid, le personnage le plus glauque de la saga, qui cachait un monstre meurtrier dans une armoire pour satisfaire ses bas instincts zoophiles. C’est Hagrid qui avait déjà ouvert la Chambre des Secrets. Harry est horrifié par cette découverte ! Il savait que Hagrid était un pervers, mais un zoophile ! Jamais !

Hagrid est immédiatement conduit à la prison des sorciers, Azkaban. « Mais surtout, suivez les araignées ! » gueule-t-il comme un putois dans sa cabane tandis que le Vieux et le Ministre de la Magie sont dans la même pièce sous l’œil caché du trio. Et le Vieux est également renvoyé de Poudlard comme un vulgaire prof stagiaire. « Mais n’oubliez pas, une aide sera toujours fournie à ceux qui la demande » gueule-t-il au mégaphone en lançant des tracts en direction des trois gamins qui se cachent sous la cape d’invisibilité. Satisfait par tant de discrétion, le Vieux part. Et Fudge, qui ne comprend rien, quitte à son tour la cabane. Eh oui, Rowling est non seulement incapable de faire progresser son intrigue avec finesse, mais elle est tout aussi incapable de rendre crédible ses personnages. « Génial, une nouvelle piste subtilement introduite par Rowling ! » s’enthousiasme Harry. « Oh regardez ! Une file d’araignées ! Allons-y ! ». « Pas encore ! » s’écrie Hermione. « Je dois d’abord me faire attaquer pour rendre la situation plus tragique ». « OK. »

Lancer un sortilège implique-t-il d’être dans une position à la con ?

Quelques jours plus tard, Hermione trouve enfin la solution à toutes les énigmes.

Ca y est, j’ai trouvé, s’étouffe-t-elle en plein milieu d’une bouchée de tourte aux poireaux.
Quoi ? crie Harry.
Tout ! Le monstre… Comment il paralyse… La Chambre… Où elle se trouve… Toi… Pourquoi tu es si con…
Va y, raconte ! Fais pas ta pute !
Je peux pas. Il faut que je parte en courant vers la bibliothèque, sans prendre deux secondes pour tout vous expliquer ce qui aurait bouclé le bouquin plus rapidement.
Cette merde de Bibby m’a déjà fait le coup au début du livre. Rowling ne va pas utiliser deux fois la même méthode à la con !
Allez à plus !
Reviens !
Canali…tion ! Basi…ic ! Chio…tes ! crie Hermione en courant.
T’as compris quelque chose ? demande Harry à Ron.
C’est qu’une connasse, répond Ron avec une sagesse inhabituelle.

Dix minutes plus tard, ils retrouvent Hermione dans un couloir, paralysé. « Au moins, elle arrêtera de nous faire chier » poursuit Ron. « Vous êtes censés vous marier à la fin du tome 7 dans un épilogue pitoyable qui sera maudit par tous mes fans. » répond Harry. « Boarf, on a encore du temps » réplique Ron.

Mais il est temps de reprendre l’intrigue qui commence à crever la gueule ouverte. Harry et le roux suivent les araignées au cœur de la Forêt Interdite où ils tombent sur une araignée géante. Ils y apprennent que Hagrid n’a jamais violé la grossaraignée. Ouf ! Harry est soulagé. Il savait bien que Hagrid n’était pas un zoophile. Par contre, la grossaraignée leur annonce également qu’ils vont se faire bouffer d’ici deux minutes. Meeerde, pense Harry. Il sort néanmoins courageusement sa baguette, pour au moins se faire bouffer en héros. Heureusement, la Ford Anglia, qui passait par là pour cueillir des champignons, parvient à sauver les deux margoulins. « Ca y est, j’ai tout compris ! Comme Hermione ! » s’écrie Harry. « La Chambre bla bla bla les chiottes bla bla bla le Basilisc bla bla bla pourquoi je suis si con ! ». « C’était donc ça. » dit Ron qui n’a rien compris du tout depuis le début du tome 1. En passant, c’est encore vachement pratique que le fantôme de la fille tuée par le Basilic il y a des décennies n’ait jamais été interrogé. Sinon l’entrée de la Chambre aurait été connue depuis le… Oh, Mme Rowling, merde ! J’ai le droit de critiquer votre torchon ! Pff. Les gens n’ont plus aucun respect.

Bon, j’ai pas que ça à faire. Direction le bureau de Lockhart pour s’en servir comme bouclier humain (je ne vois pas d’autres explications, pourquoi les deux gamins demanderaient au plus débile des profs de les accompagner ?), puis direction les chiottes pour entrer dans la Chambre, car la sœur de Ron y est enfermée. « Elle est peut-être ligotée. » commence à fantasmer Harry. Il ouvre alors l’entrée qui conduit à la Chambre. D’ailleurs, je trouve vraiment classe de placer dans des chiottes l’entrée de la salle secrète d’un fondateur de l’Ecole dans laquelle se trouve un monstre légendaire. Serpentard a vraiment des goûts de chiotte (…). « Bon, alors pour entrer dans la Salle, tu poses un gros étron, tu mets les deux pieds dans la cuvette et tu tires la chasse en criant « Les Sangs Purs vaincront ! » ». Y’a pas à dire, ça a de la gueule.

Mais comme par hasard, Harry est séparé du groupe, tout comme dans le premier tome. Et il va devoir affronter le méchant tout seul, comme dans le premier tome. « En profite pas pour violer ma sœur ! » avertit Ron en lâchant un rocher de deux tonnes sur la gueule de Lockhart pour l’empêcher de bouger. Arrivé dans la Salle, Harry découvre le corps inanimé de Ginny. « Hmm, profitons en… Un petit coup entre les pattes de derrière… Eh meeerde ! » crie-t-il en voyant arriver quelqu’un qui est décrit comme un parfait sociopathe. Là, le lecteur, à la différence de Harry, se dit que c’est sûrement le méchant. En effet, il ne faut pas longtemps pour que l’inconnu s’écrit. « Ah ah ah ! Je suis Lord Méchant jeune ! J’ai pompé la vie de Ginny et maintenant, c’est elle qui va me pomper ! Et je vais te tuer ! Ah ah ah ! Mais avant, j’appelle mon groserpent ».

Harry découvre, horrifié, le groserpent lui foncer dessus. Heureusement, il reçoit un paquet envoyé en Collissimo par le Vieux. Un oiseau (« Mais pourquoi il m’envoie un piaf ? »), une vidéo porno (« Il a du faire une erreur. ») et une épée (« Ah, la classe ! »). Tout héros qui n’utilise pas au moins une fois une épée n’est pas un vrai héros.

« Anduril, flamme de l’Ouest, qui retira l’Anneau de la main de Sauron lui-mê… Merde, je me trompe de saga. »

Allez, c’est parti pour le combat final. Acte 1 : le piaf chie sur les yeux du groserpent, l’empêchant de pétrifier Harry. Acte 2 : Harry blesse sérieusement le groserpent en le frappant avec la vidéo porno comme un forcené. Acte 3 : Harry bénéficie d’un bonus +2 en Attaque, +3 en Protection, et +9 en Connerie. Il met un gros coup d’épée dans la gueule du groserpent qui meurt immédiatement. « Merde ! C’était trop facile ! » pense Harry qui ne s’est même pas fait blesser. Courageusement, il se jette sur le crochet empoisonné du groserpent. Et comme dans le tome précédent, Harry peut ainsi tomber en héros après avoir vaincu. « Tu es vraiment con, Potter, tu m’as oublié. » ricane Lord Méchant jeune. Eh oui, Harry, comme une vraie moule, ne pensait plus à l’autre enflure. Tant pis, il a lu le matin même « Comment détruire les livres maléfiques pour les Nuls ». Il plante alors le crochet du groserpent dans le livre, ce qui fait disparaître Lord Méchant. « Attends ! Je te donne le nouvel IPhone 4 GS avant tout le monde si tu… » gueule-t-il avant de mourir de manière cruelle.

« Bon, ça c’est fait. Occupons nous de Ginny, maintenant. » se dit Harry en tordant le cou du piaf pour qu'il n'y ait pas de témoin. « Oh non, elle se réveille… ». Déçu, Harry réalise qu’il va vraiment devoir attendre encore quelques tomes avant d’en profiter. Et c’est le retour triomphal du héros qui gagne en plus la Coupe des 4 Maisons et la Coupe de Quidditch dans la foulée. Mais avant, direction le bureau du Vieux pour la fameuse séance d’explication finale chiante.

Tous les tomes doivent-ils vraiment se conclure de manière aussi chiante ?
Ils se concluent comme ils ont commencé…

« Qu’est-ce que ces merdes de Bibby et de Malefoy font ici ? » crie Harry en voyant l’elfe se pendre avec la cape de Malefoy père. « La ferme et écoute. » répond le Vieux. « Il faut que tu saches que tu es exceptionnel…magnifique…un peu con…grande épreuve…presque violé Ginny, petit saligaud…Lord Méchant…vraiment méchant…amour…haine…fait chier, je me barre. ». Harry est content, ça a duré moins longtemps que prévu. Il a encore un tome devant lui avant de recommencer cette épreuve. Mais d’abord, il libère cette merde de Bibby. Comme ça, il va pouvoir se défouler pendant les vacances. Et…

Fin.

Un deuxième bouquin de fait. Il en reste cinq. Ca va être dur, surtout que ma paupière gauche est à nouveau agitée de convulsion. Bon, où ai-je mis mon Kant ?

La bande de défroqués vous dit : « Allez, sans rancune, et rendez-vous au prochain tome. ».
Qu'avez-vous pensé de Harry Potter et la Chambre des Secrets ?
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