Lien interne

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BIENVENUE SUR LA PAGE DES LIENS INTERNES !


La fabuleuse encyclopédie virtuelle que vous êtes en train de consulter (ou toute pâle copie de celle-ci) utilise le merveilleux monde du langage Wiki qui, non content d’être à la pointe de la cyber-technologie, offre aussi à son fidèle utilisateur tout un tas de ressources merveilleuses et inespérées. C’est le cas des notes en bas de page, des boites de texte, mais aussi et surtout de la possibilité de créer des liens internes.

Quelle merveille que de pouvoir, à partir d‘un simple mot renvoyer à un autre article qui éclairera encore d’avantage le lecteur et lui permettra de découvrir de nouveaux concepts, de se cultiver, de s’élever spirituellement. Car OUI ! cher lecteur, ce petit renvoi de rien du tout est un véritable don de Dieu. Il est la quintessence même de l’utilisation de l’internet comme vecteur de la connaissance universelle; il justifie l’abandon du papier au profit de la cyber-culture ; il est le cœur, le poumon et même le foie de la nouvelle ère du développement de l’humanité.

D’où l’importance de bien savoir ce qu’il signifie et comment l’utiliser à bon escient pour ne pas risquer de rompre cet équilibre parfait mais fragile entre joie et savoir, que nous apporte cette nouvelle fonctionnalité.

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La nana aux cheveux bleus dit :
Cet article a une chance non nulle de figurer dans le Best Of ou de ne pas en être.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.



Comment faire un lien interne ?

Alors ça y est ! Le grand jour est arrivé. Vous vous sentez en verve et vous êtes sur le point de produire votre premier article sur la sencyclopedie. Vos idées sont en place, votre verbe est affûté et votre esprit est d’humeur badine. Vous vous lancez à l'assaut des 10000 mots telle Laurence Ferrari à la conquête de l’audimat. Vous noircissez des pages blanches à n’en plus finir et enfin, vous écrivez le mot « fin » (ça m’a donné faim moi tout ça…). Vous vous dites que vous y êtes arrivés, que vous avez vaincu, que vous en êtes venu à bout, mais que nenni. Votre texte n’est qu’un vulgaire aplat noirâtre sur une étendue blanche. Il manque de relief, de piment, bref il manque de liens internes pour devenir parfait...

...Alors qu'un texte d'encyclopédie en ligne digne de ce nom doit crouler sous les liens internes. Que dis-je, il doit crouler sous le bleu, de façon à ce que le lecteur se perde à jamais dans un vortex de clics éternel.

La méthode dite « simple »

Vous voilà au moment crucial de la publication de votre texte, il vous faut rajouter les liens et là vous êtes perdus. Mais ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous guider. Pour faire une redirection vers un autre article de l'encyclopédie sur laquelle vous écrivez, il vous suffit d'accoler deux charmants crochets de part et d'autres du mot que vous avez sélectionné comme lien.

Entrainez vous à faire le crochet pour être certain de ne pas oublier comment faire un lien interne.

Pas de vulgaires parenthèses ou d'inutiles "trucs qui ressemblent à des parenthèses en moche", non, je parle bien de beaux et harmonieux crochets, bien droits, carrés, précis. Vous avez compris ? Regardez l'exemple ci dessous pour être bien sûr:

  • [[ : OUI - C'est beau.
  • (( : NON - C'est laid !
  • {{ : NON - Baaah caca !

Ça y est ? Vous l'avez intégré pour toujours ? Vous ne ferez jamais plus d'erreur ? C'est promis ? Juré ? Craché ? Je vous crois, mais c'est bien parce que c'est vous.


Bon maintenant poussons plus loin notre exploration du monde fantastique des liens internes et passons à la deuxième méthode qui demande une compréhension absolue et totale de la première technique. Donc je vous le demande une dernière fois pour m'assurer que vous avez vraiment bien tout fait rentrer dans votre petite tête : qu'est-ce qu'on met devant et derrière un mot pour faire un joli lien ? Des crochets ? C'est bien ! Je range ma cravache pour le moment.

La méthode dite « complexe »

Cette technique diffère de la précédente, non pas tant dans l'utilisation des crochets que dans leur positionnement afin d'effectuer un renvoi vers un article qui n'a pas le même nom que le mot sélectionné comme lien. En effet, la fonction de lien interne permet dans sa grande mansuétude, de lier un terme de votre texte à un article dont le nom diffère totalement. Imaginez la quantité infinie de possibilités qui s'offre à vous : vous pouvez lier le mot "poule" avec un article traitant des "pingouins" dans votre démonstration de la théorie traitant de l'évolution des gallinacés en milieu hostile , ou le mot "maman" avec "Putes de bas étages" pour illustrer l'expression populaire : on ne dit pas pute, mais maman travaille.

Regardez-moi cette conne qui fait une parenthèse.

Arrivez-vous à appréhender le champs des possibles que vous avez entre les mains ? Oui je sais, ça donne le vertige tant de liberté, surtout en Irak, mais avouez que c'en est jouissif. On se sent le maître du monde avec un tel instrument à sa disposition.

Techniquement, c'est très simple. Vous vous souvenez quel symbole vous devez utiliser pour faire un lien ? QUI a dit une parenthèse ? QUI ? Dehors ! Tu sors ! Allez, plus vite. Caaaasseee tttooiii !!!!. Un crochet, c'est bien mon petit. Tiens ! Une allumette pour toi. Effectivement vous prenez vos double crochets, vous insérez ensuite le nom de l'article vers lequel votre redirection doit pointer, vous mettez une barre verticale, le mot de votre texte et vous fermez avec deux autres crochets. Et ça y est, le tour est joué. C'est simple non ? Des questions ? Qui a dit: jé rien compris ?. Qu'est-ce que tu comprends pas ? C'est pourtant pas compliqué bordel ? Tu fais 2*[ l'article — une barre verticale — le mot et encore 2*]. Ça y est t'as pigé ou on t'a bercé trop près du mur ? Allez tire-toi tu m'énerves. Tire-toi je te dis ou je te colle un coup de fléaux d'arme dans ta petite tête de pseudo écrivaillon de merde. Bon les autres qui ont compris on continue. Et on traîne pas merci, j'ai pas que ça à foutre d'expliquer des saloperies de crochets à des débiles profonds. J'ai une vie moi, messieurs les auteurs en devenir. Et en plus je fais cela bénévolement alors faudrait voir à pas abuser non plus. Bande d'ingrats.... Tu leur expliques un truc qui leur servira, ils te regardent avec leur air bovin et ils confondent des parenthèses avec des crochets et ça les fait rire... Échappés de bidet va !


Une plage de détente, nécessaire au narrateur pour pouvoir continuer cet article sereinement.


Sentez-vous la force du crochet vous pénétrer ?

Bien reconnaître les liens internes

Ça détend hein ? On se sent mieux.

Nous venons donc de voir ensemble, cher lectorat, comment créer un lien interne. Mais il nous faut encore aborder l'épineux sujet de la réussite de la manipulation et de son résultat au sein de votre texte. Pour cela, différencions deux catégories de liens internes, les gentils et les méchants (je sais c'est manichéen comme démarche mais je ne m'adresse pas à des énarques non plus, et il faut bien que je me mette au niveau).

Les gentils liens bleus

Le bleu est synonyme de détente et de bien être.

Si votre manipulation s'avère un succès vous devriez voir apparaître, Ô miracle, le résultat suivant: un lien bleu.

C'est beau non ? On en pleurerait presque de bonheur. Pourquoi "bleu" me direz-vous alors (enfin pour les quelques mollusques décérébrés qui suivent encore). Eh bien c'est très simple. Prenez toutes les belles choses de la création, le ciel, la terre, la mer. De quelle couleur sont elles ? Bleue ?

Et oui, le bleu c'est la paix, le bonheur, le repos, le calme, la volupté, la transcendance. Les liens bleus, c'est l'océan qui ponctue votre texte et aspire votre lecteur dans la paix de ses profondeurs abyssales; c'est le ciel immense qui permet à celui qui vous lit de s'envoler libre, tel l'oiseau vers les cimes de votre texte; c'est la terre, rassurante et douce, qui le conforte, l'enveloppe de son cocon maternel et lui permet de poursuivre sa lecture, serein, apaisé et heureux.

Vous qui parcourez ces lignes en ce moment, ne vous sentez-vous pas zen à la vue de tout ce bleu. Cela n'apaise-t-il pas vos tensions intérieures au point que vous vous sentiez détendu et presque flasque devant tant de plénitude ? Vous voyez bien que c'est important de parsemer son texte de jolies redirections réussies.

...Alors vous attendez quoi pour en foutre plein vos textes bordel de merde !

Les méchants liens rouges

Maintenant si votre tentative de lier un mot et un article échoue, vous allez vous retrouver avec ça : un lien rouge.

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Saviez-vous que...
Les Khmers rouges énucléent une petite orpheline à chaque fois que vous laissez un lien mort dans votre texte.

Et vous savez ce que ça représente le rouge ? Non ? Le rouge c'est le sang, c'est les menstrues de femmes, c'est la mort, c'est la couleur qui excite les taureaux. Le rouge c'est aussi le communisme et vous savez ce qu'ils font les communistes ? Non ? Ils tuent des bébés chats et ils bouffent des enfants. C'est pas ça que vous voulez hein ? Vous aimez bien les chatons, n'est-ce-pas ? Vous ne voulez pas qu'on leur fasse du mal ? Alors par pitié, ne mettez pas de lien rouge dans vos textes, même pas un seul. Faites le pour l'humanité et pour les petits chats. Par amour pour l'Homme. Tenez, je vous le demande à genoux.

À chaque lien rouge qui traîne dans un texte, il y a une personne qui doit repasser par derrière pour nettoyer vos conneries, alors par respect pour lui, faites attention, s'il-vous-plait...


... Ou je vous défonce la gueule à coups de hache espèce de sacs à vomi de Pakistan Airlines !


Infos de bas de page

On s’en fout !
Ce singe savant a décidé de nous raconter sa vie mais pour être honnête on s’en calice !


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