ÉDITO
Tous les contributeurs sont partis en vacances, et m'ont laissé tout seul pour faire le dÉbdo. Les salauds !! Je vous avoue que je comptais me barrer en vacances moi aussi, mais il m'est arrivé un truc de fou.
Alors que je partais à bord de mon jet privé d'un modeste avion, j'ai eu une panne d'essence. Après le crash, je me suis retrouvé sur une île, seul survivant de ce vol de une personne.
Du coup, vu que je m'ennuie un peu, je vais quand même écrire ce dÉbdo. Enfin, si un un salaud d'étranger un sympatique indigène ne me capture pas avant que j'ai fini...
Le dÉracteur en chef du dÉbdo
Fête nationale
Les partis politiques en désaccord sur le jour de la fête nationale
Si la fête nationale sera célébrée ce 14 juillet, la plupart des partis politiques contestent l'importance de la prise de la Bastille, et exigent que la date de la fête nationale soit changée.
François Hollande a en effet pour projet de déplacer la fête nationale au 11 janvier, pour que l'on se rappelle de son beau discours après les attentats de Charlie Hebdo. Jean-Luc Mélenchon préfèrerait quant à lui le jour de l'élection de Tsipras, qui marque le renouveau de la crédibilité de l'extrême gauche.
Le parti chrétien-démocrate aimerait que l'on y fête le jour de la création du monde. Quand on leur a dit que c'était pas possible (car tout le monde sait que le monde a été créé en 6 jours), ils ont rétorqué que le jour de la naissance du Christ conviendrait aussi. La CGT a aussitôt critiqué cette idée, car si Noël et la fête nationale tombent le même jour, les français auraient un jour férié de moins par an, ce qui est inacceptable.
Jean-Marie Le Pen hésite quant à lui entre les dates de naissances de Jeanne d'Arc et du maréchal Pétain. Marine Le Pen a pris ses distances envers les propos de son père, et a laissé le congrès du parti décider de la position du Front National. Celui-ci trancha en faveur du Maréchal.
Si l'on ajoute à cela l'impossibilité des Républicains à se mettre d'accord (Sarkozy qui propose la date où il a été élu président, Juppé la date de la défaite de Sarkozy face à Hollande, Fillon la date de la démission de Copé ...), on s'aperçoit bien que l'idée de démocratie inspirée par la prise de la Bastille n'unit plus personne.
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Les chroniques de Monceng-sur-Pouillang
C'est jeudi prochain qu'aura lieu le principal événement culturel de notre bien-aimé village : la fête du sushi. Rappelons que ce met traditionnel est la principale production locale et constitue l'essentiel de nos sources de revenus, après la contrefaçon. C'est un des illustres ancêtres de M. le Président du Parti Communiste qui les a créé par sa puissance en 1737 et a réussi à l'imposer à la population. Le sushi est même à l'origine de la création de Monceng puisque c'est le besoin de main-d’œuvre pour le produire qui a fait se regrouper un certain nombre d'ouvriers en quête de travail dans les usines collectivisées.
Le sushi est un produit qui peut se mâcher, mais tout aussi bien se manger tout cru. On peut aussi en extraire chimiquement ce que nous appelons ici l'opium, une poudre qui nous sert de condiment pour la plupart de nos plats. On l'ajoute aux bols de riz des bébés afin de les fortifier. Cette nourriture aux effets bienfaisants innombrables est sans doute la principale cause de la stagnation de notre espérance de vie à la naissance, malgré les décès dûs à la répression communiste !
Jeudi prochain donc, les traditionnelles réjouissances seront organisées sur la place du village. Des milliers de sushi seront bénis et un grand festin réunissant toute la population aura lieu. Il y sera servi toutes sortes de boissons et de plats à base de sushis. Gageons qu'une fois de plus, l'assistance saura profiter de l'occasion pour servir le régime, comme disent les jeunes endoctrinés d'aujourd'hui ! Il est vrai qu'il ne faudra pas trop nous pousser. En général, le lendemain matin, tout le monde se réveille la tête lourde, ayant complètement oublié ce qui s'est passé. On ramasse quelques grains de riz et on en fait un repas complet. Neuf mois plus tard, les prisonniers politiques exécutés seront compensées par de nouvelles naissances. Ainsi va le cycle de la vie.
BBD/K90
COURRIER DES LECTEURS RÉDACTEURS
« Cher État Français, je suis un travailleur sans salaire pour le dÉbdo. J'ai ainsi travaillé le 14 juillet, jour férié, pour rédiger un numéro, sans gagner un centime. Pourriez-vous me verser une allocation ou indemnité en compensation ? »
Ta gueule, et va te faire voir chez les grecs !
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