Illittérature:Cliddy passe à la radio

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Cliddy était un upgrade de Clippy. Rien de très dur au fond.

Le câble du clavier est endommagé. Que dois-je faire ?

Clippy.jpg

Cliddy allait même beaucoup plus loin que le paradigme du Clippy omniscient. C'était un personnage attachant. Jusque là, quoi de plus normal pour un trombone. Mais surtout il faisait distinctement penser à la réincarnation d'un John Cleese (Paix et Repos à Son Âme[1]) imbu de sa fameuse verve cynique. Lui-même ne s'en étonnait guère.

Il y avait bien un jour où il s'était demandé sans succès comment une chose était possible : un jogger allongeait sa belle foulée sur la chaussée du boulevard Haussman, apparemment en plein déni de l'existence de trafic. Et cette question lui était parvenue sans aucune forme de réponse en pièce jointe : « Comment cet homme peut-il repousser indéfiniment l'accident inéluctable ? » Angoissé par le vide de réponse, il avait porté les mains en entonnoir à sa bouche et interpellé : « EH ! CLIDDY A UNE QUESTION POUR TOI ! » Le coureur s'était retourné à la mention de "Cliddy", et tout à coup un taxi, dont le chauffeur s'était également tourné, le percuta de plein fouet. Ainsi la question reçut son implacable réponse : il ne pouvait pas.

Salut Cliddy c'est Maurice ! Je viens après un détour par SOS Suicide qui m'a conseillé de venir te voir. Alors voilà, je n'arrive pas à me convaincre de me suicider. J'ai en effet une petite amie merveilleuse, des amis formidables et une vie de rêve où l'aisance matérielle le dispute au bien-être sexuel et spirituel. Que puis-je faire ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Ta petite amie se tape ton père.


Oh merci Cliddy ! Je vais de ce pas me jeter devant un train !

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
De rien, à plus !


Ciao bello ! *click*




Salut Cliddy, je suis déprimée, je ne veux plus vivre !

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Justement, je viens de parler à l'instant à Maurice. Tout lui sourit : la vie, la famille, les femmes, l'argent. Et pourtant il lui manque toujours un petit je ne sais quoi qui lui grignote le cœur. Tu vois, tu n'es pas seule en ce moment.


Ça me fout les quatre fers en l'air, ces chanceux qui ne savent pas ce qu'ils ont.

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Adieu !


Bye ! *click*

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Suivant !




Cliddy, pourrai-je avoir un jour l'honneur de te serrer la main en appliquant dessus deux pressions consécutives, fermes et franches ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Oui, mais ne confonds pas ma main avec une couille, ça risquerait de faire pouette pouette.


Une journée avec Cliddy

Aujourd'hui, c'était une journée de travail de plus passée à l'antenne de Mamourama FM, la radio des jeunes animée par Ben & Dolly, qui s'éteignait. C'était son nouveau point d'attache professionnel, après avoir animé une rubrique dédiée à lui sur la sencyclopédie. Cliddy pointa à la sortie. Les ombres s'allongeaient, raccourcissant la journée d'autant plus, la précipitant dans un abyme de temps perdu on ne sait où je ne sais quand pourquoi qui comment.

Il faut dire qu'il sortait plus tard que d'habitude. Horaires inhabituels, faune inhabituelle. Quelqu'un se fit rapidement l'ombre de ses pas. Cliddy se hâta. La rue Rambouillet ne lui avait jamais paru aussi loin à pied. Les pas se rapprochaient, synchronisés aux battements d'aile de son cœur mal plumé.

Que fait un esprit omniscient à la sortie du taf ? Pour le savoir, peut-on mieux faire que le lui demander ?

Gérard, 45 ans : Bonjour Cliddy ça va ?! Qu'est-ce tu fais d'beau ?

Pas de réponse.

Gérard, 45 ans : Il va pleuvoir ! T'as pas un parapluie pour deux ??
Cliddy : J'ai un menton qui touche le sol. Ce serait dommage que j'aie un front qui ne touche pas le ciel. Qu'est-ce que tu me veux ?

Cliddy savait que les âmes sont comme les nuages : indolentes et nonchalantes, elles sont des panachés de mouvements qui s'assombrissent en se rencontrant. Pourquoi était-il alors plus sombre qu'un solitaire ? Rentrant seul chez lui, avec la perspective de se cloîtrer avec tout le savoir du monde extérieur, la tête rentrée dans le cou sous le crachin, clignant des yeux entre les lames d'eau. Pourtant, beaucoup auraient payé cher pour pouvoir le filer jusqu'à son appartement, où il faisait fructifier le plus clair de son temps à compulser les livres d'Histoire : Alexandre le Trombone, l'épingle à nourrice de Louis XV le Régenté, Gilbert du Motier Du Trombone, héros de la guerre d'indépendance américaine, Trombone et Épingle Curie, apôtres de la radioactivité. Tous ces grands noms, de belles bouilles et des joues fraîches sentant bon la rosée. Où étaient donc passés ses illustres ancêtres, depuis le jurassique Trombonosaurus jusqu'au Trombone 20 achetés 5 offerts ? On les avait agrafés à un meuble qui ne meublait guère plus, le mondain préférant plutôt palabrer au sujet du guidon de vélo ou de la touche @ du clavier.

De fil en aiguille le parasite Gérard s'incrustait dans le tissu aranéen de son cocon de solitude. Jamais ombre ne fut plus boulet. Le palier de son appartement se dessinait à la fois trop lentement et trop rapidement. Trop lentement parce qu'il était exténué, trop rapidement parce qu'il pavait la route au prédateur rétracté telle une seringue souillée braquée pour percer son cœur.

Gérard, 45 ans : Je me présente : Gérard, 45 ans. Je suis chercheur, et plus exactement je cherche depuis toujours à savoir à partir de quand exactement l'enfant peut ressentir la honte. J'ai donc moralement harcelé et humilié mon fils Didou depuis l'âge le plus tendre, et même s'il ne s'est suicidé qu'à l'âge de 15 ans, je crois que j'ai réussi à provoquer "artificiellement" la honte chez lui vers 6 ans, et je me demandais donc si c'était dans les temps. L'était-ce, mon cher Cliddy ?

Ça y est, ils étaient devant la porte de l'appartement.

Kimberley : Gérard, 45 ans !
Gérard, 45 ans : Kimberley ! Mais tu fous quoi ici ?
Kimberley : Ben je suis la voisine de palier de Cliddy ! Et toi ! Après tant d'années ! Je te croyais mort tout ce temps, plus rien ne pouvait me consoler de ta perte !
Gérard, 45 ans : Ben tu sais pas pour Didou ?? J'ai réussi mon pari de l'entraîner au suicide à 15 ans, t'aurais dû voir ça HAHA !
Kimberley : Grand OUF !
Gérard, 45 ans : LOL ! Didou, 15 ans ! PTDR !

Telle était la vie de Cliddy : peuplée de réussites coïncidentelles et de résolutions basées sur l'exacte retombée sur la tranche de la pièce de monnaie du Savoir.

Gérard, 45 ans : Merci Cliddy ! Comment te revaudrai-je ça ? En te suivant, j'ai trouvé la Vérité Tétragrammatique, la Voie Orthopédique, la Pompe Hydraulique. Kimberley et moi à jamais sommes tes disciples !

Il était temps de claquer la porte au nez à ces grumeaux grégaires. Au cliquetis de la clé dans la serrure, le plâtre du plafond soudain se mit à frissonner et s'émietter, se desquamant dans de grasses volutes de poudreuse, en soutien des bonds supposés de joie des locataires du dessus. De loin en loin, les rumeurs de bonheur bondissant se répandaient en traînées vaseuses.

Marie-Laure : Anabelle !
Anabelle : Marie-Laure ! Toi tu n'étais qu'un nom écrit sur une feuille blanche ! Nos parents nous avaient caché notre existence autant qu'ils le pouvaient, nous voguions aveugles dans le monde ivre jusqu'à maintenant, et à présent, nous voilà, étoiles de la constellation de la famille sacrée !
Geoffrey : (fait une entrée surprise) Sacrée famille ! Marie-Laure ! Annabelle ! C'est moi !
Marie-Laure et Annabelle : Geoffrey ???
Geoffrey : Je suis votre père ! Le curé vient de m'ouvrir les yeux !
Marie-Laure et Annabelle : Nooonnn ??! Viens dans nos quatre bras !

Du point de vue de Cliddy, le monde faisait comme des révolutions dansantes autour d'un plateau télévisé. Disons celui de Ça se discute. C'est comme si on y était.

Cliddy passe de la radio à la télé

Jean-Luc Delarue : Que répondez-vous aux détracteurs qui affirment que vous répondez toujours différemment à la même question posée plusieurs fois ?
Cliddy : C'est faux.
Delarue : Est-ce la pure vérité ?
Cliddy : Je le réaffirme.
Delarue : Est-ce la pure vérité ?
Cliddy : Non.
Delarue : Vous voyez que vous venez juste de changer votre réponse sans préavis.
Cliddy : Je récuse.
Delarue : Est-ce la pure vérité ?
Cliddy : La pure vérité est une donnée transcendante. C'est la pure vérité si je mens.
Delarue : Est-ce la pure vérité ?
Cliddy : La vérité c'est que c'est répondre qui compte pas. Je lutte contre moi-même pour ne pas répondre à une autre question que celle posée avant que cette autre question soit posée avant que la question juste posée le soit.
Delarue : Pouvez-vous répondre à la question posée ?
Cliddy : Pff pff pff ppffffffff !
Delarue : Pardon ? Ça vous dérangerait de répéter ?
Cliddy : Pff pff pff ppffffffff ! Début de la 5ème de Beethoven.
Delarue : La 5ème au trombone ? Original. Vous pouvez la refaire ?
Cliddy : PPppffffffff

Pub.

Delarue : Cher Cliddy, savez-vous qui va venir sur le plateau ?
Cliddy : Je le savais. Le chien.
Delarue : Votre fils ! Lui-même ! Vous devinez vraiment tout !
Cliddy : Je l'ai pas deviné, je l'ai juste croisé dans les coulisses, ce chien maladroitement costumé en trombone et lobotomisé pour s'identifier au costume.
Le mioche : Papa, c'est toi ?
Le fils de Cliddy

Hochement de tête silencieux de Cliddy, puis pub.

Cliddy, est-ce vrai que les cactus sont les plantes les plus sages du monde ? En effet, il est prouvé que les cactus sont les plantes qui retiennent le mieux l'eau, avec un taux d'évaporation de seulement 10%, chiffres que ne peut soutenir aucun autre herbacé dans le monde.

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Ce que je déteste par dessus tout, ce sont ceux qui reniflent le cul des autres pour savoir qui a pété alors que c'est lui.




Cliddy, tu te souviens de moi ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Oui. T'es qui ? Comment tu t'appelles ? C'est quoi ton numéro de portable ? Ton sexe ? La couleur de tes cheveux ?


Tu m'avais aidé quand j'avais demandé ton conseil sur ce qu'il fallait faire si son partenaire pète pendant un 69. Tu m'avais dit de lui rendre la politesse. Maintenant, à chaque fois qu'on baise, je lui place un anneau dans l'anus, ça l'écartèle et ça désarmorce la grosse bonbonne de gaz. Et tout ça c'est grâce à tes conseils.

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
C'est bien. Vous avez l'air d'avoir le vent en poupe.


Tu sais Cliddy, je lui ai appris à savourer mes étrons directement en sortie de la chaîne de production. Et ensuite elle nettoie avec la langue mon anus badigeonné à la crème chantilly. Pour elle, les résidus c'est aussi bon que le mets principal !

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Toutes mes félicitations. Je vous souhaite une bonne et longue continuation à vous deux.


Maintenant son œsophage accepte mon pénis optimisé au viagra. J'éjacule directement dans son estomac ! Prochaine étape : le côlon. Après tout l'estomac n'est qu'une deuxième bouche avec son œsophage intestinal.

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Cool, cool, cool, cool. Suivant.


Et puis je voulais te demandais, Cliddy. L'homme a un sixème sens. Mais la femme a-t-elle un quatrième trou ? J'ai cherché, en vain ! Est-ce que... *biiiiiiip*

Le mioche : Toute ma vie je t'ai cherché. J'errais sur une terre tanguant sur les rouleaux de tristesse et d'amerture. Je voulais te demander, pourquoi tu m'avais mis au monde !
Cliddy : Je ne sais pas mon fils.
Le mioche : Cette réponse me secoue dans mon âme. Mes muscles asthmatiques sanglottent, surtout celui de mon cœur. Ô le passage de la vague de l'espoir ! Le soleil vacille, en équilibre subtil sur la brindille d'un trémolo d'émotion !

À vrai dire, Cliddy savait ce qui clochait dans cette scène. Il n'était pas son père et ce n'était pas son fils.

Cliddy : Je t'ai quitté alors que tu n'étais une petite masse microcéphale pleureuse et geignarde. Tu n'as pas changé.
Le mioche : Il n'y a que mon père qui aurait pu faire le lien entre le présent le plus poli et le passé le plus charbonneux. Tu es donc bien mon papa ! PAPA, PUIS-JE TE PRENDRE DANS MES BRAS ??
Cliddy : Eh la prod', vous l'avez payé combien pour qu'il traîne son cul jusqu'ici ?
Delarue : Réfléchissez bien aux conséquences de ce que vous dites, Cliddy. Vous le détruisez moralement là. Sans vous, c'est une guenille bonne à se torcher, si je puis me permettre une telle explosivité de propos.
Cliddy : Deux mille euros ? 20 secondes de pub en prime. C'est pas cher payé pour faire chier son monde.

Delarue baissa la tête et regarda ses pieds... Heureusement la séquence était prête à être coupée. Les mots clés de cette ardeur à la pudeur ?

Moteur ! Pas action !

Cliddy savait tout cela. Pub.

Cher Cliddy, mon ennemie jurée s'appelle Bertha. Je m'étais fixée le but ultime de lui donner une leçon, toute ma vie était tendue vers ce but particulier, mais elle est finalement partie vivre en République du Cap-Vert en qualité de guide touristique turbulente. Je ne sais plus quoi faire. Aide-moi !

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Est-elle chauve ?


Oui !

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Alors trouve une balle de tennis et joue contre un mur, ça va passer tes frustrations.




Cliddy, peux-tu répondre à la question la plus dure du monde ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Oui.




N'est-ce pas fatiguant d'avoir réponse à tout ? De tout savoir tout le temps ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Il y a une méprise latente dans tout ça. Certes, j'ai les réponses à tout, mais seulement si on me pose la question. Par exemple, je ne sais strictement rien de moi. Les grandes questions que je me pose sont sans réponse : Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi suis-je né ? Le monde existe-t-il en dehors de moi ?


Bon déjà tu t'appelles comment ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Cliddy.


Delarue : Et puis si vous êtes si peu coopératif, quel motif a pu vous inciter à venir sur ce plateau ?
Cliddy : Ce qui m'a attiré, c'est le direct. C'est un type de pression particulier. C'est que je n'ai pas la pression comme la plupart des gens, parce que j'ai toujours raison. C'est plutôt la pression sur le principe d'avoir toujours raison. Jusqu'où peut-on pousser le bouchon ? Et puis je sais qu'il n'y a pas de triche. Ni wiki-robots ni Schopenhauer heureux pour me flooder de questions aléatoires. Mais c'est certain que par rapport à la désencyclopédie, la modération me manquera. Oui, elle me manquera. (pensif)
Delarue : Eh bien voici un de nos chers téléspectateurs qui n'attend que vos lumières.
Richard : Allo Cliddy ? Alors voilà, j'ai un énorme problème. Ma copine est atteinte de la régloïte aiguë : elle a constamment ses règles, et, serait-ce une option, je manque de me persuader de lui faire l'amour dans cet état.
Cliddy : Tu as pensé à la sodomiser ?
Richard : Justement, elle refuse par principe. J'ai pourtant essayé de négocier avec elle, mais rien n'y fait. Si tu veux je te la passe. Si toi tu ne peux pas la convaincre, qui le pourra.
Cliddy : OK, passe-la moi.
Christine : Salut Cliddy. D'abord je tenais à te remercier de ta disponibilité et de ton professionnalisme. Pour le problème qui me concerne, je pense qu'il est hors de question pour moi de me donner à un homme par mon anus. Ça ne correspond pas à mon idée de l'amour.
Cliddy : Par une chatte qui chie, c'est pas très glamour non plus.
Christine : Il y a aussi une question de conviction religieuse.
Cliddy : Pourquoi ne pas vous inspirer des traditions orales ?
Nora : Penses-tu vraiment que tout peut se résoudre par le sexe ?
Cliddy : Une seule personne à la fois.
Nora : Je suis une amie de Christine. Tes propos me font réagir.
Cliddy : Avec les molécules antirétrovirales trithérapiques ?
Nora : Plus sérieusement, tu as une sérieuse tendance à être subversif et compenser l'improductivité de tes conseils par des tournures malsaines de propos. La vérité que tu prêches a un goût de ferroterie, de ferraille. Pourquoi refuses-tu de la voir en face ?
Cliddy : La vérité, je la vois tous les matins dans le miroir, et ce que j'y vois c'est un trombone qui tire une sale gueule. Une vraiment sale gueule de merde. Désolé si la vérité blesse plus que le miroir n'est éraflé.
Kalia : Tu crois que le miroir est cassé. Mais c'est toi qui est cassé.
Cliddy : Encore une autre qui joue les philosophes ?
Kalia : Cliddy, ma question sera succincte. Pourquoi continuer de vivre ? Tu sais tellement tout, tu n'as besoin de rien ni de personne.
Cliddy : Je continuerai de vivre pour répondre à des questions intelligentes.
Kalia : Pourtant j'ai l'impression qu'aucune question qu'on te pose soit intelligente sous un angle purement rationnel.
Cliddy : C'est bien ce que je disais. J'envisage de me suicider.
Marie-Laure : Cliddy.
Cliddy : Ne m'appelle pas Cliddy.
Marie-Laure : Cliddy. C'était une blague.
Tous ensemble : Happy birthday Cliddy !
Cliddy : Anabelle ? Toi, ma voisine du dessus ?
Marie-Laure : Non, je suis la sœur jumelle d'Anabelle ! Je suis donc Marie-Laure !
Anabelle : On est avec Richard Controin. Gontran Bascot et Véronique Bascot-Tocard nous ont rejoint, ainsi qu'Alizée Norkine, Corinne Laplante, Nora Molinka, Kalia Morrison, et Bertrand Téquin, le copain de Gérard Philippe, qui est venu squatter le buffet ! Ah j'oubliais, et pas les moindres, tes propres patrons, Ben & Dolly !! (éclats de rire lointains)
Nora : Happy birthday to you Cliddy !
Corinne : Happy birthday !
Marie-Laure et Anabelle : HAPPY BIRTHDAY Cliddy !
Alizée et Kalia : Happy birthday to you Cliddy !
Ben & Dolly : Be happy, Be Cliddy !
Delarue : Tout ça c'est magnifique ! Voilà, cette émission touche à sa fin ! Quant à notre invité d'honneur, il n'aura pas perdu son temps, nous lui faisons sa fête ! Et maintenant une pub contractuelle !
Tu as besoin d'un dépannage ? Va donc, va donc chez Cliddy, Cliddyyyy...

Éclats de rire du public. Le générique de fin défile.

Cliddy, comme tu connais la mort, as-tu peur de mourir ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Bien sûr. Plus on connaît la mort, plus on a raison d'en avoir peur. La mort est si rationnelle. Mais les hommes sont ceux qui me font le plus trembler, parce qu'ils croient que croire que la mort est terrible est suffisant pour en avoir peur dans la moëlle de son être. Mais qu'ils se trompent. Il faut la connaître avant de s'en terrifier dans les tréfonds de son âme. Pour compenser leur ignorance structurelle, les poètes ont créé la métaphore du long sommeil. Mais ce n'est même plus une métaphore, c'est la seule définition sensible à laquelle l'Homme — i.e., être non-trombone — puisse accéder dans un sens agnostique.




Est-ce que le dunk au basketball est né à Dunkerque ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Non, c'est le contraire. Et tu sais où est né Danton ? Allez dégage.




Cliddy, tu sais quoi, j'ai appelé mon pénis Cliddy, et tu sais pourquoi ???... Car Cliddy a réponse à tout !

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
C'est pas une question ça. Tu connais pas le principe de l'émission ? Misérable tache de slip !


La Seine

La Seine est un fleuve à sens unique, long, puissant, européen, ce pour quoi les ponts sont de majestueuses arcades qui préfèrent la contourner plutôt que l'affronter. Les gens qui s'y jettent par amour et une exubérance naïve digne du bonheur, y sont indifféremment charriées juste sous la surface.

Cliddy est un être qui aime profondément le monde. Il n'habite donc pas sur les bords de la Seine, mais plutôt sur le bord d'un trottoir pour piéton. Ce fait entraîne qu'en se défenestrant un jour, il laissera sa marque impactée à la surface du monde, de préférence en emportant avec lui un proche dans son île déserte.

Si tu devais emporter une seule chose avec toi dans une île déserte, ce serait quoi (à part un CD de One Direction) ?

Clidit.png La réponse de Cliddy l'omniscient :
Toi.


Suicliddy.jpg

Notes

  1. L'auteur de cet article prend le pari que John Cleese sera mort à la lecture de cet article.


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