Blade Runner

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« La seule différence entre un réplicant et moi, c'est que je ne suis pas un réplicant. »
~ Sacha Guitry à propos de sa perfection
« J' ai enfin compris la différence entre un protestant et un réplicant. »
~ Sacha Guitry à propos des mystères de la vie


Blade Runner est un spin-off de la Guerre des Étoiles, voire d' Indiana Jones (La Guerre des Étoiles), sorti en 1982 et réalisé par Ridley Scott. Il est très librement adapté du roman éponyme Robotic Gymnastics with Cyborg Roberta par Philip K. Dick.

Synopsis

Mise en situation

À l'aube du XXIe siècle, la sixième génération de robots, les Nexus 6, était venue couronner l'aboutissement d'une avancée prodigieuse dans le domaine de la réplication de l'homme. Les robots, ou réplicants, étaient d'intelligence au moins égale à celle de leurs créateurs, tout en étant plus robustes, plus utiles et plus modulaires. C'était avant que l'un d'eux ne soit pris en flagrant délit d'escamotage d'un pneu de la Tyrell Corporation[1]. Depuis lors, les réplicants sont déclarés illégaux sur Terre. Seule la Colonie d'Outre-galaxie en propose encore dans son catalogue de Noël.
Un voyage unique dans un univers cyberpunk.

Le film est campé dans un monde futuriste où, dans un contexte de surpopulation, le métropolisme technocratique côtoie le prolétariat New Age tassé dans un néo-Tokyo glauque et déshumanisé. Dans les rues polluées et congestionnées, les robots se fondent dans la société humaine. Les Nexus 6 sont en effet virtuellement indifférenciables de l'homme, pour la même raison que les grenouilles : ils possèdent des yeux, des bras et des jambes. D'aspirateurs dans les premières générations sorties il y a moins de 30 ans, les Nexus sont passés distributeurs automatiques de billets mobiles, capables d'accompagner l'évolution d'une société mobile dans ses courses au supermarché.

Deckard, le héros, est un blade runner retraité. Comme sa plaquette professionnelle l'indiquait, c'était un coureur de lames. Son activité consistait donc à entrer en contact diplomatique avec les réplicants de sixième génération, les Nexus 6, et à les livrer en sous-main à des revendeurs de casse de l'espace, les Jawas. Les blade runners bénéficiaient de l'appui juridique et financier du gouvernement, jusqu'à ce que les dernières avancées en intelligence artificielle codée en langage Java ne donnent aux pouvoirs publics les gages de probité nécessaires à leur déploiement à grande échelle au sein de la société de consommation de masse. Du jour au lendemain, ce développement fit des blade runners une caste essentiellement superflue.

Le leader des Nexus, en excès de vitesse, s'enfuit avec un pneu volé.

Mais ce que le gouvernement n'avait pas envisagé, c'était que si l'intelligence et la rationalité dominent les choix d'une entité autonome, la fraude n'en demeure pas moins une activité intelligente parmi d'autres, surtout quand elle réussit. Le trafic au noir de pneus Tyrell corroborait au mieux cette ligne de raisonnement. Cependant, par mesure paranoïaque, les ingénieurs généticiens avaient codé un "fusible moral" qui devait limiter la durée de vie des Nexus 6 à 4 ans maximum quels que soient leur état de service et leur passé d'antécédents judiciaires.

L'intrigue

Deckard lit le journal.

Deckard lit le journal quand Gaff, un blade runner encore en activité, l'accoste et l'enjoint à se rendre au commissariat de Bryant. S'ensuit une magnifique séquence de voyage en voiture volante s'inscrivant dans un contexte de véhicules mobiles, capables d'accompagner l'évolution d'une société mobile dans ses courses au supermarché. Au commissariat, Bryant lui assigne une mission de la plus haute criticité : démanteler le réseau des réplicants trafiquants de pneus Tyrell.

Bryant : Nos trafiquants opèrent avec la précision chirurgicale du bistouri électrique. Première dent (la canine) : assurer l'afflux de cash pour financer leurs entreprises. L'argent en lui-même ne leur suffit pas, même s'il entre dans les principes actifs de leur algorithmique décisionnelle. Il leur faut des pneus, rien que des pneux. Comment s'y prennent-ils ? Simple, l'utilisateur insoupçonneux insère sa carte de crédit dans la fente du lecteur frontal et entre son code secret. Une fois celui-ci validé, il prend la poudre d'escampette avec la carte en activant à fond ses 2 rétro-fusées. La victime ne peut rien faire, et avant qu'elle n'ait recours au blocage de sa carte, le robot aura déjà tiré la chasse sur le compte en banque.
Deckard : Diabolique.
Bryant : Deuxième dent (la molaire) : avec les fonds, les réplicants paient des pots de vin à des employés de la Tyrell, encore des Nexus, pour que ceux-ci détournent une partie de la chaîne de production de pneus. Ce que ces pneus deviennent au noir, seul un dindon sud-coréen le sait.
Deckard : Machiavélique ! Et les caméras de surveillance ?
Bryant : Du fait qu'ils soient des distributeurs ambulants, nos amis embarquent leur propre caméra de surveillance. Bien entendu, ces caméras sont déconnectées de MSN depuis belle lurette. Néamoins, nous avons pu identifier les acteurs du réseau grâce à des témoins visuels. Ils sont seulement 3, mais ce sont des gros durs. Chacun est une véritable cellule communicante autonome grâce au super téléphone intégré de base.
Bryant : « Pris. Ne pas se fier à l'apparence enjôleuse de ce modèle coquet. Son téléphone est un facteur aggravant de la discorde sociale. »
Bryant : « Leon. Le cordon du téléphone mijote de particulièrement bons petits plats. »
Bryant : « Roy. Probablement le leader du groupe. Un modèle de combat anti-émeute (inspiré de l'aspirateur Voramax Compact Pro). C'est cohérent, les leaders sont souvent verts ou jaunes. Principale caractéristique : il est joignable gratuitement sur son numéro, le R 118 D 218. »
Bryant : Ce n'est pas difficile de les reconnaître, chacun se distingue par le fait d'être accompagné d'une escorte wookie. À quoi penses-tu, Deckard ?
Deckard : Le choix du pneu, comme objet de vol et de délit d'initié, est assez obscur. Il n'est même pas intelligent. Que vont-ils chercher dans ce merdier ?
Bryant : T'es là pour me le dire, Deckard.
Deckard : Pour couler une entreprise telle que la Tyrell, il faut d'abord la dégonfler. Dracula lui-même ne serait pas aise dans leur position, à l'heure de mettre la dent au butin.
Bryant : Une affaire pour le moins malaisée. Malgré la crise inflationniste du dollar, la Tyrell tient bon, notamment grâce à son fonds de roulement exceptionnel.
Bryant : « J'écoute Pierced from Within de Suffocation quand je prends ma douche. »
Deckard : Il leur faut percer le secret de la Tyrell de l'intérieur.


Bryant : Ça c'est de l'ordre du détail. Ce qu'on ne s'explique pas, c'est comment les robots ont pu survivre à leur date d'expiration codée en dur.
Deckard : Et pourquoi pas ?
Bryant : Altérer l'évolution d'un système organique vital est fatal. Une séquence ADN ne peut être révisée une fois qu'elle a été établie.
Deckard : Pourquoi pas ?
Bryant : Parce que dès le second jour d'incubation, toute cellule ayant subi des mutations rétrogrades soulève des colonies rétrogrades semblables aux rats désertant un navire en train de couler. Puis le navire coule.
Deckard : Et les recombinaisons EMS ?
Bryant : Déjà testées. Du sulfonate de méthane éthyle comme agent alkylant, un mutagène potent. Un virus fut créé, si mortel que le sujet était mort avant d'avoir quitté la table opératoire.
Deckard : Alors une protéine répressive qui bloque les cellules agentes.
Bryant : Cela n'obstruerait en rien la réplication, mais donnerait lieu à une erreur de réplication, de sorte que le nouveau brin d'ADN intègre une mutation et nous avons à nouveau un virus.
Deckard : Et le dindon sud-coréen ?
Bryant : Il sait manger avec les baguettes.

Ainsi s'achève le briefing académique.

Bryant : Mais avant que tu ne te lances à la poursuite de ces malfrats, il faut que tu ailles étalonner le test Voigt-Kampf sur l'un des robots de la Tyrell.

Le test Voigt-Kampf était un nouveau questionnaire orienté pour déterminer si le questionné accompagné d'un wookie est un réplicant ou non. La principale question du test était la suivante : « Êtes-vous accompagné d'un wookie ? » Si le questionné corroborait effectivement par un oui, alors forcément c'était un réplicant. S'il niait, alors sa mauvaise foi évidente dénotait sa nature subversive de réplicant. Une variation du test consistait à jouer sur l'effet de surprise en s'écriant, le doigt en avant : « ATTENTION DERRIÈRE VOUS, UN WOOKIE ! », tout en prenant soin d'enregistrer le type de réaction.

Rencontre avec Rachael

Deckard se rend au siège de la Tyrell Corporation.

La Tyrell, c'est droit devant, vous ne pouvez pas la manquer.

Il est reçu par Rachael, la secrétaire de Tyrell.

Rachael : bbiiiip
Deckard : Pardon ?
Rachael : hhiibiiizzwwiiishhhouishouiii
Deckard : Comment je procède pour tuer ? Vous me posez la question parce que vous avez peur ?
Rachael : sshiiizzii woooouuuzwwwizwi blwouuu pwonngg
Deckard : C'est fort possible et c'est fort simple. Les Nexus 6 sont plus intelligents que leurs créateurs comme l'affirme le générique introductif du film, sauf qu'ils sont plus cons. Détail d'importance. Ensuite, j'introduis une carte de crédit Blade Runner Clubhouse qui contient le virus élémentaire DrWATSON. Ce virus donne la main sur le code du noyau : je peux le déboguer et le patcher à la volée dans certaines limites. Les Nexus 6 sont tous vulnérables en pompant leurs réserves de crédit internes. Dans notre jobelin, on appelle pas ça tuer, mais "effectuer un retrait de crédit".

Tyrell arrive alors. Il n'accèdera à la requête de Deckard que si celui-ci fait d'abord passer le test à Rachael.

Deckard : Détendez-vous, et essayez de répondre sans réfléchir.
Rachael : scouiplouiploui woouuu bip bip
Deckard : Si ça gène que vous tourniez la tête de 4880 degrés pendant le test ? Non, ça n'influera pas sur les résultats. Bon, commençons.
Deckard (à gauche) soumet Rachael (à droite) au test de Voigt-Kampf. Les résultats le surprendront.
Rachael : wwwwooouushhh zzziiiwiwiwipipipipipipi
Deckard : Ne dites pas ce genre de choses. L'emploi de mots orduriers n'arrangera pas votre situation.
Rachael : iisshhouiii pwililipowowwwwooonnn
Deckard : Mais enfin ! Cessez à l'instant !
Rachael : tiki tiki tiki tiki pooooouuuuu
Deckard : Mais quelle idée avez-vous là ? Où allez-vous chercher tout ça ?
Rachael : tsssiii gouwiiiiii mishhiiwawawiiiiii
Deckard : Tout ça c'est encore votre faute. J'en suis sûr. Je me demande ce que je fais avec vous. Je ne me porterai sans doute pas plus mal si je faisais seul mon bout de chemin. Quel Dieu m'a donné à être avec vous ?
Rachael : zzzoouuwwiiiii youuuwouwaaaa blickiii blickiii
Deckard : Ah je savais que je pouvais vous faire confiance. Je l'ai toujours dit. Vous avez toujours été une compagne idéale.
Tyrell : Impressionnant. Je suis narquois.
Deckard : C'est un réplicant n'est-ce pas ? Elle ne le savait pas ?
Tyrell : Comme elle-même vous le dirait : coui coui bbuuuiiiiyiliwishhhhoouiii

Le retrait passionnant des Nexus 6

Deckard ramasse dans le secteur B-11-A12Ge un reçu par terre. Le Nexus 6 émet en effet un ticket caisse à chaque fois qu'il commet une transaction financière. Il suffit donc à Deckard de suivre une piste de reçus qui le mène à l'hôtel de Léon. Désactivation s'ensuit (par chance le wookie de Léon dormait).

Sur Internet, les cyberpatrouilles de Bryant signalent des mouvements suspects d'achat en ligne d'e-woks sur eBay. Les sources sont localisées et conduisent Deckard à Pris et Roy qu'il désactive aussitôt. Une fois encore les wookies sont plongés dans un profond sommeil et ne troublent pas le héros dans sa démarche (qui au passage ne dissout pas les suspicions naissantes sur son homosexualité[2]).

Résolution du double mystère

Pourquoi les réplicants convoitent-ils les pneus de la Tyrell, et comment purent-ils survivre au seuil fatidique des 4 ans codés dans leurs gènes ?

Il y eut des antécédents de réplicants dysfonctionnels. Quelques Nexus 6 étaient connus pour avoir des bugs d'origine inconnue. Les anomalies comportementales découlaient de certaines fonctions Java mal codées.

void copiloterXWing() {
  analyserLaSituation();
  Angoisse angoisseIrrationnelle = angoisser();
  if (emmerderPilote(angoisseIrrationnelle) == ECHEC)
  {
    fairePleinDeGazouillisDebiles();
  }
}

Les robots furent tous renvoyés en usine et reprogrammés par des blade runners. On appela pas cette opération de lobotomie programmatique "tuer", mais "modifier le code".

Deckard avait participé à l'opération. Il applique donc son savoir-faire sur Roy et Pris et découvre le code suivant :

void codeTerminal() {
  mutationRetrogradeSecondJourIncubation();
  recombinaisonEMSAuSulfonateMethaneEthyle();
  proteineRepressiveQuiBloqueCellulesAgentes();
  convoiterPneus();
  dindonSudCoreen();
}

Les Nexus 6 étaient en fait bloqués par une ligne de code court-circuitant la procédure de clôture terminale. Non seulement les réplicants en devinrent immortels, mais ils se mirent à convoiter les pneus en général. Ainsi tout s'expliquait.

I love Rachael

Le fameux thème I love Rachael de Vangelis, qui sera repris dans le jeu vidéo Final Fantasy VI, intervient dans l'appartement de Deckard lorsque celui-ci revient de son escapade nocturne. Rachael l'attend sur son palier et le supplie de le laisser rentrer. Deckard accepte non sans hésitation, voyant bien qu'elle doute sur sa nature humaine et veut en savoir plus.

Rachael lui joue alors un hologramme où une femme s'ébroue dans un film muet.

Rachael : bbzzziiwwi wiii ffzzzziiiouuuuu
Deckard : (ton ironique) Ah bon c'est votre mère...
Rachael joue le souvenir de sa mère devant Deckard et Gaff (par terre), pour essayer de lui prouver qu'elle a un passé similaire à celui de tout être humain.

Il retire laborieusement son trenchcoat, poussé à bout.

Deckard : Vous vous souvenez quand on vous a séparé pour la première fois de votre mère, votre premier jour à la maternelle ? Vous croyiez alors que vous la voyiez pour la dernière fois.

Il enlève son T-shirt.

Deckard : Et vous vous souvenez quand à 6 ans vous avez réussi pour la première fois à faire de la corde à sauter ?

Son pantalon finit sur le canapé.

Deckard : Et quand vous avez tué votre premier chat en le mettant dans la machine à laver parce qu'il s'était roulé dans la boue ? Tout ça ce sont des implants de mémoire !

En caleçon il s'avance vers Rachael et lui dit de l'embrasser sur ses tétons, de vrais implants mammaires naturels. Et là, instant mythique, l'orchestre lance I love Rachael.

Rachael : ffuuiiisshhhh bip bop pishishuiiii bip bop
Deckard : Je le savais c'est toujours de votre faute ! Je ne peux décidément pas vous faire confiance !

Différences avec le roman

Que font les wookies dans le film ?

La principale différence est axée sur la présence de wookies dans le film. Pour cette raison, Ridley Scott a toujours considéré Blade Runner comme son « film le plus personnel ». Dans le roman, les wookies n'étaient pas nécessaires, les R2D2 non plus, les C3PO encore moins. Je ne sais pas ce qu'il y avait dedans, et puis de toute façon je ne l'ai pas lu et c'est peut-être un roman vide. Mais il devait y avoir par contre des cookies, car New York fournit le cadre à l'histoire, et toute histoire new-yorkaise comporte nécessairement des cookies, d'une façon ou d'une autre.

Outre la métamorphose des cookies en sacs à puces poilus, les wookies constituent une claire référence à la toile Nighthawks du peintre Edward Hopper[réf. non nécessaire]. S'attaquer aux wookies (que ce soit pour le film ou ses parodies), c'est aussi s'attaquer à l'art contemporain de l'après-guerre, i.e., un contexte traumatique faisant de l'art un remède populaire pour "oublier" et exorciser l'aliénation du processus bourrin de déshumanisation par le génocide. Cela est parfaitement clair dans l'interdistance entre les deux wookies du tableau. Le wookie au bar, malgré le fait d'être entouré, est absorbé par sa solitude existentielle. L'autre wookie est exactement aussi seul, comme si celui au bar c'était finalement lui à distance de lui-même.

Nighthawks d'Edward Hopper

La question de la présence des wookies a toujous été un point de contention parmi les fans et les instances de censure qui interrogèrent le fondement moral de déambulations de créatures à poils. Un argument fut même avancé comme quoi les wookies étaient complètement gratuits car étrangers au dénouement de l'intrigue. Ridley Scott répliqua[3] dans un entretien à Elle en mai 1997 qu'au contraire la gratuité était quadruplement inscrite dans le budget du film[réf. non nécessaire].

Deckard est-il un réplicant ?

Une ambiguïté volontaire laissée dans le script final laisse spéculer que Deckard serait en fait un réplicant. En soutien à cette thèse, la première scène voit Deckard tenant le journal à distance de bras. À cette distance, dans la pénombre, il est humainement impossible de lire correctement des petits caractères d'imprimerie. Deckard jouirait donc d'une nyctalopie supérieure à celle d'un humain non-réplicant. De plus, aussi parfaits qu'ils soient, les Nexus 6 ne sont pas assez articulés pour pouvoir plier leur bras comme un homme normal lisant le journal.

La distance en jaune montre aussi bien une incapacité mécanique à plier les bras qu'une faculté artificielle à lire de loin.

Finalement, une pétition menée par les mêmes fans à l'origine du mouvement Han shot first, réhabilitera l'image humaine de Deckard une bonne fois pour toutes. Plus de 2 500 000 internautes se sont ainsi exprimés pour mettre fin aux élucubrations de Ridley Scott et adoucir la noirceur ambiante et glauque entourant ce film atmosphérique rendant hommage à la sous-culture cyberpunk.

Sauras-tu retrouver le réplicant ?

Références dans la culture populaire

Un réplicant de première génération

Les Hardware Wars, dont la Guerre des Étoiles est la parodie officielle, contiennent les premiers exemplaires de Nexus sous forme d'aspirateurs automatiques. Un moment dans le film, la bouche d'aspiration du Nexus s'accroche à la fourrure semblable à la moquette d'un wookie, préfigurant l'attraction future systématique entre ces deux espèces.


D'innombrables parodies de Blade Runner circulent de manière plus ou moins confidentielle, dont :

  • Bladder Runner : Cette parodie raconte les incontinences et les ennuis de prostate du héros, Black Decker. Le film explique son priapisme par son homosexualité étalée plus avant dans le spin-off Men in Black (Les hommes dans Black). Au cours d'une drink party (concours consistant à boire son poids en eau), devenant tout rouge et près d'exploser de la vessie, il constate, effaré, que les autres participants sont parfaitement impassibles. Il prend alors conscience qu'il est en fait entouré de réplicants et que le concours va lui échapper.
  • Blonde Brunaire : Une fausse blonde, clone raté d'une vraie brune, descend de Mars, la Planète Rousse. La brune la prend en chasse jusque sur Terre.
  • Blade Brunner : Pascal Brunner fait passer des tests de Voigt-Kampf sous forme de mini-remakes de Fa Si La Chanter. Le suspense en devient interminable.

Notes et références

  1. Tyrell dérive de l'anglais tyre, qui signifie "pneu".
  2. Autrement dit, il a une démarche de pédé.
  3. En bon réplicant, bien sûr.


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