Illittérature:L'Urinoir Verni
Rebecca reçoit la visite de son voisin Maxime alors que la tempête redouble d'intensité :
Que peut-il bien avoir de si important à lui montrer ?
Pourquoi veut-il à tout prix l’entrainer dans le sous-sol interdit ?
D'où vient ce fantôme de la peur ?
Par quels moyens pourront-ils s’échapper de l'Univers Miroir ?
Suivez les dÉsaventures d'une jeune adolescente de treize ans au destin hors du commun !
Un roman Chair de poule
À partir de 9-10 ans, peut-être un peu plus en fait
Chapitre 1 : La fille qui criait au monstre
Tous les matins, les parents de la petite Rebecca quittent leur modeste villa de Hollywood puis déposent leur fille à la High School toute proche avant de rejoindre la petite fabrique familiale NEO-METRO d'équipements de salle de bain. Mais pas d'école aujourd'hui pour la petite Rebecca, clouée au fond du lit par une méchante fièvre. Seule dans cette grande maison, elle attend, tremblotante, le retour de ses parents. Avis de tempête dans le ciel de Hollywood, un terrible craquement venu des nuages fait sursauter Rebecca. Paniquée, elle sort de sa chambre en catastrophe et se réfugie dans la buanderie. Là-bas, cachée entre le lave-linge et la table à repasser, elle est en terrain connu, bien à sa place, comme sa maman. Mais le bruit cinglant de la porte d’entrée la fait de nouveau sursauter. Entrouvrant la porte de la buanderie, elle laisse échapper un cri de terreur alors que la foudre projette sur les murs l'ombre effrayante d'un visiteur inquiétant !
— Qui est-ce, demande-t-elle, craintive ?
— C'est moi Maxime, ton voisin, j'ai quelque chose à te montrer, il faut absolument que tu vois ça !
— Par cette tempête ? Mais tu es fou ! Est-il arrivé quelque chose de grave ?
— Oui, en quelque sorte ! Laisse-moi rentrer maintenant !
Un peu rassurée, Rebecca défait le loquet de la porte d'entrée et invite le petit Maxime tout dÉtrempé à partager les restes de son goûter. 1 |
Mais alors que le charmant petit voisin s'apprête à lui faire partager sa découverte, un terrible sifflement retentit dans la pièce et fait sursauter une troisième fois la jeune et influençable fillette. Apeurée, elle se réfugie dans les bras de son voisin Maxime, à la recherche d'un peu de réconfort. Serrés l'un contre l'autre, le petit garçon et la petite fille sentent le battement de leurs petits cœurs s'accélérer de plus en plus à chaque seconde. Rebecca relâche son étreinte et plonge son regard dans les yeux de braise du jeune Maxime. Les doigts du petit garçon effleurent d'une douce caresse les joues humides et rosées de la jeune fille fiévreuse, alors que ses lèvres tremblotantes se rapprochent plus que dangereusement de celles du beau garçon.
— C'est le sifflement de la théière, lui susurre-t-il à l'oreille, tu n'as rien à craindre, tout va bien !
Rebecca n'a pas le temps de se retourner que déjà le garçonnet lui tend la petite tasse de thé qu'il vient de lui préparer.
— Tu sembles différent soudain, limite mesquin, tu es sûr que tout va bien ?
— Finis donc ton thé Rebecca, le temps presse !
La jeune fille termine sa boisson puis s'approche du jeune et beau garçon qui lui saisit la main et l'entraîne en un instant dans l'entrejambe de son pantalon.
— Tu la sens, hein ? Tu la sens mon érection ?
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Chapitre 2 : Sous-sol interdit
— Allez viens, suis-moi ça va te plaire !
— Non Maxime, j'ai peur, et je ne sais plus trop quoi penser avec cette érection au fond de ton pantalon. En plus, tu sais bien que je redoute cet endroit, c’est sombre, plein de toiles d’araignées et mes parents m'ont toujours interdit de m'en approcher.
— Oh ne crois pas t'échapper comme ça, Rebecca ! Je l'ai attendu bien trop longtemps pour baisser les bras si près du but. Tu vas me suivre, que ça te fasse plaisir ou non, ajoute le vigoureux garçon en l'agrippant fermement par la chevelure !
Bon an mal an, les deux enfants descendent donc une à une les marches de l'escalier. Mais à peine sont-ils arrivés en bas qu'un violent courant d’air vient claquer la porte juste derrière eux. Plongée dans la pénombre, Rebecca laisse échapper un nouveau cri de terreur. Ils sont désormais prisonniers du sous-sol !
— Maxime, je sens une présence sur ma cuisse gauche !
— Humm, c’est très intrigant, dit le petit garçon, un peu rêveur.
— Elle se déplace maintenant, elle est sur mon épaule, ma poitrine, elle descend, elle n’arrête pas de descendre, bon sang fais quelque chose Maxime !
— C'est sûrement un fantôme de la peur, je ne suis pas assez puissant pour le stopper. Ne te débats surtout pas, tu dois le laisser faire, c'est ta seule chance de survivre !
— À l'aide ! Le fantôme est en train de prendre possession de moi !
La jeune fille gesticule de toutes parts pour se délivrer de la présence envahissante lorsque tout à coup elle heurte un étrange objet et entraine dans sa chute le drap noir qui le recouvrait. La lueur verdâtre qui semble s'en échapper révèle progressivement les contours d'un bien mystérieux Urinoir.
— Mon Dieu ce ne serait pas... mais si, incroyable, c'est l'Urinoir Verni, un puissant portail interdimensionnel ! Alors la légende de l'Univers Miroir disait vrai...
— Sortons d'ici avant qu'il ne soit trop tard. Où sont les escaliers, je ne les vois plus, il fait si noir !
— Tiens, attrape ma lampe torche !
— Waouh ! Elle est vraiment immense !
— Je sais, c'est une dynamoélectrique !
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— Rien à faire, ça va bientôt faire deux minutes que je l'agite dans tous les sens, et ta Maglight refuse toujours de fonctionner ! Nous perdons notre temps à ce jeu, je préfère tenter de nettoyer à tâtons l'Urinoir luisant. Je suis sûre qu'une fois propre, ses reflets verdâtres nous guiderons à travers les ténèbres.
— Non mais pourquoi tu t'arrêtes, proteste le petit Maxime en clapotant sa Maglight sur le front de la fillette ?
— Range cette lampe torche bon sang !
— Tu est sûre que tu ne préfères pas la garder ?
— Oh que oui, je ne saurais même pas où me la mettre ! (Rebecca reprend calmement sa respiration et poursuit) Je vais astiquer cet édicule en profondeur, le faire reluire de toutes mes forces !
— Oh oui, continue, tu te débrouilles comme une pro ! Je sens que ça vient, prépare-toi !
Poussée par la curiosité, les œstrogènes ou plus probablement les mains du jeune garçon, la petite frimousse de la fillette, lascive, s'approche de l'orifice lorsqu'une projection visqueuse la prend par surprise et vient se répandre sur sa douce et soyeuse chevelure.
— Beurk, c’est vraiment dégoûtant, et ça sent la mer en plus, se lamente-t-elle en s'essuyant le visage. Je te remercie Maxime, je n'en serais jamais venu à bout sans tes encouragements. Admire un peu le travail, l'Urinoir Verni est si propre et si étincelant que même la pénombre la plus tenace a disparu ! Nous allons enfin pouvoir trouver un moyen de sortir d'ici !
— Non Rebecca, s'insurge alors le malintentionné petit Maxime, nous n'irons nulle part tant que nous ne nous serons pas débarrassé de cette érection !
Mué par l'intuition, le fougueux garçon déverse alors avec passion sa petite commission dans le siphon de l’Urinoir Verni, espérant de cette façon se dépressuriser la prostate. Mais d'un coup d'un seul, le terrible tonnerre s'abat sur la colline de Hollywood, faisant sursauter Maxime qui, dans son mouvement, asperge malencontreusement la pauvre petite Rebecca de son urine.
— Hihi ! Ça c’est rigolo, s’écrit-il, terrifié par la peur !
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Chapitre 3 : Prisonniers du miroir
L'énergie phénoménale de l'éclair provoque un court-circuit dans le disjoncteur du sous-sol alors qu'un gigantesque arc électrique se forme entre l’Urinoir Verni et la fillette. Le temps et l’espace se distordent et s'entremêlent alors qu'une faille apparaît en lieu et place de l'évacuation. Le champ magnétique généré propulse Maxime à l’autre bout de la pièce et Rebecca semble inexorablement happée à travers le siphon de l’Urinoir Verni. Ses jambes n’en finissent plus de tourner à mesure qu’elle s’enfonce la tête la première dans un océan d’urine[1], et puis soudain le silence ! Les néons du Country Pub éclairent de leurs reflets multicolores les petites flaques d’eau de la sombre ruelle au milieu de laquelle Rebecca, allongée de tout son long, reprend peu à peu connaissance. Est-elle folle, dans le coma, ou bien prisonnière d’un Univers Miroir ? Pour elle en tout cas, c’est comme débarquer sur une autre planète. Elle se dit que si elle devine la raison de sa présence ici, alors peut-être elle trouvera un moyen de rentrer chez elle ! Elle ne se rappelle de rien ou presque, seuls lui reviennent les souvenirs du terrifiant Urinoir Verni, déchirant le continuum spatio-temporel à travers son siphon maléfique dans le sous-sol interdit. Une chose est sûre en tout cas, si un Urinoir l'a aspiré dans ce monde parallèle, seul un autre Urinoir la reconduira chez elle. Nauséeuse et prise de vertiges, Rebecca renfile donc sa petite culotte et se dirige d'un pas hésitant en direction du Country Pub.
— Excusez-moi monsieur, dit-elle au vieillard se tenant derrière le bar, pouvez-vous m’accompagner dans les toilettes pour hommes ? Rassurez-vous, ce ne sera pas long, je dois bientôt rentrer chez moi !
— Ce n'est plus vraiment de mon âge ma chérie, mais puisque tu semble insister, je ne vois pas comment je pourrais refuser !
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— Allez-y, montrez-moi votre bel Urinoir, supplie-t-elle au vieux barman d'une voix enjôleuse !
Le vieillard et la jeune fille fraîche se retrouvent ainsi peu de temps après dans les toilettes pour hommes du Pub de quartier. Rapidement, Rebecca se défait des doigts baladeurs du vicieux vieil homme pour se jeter la tête la première dans l'Urinoir suspendu au fond du lieu d'aisance. Le choc est terrible ! Sa tête ricoche violemment sur le rebord de la cuvette et projette une gerbe de sang sur le veston en cuir frangé du vieux loubard. La honte, telle une vulgaire moldu, Rebecca n’a pas réussi à traverser le passage sensé la ramener dans son monde.
— Je crois que je ferais mieux de m'en aller, dit le vieil homme en reboutonnant son pantalon. Faisons comme si rien ne s'était passé !
— C'est bien ça le problème, vous avez bien vu qu'il ne s'est rien passé ! Je ne comprends pas, tout avait pourtant bien fonctionné la dernière fois ! Ça doit venir de moi, je ne dois pas pouvoir le faire plusieurs fois par jour. Enfin, ce n'est pas après tout ce que j'ai traversé[2] que je vais baisser les bras, je dois tenter ma chance ailleurs !
— En voilà une jeune femme pleine de convictions, lui répond le barbon, en resserrant son ceinturon ! Je vous souhaite bien du courage, et repassez me voir à l'occasion !
À mesure qu'elle s'éloigne du Pub, Rebecca repense à ce qui vient de se passer. Elle sent qu'elle était proche de la vérité. Que pouvait-il bien lui manquer ? Et soudain, c'est la révélation, l'évidence même :
— L'urine, bien sûr !
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Chapitre 4 : Frissons en eau trouble
— Hum, je sens que tu as quelque chose à me montrer ! Ça ne te dirait pas de m'accompagner dans un endroit plus discret ?
La nuit vient de tomber sur la cité des anges. Dans l'ambiance moite et enfumée du 4Play Gentlemen's Club, une hôtesse glisse un petit mot à l'oreille d'un habitué. L'instant d'après, ils se faufilent tous les deux dans les toilettes pour hommes. Six heures ont passé depuis le terrible accident, et la petite Rebecca joue désormais dans la cour des grands. Pas de temps à perdre au jeu de la séduction, elle connait le point faible de tous les garçons. Franche, directe et dévergondée, une sordide réputation précède partout la jeune fille de treize ans ! Les urinoirs défilent, les hommes aussi ! Et c'est dans les latrines du Skin Gentlemen's Loungeous que nous retrouvons Rebecca, agenouillée près d'un urinoir, la bouche grande ouverte. Elle semble s'adresser à un mystérieux inconnu lissebroquant tout près d'elle :
— Égoutte-toi ! Égoutte-toi sur moi comme tu ne t'es jamais égoutté !
Et alors que le mystérieux inconnu s'exécute, la jeune fille sort de sa poche une petite pile de 9 volts et vient coller sa langue sur les contacteurs[1]. Un arc électrique se forme instantanément entre l'urinoir et la fillette, déclenchant de concert l'hilarité de la gente masculine autour d'elle. La tête plongée dans la cuvette, Rebecca attend, impatiente, que l'ouverture de la faille la sorte de cette situation embarrassante. Elle hurle, elle se débat, il ne faut surtout pas que l'urinoir l'abandonne ici-bas ! 7 |
— Prends-moi, vas-y, prends-moi, lui supplie-t-elle en s'attrapant par les cheveux et en se cognant frénétiquement la tête contre l'urinoir !
Le doute et la honte l'envahissent peu à peu à mesure que les remous de la chasse d'eau emportent avec eux ses derniers espoirs de retour. Mais une fois de plus, rien ne se passe comme prévu, rien ne se passe, tout court. Couverte d'urine autant que de ridicule, Rebecca commence à comprendre qu'elle ne rentrera pas chez elle ce soir. Et si finalement les urinoirs n'étaient pas tous des portails interdimentionnels, si l’Urinoir Verni n’avait pas son pendant dans cet Univers Maudis ? La tempête fait à nouveau rage dans le ciel de la einrofilaC. Les portes du Skin Gentlemen's Loungeous se referment lentement derrière la jeune fille désemparée, alors qu'un rideau de pluie fait couler sur elle les couches d’un mascara trop prononcé. Elle veut fuir les lumières de la ville, s’éloigner au possible de la cité des anges déchus, tirer un trait sur son troublant[2] passé. La mélancolie s'empare d'elle, la submerge. Elle peine à retenir ses larmes de jeune fille.
— Tant pis, se console-t-elle, de toute façon il pleut, personne ne le remarquera !
Personne ? C'est ce qu'elle croit !
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Le môme dit :
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L'auteur de cet article dit : | |
Attention, derrière toi ! |
Chapitre 5 : Le Fantôme du miroir
Car derrière chaque lampadaire, contre chaque mur et jusque dans la plus petite vitrine de la plus petite boutique, un fantôme de l'haut delà observe avec insistance les faits et gestes de Rebecca. Prise de panique, elle force le pas, s'arrête, et se remet à courir aussitôt, elle se retourne sans cesse, ignorant tout du terrible danger qui la guette quelques mètres plus haut ![1] Le choc est terrible, les étoiles[2] tournent autour d'elle ! Allongée de tout son long au milieu du boulevard, Rebecca reprend peu à peu connaissance. Est-elle folle, dans le coma, ou bien simplement aveugle ? Elle l'ignore, mais à peine relevée, elle remarque un bien étrange « Avis de recherche » scotché sur le lampadaire qu'elle vient de percuter. Au dessous de cette inscription, elle reconnait avec étonnement les traits de son propre visage d'enfant au regard diabolique, le même regard qui, juste auparavant, semblait la poursuivre de vitrines en vitrines. Mais à y regarder de plus près, la fillette se rend compte que la photo censée la représenter ne lui correspond pas tout à fait :
— Comment peut-elle sourire alors que je suis si triste ? Pourquoi ses yeux sont-ils si rouge ? Je ne me reconnais pas, ça ne peut pas être moi !
Les théories les plus folles se bousculent dans la tête de Rebecca, elle a de plus en plus de mal à distinguer le rêve de la réalité. Est-elle hantée par son double maléfique ou bien a-t-elle tout imaginé ? Comment découvrir ce qui est réellement arrivé ? Il faudrait lire dans sa tête, faire ressurgir le passé ! 10 |
La petite fille décide de se rendre chez le psychothérapeute le plus proche pour obtenir dans l'heure une séance d'hypnose. Assise dans la salle d'attente du cabinet, elle reconnaît soudain ses parents à travers la télé. Dans une ultime tentative désespérée, son père réussit à lui parler :
— Rebecca, Rebecca répond, c'est moi, papa ! Est-ce que tu m'entends ? Pour l'amour du ciel Rebecca, fais nous signe !
— P... pa... papa ? Je suis là ! Vous ne me voyez pas ? Venez me chercher, s'époumone-t-elle en tapant du poing sur le téléviseur !
— Tu sais que ta maman et moi t'aimons très fort ! Si tu nous entends, dis aux gentils policiers que jamais ton papa n'aurait pu te faire toutes ces misères !
Le bandeau défilant au bas de l'écran fait état de « traces de sang retrouvées sur un Urinoir dans le sous-sol d'une maison, la piste du meurtre avec viol et préméditation serait envisagée ». Menottes aux poignets, le père de Rebecca se fait embarquer dans la voiture des policiers. Puis l'image se brouille définitivement. Cette fois c'est sûr, quelque chose de grave est arrivé ! Mais pourquoi ses parents ne l'ont-ils pas entendu ? De rage, elle s'empare de sa chaise et fait voler en éclat le tube cathodique.
— De toute façon, si ça se trouve, je suis dans le coma et rien de tout ça n'est vrai ! 11 |
Chapitre 6 : Cauchemars en série
Alerté par l'implosion, le thérapeute fait alors irruption dans la salle d'attente. Rebecca, visiblement choquée, se tient, immobile, au milieu de la pièce. Soudain, le médecin pose sa main sur l'épaule de la jeune fille et l'invite à venir s'allonger sur le divan.
— Votre respiration est paisible, vos paupières palpitent, vous entrez en hypnose. Vous pouvez sentir votre esprit quitter votre corps, il flotte, omniscient, au dessus de la pièce. Désormais, le fil de l'histoire se rembobine très lentement, les évènements marquants de votre journée vont passer antéchronologiquement devant vos yeux. Décrivez-moi précisément ce que vous voyez.
— Je suis agenouillée près d'un urinoir. Je vois des hommes autour de moi, beaucoup d'hommes.
— Des hommes vous dites ? Intéressant.
— Je me réveille dans une rue sombre, la nuit est en train de tomber. Ma petite culotte est baissée jusque sur mes chevilles, personne ne l'a remarqué heureusement.
— Qui vous a laissé dans cette ruelle ?
— Je ne sais pas de ce que je fais là ! Il y a un flash, je suis maintenant inconsciente et ligotée au porte bagage d'un vélo, le même que celui de Maxime. Je n'arrive plus à réfléchir, je suis toute groggy !
— Essayez de vous rappeler ce qu'il s'est passé juste avant ! Pouvez-vous me décrire l'endroit où vous vous trouvez ?
— Je suis dans le sous-sol interdit de ma maison. Maxime est en train de jouer avec sa Maglight dans mon dos. Il n'arrête pas de me pousser contre l'Urinoir Verni avec son érection. Ma tête frappe la cuvette, je perds connaissance !
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— Remontez encore un peu plus loin, nous y sommes presque !
— Je suis dans la cuisine avec Maxime. Il me sert une tasse de thé avec un peu de sucre et un nuage de lait. Il sort une étrange boîte de sa poche, attendez, il vient de mettre un cachet dans mon verre.
— Qu'y a-t-il d'écrit sur la boîte ?
— « GH », je n'arrive pas à lire la suite. Si, ça y est : « GHB » !
— Si vous voulez mon avis, je pense que vous vous êtes bien faite baiser sur ce coup là !
— Mais alors, le fantôme de la peur, l'Urinoir Verni, le coma, le monde parallèle, les douches dorées, rien de tout ça n'était vrai ? dÉshypnotisez-moi, je veux sortir de là !
— Pas si vite, chuchote le thérapeute alors que sa main se pose sur la cuisse de Rebecca ! On a toute la nuit pour ça !
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rioriM srevinU'L |
Illittérature:L'Urinoir Verni - Règle de méchanceté quantique - tnemennoitcnof eL |
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