Luciole

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« J'ai plein de lucioles dans mon slip, tu veux voir ? »
~ Sacha Guitry à propos de sa phrase d'approche de la gente féminine

En parfaite opposition à la vanité humano-centrique, la luciole (Lampadaeris, descendant du Lucioraptor), est le plus brillant spécimen de la biosphère terrestre, ainsi que le meilleur régulateur de circulation aérienne nocturne, grâce à la signalisation lumineuse qu'il maquille (cf. le Fard d'Axelandrie). Si l'on incluait les lampadaires dans la biosphère, elle n'en serait que la deuxième plus brillante, après le lampadaire, en vertu de la loi lumineuse selon laquelle il faut 5 000 lucioles pour briller autant qu'un lampadaire.

Stades de développement

Les lucioles évoluent tout au long d'un cycle de vie à l'image de l'homme :

  1. Naissance, croissance et développement
  2. croissance et développement
  3. croissance et développement,
  4. Etc.

Cocon

L'embryon de la luciole se développe à l'intérieur d'un cocon qui lui fournit les nutriments nécessaires à sa croissance pré-natale. Ce cocon a un extérieur convexe auquel correspond un intérieur concave partageant les mêmes bords. Les stries qui courent sur la surface consistent en des rainures annulaires dont l'axe de symétrie se confond à l'axe longitudinal du cocon. L'ondulation des pleins et creux définissant sinusoïdalement les rainures se définit par une longueur d'onde très courte, donnant une texture homogène et unie agréable au toucher et à la caresse. La masse sèche du cocon évidé correspond quasiment à sa masse brute, car le cocon a une teneur humide quasiment nulle au niveau de la mer sous des latitudes plus ou moins tropicales.

Sous cette description, différentes marques de cocon existent et pullulent — e.g., la Golf Gti. J'ai en effet personnellement trouvé une larve de luciole sur la banquette arrière de mon cocon Golf Gti.

On peut ici découvrir les rainures annulaires dessinant les portières.

Il existe également des cocons en métal volant.

Éclosion

Pour s'extraire de son cocon, la larve entrouvre sagitalement le cocon à l'aide de ses puissantes pattes, pré-esquissant la ligne de sécature par projection linéaire de sécrétions acides des glandes labiales atrophiées. Malgré son efficience, ce moyen pâlit de la comparaison avec les rayons laser oculaires de Superman. Les poils urticants participent également à l'usure de l'aponévrose du cocon, de sorte que celui-ci se constitue généralement en première proie historique de ce redoutable prédateur. Plus de 100% des cocons ne survivront pas à la folie dissecatoire ; dans les cas résiduels, la larve ne parvient pas à s'extraire, pénalisant durement la réputation de l'espèce.

Stryptise du cocon dans un florilège visuel articulé autour de l'axe longitudinal.

Esthétiquement, la lumière libérée de l'effort d'auto-extraction dit stryptique, offre un spectacle Sons & Lumières inoubliable, semblable dans la nuit à une flamme de briquet à un concert d'Elton John, où se dévoilent les premières intentions projectives et non plus auto-conservatives de la vie.

Évolution fonctionnelle

L'éclosion correspond à l'envol anti-gravitationnel — au sens figuré — d'une nouvelle vie. Le nouveau-né devra en effet traverser plusieurs phases de développement au cours desquelles il se sentira pousser des ailes à l'image de l'homme : comme Icare avec l'e-carte bleue, la luciole a inspiré la métaphore du pack e-lucioles, un bouquet forfaitaire de services bancaires pour particuliers en recherche de "sommeil douché sous une lumière fiscale tranquille". Plus généralement, l'évolution se distingue par une couverture croissante de résolution des problèmes :

Stade larval
Pour les techniques de surface, la larve constitue un moyen naturel idéal pour larver les carreaux de votre salle de bain.
Stade pupal
Abattez vos ennemis vivants à l'aide du pistolet pupal'eau.
Stade de l'imago
L'imago peut aider à solucioler tous les problèmes de la vie. Toutes les solutions sont alors dites imaginales.

Caractérologie anatomique

Organes senso-moteurs

Vibrisse abdominale d'une larve luciole

L'abdomen de la larve est pourvu de vibrisses, poils tactiles semblables aux "moustaches" du chat, permettant la reptation de la larve sur les surfaces de type solide, comme celles des sols, sols à l'étage, et murs. La puissante finesse millimétrique de cet organe sensoriel ne tient pas seulement à la grandeur nanométrique du coléoptère, mais aussi à sa structure réifiée. Par analyse au microscope à électron de la Cité des Sciences de la Villette, on constate en effet que chaque vibrisse a la forme d'une patte elle-même munie de vibrisses. La sensibilité exarcébée résultante, couplée à la puissance tractile inhabituelle pour un poil, prédispose cet organe à l'étude scientifique, notamment dans le domaine de la biomécanique cognitive. La NASA envisage ainsi de s'inspirer du mode de déplacement reptilien de la luciole pour le design de leurs futurs robots explorateurs sur Mars. A terme, les robots pourraient aussi éclairer leur chemin à l'aide de leds luminescentes plutôt que d'attendre le lever du soleil.

Apparence

Il s'avère en général extrêmement difficile de reconnaître la luciole de la faune terne, en particulier lorsqu'on ne dispose pas du référentiel sonore reproduit dans le fameux CD des Cris des lucioles. L'ambiguïté de la luciole se trouve dans ces caractères :

  • Elle bourdonne à l'oreille : c'est donc un faux bourdon.
  • Elle vole par battements, comme Batman l'homme chauve-souris.
  • Elle a 8 pattes, ce qui la fait souvent confondre avec le huit-pattes.
  • Elle a une vessie-lanterne, ce qui nous fait prendre sa vessie pour une lanterne.

L'entomologue, pour reconnaître la luciole sans le sus-dit CD, utilise généralement un filtre membraneux ne laissant pas passer que la luciole : le luciolaire, par analogie à la moustiquaire (filtre à moustiques) et au bestiaire (filtre à bêtes en général). Il peut également procéder à l'analyse génétique par établissement du caryotype distinctif de la luciole.

Un caryotype de luciole, caractérisé par les paires de chromosomes 13, 14, 15, 16.

Reproduction

La poussée des organes génitaux et l'émergence de l'instinct sexuel jalonnent les stades de pré-puperté et de puperté. L'irrationalité romantique caractérise le prépupère, en particulier :

Pendant la saison des amours, le rituel de séduction se somme essentiellement en une phase de drague où le jeune mâle allume la femelle par signaux lumineux phéromonaux orchestré dans la danse du bal de fin d'année. La femelle tergiverse, marquant une phase de fausse mauvaise volonté, et se fait alors dûment violer (évènement connu sous le nom de viol du bal de fin d'année) : le mâle, brillant, a lu Gœthe, et ne souhaite pas reproduire l'échec génétique de Werther.

Milieu de vie

Habitat

Jusqu'au moins que trop tendre âge, la jeune luciole est isolée du monde dans le cocon familial. Graine de star, elle n'est alors qu'une petite pupe avec le vent en pupe.

Exemple de cerf mandibulaire intervenant dans la création d'une niche écologique.

Adulte, la luciole creuse des niches écologiques à l'aide de ses épaisses serres mandibulaires. Ses niches assurent camouflage, protection des cocons, dortoir, salle à manger, chambre nuptiale, salle à coudre, etc. Elles peuvent s'étendre sur plusieurs centaines de kilomètres à la ronde.


Éco-système

L'éco-système de la luciole est méta-stable, exemplifiant la notion de mouvement énergétique perpétuel. Les étapes d'un cycle causal sont:

  1. Les immenses aubes des moulins solaires de fabrique humaine, ressourcées par les lucioles, découpent sommairement celles-ci.
  2. La démographie luciole décline.
  3. Les moulins ralentissent leur activité par manque de lumière, et abaissent donc le taux de mortalité précoce des lucioles
  4. La démographie luciole reprend l'ascendant.

Il s'agit donc bien d'un mouvement perpétuel.

Facteur écologique

La luciole soumet un paradoxe écologique intéressant à la communauté scientifique. D'un part elle génère suffisamment de "lumière chaude" pour la biosphère terrestre ainsi que pour Mars, où elle ressource la production calorifique du robot de la NASA Mars Explorer alimenté à l'énergie luciolaire. C'est notamment grâce à la luciole que l'homme peut faire tourner son lave-linge[1] à température ambiante avec un résultat satisfaisant. D'autre part, à chaque saison des amours où elle fait feu de tout bois dans la forêt vierge amazonienne, elle menace l'équilibre des échanges gazeux planétaires. Dans ce double sens, elle constitue un dérégulateur vital du macro-climat terrestre, justifiant de faire de la luciole le premier insecte jamais protégé contre le braconnage.

Chaîne alimentaire

Les lucioles sont une espèce en voie de disparition à cause de sa démoralisante traque par son prédateur historique : le poisson arc-en-ciel, qui vit exclusivement en eau sanitaire. Il jaillit puissamment de l'eau pour happer les points lumineux vaquant insouciant à basse altitude, ce qui leur vaut une mortalité assurée dans les cas d'étouffement par ingestion de sacs en plastique à petits pois fluos voguant dans les airs. Certains experts de la luciole avancent que le poisson pisterait les émanations gazeuses concomitantes plutôt que la lumière[réf. non nécessaire] — il s'agit alors d'un argument a posteriori.

La chasse d'eau est l'outil privilégié de régulation du prédatoriat du poisson arc-en-ciel.

Bioluminescence

La bioluminescence de la luciole place celle-ci dans la catégorie des espèces biointellectuelles, avec le poisson-luciole transgénique et l'ours-luciole naturel.

Mécanisme

Anatomiquement, la luciole est flanquée au dernier tergite d'une led émettant sur la même longueur d'onde qu'un lampadaire (d'où le nom scientifique de Lampadaeris) par réaction avec un gaz méthano-flatulentiel de type insalubre. La présence de lucioles sous nos latitudes se traduit donc par une double pollution :

  • Une pollution lumineuse concordant avec la libéralisation du secteur énergétique en France, en particulier celui des groupes électrogènes
  • Une pollution olfactive
Appréhender le ridicule d'une luciole passe par la transposition à un référentiel connu de nous.

Quand la luciole manifeste un regain de lumière féérique dans la nuit, magie intemporelle paressant dans le flot d'un royaume de rêves, c'est qu'elle pète le gaz accumulé dans la journée. Pour appréhender le degré de ridicule d'une luciole féérique, représentez-vous une femme à l'arrière-train enfiché d'une ampoule allumée.


Caractéristiques lumineuses

Le spectre de lumière s'étend du jaune au verdâtre, dit vert luisant, très distinctif sous des cieux nocturnes. Il se superpose remarquablement avec les émissions lumineuses des boutons d'acné radioactifs[2], eux-mêmes remarquables points de signalisation routière terrestre. La bioluminescence a motivé Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux, théorie de la pestilence flatulentielle de la chimie gazeuse des lucioles.

Spectre lumineux de la luciole. On distingue le pic du mystère de la chambre jaune et un peu de Leroux vers la droite.

D'aucuns se demandent si la luciole s'éteint si on la transperce, par exemple en la punaisant à une cible avec jeu de fléchettes. La luciole ne s'éteint sensiblement que lorsqu'on touche l'anus. On peut donc punaiser le coléoptère par l'abdomen et viser le rectum avec les fléchettes. La cible est si petite que le jeu en devient addictif.

Bouquet final

Le Dark Kevin.

Sodomiser des lucioles a toujours soulevé des problèmes, créant des flatulences miasmiques évacuées par effet Venturi, superposant des avalanches de perturbations de la signalisation aérienne à l'origine de collisions entre arrière-trains et lampadaires, suscitant des épilepsies lors de sodomies gay par intermittence du flux lumineux, motivant par la connexion causale entre la sodomie et l'épilepsie (vue comme un symptôme hystérique) la théorie sexuelle de Freud, créant le marché des sex pet shops à godes à néon dansant sur les tubes de l'été aussi maniables qu'une tapette à mouche de la soeur à Kevin s'abattant dans le noir sur le faciès fluo-pullulant de son frère prépupère, alors que dans une dimension parallèle on s'enfile des lucioles dans le cul pour moquer Freud, qu'on a le vent en pupe, et qu'aux chiottes des poissons arc-en-ciel jouent à sauter et gober votre trou du cul, doublés du phénomène planéto-dépressif de tirage mondialement synchronisé des chasses d'eau.

Bienvenue au Tombeau des lucioles.

Notes

  1. Dans le sens des aiguilles d'une montre dans le Nord, dans le sens trigonométrique dans le Sud.
  2. En d'autres termes : qui font Ouille Ouille Ouille quand on appuie dessus.
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