SIDA
Le SIDA est une très grave maladie dont le but inavoué consiste à faire mourir les catholiques, les pédés et les noirs. Et aussi Freddie Mercury. Avec succès généralement, il faut le reconnaître.
C’est une infection qui s’attrape en faisant l’amour, tout nu notamment :
- les catholiques en allant aux putes (source : mon voisin) ;
- les gays en se sodomisant mutuellement, à tour de rôle selon le principe de la courte paille et de la grosse aiguille dans la meule de foin (source : Magloire en boîte de nuit) ;
- les africains pour s’occuper parce qu’ils ont pas TF1 (source : ils ont même pas la télé lol).
Je viens de me renseigner et apparemment, le sida peut être attrapé par les singes ou les chats, mais bon c’est quand même sacrément dégueulasse je trouve de niquer des animaux, donc on se contentera dans cet article du SIDA aux humains. Un lièvre encore je dis pas, on aurait pu le prendre en levrette à la rigueur mdr, pour réaliser ainsi une bonne blague estampillée dÉsencyclopédie, mais là non. C’est trop malsain. Ah putain, vous imaginez un peu un mec qui choppe son chat par les oreilles, et BAM ? Aaah mon dieu, c’est trop gerbant sérieux. J’arrête.
Qu’est-ce que le Sida ?
Mais enfin, qu’est-ce donc que le sida ?
Informations générales
Le sida est une altération mortelle de l’organisme. Pas mortelle dans le sens « elle déchire, super drôle, cool ». Non, non. Ce n’est même pas marrant du tout, car des gens meurent. Et puis comme on dit « Mourir, c’est triste », ça c’est vrai. Très triste même, puis on rajoute « mais surtout pour ceux qui restent », sous-entendu : parce que le mort s’en fout, lui qui est tranquille peinard allongé dans son cercueil, bien loin des préoccupations des vivants comme « mais comment va-t-on faire pour survivre à la crise, l’affreuse crise, cette crise abonimale enfin le mot là ? » ou alors « mais enfin, pourquoi ça s’appelle un slip kangourou alors que ça ne rebondit même pas ? » Le mort s’en branle de tout ça. Quel égoïste putain.
Voilà pourquoi il est possible d’affirmer dans un tel cas que le mort est un enculé ! Pour le sida, c’est vrai en plus (cf. les gays), donc ça tombe bien. ;) ;)
Enfin au final c’est triste quand même, donc je galère un peu à écrire mon article.
Ouais bref, sinon... que dire de plus sur le sida ?
Les symptômes de cette maladie demeurent assez mystérieux, « au moins autant qu’un film de David Lynch quand on est sobre », s’accordent à dire les médecins. Et d’après de récentes études très sérieuses avec notamment des mecs en blouse blanche, des machines extrêmement complexes et des tubes à essai, les signes pathologiques se décomposent en deux étapes majeures :
- Stade clinique 1 : patient vivant
- Stade clinique 2 : patient mort
Origine
Depuis sa découverte, le virus du sida alimente diverses théories quant à son origine. L’officielle voudrait que ce fut initialement, je cite :
Une maladie touchant les primates, et notamment les chimpanzés. (source : site authentique de l’OMS) |
Non mais sans déconner, ça semble bien parti pour être un tissu de mensonges abracadabrants cette explication. Je suis sûr qu’ils vont nous dire après que quelqu’un a voulu baiser un vieil orang-outan, et paf ! Ça a créé le sida (source : la pub Chocapic® ;) ). Putain, ils ont pas intérêt sans déconner, c’est trop crade. Je porte plainte sinon. Regardons plutôt :
Il est probable que les chasseurs de viande de brousse africains aient été contaminés par la suite, car le foyer pandémique se situe bel et bien au Congo. (source : site authentique de l’OMS) |
Bon sang, ce n’est pas croyable. Oui, oui, vous avez bien lu. Ils se foutent vraiment de notre gueule là. Alors si je résume, d’après eux, la théorie la plus plausible c’est qu’un boucanier Congolais soit parti chasser les éléphants, – les autruches ou que sais-je d’autre – avec son pagne et sa sagaie comme un trou du cul préhistorique alors qu’on était en 1960, et que sans y prêter attention il s’est retrouvé dans la jungle avec un singe sidaïque engoncé sur le bout de sa bite ?
Bah bien sûr ! Très crédible ! Et tant qu’on y est, on n’a qu’à dire qu’il a organisé une partouze géante avec des gorilles, des babouins et David Pujadas (il ressemble vraiment à un singe je trouve, enfin sa petite tête de forme rectangulaire qui me fait toujours marrer). Mais oui, crions-le, annonçons-le. Quitte à écrire n’importe quoi, autant y aller à fond. Et puis j’y pense, supposer que les primates et les africains sont compatibles, ça serait pas un petit peu raciste, par hasard ? C’est le Ku Klux Klan qui a fait l’étude ou quoi, à la « Allez les copains, c’est à peu près pareil de couleur marron avec des poils et un nez aplati et aussi des poux on va pas chipoter lol ;) » ? C’est à vomir. (David Pujadas Ouh Ouh Ah ah Mookie lol)
Enfin, voilà. Même sans être expert des services sanitaires, on se rend bien compte que la version officielle ne tient pas la route. Il s’agit clairement d’une situation dans laquelle le mensonge se trouve accepté puisqu’il n’y a personne pour le contredire sur le site de l’OMS, les chimpanzés n’étant pas accoutumés à l’usage d’internet, et les Africains trop occupés à faire des guerres, des famines, des danses tout nus et leurs autres trucs habituels.
Qui aurait intérêt à masquer la vérité à ce sujet ? Mais oui, c’est évident !
Lorsque le sida apparait dans les années 60, le monde est alors en plein bouleversement : les Etats-Unis se sont engagés dans une périlleuse guerre au Viêtnam, la population se radicalise progressivement en mouvement contestataire majeur prônant des idéaux anarchistes, et les ondes radiophoniques françaises terrorisent le monde occidental en diffusant « Tous les garçons et les filles » de Françoise Hardy...
Flashback : 10h45, le jeudi 18 Septembre 1966 – Bureau Ovale :
Ça n’a clairement aucun rapport avec notre article, car je parlais en réalité d’un autre bureau ovale.
Flashback : 10h45, le jeudi 18 Septembre 1962 – Bureau Ovale :
Pour optimiser l’implantation virale, les américains eurent l’idée de créer un slogan adapté. Après des études marketing aussi poussées que peut l’être une grand-mère dans les escaliers, ils aboutirent à « Faites l’amour, pas la guerre. » Les tenants de l’anti-guerre du Viêt-Nam s’en donnèrent donc à cœur joie, à forniquer en permanence, à se défourailler à droite à gauche comme une meute de politiciens français.
De nos jours, il est possible de se rendre compte de l’efficacité qu’eut ce procédé en constatant la rareté des hippies. Et celle de Freddy Mercury et des Village People, notamment, en ce qui concerne les chanteurs moustachus. Pas Hugues Aufray par contre, même si ça ne devrait plus trop tarder, vu son âge et sa décrépitude avérée. Oh ça va, humour humour, je rigole. Pour peu que les prochains étés ne soient pas caniculaires, il se conservera bien. Dans son cercueil, je veux dire. Il n’y fera pas trop chaud quoi. ;)
Anecdotes et faits divers
Ceci est une partie totalement inutile, qui ne sert qu’à inventer des conneries destinées à dédramatiser le sujet, en respectant ainsi mon credo : « On peut rire de tout, mais surtout d’un chien avec un slip noué sur la tête ». Par contre oui : la partie précédente de l’article était très sérieuse, bien entendu.
- À l’instar du cancer de la thyroïde et du lupus, le sida fait une apparition dans Docteur House. Ceci tend à prouver qu’il s’agit d’une maladie très compliquée, même si son nom plutôt simpliste nous tendrait à penser le contraire (ouais sans déconner SIDA, par rapport à toxoplasmose ou thyroïdite d’Hashimoto, c’est nettement moins classe, eh oui).
- Dans la célèbre pièce de Corneille, Don Rodrigue contamine son amante Chimène avec le Cid. Vous avez compris ? Le Cid ! Ah ah, je suis trop marrant, trop hilarant, touchez mon crâne.
- En 1994, Théoneste Bagosora et son équipe de chercheurs, bien aidés par les services sanitaires français, mettent au point un traitement efficace contre cette maladie. Baptisé « génocide », en hommage aux habituels « insecticides » et autres « spongicides », la thérapie consiste à donner des coups de machette aux patients, jusqu’à temps qu’ils comprennent bien qu’ils ne mourront pas du sida. Jugée trop novatrice, cette méthode est abandonnée depuis, alors que ses résultats s’avéraient probants sur la population-test rwandaise.
- La blague la plus pourrie que j’aie réussi à inventer sur le sujet est la suivante : « Que dit-on d’un canard qui hurla au moment où il apprit sa MST ? » Réponse : « il coïncida ». Bravo merci, allez continuons.
- À cause du sida, il s’avère déconseillé de solliciter une quelconque assistance dans le quartier de Soho à Londres. Cela peut paraitre illogique et absurde, mais regardez plutôt :
Car oui, fait surprenant, en anglais SIDA se dit AIDS.
- Prostituée thaïlandaise. Voilà, c’est tout.
- Symbole de la lutte contre le syndrome d’immunodéficience acquise – en d’autres termes : le sida –, le ruban rouge sert essentiellement à financer les injections de Botox de Line Renaud, afin qu’elle ressemble encore plus qu’à l’heure actuelle à une tranche de jambon qui aurait des cheveux et un visage dessiné dessus. Que dire de plus... On le trouve en pin’s, vous pouvez donc l’arborer fièrement dans la rue, mais son utilisation reste optimale en boîte de nuit, principalement pour repousser avec tact les avances d’une quelconque demoiselle au physique ingrat : « Désolé, je ne pourrai pas dormir chez toi ce soir. J’ai le sida, mais aussi et surtout une furieuse tendance à craquer mes capotes tellement je farcis façon gros bourrin, tel un bûcheron des Carpates aux prises avec une dinde de Noël. Vu ? »
- Patrick Poivre d’Arvor, à la sortie de son ouvrage autobiographique, s’est déclaré « sidéré » par les accusations de plagiat. Alala, sacré queutard ce filou, ça m’étonne pas. ;)
Traitement et prévention
Cette partie cruciale sera décomposée en deux sous-parties tout aussi cruciales : d’abord « Traitement », et ensuite « Prévention ». C’est très intéressant ce que j’écris là.
Traitement
Le sida ne se soigne pas.
Au moins, c’est très simple. On se casse pas la tête dans cette partie.
Pour ceux qui l’ont attrapé, on peut raisonnablement dire que c’est pas de chance. Il s’agit de la formule la plus adaptée. « Pas de bol » peut convenir aussi. Et « Tu as une sacrée veine ! » se révèle contre-indiqué.
Cette sous-partie très utile se termine enfin ici. Hourra ! Bravo ! Pénis.
Prévention
Bien entendu, au vu des paragraphes précédents, vous vous dites que la solution la plus sage serait de rester puceau. Sage décision. Mais à moins que vous ayez simultanément la tête de Ribéry, le portefeuille d’un punk à chien et le charisme de Jacques Santini, ça ne risque pas d’arriver. Une alternative existe donc : le sida est connu pour faire perdre du poids. Afin d’éviter tout risque, il vous suffira donc d’accomplir vos basses pulsions en compagnie de femmes enveloppées, voire très corpulentes, voire Maïté.
Hauts-de-Seine représente, elle vient prendre son pez’
Crier si ça lui chante, que B2O la baise Pas de sida pas méchante, vu qu’elle est obèse Un petit goût de menthe, elle sait se mettre à l’aise Mais pas vraiment bandante, on dirait Pierre Ménès :( snif lol |
Mais comme expliqué précédemment, le rapport sexuel n’est pas le seul vecteur de transmission. Aussi faites attention à tout contact sanguin. Ne saignez pas sur les gens, ne buvez pas le sang des gens, ne léchez pas les croûtes sur les genoux d’un blessé, et ainsi de suite.
En outre, il est recommandé de naitre d’une personne elle-même non contaminée. Essayez donc, dans la mesure du possible, de venir au monde dans un foyer où la mère n’est pas une damnée salope. Statistiquement, il est préférable d’avoir une famille de gros coincés, dans laquelle prononcer à table « Hé maman t’as vu la merguez, bah je trouve qu’en étant aussi parfaitement salée et cuite au barbecue, ça ressemble énormément à une grosse bite ! » provoquera l’évanouissement de votre entourage. Ce sont au mot près les consignes du ministère de la Santé, eh oui.
Questions fréquentes
- Peut-on attraper le sida en se fourrant sauvagement des masses de suppositoires ? (Vincent M-D, Paris)
Évidemment, non.
DSK souhaite intervenir et nous dit : | |
Je ne serais pas aussi catégorique à votre place, les us et coutumes de chacun étant bien différents, en particulier en ce qui concerne les pratiques médicales. Personnellement, j’ai été contraint de faire un test de dépistage du sida, à cause de ma nourrice qui avait une varicelle. Son médecin lui avait prescrit des suppositoires, et je me retrouvai à mon grand étonnement à l’aider à survivre à cette affreuse épidémie, en employant une technique chirurgicale perso, le « attends mon amie, il pourrait ressortir dans la journée, il vaut mieux que je le tasse bien au fond AVEC MA TEUB ». Pour la petite histoire, elle m’avouera plus tard qu’il s’agissait d’un Tampax et qu’elle dormait suite au cocktail que je lui avais préparé (un mojito au GHB). Alala sacrées bonnes femmes. ;) |
- J’ai le sida. Mes collègues n’arrêtent pas d’essayer de me péter le nez avec un marteau à chaque fois que le patron passe, dans le but que je lui saigne dessus pour qu’il clamse. Pouvez-vous confirmer l’efficacité de la méthode (j’ai vachement mal au nez à force lol) ? (Julien H., Lille)
Évidemment, non. Enfin, je veux dire : c’est une méthode complètement débile. Pas besoin d’être un surdoué-génie genre savoir allumer un feu façon Picsou Magazine (avec des silex et un briquet) pour comprendre ça.
- Bonzoure la francia bellissima, zé m’appelle Luigi Sida. Est-ce qué yé souis contagieux por la zigounetta ? ;) (Luigi S., Milan)
Évidemment, non. C’est tout.
Maïté nous dit avec son accent chantant : | |
Vu que c’est de la grosse merde cette question, j’en profite pour vous faire remarquer que c’est pas très gentil de me traiter de vieux boudin qui sent l’ail. C’est même carrément méchant, n’ayons pas peur des mots. Enculés. Sérieux, ça vous fait rigoler de faire des blagues sur la nourriture, la merguez-bite et tout là, eh bien moi non. Pas du tout. Ya des gens qui crèvent de faim notamment en Afrique, et à cause de ça ils peuvent plus décéder convenablement du sida, c’est le monde à l’envers on marche sur la tête là. En plus j’ai pas mangé depuis une heure ça me fout en boule. Façon de parler hein, connards. |
- Pourquoi on appelle une personne de mauvaise humeur un « ours mal léché » ? Quelqu’un a essayé de lécher un ours dans la forêt ?!? C’est n’importe quoi, je crois. (Melba, Pyrénées)
Évidemment, non. Et ça n’a aucun rapport avec le sida. Je ne répondrai donc pas.
Conclusion
Méfiez-vous de David Pujadas.
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