FEMEN

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Grâce à la sencyclopédie et à l’association FEMEN, toi aussi tu peux mater des nichons en toute quiétude en prétextant que tu es en train de t’informer sur un sujet de société.

FEMEN ou Femen (ou fEMeN mais rarement quand même) est une association à but non lucratif regroupant des putes d’Europe de l’est. Outre ses activités humanistes que nous développerons dans cet article, son intérêt est qu’elle permet aux médias de montrer des photos de femmes à moitié à poil tout en faisant passer ça pour un reportage d’investigation.

Statuts

L’objectif principal de FEMEN défini par l’article 1 de ses statuts est de permettre aux hommes de mater des nichons gratos.

La fondatrice de l’association, l'ukrainienne Anna Hutsol, explique en effet que l’homme confronté quotidiennement – voire plusieurs fois par jour – au besoin irrépressible de niquer des gonzesses se retrouve le plus souvent en situation de manque car il s’avère après enquête que la majorité des femmes ne partagent pas cette envie. Face à ce besoin inassouvi, l’homme n’avait jusqu’alors que trois façons d’y remédier : la branlette, le viol, ou en dernier recours pour les cas les plus désespérés, le mariage. Une injustice que les femmes ont toujours occultée mais qui est en passe d’appartenir au passé grâce au travail de l'association FEMEN.

Bien entendu, le fait de pouvoir mater des nichons gratos n’est qu’une première étape dans le long et dur combat mené de main de maître par FEMEN. À terme, l’objectif sera de permettre à tout homme libre de mater également des culs et des chattes et bien sûr, quand la société sera prête à l’accepter, de les fourrer sans ménagement quand bon leur semble. Un travail de longue haleine mais comme le dit la sagesse populaire ce sont les petits ruisseaux de cyprine qui font les grandes rivières de foutre.


Origines

FEMEN (prononcez Фемен) a donc été fondée par Anna Hutsol en 2008. Comme 95 % des ukrainiennes, Anna Hutsol exerce l’activité d'escort girl, partageant son temps entre son camp de base, le célèbre bordel « Ioulia Tymochenko » de Kiev et des tournées incessantes dans les grands hôtels de luxe d’Europe de l’ouest où elle vient vendre ses charmes pour des tarifs allant de 200 à 400 € de l'heure en fonction des options choisies[1].

Au bout de quelques années de ce labeur où on la bourre, Anna Hutsol prend conscience de la gravité de ses actes : comment peut-elle se permettre de profiter de l'argent d'hommes en détresse sexuelle alors que finalement elle pourrait très bien offrir ses services gratuitement ? Une idée certes iconoclaste dans l’univers plutôt conservateur de la prostitution industrielle mais Anna Hutsol n’est pas du genre à se soumettre.

Anna Hutsol prise par derrière au moment de son arrestation. Ne reculant devant aucune maltraitance, le policier lui avait déjà mis la culotte traditionnelle des prisonniers ukrainiens !

En 2006, elle va prendre le problème à bras le corps. Elle quitte son entreprise et décide de se promener entièrement nue dans les rues de Kiev en arborant un écriteau mentionnant « On nique gratis ». Hélas, l’expérience tourne court. Moins de deux heures après sa première sortie, Anna Hutsol est appréhendée par la police et placée en garde à vue. Un laps de temps qui ne lui a permis de soulager sexuellement qu’une vingtaine d'hommes (dont 8 policiers). Insouciante et pleine de fraîcheur, Anna avait en effet négligé de lire le code civil ukrainien où il s’avère que traîne un vieil article datant sans doute du Moyen-âge stipulant qu’il est « interdit de faire l’amour dans les rues avant 22 heures ».

Sortant de prison deux ans plus tard, Anna n’abandonne pas son combat. Profitant de son temps d’emprisonnement, elle a passé ses journées à lire le code civil et a découvert une faille juridique qui scellera les vrais débuts de son activisme : il n’est en effet nulle part écrit dans les textes de loi qu’il est interdit de se promener dans les rues et les campagnes d’Ukraine en topless avec des trucs écrits sur les seins. Dès lors elle a trouvé sa voie. Si elle ne peut offrir du sexe gratuit physique aux hommes, au moins va-t-elle leur permettre de se rincer l’œil à l’œil en regardant à l’envie ses nibards débarrassés de toute gangue textile.

Mais elle se rend vite compte que seule, elle ne pourra satisfaire à toute la demande. Aussi lance-t-elle en mars 2008 un grand appel auprès de toutes ses compatriotes pour les inciter à la rejoindre. Nouvelle pierre au lent édifice de l’activisme féminin : FEMEN était néné.

Organisation et développement

L’organigramme du premier bureau politique de FEMEN en 2009. On retrouve Anna Hutsol en haut à gauche et quelques autres gros bonnets mais pour le reste, il est clair que ça manque d’organisation.

Dès la première année, près d’une centaine de putes rejoignent Anna Hutsol dans son combat. L’action reste au début centralisée au cœur de certains quartiers chauds de Kiev où il s’avère que la demande masculine est supérieure à la moyenne, mais rapidement, l’association parvient à étendre son action sur toute la ville et ses alentours.

Ainsi en 2010, deux ans après sa création, FEMEN compte près de 3 000 membres, dépassant les espoirs les plus fous de sa fondatrice. Mais devant un tel succès, l’anarchie bon enfant qui sévissait au sein du groupe doit laisser la place à une organisation plus structurée, certes un peu plus bureaucratique mais indispensable au développement. Ainsi Anna Hutsol décide de créer des sous-groupes d’adhérentes qui seront répertoriées en fonction de deux critères aussi évidents qu’indiscutables : le tour de poitrine et la taille du bonnet.

Mieux ciblée, l’action de FEMEN en devient plus efficace. Par exemple le groupuscule 100F connaîtra un succès énorme dans les petites villes de la campagne ukrainienne où les hommes apprécient principalement la grosse cochonne bien bustée. Au contraire dans les nouveaux quartiers bobos de Kiev où la mode est au mannequin anorexique, les groupuscules 85A et dans une moindre mesure 85B trouvent un écho très favorable.

Le succès appelant le succès, FEMEN commence à se développer dans les pays limitrophes à l’Ukraine, avec il est vrai un terrain plutôt favorable car que ce soit en Pologne, en Russie, en Biélorussie, en Biélopologne voire en Hongrie, ce ne sont pas les putes qui manquent. Mais en 2011, Anna Hutsol se rend compte que si elle veut vraiment parvenir à son but, il va lui falloir « Passer le rideau de fer » comme elle le dit joliment dans son autobiographie « Prends-moi ! ».

Elle fait alors quelques allers-retours en France notamment pour tenter de faire passer son message mais rien n’y fait : ultra conservatrices, les putes françaises continuent au mépris de toute conscience professionnelle de vouloir faire payer les hommes pour leurs services. Ne voyant pas de solution, Anna est prête à abandonner son projet de « Global Free Sex » quand en mai 2011, un évènement inattendu va lui apporter du sperme à son vagin[2] : l’affaire DSK.

DSK, le féministe

À l’ouest, seul DSK semble vraiment comprendre le combat de FEMEN.

À l’époque président du FMI, Dominique Strauss-Kahn a vent on ne sait par laquelle de ses nombreuses relations des activités humanistes des putes de l’Est en général et d’Anna Hutsol en particulier. Ému par leur abnégation, il comprend que la seule chance pour FEMEN de se développer est de parvenir à intéresser les médias à leur combat. Aussi se lance-t-il pendant des mois dans une énorme campagne de médiatisation où il va chercher à démontrer par l’exemple que l’homme n’est en définitive qu’une infâme bête sexuelle dont le seul but est de niquer un maximum de gonzesses quels que soient leur couleur, leur taille, leur âge et leur assentiment dans un minimum de temps.

Il débute son plan média à New-York, dans une chambre feutrée du Sofitel où avec la complicité d’une afro-américaine complaisante, il assouvit une pulsion sexuelle sans la rétribuer. Cela provoque un mini-scandale, les esprits coincés de l’intelligentsia occidentale ne comprenant pas comment il peut se permettre de faire ça gratuitement ! Mais il ne s’arrête pas là. Voyant que l’appât attire les médias comme l’étron les mouches, DSK, aidé par certains de ses amis, publie dans la presse ses carnets intimes où il raconte les innombrables soirées au cours desquelles il a fort niqué en insistant sur le fait qu’il n’a jamais payé et que tout ceci se faisait entre personnes consentantes : lui d’un côté et les jeunes femmes qui voulaient lui faire plaisir de l’autre. La femme de DSK elle-même, Anne Sinclair, confirme que son mari a le droit de faire ce qu’il veut de sa bite et qu’il est bien naturel que les femmes l’épaulent dans les moments de grande tension.

Forte de ce soutien, Anna Hutsol vient à nouveau en France cette fois accompagnée de plusieurs de ses adhérentes, et avant tout autre chose, elle se rend au domicile de DSK pour le remercier pour tout ce qu’il a fait pour les femmes.

Anna et une amie devant le domicile de leur nouvel ami DSK. Sur les pancartes, malheureusement écrites en ukrainien, on peut lire : « Merci Dominique pour tout ce que tu fais pour les femmes. » et « Pour toi ce sera toujours gratuit ! »

L’apothéose

Vive tous les ballons ronds !

Dès lors, plus rien ne peut entraver l’expansion de FEMEN. L’association se développe dans toute l’Europe à vitesse grand X et c’est avec une assurance empreinte de fierté qu’Anna Hutsol et ses copines voient arriver l’échéance qui représentera l’apogée de son action : l’Euro 2012 de football.

De manière idéalement fortuite, cette manifestation gigantesque est organisée conjointement par l'Ukraine et la Pologne, les deux pays où FEMEN est la plus présente. Mais surtout, l’Euro de foot est par nature le lieu où se concentre pendant trois semaines le plus grand nombre de mâles assoiffés de sexe car ayant pour la plupart laissé bobonne à la maison. Prenant les devants, Anna et FEMEN mettent les petits plats dans les grands en mettant en place des « Pôles Sexe » où les fans de foot pourront venir mater autant de nichons qu’ils le veulent. Selon certaines sources, FEMEN aurait même organisé des baisodromes à grande échelle où les supporters pourront baiser sans payer, le gouvernement ukrainien ayant décidé de fermer les yeux pour éviter de fâcher les meutes avinées.

Au final cet Euro 2012, c’était surtout une grande victoire pour les femmes.


Polémiques

« On est avec vous les filles ! », un mec.

Comme tout ce qui a du succès, FEMEN produit autant de louanges que de critiques. Mais paradoxalement, les critiques en question ne viennent pas toujours de là où on les attend. Ainsi on aurait pu croire que les hommes allaient trouver ça pour le moins cavalier que des femmes se permettent ainsi sans leur demander leur avis de prendre en charge et d’assouvir leurs besoins sexuels car après tout ça ne les regarde pas. Mais l’homme est au final de nature plutôt compréhensive. Un consensus général semble en effet s’être dégagé au sein de la gent masculine qui a très bien accepté et compris les objectifs de FEMEN, certains s'investissant même fortement pour que l’association parvienne à aller au-delà du topless et puisse enfin réaliser le rêve d’Anna Hutsol : « Free sex for all men ! »

Non, les voix qui se sont élevées contre FEMEN appartiennent bien à des femmes (ce qui est plutôt logique car les femmes ont des voix plus hautes que celles des hommes car elles ont plus tendance à s’élever). En France par exemple, l’association des « Chiennes de garde » trouve que le combat de FEMEN tombe à plat. Sa présidente, Isabelle Alonso explique en effet que la femme ne doit surtout pas montrer qu’elle est prête à offrir son corps au premier homme venu (hors rétribution bien entendu). Au contraire, elle doit tout faire pour expliquer qu’en aucun cas il ne retirera du plaisir à la niquer. « La solution n’est pas d’inciter et d’exciter les hommes mais de les dégoûter. C’est par la frustration et non par l’assouvissement des besoins masculins qu’on obtiendra des résultats », explique-t-elle. Aussi au lieu de se faire grossir les seins, Isabelle Alonso a plutôt choisi de se faire pousser les dents. Un paravent efficace ma foi.

« Elle ne passera pas ! », telle est la devise des « Chiennes de garde » très bien illustrée par Isabelle Alonso.

Note

  1. catalogue envoyé sur simple demande avec un timbre pour retour de mail
  2. Traduction littérale de l’expression ukrainienne qu’on peut comparer à « Apporter de l’eau à son moulin »
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Quatre « FEMEN » devant mon domicile pour me remercier de faire parler d'elles.


Du coup je les ai emmenées faire du tourisme à Paris.


« FEMEN » expliquant le principe de leur action en langage des signes auprès d'un groupe de jeunes hommes sourds.


« FEMEN » en pleine négociations avec les forces de l'ordre.


Elles sont aussi un peu concons des fois.


Mais bon on les aime bien quand même, hein !


Oui enfin, je veux dire on n'est pas obligé non plus d'être d'accord.


Tiens je la remets du coup...


Les « FEMEN » font du ski.


Le monde à les yeux rivés sur le combat des « FEMEN ».


« FEMEN 30 », le nouveau service qui peut faire venir une « FEMEN » dans votre rue en moins de 30 minutes.


Les amies de DSK en costume d'apparat.


La branche dure du mouvement très à cheval sur leur revendications.


Des membres très solidaires les unes des autres.


« FEMEN » à Amsterdam.


Cadeau.
Et là, c'est bon ?
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