La Saga de la Dé/Épisode 6 : Les mystères de l’utérus

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Résumé des épisodes précédents

Giselle Danglin a récupéré sa fille Léa qui avait été élevée par une famille de ploucs.

Clytemnestre Danglin a disparu.

Gérard et Clovis Danglin rivalisent d’ingéniosité pour se disputer l’héritage d’Anselme Danglin, qui n’est pas encore mort mais ça ne saurait tarder. Ils ont tenté chacun leur tour de faire assassiner un nouveau prétendant à l'héritage, Raoul Danglin/Frank Slater, notamment par Godefroy Pourquet mais Raoul et Godefroy sont devenus copains et tentent désormais d’empêcher le meurtrier d’enfants d’agir à nouveau.

A la lecture de certains épisodes de la bande dessinée Stan le Barbare, Raoul et Godefroy déduisent que le commanditaire des meurtres n’est pas Amandine Danglin, morte d’une balle perdue, comme un vulgaire habitant de Trappes, mais bien un autre mystérieux inconnu. Seul l’auteur de la bande dessinée saura les aider à trouver le vrai coupable…

Bien fou est celui qui ose déranger le colonel Galubert durant sa sieste, et le brigadier Plumabec est de ceux qui ne s’aventurent point au delà-des limites de leur inconscience. Apprenant l’évasion de Godefroy Pourquet, qui avait été arrêté pour le meurtre de Grégory Ronchin, Plumabec avait d’abord voulu en avertir son supérieur, mais s’était ravisé en constatant que ce dernier dormait la tête directement posée sur ses piles de dossiers.

« Le pauvre, il travaille trop. » s’était dit Plumabec. Plus tard dans la journée, lorsqu’un appel de la brigade du Mordor avait annoncé la découverte d’une ferme remplie de plusieurs centaines de cadavres humains vraisemblablement mutilés après séquestration, vieux de plusieurs dizaines d’années jusqu’à maintenant, Plumabec avait vraiment failli réveiller Galubert pour l’informer de la situation. Mais il s’est rappelé la fois où Galubert avait été réveillé par l’adjudant Charbonieux qui avait allumé la radio, et qu’il lui avait mis un coup de godasse pour lui apprendre à respecter le sommeil des gens, et il n’en a rien fait.

Par la suite, lorsqu’on annonça que le corps d’Amandine Danglin – fille du plus important notable de la ville - avait été découvert, la tête éclatée à coups de fusil comme une vieille citrouille, Plumabec avait failli franchir le pas, mais bon, pourquoi risquer de se prendre une gifle quand on peut laisser le sommeil s’achever de façon naturelle.

C’est donc quatorze heures après les évènements que Galubert est informé de la situation par le Ministère de l’Intérieur, qui lui enlève l’affaire de la Ferme des Enfants Perdus et la met entre les mains du commissaire Sandrine Lescart, une femme policier à la fois belle et courageuse, mais qui est aussi une mère de famille responsable et une cuisinière hors pair.

— Putain, les fédéraux nous prennent notre enquête shérif ! Enfin je veux dire, les flics de la ville empiètent sur notre territoire, colonel ! dit Plumabec.
— Bah ça fait toujours ça de travail en moins ! En plus, on a fait notre maximum. Regarde, je m’avais fait une ampoule au petit doigt à force même de chercher les clés de la voiture pour faire l’enquête, répond Galubert avant de prendre sa retraite anticipée pour aller pêcher la macrouille au bord de la Saumâtre
— Vous partez alors, chef ? demande tristement Plumabec, qui aimait bien son supérieur. Oh vous allez me manquer. Ce ne sera plus pareil d’aller faire des ratonnades sur les romanichels à Malefosse le samedi soir si vous êtes plus là.
— Ne t’inquiète pas mon petit Plumabec ! Tu ne restes pas non plus ici. Le préfet m’a annoncé que tu étais muté dès demain. Fais tes valises mon garçon, tu pars au soleil ! Plus précisément, l'armée t’envoie faire le planton à Jalalabad !
— Oh super ! Je ne sais pas où c'est mais ça m'a l'air d'être un coin bien exotique ! A moi les vahinés et les palmiers ! Bon eh bien adieu cher colonel, et bonne retraite !


Sandrine Lescart, une femme de poigne mais aussi de cœur

Mouss Diop, Sandrine et Marc, une équipe de choc et de charme (d'habitude ils sourient).

Une 406 bleue métallisée se gare devant la mairie de Fangeville. La femme qui en sort est dynamique et courageuse, et malgré ses quarante-cinq ans, elle émoustille encore les hommes grâce à son charme pragmatique de féline plantureuse. Accompagnée par son équipe de choc, Sandrine Lescart est arrivée à Fangeville pour reprendre les choses en main. Son équipe ? Une combinaison d'éléments aussi variés que compétents : Marc, un homme mal rasé qui s'habille chez GAP, qui a un secret, qui est impulsif, qui fume et qui boit mais qui n'a pas froid aux yeux (y'a-t-il une histoire secrète entre Sandrine et Marc) ; Nadia, l'inspectrice arabe de choc, jeune, belle, parfois on se demande si on ne lui aurait pas greffé une paire de couilles tellement elle est directive (la réponse est non) ; Roger, le vieux gros inspecteur alcoolique, ancien flic de la mondaine, il est à un an de la retraite, mais son expérience et sa connaissance de la rue ont bien souvent permis à l'équipe de résoudre des enquêtes difficiles ; Mouss Diop : une armoire à glace qui sert aussi de chauffeur, pas très malin mais il a bon cœur et le sens du rythme.

Mouss Diop : Chef ? On fait quoi dans ce trou perdu ?
Sandrine : Mon petit Mouss Diop, on est venus pour empêcher un tueur d'enfants de sévir à nouveau. Crois-moi,dès qu'on s'en prend à un enfant, je suis prête à tout pour arrêter le meurtrier !
Marc : Moi aussi autrefois j'ai bien connu un enfant, avant qu'il ne... Il me faut un verre...
Roger : Qui veut du pastis ?
Si vous êtes né après l'année 1984, il n'y a aucune chance que vous ayez possédé un Tam-Tam.
Nadia : Roger il n'est que neuf heures du matin ! Commençons plutôt l'enquête ! Va interroger les prostituées de la ville pour obtenir des tuyaux, de mon côté je vais m'infiltrer auprès des jeunes de banlieue.
Sandrine : Non. Tout le monde me suit, on va aller interroger le maire de Fangeville, il en sait plus que ce qu'il a bien voulu me dire par texto quand j'ai essayé de l'interroger avec mon Tam-Tam.
Nadia : Je croyais que les Tam-Tam ça n'existait plus depuis des années. Vous auriez pas un portable plutôt ?
Sandrine : Tu crois qu'on est produits par Luc Besson ou quoi ? C'est TF1, on a des Tam-Tam et des minitels, et les scénaristes ont des machines à écrire où il manque des lettes. Allez, en oute, allons à la maiie enconte le maie !


Funeste rencontre

Sandrine Lescart ne s'embarrasse pas de formalités : elle ne sonne pas à la porte de la mairie et pénètre directement par une fenêtre, suivie par son équipe. Bien lui en a pris : la mairie est quasiment déserte alors que c'est le matin et logiquement il devrait y avoir au moins une femme de ménage.

Mouss Diop : "Les gens ne sont pas tout noir ou tout blanc. Méfions-nous des préjugés pour garder les idées claires."
Mouss Diop : Quelque chose de pas clair se passe ici chef !
Sandrine : Pour une fois tu as raison Mouss Diop...
Mouss Diop : La situation est sombre. Le maire ne doit pas être blanc-blanc, si ça se trouve il a des accointances avec un marché noir. Heureusement que nos pistolets ne tirent pas à blanc. Je crois qu'on avance dans le noir le plus complet.
Sandrine : Euh oui...

Les escaliers de la mairie mènent au premier étage, le bureau du maire. L'équipe de Sandrine Lescart progresse à pas de loup. Sandrine fait voler en éclat la porte du bureau du maire par un coup de pied bien senti. Paf !

La voix mystérieuse : Ha ha ha je vous attendais...

Devant les yeux ébahis de Sandrine et de son équipe, le cadavre d'Anselme Danglin gît ensanglanté. Il a été assassiné, à coups de tisonnier. Le meurtrier est encore sur les lieux du crime, avec son tisonnier maléfique à la main.

Sandrine Lescart : On ne bouge plus, vous êtes en état d'arrestation !
Roger : Mains en l'air fils de pute !

Le tueur éclate de rire.

Le corbeau-tueur est Sigismond Pourquet. Au moins un truc de résolu. Ses motivations : pouvoir, argent et monopole de la macrouille.
Le tueur : Pathétiques petits flics de la grande ville... Vous n'êtes que des pions au service d'une patrie moribonde... Vous n'êtes bons à rien...
Marc : Pose ton tisonnier ou je te fais sauter la cervelle !
Sigismond Pourquet : Ha ha ha... Je vais tout vous expliquer. Je suis Sigismond Pourquet, et je suis le corbeau maléfique. J'ai tué Anselme Danglin pour accélérer l'héritage. Ses fils pensent obtenir le magot... mais ils ignorent la vérité... Je vais vous la raconter.
Sandrine : Comme c'est intéressant. Asseyons-nous pour écouter.

L'équipe prend des chaises. Sigismond Pourquet dévoile alors son mobile, après avoir coupé du quatre-quart pour tout le monde et servi des tasses de chocolat chaud.

Une histoire qui remonte à loin

Sigismond Pourquet : Il nous faut remonter les siècles si on veut tout comprendre. Permettez que la narration repasse temporairement en discours direct, ça facilitera grandement la lecture de ce qui va suivre.


La Révolution Française : rassurez-vous, cela n'aura aucun rapport avec l'histoire.

Nous sommes en 1789. La Révolution Française bat son plein à Paris, mais à Fangeville, un homme n'en a rien à foutre. Cet homme est un alchimiste acharné qui travaille sur une potion mystérieuse à base de macrouille... Une potion d'immortalité. Contre tout risque, inconsciemment, il la teste directement sur sa femme, et constate alors de mystérieux changements. Âgée de cinquante ans, celle-ci se remet alors de sa ménopause et redevient fertile. Et surtout, elle ne vieillit plus.

Le scientifique, lui-même septuagénaire, décide de boire la potion. Et tout comme son épouse, il devient immortel. Enfin pas vraiment immortel, mais disons qu'il ne vieillit pas. Je dis pas vraiment immortel, parce que cet homme, c'est celui que je viens de tuer à coups de tisonnier, Anselme Danglin. Et sa femme n'était autre que Giselle Danglin. Depuis plus de deux cents ans, ils règnent sur la ville et se font perpétuellement passer pour des humains normaux, en ingurgitant constamment leur potion magique. Une potion dont l'ingrédient secret est.. la larme d'un enfant innocent. C'est pourquoi Amandine Danglin kidnappait tous ces enfants avec l'aide.. d'Anselme Danglin !

Giselle ne pouvait plus supporter cette vie, surtout qu'Anselme était un énorme baiseur. Il la baisait toute la journée, et elle donnait naissance à des centaines de gosses. Tous ces enfants, les Danglin les faisaient passer pour des habitants normaux de la ville, et d'ailleurs, toute la ville n'est composée que d'enfants Danglin : les Poucassère, le père Gorillot, etc... ce sont tous des Danglin.

Giselle est revenue pour kidnapper sa fille Léa et lui révéler son secret. La consanguinité et l'immortalité invalident entièrement l'héritage des Danglin pour lequel Gérard et Clovis se battent depuis des lustres, puisque seul le premier héritier obtiendra le magot.

Et cet héritier, c'est moi, Sigismond Pourquet, alias Sigismond Danglin, le premier fils d'Anselme et Giselle Danglin. Mes parents me haïssaient car j'étais un salopard d'enfoiré. Je survivais grâce à la potion que je dérobais à Amandine Danglin.

Et je vais maintenant vous tuer pour avoir découvert mon secret.

Pendant ce temps-là

A l'autre bout de la ville, Godefroy et Raoul Danglin poursuivent leurs investigations au cybercafé de Fangeville pour retrouver l'auteur de Stan le Barbare. Une recherche Google les mène rapidement à la page Wikipédia comportant les informations relatives à cet épique comic.

Raoul : Nom de Dieu Godefroy... L'auteur de cette bande dessinée... n'est autre que Clytemnestre !
Godefroy : Quelle incroyable coïncidence !

Les deux enquêteurs découvrent alors un site internet sur lequel a été scanné le dernier épisode de Stan le Barbare.

Godefroy : Elle sait tout, mon vieux Raoul... Elle a tout mis dans ce comic...


Stan le Barbare, épisode ultime. On constate que soit il fait très froid, soit Stan est remarquablement dépourvu de pénis.


La lecture du dernier numéro de Stan le Barbare révèle toute l'histoire : à Mudtown, la ville infestée de gobelins et de démons, Stan le Barbare arrive à terme de son enquête. Il découvre que le grand nécromant immortel de la ville, Lord Anselmo Danglinor, fabrique une potion magique à base de macroÿ et de larmes de farfadets innocents capturés par la sorcière Amandina Danoglia. Son épouse, Gisellor Danglinor, s'enfuit pour retrouver la trace de sa fille Léax, la vraie héritière du royaume de Mudtown.

Mais une menace pire qu'Anselmo Danglinor plane sur Mudtown : Sigismondax Pourquor, le diabolique vampire, fils caché du nécromant, assassine Anselmo pour s'approprier sa puissance. Seule la fée Clytemnestria a pu lire dans sa boule de cristal les intentions du maléfique Sigismondax Pourquor, et de peur, elle a simulé son enlèvement et s'est cachée dans une cabane à outils.

A la fin du comic, inachevé, Stan le Barbare se met en quête de Sigismondax pour le détruire, avec l'aide de Godefrou, le ménestrel, le fils de Sigismondax qui veut rétablir la justice et délivrer le royaume des griffes de son père, et accompagné de la fée Clytemnestria, de Gisellor et de Léax.

Godefroy : Bon sang ! Quelle métaphore subtile !
Raoul : Je n'ai rien compris !
Godefroy : C'est pourtant simple : tu es Stan le Barbare ! C'est toi qui devra arrêter le diabolique Sigismondax, c'est-à-dire Sigismond, mon père ! Et moi je suis le ménestrel Godefrou !
Raoul : Ha oui ! Bon sang mais c'est bien sûr ! Ha... N'empêche, ménestrel, le truc de gros pédé quand même, ha ha ha !
Godefroy : Oh hé ta gueule.
Raoul : Wou-hou je m'appelle Godefrou et je suis un ménestrel ! Je suis une grosse tarlouze gouzi gouzi ! Wou-hou !
Godefroy : Ta gueule j'ai dit, ça devient lourd là.
Raoul : You-hou !

Clovis et Gérard

Clovis

En sortant du cybercafé, Raoul et Godefroy cherchent une idée.

Raoul : Voyons voir... Dans sa bande dessinée, Clytemnestre a évoqué sa cachette : une cabane à outils... Je pense qu'il faut concentrer nos recherches sur ce type d'endroit.
Godefroy : Cela va être rapide. Depuis l'arrêté municipal de 1982, toute personne possédant une cabane à outil doit verser aux gendarmes un impôt constitué de quinze litres de calva par semaine. Une seule personne est capable de verser une telle somme.
Raoul : Gérard Depardieu ?
Godefroy : Non. Le père Gorillot. Clytemnestre doit se cacher dans sa cabane à outils.

Soudain un rire menaçant éclate dans la rue, derrière nos héros.

Clovis Danglin : Bande de connards !

Il est armé d'une fourche.

Une arme redoutable.
Raoul : Toi ! Je croyais que tu étais mon copain ! Tu m'as trahi ! Sale méchant !
Clovis : Sombre pitre ! J'ai déjà empalé Clytemnestre dans les marais au chapitre 4. Elle est morte et bien morte. Je lui ai coupé un bout de fesse pour vérifier et elle n'a pas bougé. Plus morte tu meurs. Et d'ailleurs je vais te tuer.

Clovis s'élance comme un dératé sur Raoul avec sa fourche pointée en avant pour le transpercer. La situation semble désespérée, mais Godefroy fait volte-face avec un aplomb authentique et jette une macrouille sous les pieds de Clovis. Il glisse alors lamentablement et s'éventre lui-même sur sa fourche.

Clovis : Aïe aïe aïe, punaise, ce que ça fait mal !
Raoul : C'est bien fait pour toi !

Clovis se redresse, la fourche toujours plantée dans le ventre, et il sort un couteau de chasse.

Une arme redoutable 2.
Clovis : Je vais quand même vous tuer avec mon couteau, bande de fiottes.

Clovis s'élance avec l'énergie du désespoir vers Raoul. Alors Godefroy lance avec adresse une deuxième macrouille sous les pieds de Clovis qui trébuche et se plante le couteau dans la tête.

Clovis : AHH PUTAIN CE QUE ÇA FAIT MAL !!!
Raoul : Que cela te serve de leçon, vilain ! Va vite à l'hôpital et ne reviens plus nous tourmenter !
Clovis : Ha tu peux rêver ordure ! L'héritage est à moi !

Clovis sort alors de son pardessus un fusil mitrailleur AK-47 et le pointe en direction de Raoul.

Une arme redoutable 3.
Clovis : C'est par-là que j'aurais dû commencer !

Saisissant une troisième macrouille, Godefroy la lance vers Clovis. La macrouille heurte le fusil et Clovis, déjà déséquilibré par la fourche qu'il a dans le ventre et le couteau qu'il a dans le crâne, se tire deux rafales sur les pieds.

Clovis : OUAÏÏÏÏÏÏÏÏÏE !!!
Raoul : Bon sang Godefroy tu n'es jamais à court de macrouilles ?
Godefroy : Tu sais, comme on dit chez nous : des macrouilles, il en faut plein les fouilles.
Clovis : Bande de fils de putes.

Dans un état pitoyable de charpie humaine ensanglantée, Clovis se hisse dans un Panzer qu'il avait caché sous un tas de feuilles mortes.

Une arme redoutable 4.
Clovis : Cette fois, une vulgaire macrouille ne m'arrêtera pas.

Le Panzer oriente son canon vers Raoul et Godefroy, cherchant à les décimer en un tournemain. Alors que Clovis va appuyer sur le bouton pour propulser l'obus, Godefroy se déchausse et vise l'intérieur du canon avec son sabot de pied gauche. Au moment où Clovis fait feu, l'obus explose l'intérieur du canon, bouché par le sabot, et enflamme le Panzer. Clovis, sort en hurlant par le toit du char d'assaut.

Clovis : OULALA ÇA BRÛLE !
Raoul : Franchement il est lourd.

Clovis se traîne, agonisant, vers Raoul.

Une arme redoutable 5. Non c'était pour rire.
Clovis : Salopard... L'héritage... est à moi...
Raoul : C'est incroyable comme la cupidité force les gens à faire des choses stupides.

Godefroy et Raoul abandonnent Clovis, qui meurt dans la poussière des rues de Fangeville. Une fois de plus, ces rues sombres et mystérieuses ont montré qu'elles ne faisaient pas de cadeau. Même pas à Noël, car au fait, l'histoire se passe le 24 décembre.

Gérard

Alors que Raoul et Godefroy sont en route vers la ferme du Pissoir pour voir si Clytemnestre est cachée dans la cabane à outils du père Gorillot, un individu mystérieux les suit en maugréant dans sa barbe. Il les prend en filature, en se cachant derrière les arbres, les buissons, les poubelles etc. Cet individu, c'est Gérard Danglin qui n'a pas dit son dernier mot.

Gérard : Je vais vous avoir, Raoul et Godefroy... Je n'ai pas dit mon dernier mot-GARGLL !

Soudain Gérard se tient la gorge et se lève en titubant.

Gérard : GARRGLGRGRGR !!!

Raoul et Godefroy se précipitent vers lui.

Godefroy : Regarde ! Ce connard nous suivait ! Qu'est-ce qui lui prend de se tenir la gorge en se tortillant ?

Gérard rend alors son dernier soupir et expire, les yeux exorbités et le visage bleui.

Godefroy : Ah ben il est mort ce con.
Raoul : Vu sa gueule il est mort en avalant sa salive de travers. C'est vraiment une mort de merde. On le laisse là ?
Godefroy : Oui OK ça me va moi. Il voulait encore tuer quelqu'un j'imagine.
Raoul : Putain mais vous faites quoi pour vous distraire à part buter des gens dans votre cambrousse ? Vous avez pas des consoles de jeux ou un cinéma ?

Le retour de Clytemnestre

Raoul et Godefroy cheminent vers la ferme du père Gorillot, tout fatigués par leur journée. Que leur réserve la cabane à outils du paysan ? Clytemnestre y-sera-t-elle ? Y'aura-t-il de la neige à Noël ?

Godefroy : Je me demande si cette histoire va bien finir mon vieux Raoul.
Raoul : Je m'étais habitué à Frank Slater quand même, Raoul ça fait un peu Deschiens quand même. A la limite, tu pourrais m'appeler Stan le Barbare ? Ca fait mieux que Raoul.
Godefroy : On peut trouver un compromis. Je t'appelle Raoul Slater le Barbare si tu veux.
Raoul Slater le Barbare : OK ça me va. J'aime bien parler avec toi tu es un mec sympa au fond. Tu écoutes quoi comme musique ?
Godefroy : Ca dépend j'écoute de tout sauf du rap ou de la techno. En ce moment j'écoute plus des trucs planants comme Jean-Jacques Goldman ou Francis Cabrel. Et puis Céline Dion aussi. Tu aimes ?
Raoul Slater le Barbare : Franchement c'est pas du tout mon style de musique. J'écoute juste du rap et de la techno. Là dans mon MP3 j'ai du NTM et du Justice.
Godefroy : Ah merde c'est con ça.
Raoul Slater le Barbare : Oui.

Raoul Slater le Barbare et Godefroy arrivent à la ferme du père Gorillot. Y découvriront-ils Clytemnestre, Léa et Giselle qui les aideront à freiner Sigismond dans sa quête du pouvoir sans scrupule ? Sigismond va-t-il tuer l'équipe de Sandrine Lescart avec son tisonnier ? Comment l'héritage d'Anselme peut-il être à la fois destiné à Sigismond, à Léa et à tous les habitants de Fangeville puisqu'ils sortent tous de la chatte de Giselle ? Reste-t-il des personnages dont nous aurions oublié de sceller le destin ? Est-ce que les dinosaures s'accouplaient en levrette ?

Ces questions trouveront peut-être une réponse dans le chapitre final de la Saga de la Dé, un chapitre intitulé :
La Saga de la Dé/Épisode 7 : Phase terminale


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