Dronte
Le dronte est plus connu sous le sobriquet de dodo. Cependant ce terme (dodo) le rattache de façon subconsciente dans nos esprits à toute une faune d'insanités bisyllabes (le doudou, le popo, la totoche, le glouglou, le miamiam et tant d'autres mots tirés de l'idiome de notre prime enfance...) Afin de préserver sa mémoire et de passer pour des gens cultivés (on fait ce qu'on peut) nous l'appellerons donc par ses lettres de noblesse : Dronte.
Étymologie
Les linguistes sont partagés sur l'origine du mot dronte. Selon certains, ce nom aurait été donné à l'animal pour transcrire le cri qu'il poussait lorsqu'on l'étranglait brusquement ("drOonT'"). Pour l'autre principale école, il s'agirait en fait d'une retranscription figurée des pets sonores qui échappaient à ceux qui s'étaient repus de la viande de l'animal. Que l'on penche pour l'une ou l'autre des thèse, une chose est sûre, le dronte a des origines sonores.
Description
Le dronte est un oiseau aujourd'hui disparu (et qui, contrairement à d'autre, l'était déjà hier) qui a payé de l'extinction de son espèce l'appétit de méchants marins affamés ne pensant qu'à massacrer de pauvre bestioles pour assouvir leur soif de sang (notons que son extinction serait aussi due, selon certains experts, à son physique peu avantageux et tout à fait impropre à la survie, comme le prouve d'ailleurs son extinction... Oo)
Habitat
Le dronte fut un insulaire. Il aimait à se construire de petits nids de branchages où il pouvait à loisir couler une douce existence auprès de ceux qu'il aimait. C'était un plaisir de voir M. Dronte rentrer le soir en son foyer dont Mme Dronte lui ouvrait la porte pendant que ses petits drontiaux lui couraient entre les pattes... Avant que ces barbares de marins sans cœur ne se venge sur lui de tous les malheurs du monde, les massacrant jusqu'au dernier, séparant les familles, laissant les petits drontiaux, privés du salaire de leurs parents mourir de faim... *snif*
La découverte
La plus grande découverte du dronte a été sans aucun doute, et voilà bien un point qui réconcilie tous les experts, l’hélicon. En effet, à cause de son absence de mains, le dronte ne pouvait que se consacrer aux instruments à vents sans pistons. C’est la forme de son corps qui contraint le dronte à inventer un instrument à ses mesures : l’hélicon était né. Et si nous avons oublié que toute la gloire de cette trouvaille merveilleuse et qui a révolutionné définitivement la musique revenait au dronte, c’est une fois encore à cause de ces vils forbants de tous poils qui, non contents de décimer l’animal, lui dérobèrent sont invention, se l’approprièrent et lui ajoutèrent, d’ailleurs, des pistons.
L'anéantissement
Le dronte qui menait une vie paisible dans ses nids douillets (cf Habitat), une vie intellectuelle fructueuse (cf La découverte) et était détenteur d’une forme de beauté physique frôlant le concept métaphysique (cf Descritption). Ce magnifique animal dont même le nom était porteur de valeurs universelles (cf Étymologie), a été décimé par des marins immoraux ( cf l’encyclopédie interactive trouve toi-même où on parle des méchants )
Ce qu'il en reste
Le musée national a annoncé officiellement le mois dernier avoir bel et bien retrouvé le dernier reste de dronte. Photo ci-jointe.
On parle plus récemment dans les milieux scientifiques d'une république isolationniste méconnue d'europe centrale, la république théocratique de Drontebourg. Dans une de ses provinces en particulier, la Pathétie-Cucullussie, plusieurs fermes compteraient des élevages de Drontes et feraient la manufacture et le commerce d'un excellent pâté de Dronte sous vide. Drontebourg vient de se doter d'un site Internet synonyme d'ouverture, et milite à présent activement afin d'adhérer à l'Union Européenne. Vous pouvez visiter le site de la république de Drontebourg ici [1]
Par ailleurs, de nombreux témoins ont signalé dernièrement un Dronte errant tentant de détourner de petites écolières de leur chemin sur les routes de nos campagnes. Les unités d'élite de la maréchaussée nationale ont pu établir un portrait robot, mais la sinistre créature rôderait toujours.
Le portrait robot est consultable sur le lien suivant : [2]
Dans la culture populaire
Ce qu’il reste du dronte dans la culture populaire n’est qu’un grossier personnage de dessin animé écolo qui se déhancha durant mes jeunes années sur des rumbas rythmées par les noix de coco en chantonnant qu’il fallait sauver les éléphants. Nous relèverons aussi une brève, mais néanmoins mémorable apparition de l’animal dans le film d’animation « Ice Age » où une troupe de dronte tente, une fois encore, de se défendre contre de grands méchants fermement décidés à l’empêcher de survivre en lui dérobant ses réserves consciencieusement rassemblée. Heureusement que notre dronte s’est éteint, il n’aurait pas supporté le choc…
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