DÉBonsFilms:Independence Gay

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Synopsis – Après avoir quitté un bordel intergalactique sur Jupiter, le Space Jonquera, un aéronef bourré d'extraterrestres encore plus bourrés s'écrase sur Terre dans un fracas assourdissant.
Les premiers à s'en extirper sont les éclaireurs géomètres attirés par la forme géométrique quasi-parfaite, ronde mais légèrement ovale de la planète, certains d'entre eux la comparent même à leur référence absolue, leur paradis : Uranus. Les géomètres sortent leurs zigoulis tentaculaires et lâchent des sondes dans les interstices de la surface de la planète. Les sondes cassent la croûte terrestre, forent un puits, l'élargissent et finissent par trouver une poche de pétrole qui jaillit dans un grand geyser jusqu'au vaisseau spatial. Les géomètres sont tués, l'aéronef est totalement crépi de cette substance marron et visqueuse et le technicien de surface alien doit se taper de tout nettoyer avec sa langue râpeuse.
Les aliens pensant être victimes d'une attaque de la part des humains commencent à bombarder la planète d'extraspermatozoïdes mais désorientés par la perte des géomètres qui n'ont pas balisés l'objectif, ils ratent leur objectif et malheureusement autosodomisent leur propre astronef. Ayant perdu certains des leurs, leur maison, le cercle de leur amis s'étant rétréci, les aliens deviennent fous. Ils commencent à faire comprendre la profondeur de leur douleur aux humains qui en retour éprouvent encore plus de douleur.
Puis les extraterrestres enlèvent, on dit abductent, Rocco, un puissant chef humain en plein tournage de son film « Chéri j'ai fait le pavé rentre par la porte du garage! ». Après l'avoir abducté, les aliens commandés par Elton John, torturent Rocco pour le faire parler. L'homme étant peu prolixe de nature, dans son travail comme à la maison, fini par lâcher « Vas-y continue bébé, je sens que ça monte ! » C'est l'échec des négociations, les aliens décident d'exterminer la race humaine pour se venger.


Gllaum4.pngGllaum3.pngGllaum3.pngGllaum3.pngGllaum3.png – Note de la rédaction de Bons Films
Gllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.png – Note des téléspectateurs


Casting

Rocco Siffredi dans son propre rôle.

Ta mère dans le rôle de Mother Queen, le vaisseau spatial

John Holmes dans le rôle du phallus gigantesque

Elton John dans le rôle de l'alien qui l'héberge

Clara Morgane, une figurante humaine

Nicholas Cage, un figurant humain

Vincent Mc Doom, le président étasunien



L'avis Bons Films – Un film qui ne rentrera pas dans les annales de la science-friction. Le réalisateur Stanley Lubrick plagiant ses idées en faisant la synthèse de deux de ses films : L'Odyssée de l'espace et Eyes Wide shut. Sauf que contrairement à ce dernier les partouzes ne sont vraiment pas suggérées, ici les images vont au fond des choses.

Lubrick qui arrivait à la fin de sa vie est clairement en impuissance créative, le scénario est simpliste et vite prévisible. Non franchement quand les aliens demandent un rendez-vous diplomatique pour parlementer avec Vincent Mc Doom, le président des States, et que ce con y va en personne sans envoyer un hologramme, on sait déjà ce qui va se passer. Cela se termine comme le mauvais porno allemand que j'ai regardé l'autre jour où Gunter le réparateur de la machine à café finit son intervention en réparant la plomberie de sa cliente.

Malgré un gros budget et une distribution prestigieuse, ce Blockbuster dont un tiers du budget a été dépensé en crèmes lubrifiantes ou pâtissières n'a pas convaincu. Bien peu de critiques sont parvenus à terminer ce film, citons Gilbert Montagné parce qu'il est aveugle et toujours gai, ou l'oncle de Stanley Lubrick qui a fini à l'asile après avoir poursuivi sa petite fille aux cris de "Je suis un poulpe intergalactique revient ici toucher mon tentacule". Cet accueil très mitigé a incité beaucoup de salles de cinéma et de télévisions à le refuser. En France seule Arte a osé le diffuser lors d'une soirée thématique intitulée Tentacules ou Testicules ?

Comme c'est un film classé X et interdit au moins de 18 ans, on ne peut malheureusement pas commenter les meilleurs scènes comme quand Clara Morgane parvient à se faire pénétrer par 16 tentacules à la fois, battant là le record précédent de la Cicciolina et ses 7 fists dans Blanche-Fesse et les 7 mains, à non pardon c'était Katsuni. Ou la magnifique scène où Nicholas Cage est sodomisé, torturé et finalement tué par les extraterrestres, qui s'en prennent ensuite aux figurants puis à l'équipe de tournage. La plus réussie de toutes étant sans doute cette scène incroyable où la Maison Blanche, qui porte bien son nom, est rayée de la carte, ensevelie sous une montagne de crème chantilly éjaculée par le vaisseau spatial extraterrestre.

Dans ce film la bonne surprise vient du casting. Citons la performance de Vincent Mc Doom, en président travelo, gay et noir, cochant bien des cases dans la représentation des minorités un peu trop visibles. On ne l'avait pas vu à pareille fête depuis son interprétation brillantissime de Frodon Saquouille, le hobbit woke et queer, dans le Saigneur de l'Anneau. Encore plus étonnant est la prestation de Rocco Siffredi, dans un rôle inversé, une sorte d'arroseur arrosé et copieusement arrosé. En quasi autosodomie cathartique, Siffredi réalise une véritable introspection personnelle où l'on découvre chez lui un vrai talent inattendu pour jouer des rôles dramatiques et simuler la souffrance.


Nullement découragé par le bide commercial du film, Lubrick tentera de reprendre le concept dans son remake "Dependance Day" qu'il tournera chez lui dans sa nouvelle résidence. Les aliens seront remplacés par des aide-soignantes accros à la marijuana, le vaisseau spatial par un épave EHPAD Orpea, et les figurants par des personnes âgées. Décidément toujours prêt à en remettre une couche ce Lubrick.


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Cet article est une traduction très libre d'une désencyclopédie étrangère, mais comme la sencyclopédie italienne est vachement moins marrante que la notre, le traducteur de cet article a rajouté beaucoup de choses en plus.