DÉBonsFilms:Independence Gay
Synopsis – Après avoir quitté un bordel intergalactique sur Jupiter, le Space Jonquera, un aéronef bourré d'extraterrestres encore plus bourrés s'écrase sur Terre dans un fracas assourdissant.
– Rocco Siffredi dans son propre rôle. – Ta mère dans le rôle de Mother Queen, le vaisseau spatial – John Holmes dans le rôle du phallus gigantesque – Elton John dans le rôle de l'alien qui l'héberge – Clara Morgane, une figurante humaine – Nicholas Cage, un figurant humain – Vincent Mc Doom, le président étasunien
Lubrick qui arrivait à la fin de sa vie est clairement en impuissance créative, le scénario est simpliste et vite prévisible. Non franchement quand les aliens demandent un rendez-vous diplomatique pour parlementer avec Vincent Mc Doom, le président des States, et que ce con y va en personne sans envoyer un hologramme, on sait déjà ce qui va se passer. Cela se termine comme le mauvais porno allemand que j'ai regardé l'autre jour où Gunter le réparateur de la machine à café finit son intervention en réparant la plomberie de sa cliente. Malgré un gros budget et une distribution prestigieuse, ce Blockbuster dont un tiers du budget a été dépensé en crèmes lubrifiantes ou pâtissières n'a pas convaincu. Bien peu de critiques sont parvenus à terminer ce film, citons Gilbert Montagné parce qu'il est aveugle et toujours gai, ou l'oncle de Stanley Lubrick qui a fini à l'asile après avoir poursuivi sa petite fille aux cris de "Je suis un poulpe intergalactique revient ici toucher mon tentacule". Cet accueil très mitigé a incité beaucoup de salles de cinéma et de télévisions à le refuser. En France seule Arte a osé le diffuser lors d'une soirée thématique intitulée Tentacules ou Testicules ? Comme c'est un film classé X et interdit au moins de 18 ans, on ne peut malheureusement pas commenter les meilleurs scènes comme quand Clara Morgane parvient à se faire pénétrer par 16 tentacules à la fois, battant là le record précédent de la Cicciolina et ses 7 fists dans Blanche-Fesse et les 7 mains, à non pardon c'était Katsuni. Ou la magnifique scène où Nicholas Cage est sodomisé, torturé et finalement tué par les extraterrestres, qui s'en prennent ensuite aux figurants puis à l'équipe de tournage. La plus réussie de toutes étant sans doute cette scène incroyable où la Maison Blanche, qui porte bien son nom, est rayée de la carte, ensevelie sous une montagne de crème chantilly éjaculée par le vaisseau spatial extraterrestre. Dans ce film la bonne surprise vient du casting. Citons la performance de Vincent Mc Doom, en président travelo, gay et noir, cochant bien des cases dans la représentation des minorités un peu trop visibles. On ne l'avait pas vu à pareille fête depuis son interprétation brillantissime de Frodon Saquouille, le hobbit woke et queer, dans le Saigneur de l'Anneau. Encore plus étonnant est la prestation de Rocco Siffredi, dans un rôle inversé, une sorte d'arroseur arrosé et copieusement arrosé. En quasi autosodomie cathartique, Siffredi réalise une véritable introspection personnelle où l'on découvre chez lui un vrai talent inattendu pour jouer des rôles dramatiques et simuler la souffrance.
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Cet article est une traduction très libre d'une désencyclopédie étrangère, mais comme la dÉsencyclopédie italienne est vachement moins marrante que la notre, le traducteur de cet article a rajouté beaucoup de choses en plus. |