Guide du Croûtard : Angleterre
Cet article décrit un stéréotype, afin de lyncher et exclure encore mieux certains d'entre nous. |
L’Angleterre, ah... L’Angleterre, peuplée d’Angliches, cette lignée d’alcooliques rougeauds consommateurs de thé et de bière sans bulle. Rien que le fait d’évoquer ce nom éveille notre imaginaire, et nous évoque irrémédiablement la pluie, le pudding, les filles au teint rosé comme notre jambon et aux fesses flasques, et la conduite communiste à l’extrême-gauche de la route. Aussi, si vous désirez un simple conseil de notre guide, le voici : n’y allez surtout pas !
C’est bien simple. Autant en dehors de la France on n’aime aucun pays, autant l’Angleterre on déteste. Enfin, on a été le visiter quand même, à nos risques et périls, et tout ça pour vous bande de petits veinards !
Argent
Première particularité à connaître, les Angliches n’aiment pas faire comme tout le monde. Ils tiennent cela de leurs ancêtres, une clique de moustachus adorateurs des melons au point de se les mettre sur la tête. Ceux-ci avaient décidé de faire le contraire de tout ce que feraient les autres pays, et ceci uniquement dans le but, je cite « de les emmerder à tous ces assholes ». Ainsi de nos jours, la tradition d’importuner le monde se perpétue, et les Angliches n’utilisent pas l’euro, contrairement au reste des pays civilisés d’Europe (à vrai dire, de toute l’Europe, même des pays moisis comme le Portugal et la Grèce ; mais pas le Liechtenstein, la Suisse et le Malawi, qui sont des pays qualifiés en règle générale de « Républiques bananières barbares et arriérées »).
Ainsi, ces rustres personnes utilisent en lieu et place de notre fière monnaie une vulgaire devise nommée « livre ». Oh attendez, je vous vois venir avec votre air ahuri et vos sourcils froncés, il ne s’agit pas des livres que vous pourrez trouvez à la bibliothèque, évidemment. Le nom viendrait seulement du fait que les billets sont en papier, et que les Angliches, très inventifs, appellent « livre » tout ce qui est en papier. Ce n’est pas sans poser certains problèmes épineux au sein de l’administration Anglichienne : on pense en particulier aux jeunes élèves qui se retrouvent confus et désemparés lorsque leur professeur leur dit « Contrôle surprise ! Sortez vos livres ! », et que, autant par réflexe que par instinct de conservation, ils sortent leur bouquin de cours ou des billets, se voyant ainsi virés de la classe respectivement pour tricherie ou tentative de corruption sur un agent de l’Etat.
Cuisine et boissons
Notre gastronome attitré, envoyé spécial pour l’occasion, étant décédé dans d’atroces souffrances après avoir perdu 52 kilos en 5 jours, nous ne serons pas en mesure de vous dresser un bilan complet de la cuisine Angliche. Néanmoins, nous avons pu recueillir les derniers mots de notre valeureux martyr, chuchotés dans un dernier râle, et une salve de vomi aussi impromptue que fatale : « C’est... dégueulasse... J’ai bien tenté de me rincer la bouche après manger, avec du dissolvant et de l’eau des égouts, mais c’était pas assez puissant... Dites à ma femme que je suis mort en héros. »
Après cette tragédie, nous avons tenté de faire avaler la bouffe Angliche à des rats de laboratoire pour des tests physiologiques, mais Greenpeace et la SPA sont venus nous interdire ces traitements atroces (« On veut bien que vous les tuiez, que vous fassiez des essais radioactifs sur eux voire même que vous organisiez des combats à mort, mais s’il vous plait, pas ça ! »). Et puis de toute façon, même les rats n’en voulaient pas, et préféraient mourir de faim. Nous nous baserons donc ci-après sur le témoignage d’un spécimen d’Angliche, nommé Tony B.
D’après lui, l’alimentation nécessaire à la survie de son espèce si singulière commence avec un petit-déjeuner atypique, dans lequel il mange tout ce qui reste dans son frigo : œufs pourris, bacon frit (issu d’un cochon soit malade, soit dépressif, soit ayant mangé toute sa famille réduite sous forme de farine), toasts à la Lady Marmelade, haricots en sauce, champignons,... Le tout est agrémenté d’un maximum de bière et d’oignons dont les bienfaits sont reconnus sur son haleine de yak faisandé.
Après un repas si frugal d’à peine 9000 calories, l’Angliche parvient tout de même, au prix d’une volonté de fer, à tenir jusqu’au repas suivant, à 11h, appelé Flunch. Il se jettera alors sans aucune retenue ni vergogne sur un stand de Fish&chips, bien décidé à faire remonter drastiquement son taux de cholestérol dans le sang, nécessaire pour sa bonne santé et la brillance de ses poils, et ce avec une réussite indéniable.
Viendra ensuite l’heure du thé où il se délectera de son nectar fétiche tout en ingurgitant trois boites de gâteaux secs. Ayant déjà consommé à cette heure une quantité de nourriture équivalente à son propre poids, l’Angliche se montrera plus réservé quant au dernier repas, où il n’hésitera pas à consommer un légume (du genre, un haricot vert ou une lentille) accompagné d’un kilo de viande bouillie. Ce phénomène, appelé par la communauté scientifique « Énigme de la viande bouillie » est étudié attentivement par les chercheurs du monde entier, qui se demandent pourquoi cette peuplade mange sa viande bouillie alors que :
- c’est dégueulasse, car le goût de la viande disparaît alors totalement, au profit de la sensation de mâcher une semelle de chaussure en cuir de daim, sale de surcroît ;
- ils possèdent la technologie adéquate pour réaliser facilement un met comestible autrement meilleur (four, plaques chauffantes, électricité, poêles...).
Les conclusions d’une récente étude menée par un gogo-danseur Polonais expert du domaine sont surprenantes : il affirme en effet que les Angliches seraient en réalité dépourvus de papilles gustatives, ce qui les préserverait du goût infect de leur cuisine. A méditer.
Après cet énième repas, notre spécimen ne se montrera pas rassasié, à notre grande stupeur. Il poursuivra en effet la soirée en buvant des bières, en prenant toutefois soin de créer une ambiance conviviale à cet effet, en poussant à intervalles réguliers des grands hurlements de phacochère en rut. Les Angliches aiment se rassembler afin de s’égosiller ensemble de cette façon fort gracieuse et distinguée, dans un endroit appelé pub (prononcez « peube » avec une grosse tête de con, pour avoir l’air d’un vrai Angliche). Essayez d’éviter autant que possible ces lieux de débauche où le quidam moyen se transformera soit en usine à rôts, soit en hooligan bagarreur, suivant l’importance de son état d’ébriété.
Géographie et climat
L’Angleterre se situe au Nord de la France. Au Moyen-âge, le roi Français Louis XII, dit le Bienheureux-mais-toutefois-Rigolo, décida de creuser une mer au-delà de Calais, pour être définitivement débarrassé des Angliches. Il l’appela Manche, en référence au peuple qu’il abandonnait alors sur cette île, considéré d’après les documents de l’époque comme « un ramassis de clodos et de rouquins clocherds ». Hélas, c’était sans compter sur leur incroyable don pour emmerder le monde, puisqu’ils construisirent de nombreux bateaux et revinrent nous tourmenter. Dernière de leurs inventions diaboliques, le tunnel sous la Manche leur permet de venir en à peine une heure à Lille, ce qui explique les taux de suicide et d’alcoolisme spectaculairement élevés dans le Nord de la France. Heureusement, les trains étant gérés par la SNCF côté Français, ils accumulent les pannes et les retards, au grand dam des Londoniens, mais pour notre plus grand bonheur. L’association des professionnels Français du tourisme aurait déclaré par l’intermédiaire de son porte-parole Jacques C. : « C’est bien fait pour leur gueule à ces enculés de Rosbeefs. », une annonce évidemment placée sous le signe de la diplomatie, afin de préserver notre économie touristique.
En Angleterre, le climat normal est la pluie, voire la bruine en été, si bien que la peau des autochtones a développé une espèce de système d’irrigation, à l’instar des escargots, ce qui leur permet de garder leur si chatoyant teint rouge d’alcooliques. Cependant, ceci les oblige à rester sur leur île, puisqu’un Angliche se désagrège s’il n’est pas arrosé régulièrement. Tout au plus peut-il aller visiter l’Irlande, si tant est qu’il y ait quelque chose d’intéressant à voir là-bas. Lui sont donc proscrites, sous peine de finir en poudre, les régions sèches et ensoleillées du globe, telles que le Sahara, l’Andalousie, la Silicon Valley, ou encore Brest.
Santé
Niveau santé, l’Angleterre est surtout spécialisée dans les affaires sanitaires. Effectivement, leurs animaux étant répugnés à l’idée de manger la même chose qu’eux, ils sont obligés d’employer des stratagèmes très élaborés afin de les berner. Parmi les plus connus, nous citerons les tristement célèbres farines animales, mais peu de gens savent que les morts Angliches qui ont été incinérés apportent aux cochons et aux poules tous les oligo-éléments nécessaires à leur croissance. Ainsi, il n’est pas rare que dans un souci d’une agriculture aussi bio que possible, des gangs de fermiers se lancent à l’assaut de cimetières. A ce titre, nous ne pouvons que vous déconseiller de consommer de la viande dans ce pays, sous peine de revenir en France atteint de plus de la moitié des maladies incurables du cerveau répertoriées à ce jour.
Ceci dit, les Angliches mettant un point d’honneur à aseptiser leur contrée, les maladies y sont par conséquent plutôt rare. Certains quartiers de Londres demeurent toutefois dangereux, on ne peut que vous conseiller de ne pas trop vous éloigner des grands axes, sous peine de vous voir attaqué par des meutes de Pakistanais lépreux atteints également de la rage et de la syphilis, qui mettront un point d’honneur à vous mordre sauvagement, vous violer, vous baver dessus, et vous éplucher la tête avec un aiguise-crayon... Nous vous recommandons par ailleurs d’éviter le Palais de Buckingham, siège d’une étrange épidémie d’oreillons. Cette souche aurait, à l’instar du virus de la grippe A, muté pour former une maladie dégénérative d’une véhémence rare : non seulement elle réduirait le cerveau à l’état de charpie, mais provoquerait aussi un agrandissement surprenant du volume des oreilles, en atteste le physique ingrat et l’imbécillité notoire du Prince Charles et de 50% de ses fils. Notons que le virus n’a pas sévi sur la reine, la jugeant « impraticable et repoussante », selon ses propres termes. « Je préfère encore infecter son con de clebs », a-t-il ajouté, créant par la même occasion la race du basset hound, et son premier exemplaire, connu sous le nom de « chien de Télé Z ».
Traditions et savoir-vivre
Inexistantes.
Non, non, sérieusement. À part s’abreuver intensivement dans les fameux pubs dont nous vous parlions plus tôt (cf. Cuisines et boissons), l’Angleterre a la particularité d’être le pays le moins festif du monde, à égalité avec le Vatican et le Tibet. En même temps, habiter dans un tel endroit à cause de ses gènes, il y a bien de quoi faire une dépression. Pas de féria, pas de carnaval, pas de fête à Neuneu, rien. Alors par dépit, ils boivent comme des chameaux leur bière infâme en beuglant de toutes leurs forces pour appâter une femelle Angliche qui, en plus d’être physiquement indésirable, aura un potentiel romantique proche de celui d’une chaussette de tennis sale. Il faut savoir que durant cette parade nuptiale aussi pittoresque qu’attristante, les deux grasses personnes ne cesseront de se frotter l’un à l’autre dans des positions suggestives. Etant adeptes du Fish&chips et du farniente local, leurs yeux globuleux et leur ventre rendu proéminent par une consommation irraisonnée de cervoise ne facilitera pas leur tentative de danse. Vous, au milieu de tout ceci, essaierez d’éviter tout contact avec les énergumènes susnommés sous peine de voir votre belle chemise tâchée par leurs relents de transpiration huileuse, et tenterez de fermer les yeux pour éviter toute nausée.
Comme vous l’aurez remarqué, les Angliches ne sont pas des modèles de savoir-vivre, et peuvent aisément être qualifiés de rustres, voire même de « gros sagouins », sans que cela ne soit immérité. Afin de passer inaperçu si jamais il vous prend l’idée saugrenue de vous rendre en Angleterre, voici le strict minimum à connaître :
- Les Angliches ne disent jamais bonjour à personne. Tout juste se permettent-ils, dans un élan de civilité aussi fortuit que peu naturel, de vous serrer la main la première fois qu’ils vous voient. En temps normal, attendez-vous à vous voir assener un glacial « Monin’ » devant votre mine penaude. Cette interjection clairement énigmatique signifierait en fait « Good morning », soit bonjour. Si jamais vous faites la bise à une Angliche, que ce soit par réflexe, par négligence ou par désespoir, prenez immédiatement la fuite puisqu’insultée par ce viol de son intimité, elle n’hésitera pas une seconde à vous poursuivre armée d’un couteau (au restaurant), d’un trombone (au bureau) ou d’un parcmètre (dans la rue). Enfin, au bout de votre course effrénée, lavez-vous consciencieusement les deux joues qui seront sans doute très grasses. Faire la bise à une Angliche reviendrait, selon certaines études récentes, à effectuer une sieste de 2 heures sur une pizza 4 fromages cuite au four micro-onde. Méfiance donc.
- Les Angliches mangent le fromage après le dessert. Certes, vous me direz « on s’en fout », et vous aurez bien raison, mais il est important de le noter, puisque c’est aussi grâce à cela qu’ils parviennent à obtenir cette légendaire haleine de hyène sauvage.
- Un Angliche a utilisé, utilise ou utilisera un jour les toilettes publiques. Ces emplacements au charme d’antan sont facilement reconnaissables à leur odeur perceptible à 500 mètres à la ronde, mélange de putréfaction de rats pestiférés et de soufre d’un volcan gazeux. Attention, vous approcher de toilettes publiques à moins de 10 mètres sans équipement adéquat peut vous faire convulser et provoquer de terribles crises d’épilepsie. La raison de cette puanteur est très simple : alors que dans tous les pays du monde, on nous dit « Veuillez laisser l’endroit dans l’état de propreté dans lequel vous l’avez trouvé », les Angliches ont préféré se différencier avec un « Veuillez salir cet endroit autant que possible ». Les autochtones, dociles qu’ils sont, s’escriment donc à maculer chaque centimètre-carré de l’installation lors de chaque utilisation, et ce avec un talent évident. Il est important de rappeler que l’insalubrité de ces toilettes publiques en fait des armes chimiques de premier ordre, qui ont d’ailleurs été utilisées lors des récents attentats de Londres, provoquant la mort par asphyxie de 153 personnes, dont 23 chiens et une autruche.
A retenir
L’Angleterre est une vaste contrée, faisant partie de l’Europe parce que celle-ci n’a pas réussi à s’en débarrasser, et peuplée d’individus aux mœurs aussi rupestres qu’étranges nommés Angliches.
Si vous avez toujours envie d’aller dans ce pays après la lecture de ce guide, vous êtes certainement un taliban islamiste, un analphabète qui a juste regardé les images, ou un Angliche. Dans le cas contraire, vous habitez dans un carton de petit pois à Calais, et vous avez sans doute déjà testé votre maison comme embarcation de fortune pour traverser la Manche. Renversé par les vaguelettes provoquées par un ferry, vous avez regagné la plage piteux et confus, jurant, mais un peu tard, qu’on ne vous y prendrait plus.
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