Administratium
Administratium | |
Général | |
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Nom, Symbole, Numéro | Administratium, Ad, 312 |
Série chimique | Hyperbaryens |
Groupe, Période, Bloc | XIII, 13, z |
Masse volumique | 666 kg/m³ |
Dureté | 1 à 1,5 (très mou) |
Couleur | Grisâtre à noirâtre |
Propriétés atomiques | |
Masse atomique | 312,0 u |
Rayon atomique | 666 pm |
Structure cristalline | Aucune (super-amorphe) |
Propriétés physiques | |
État de la matière | solide (non-magnétique) |
Température de fusion | 273,15 K |
Température de vaporisation | 298,16 K |
Volume molaire | 234,56 × 10-3 m³/mol |
Énergie de vaporisation | 12,345 kJ/mol |
Énergie de fusion | 1,234 kJ/mol |
Pression de la vapeur | 6,66 × 10-13 Pa à 300 K |
Vélocité du son | fortement variable |
Divers | |
Électronégativité | 6,66 (Échelle de Pauling) |
Capacité calorique spécifique | 12,3 J/(kg*K) |
Conductivité électrique | 1,3 × 10-13 ohm |
Conductivité thermique | 0,123 W/(m*K) |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. |
L'administratium est un élément chimique découvert simultanément dans plusieurs pays développés à la fin du XXe siècle. En 1991, Thomas M. Kyle a été récompensé par le prix Ig nobel de physique pour la découverte de cet élément, le plus lourd de l'univers.
Ne pas confondre avec Administrateur, qui sont des personnes inutiles et qui veulent faire régner la dictature communiste sur le site.
Description
L'administratium a été décrit par William DeBuvitz en 1988 et sa description fut initialement publiée en janvier 1989 dans la revue The Physics Teacher : ne comportant ni protons, ni électrons, son numéro atomique est nul. Toutefois, il comprend un neutron, 125 neutrons-assistants, 75 vice-neutrons et 111 vice-neutrons-assistants, ce qui permet de lui attribuer une masse molaire atomique de 312. La cohérence nucléonique des 312 particules constitutives est obtenue par l'échange permanent d'énergie véhiculée par des boxons, mécanisme auparavant inconnu pour les éléments chimiques allant de l'hydrogène (1) au darmstatium (110).
Réactivité
Du fait de l'absence d'électrons, l'administratium est totalement inerte : de nombreux scientifiques incrédules ont perdu beaucoup de temps avant de s'en rendre compte et certains ont préféré changer d'emploi. Cependant, il peut réagir chimiquement par contact : la cinétique est généralement lente, la réaction nécessitant en moyenne plusieurs jours, voire semaines, mais, elle est parfois violente, avec un temps de réaction inférieur à la seconde. Il semble que la violence des réactions soit proportionnelle aux boxons.
Stabilité
Sa demi-vie est approximativement de trois ans mais, curieusement, semble dépendre de la localisation. Ainsi, en France, elle serait de cinq ans et aurait tendance à augmenter au cours du temps. Une extrapolation de la théorie MKS permet de supposer que l'allongement de cette durée résulte de réorganisations complexes entre les neutrons, les neutrons-assistants, les vice-neutrons et les vice-neutrons-assistants. Plusieurs études ont mis à jour le fait que la masse atomique augmente après chaque réorganisation. Aucune explication rationnelle n'a encore été proposée.
Gisements
Malgré sa masse atomique élevée, plusieurs laboratoires ont trouvé de l'administratium dans l'atmosphère. Il tend à se concentrer dans les zones fortement urbanisées et fréquentées, notamment dans les constructions les plus récentes et les mieux entretenues. Les concentrations les plus importantes sont observées dans les édifices publics tels les universités, les mairies, les préfectures, les ministères et les institutions européennes.
Dans la lithosphère, l'administratium est présent dans la bureaucratite, minéral dont on ne connaît aucune forme cristalline et que l'on qualifie donc de super-amorphe. Il semble que la concentration atmosphérique en administratium résulte de la sublimation de la bureaucratite. Ce minéral peut toutefois se liquéfier partiellement, générant une poix capable de ralentir de nombreux éléments. Fortement endothermiques, les réactions sont capables de geler toutes les évolutions en cours. Certains scientifiques prétendent que la bureaucratite poisseuse peut même inverser le sens des réactions et le cours du temps. Il est avéré que les personnes mises en contact avec la bureaucratite n'en sont jamais sorties indemnes.
Toxicité
Les études toxicologiques ont mis en évidence des risques à court, moyen et long terme, avec phénomènes de bioaccumulation et de biotransformation. la toxicité se manifeste immédiatement et on ne connaît pas de dose sans effet apparent. En cas d'accumulation, il peut inhiber toutes les réactions productives.
Le contact avec la bureaucratite génère des troubles psychiques allant de la simple déception au plus intense désespoir. Les symptômes associés les plus répandus sont une hypertension, une excitation psychotique, une hyperthermie, une vasodilatation périphérique faciale, une dysphasie et une coprolalie.
Bien que le nombre de victimes ne cesse d'augmenter, les gouvernements ne semblent pas vouloir investir dans la recherche d'une solution, de sorte que les rares études entreprises jusqu'à présent (2006) n'ont pas permis de trouver d'antidote ni d'élément antagoniste.
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