Metz
Metz, (prononcez meTTs pour les faire râler) est un village moche et sans intérêt de Moselle rempli de casernes, de tueurs en série et de violeurs de pingouins. La moitié des habitants ne parlent pas français, mais une sorte de patois luxembourgeois nommé Platt. La quasi-totalité de la population souhaite être rattachée à l'Allemagne et descend par consanguinité d'Adolfo Ramirez. |
GéographieMetz est à cheval entre la Sibérie et Freyming-Merlebach. Le climat, purement extraordinaire, consiste en deux saisons : l'hiver et le 15 août. Les variations de température vont de -30 au plus froid avec un vent glacial à +40 au plus chaud sans un gramme de vent. Le secteur culmine avec le mont St Quentin à une hauteur de 12m75, soit 25 cms au dessus de l'altitude moyenne de la ville.
Metz est une ville de bobos gouvernée par une dynastie de Gros depuis des siècles. Les employés de la ville ne nettoient pas les trottoirs en hiver : le maire a peur qu'ils prennent froid. Du coup la mortalité des vieux allant faire les courses augmente et ce sont les 87 entreprises de pompes funèbres de la ville qui s'en mettent plein les poches. Elle se caractérise également par son centre-ville dit piéton traversé en permanence par une armée de bus dont la largeur égale celle des rues. En haute saison, les services municipaux peuvent ainsi ramasser quotidiennement jusqu'à 900 orteils rue Serpenoise et rue des Clercs. La proportion de culs de jatte est aussi la plus élevée d'Europe (mis à part la région la plus septentrionale des basses-carpates).
DémographiePendant la journée, 97% de la population est concentrée Rue Serpenoise. La place la plus fréquentée de Metz, est la bien nommée Place Matuvu située près du centre Saint Jacques, un centre commercial squatté par une majorité de collégiens boutonneux. De plus la population messine a une légère tendance à décroître de 5 000 habitants par an, en raison des croyances et coutumes visant à sacrifier les nouveaux-nés en les noyant dans la Moselle. C'est aussi pourquoi l'eau est noire.... ou est-ce la faute du fameux unijambiste, surpris à plusieurs reprises au bord de la Moselle ou près du cinéma de la sus-citée Place Matuvu, dans des positions très suggestives? La ville de Metz est inhabitée à partir de 19h sauf sur l'avenue Foch et certaines rues adjacentes, où officie la gent péripatéticienne.
Volkswirtschaft (Economie)Le Gros fut une monnaie d’argent frappée à Metz, lancée en 1266 par Saint Louis pour remplacer des pièces jamais changées depuis Charlemagne. Louis IX fit battre le « gros » en abondance, afin qu’il s’intègre dans le système monétaire complexe de l’époque. Dès 1326, et en raison des relations privilégiées de la Cité avec la Sibérie, tout fut plus ou moins coupé avec de l'huile de phoque à Metz. 2 litres d'huile de phoque équivalaient alors à 1 "Gros". Pour la petite histoire, c'est ainsi que naquit la chaîne de magasin Migros qui vendait initialement l'huile de phoque en bouteilles de 1L. Aujourd'hui encore, on intube les nourrissons messins dès la naissance pour leur faire ingurgiter une potion lipido-lactique avant la première tétée. Les messins ont pris l'habitude de se tartiner le cul avec, ceci depuis Henri II pour être : français, allemands, français, allemands, français.. Le principal revenu de Metz est de nos jours la contravention ainsi que les parkings et horodateurs. L'Etat a décidé de faire de Metz un pôle d'excellence en la matière et de profiter de ce secteur florissant en limitant à 15kms/h l'A31 (deux fois six voies) et en plaçant sur cet axe 37 radars automatiques sur une portion de 1 500 mètres, ainsi que des équipes de gendarmettes en string équipées de jumelles et de menottes roses. Le commerce de centre ville se résume à quelques enseignes payant une ardoise prohibitive pour leur loyer et qui répercutent ce coût sur les clients. Les prix restent bien sûr négociables, sauf si vous êtes un touriste français et insultez les serveurs en terrasse en leur demandant : "Entschuldigung, Ich bin nicht aus Metsse. Bitte, Ich will ein Kaffee, mit Zucker." Metz a été une ville de langue celte, puis romane. Ce ne sont surement pas 50 ans d'annexion qui vont changer 3 000 ans d'histoire. Ceci étant dit, le "mit zucker" vous coutera un supplément d'environ 2 euros.
Politik (Politique)La ville était aux mains du Gros Jean-Marie Rausch , dit l'abominable JMR, depuis l'an 1645 avant J-C. Lors de son accession au pouvoir, facilitée par le Répu (catalogue des 3-Suisses local), il distribua des Steinhoff à l'ensemble de l'opposition municipale. Cette initiative fit de lui le premier de la longue et brillante série des serial-killers messins, célébrés tous les 3 juillet par la foire au meurtre. En 2008, il est poussé au repli en Amazonie, territoire perdu de Lorraine et fini par se faire bouffer par plus Gros que lui (et pourtant il y avait du boulot). En l'an de grâce 2008 donc, le Gros Dominique, un ancien nouvel opposant vint hanter le centre ville sur son fidèle vélocipède pourtant interdit par le tyran JMR depuis son accession au trône. Elu sur un malentendu, il réussit à le destituer en promettant au peuple de la cité de les libérer de la morosité.
Détrôné en 2020 par le Gros Didier, fondateur du parti "Politique & Animaux", le Gros Dominique hanterait depuis les ruelles sombres de la ville maudite sur son vélocipède, s'arrêtant de bar en bar. D'aucuns disent qu'il serait devenu le sosie officiel de Ghandi dans un cabaret cantonais... Le reste du temps, il le passerait à tenter de gober des Chocapic en lisant Christine Angot.
Fidèle à sa doctrine animaliste, Gros III débuta son règne en remplaçant les drones de surveillance de la cité par des caméras fixées sur des poneys eux-mêmes propulsés par parapente (le fameux parapente ascensionnel sur poney). Après de malencontreux décès d'animaux lors des premiers tests (les poneys venant s'écraser sur le mont St Quentin en raison du flux sibérien), il revint sur sa stratégie pour opter pour des drones Bio.
Suite à ce drame tant animal que géologique, le mont St Quentin est désormais protégé en permanence par un ou plusieurs Gros veaux avec un fonctionnement en roulement selon le rythme des 3/8.
Pour compléter le dispositif, des pandas équipés en matériel informatique suivent les survols de la butte en télétravail.
Außenpolitik (Relations internationales)Metz est une ville rattachée administrativement à la France, mais considérée comme allemande par tous les Français, ce qui n'est pas sans provoquer des réminiscences des guerres passées avec les allemands. Les relations avec le Luxembourg sont bonnes, dans la mesure où le prix du tabac, de l'alcool et de l'essence ne bouge pas. Sinon «ce sont des cons». Cette phrase marche dans les deux sens, le luxembourgeois ayant de bonnes relations avec les messins dans la mesure où les loyers ne bougent pas. Metz est d'ailleurs une ville encore en guerre, l'ennemi juré étant la Meurthe-et-Moselle, représentée par Nancy. Très tôt, on apprend aux jeunes des deux contrées à se haïr cordialement, à critiquer d'un côté les casques à pointes qui parlent même pas français de toute façon, et de l'autre les paysans qui se croient les meilleurs juste parce qu'ils ont la place Stan... Alors qu'on en a rien à foutre. Mis à part les Meurthe-et-Mosellans, les relations internationales avec les autres départements de Lorraine sont tout ce qu'il y a de plus cordiales (mis-à-part la Meuse et les Vosges). Bon, il est vrai aussi qu'il y a un peu d'eau dans le gaz avec l'Alsace, notamment depuis qu'ils viennent en costumes grotesques concurrencer les mosellans en venant vendre leurs wursts (saucisses) et leurs bretzels (bretzels) aux touristes étrangers de passage au Marché de Noël place de Chambre... Wurst (Gastronomie)L'équivalent local du kebab est le Steinhoff. Autrement plus redoutable, son ingestion provoquerait la mort de centaines de personnes chaque mois. Ces résultats sont toutefois à relativiser : des études récentes semblent en effet indiquer que manger plus de cinq Steinhoff par jour permettrait de diviser par trois le risque de mourir après 108 ans pour les gens atteints d'alopécie rectale. La mirabelle tient une place importante dans la gastronomie messine. Elle est principalement administrée par voie orale, contrairement à ce que l'imagerie populaire laisserait entendre. La Fête de la Mirabelle est organisée une fois par an en l'honneur de ce fruit. Sans parler de la fameuse : Guiche Lorraine. Une part de tarte à 5 300 calories faite d'oeufs, de lardons et d'oeufs (avec un supplément de lardons parfois). La bière Amos dite : la bière de Metz longtemps brassée dans la brasserie quartier Ste Thérèse reconvertie en nichoir pour bobos. Bien que particuliérement dégueulasse, elle aurait été recommandée pour ses vertus médicinales dès le IIème siècle avant JC, comme l'atteste Pline l'ancien, pour le traitement des ongles incarnés et de la pousse irrégulière des poils de fion.
Les pizzerias portant des noms de maladies vaginales sont finalement les grandes gagnantes, suivi des kebab/steinhof puis des restaurants japonais de sushis tenus par des chinois en string.
Wurst (Culture)Centre Pompiboule L'abominable JMR, aussi appelé Gros 1er (personnage de sinistre mémoire représenté encore aujourd'hui dans l'inconscient collectif messin sous le nom de Graoully) avait décidé avec son ami ministre Afrique Simone (il s'agirait d'un personnage imaginaire) d'établir derrière la gare un centre d'Art Kontemporain ressemblant à s'y méprendre à une yourte mongole (ou à une tente de beauf). Afin de souligner la promptitude et l'efficacité de l'équipe chargée de la construction, les grues de chantier furent continuellement décorées de guirlandes de Noël durant les 8 années nécessaires à la construction de l'édifice. Au final, il y a donc à Metz le centre Pompidou, un endroit où l'on expose des trucs très moches mais chers, le plan d'eau (le Central Park messin en plus petit, moins vert, moins animé, plus dangereux, plus chiant...) et l'avenue Foch (héritage du très bon goût allemand de la période d'annexion : tout en finesse et en suggéré). Gros II qui hérita de la casserole tenta de faire passer la pilule auprès des messins en organisant des beuveries au cours d'un marché de Noël permanent rebaptisé tantôt Nuit Blanche, tantôt Consternation pour le plus grand plaisir des voyous qui y voyaient là un terrain d'aventures formidable.
Aujourd'hui, les vestiges de ces bacchanales demeurent sous la forme du festival Hop Hop Hop animé par les membres suppléants de la célèbre Troupe de Branquignoles. Dans un grand cirque à ciel ouvert de 26 000 places, la troupe est mondialement connue pour produire toute l'année, à raison de deux fois par mois, un show d'une heure et demie au cours duquel le spectateur passe par tous les états : inquiet, très inquiet, angoissé, ahuri, désespéré, dégouté, puis enfin blasé de tout. Nombre de personnes n'arrivent pas à soutenir moralement l'intensité et la beauté du travail de ces professionnels du ridicule et de la passe ratée. On peut ainsi acheter un flingue en même temps que sa place à 15 euros. L'équipe a cette particularité d'être soit la plus mauvaise des meilleures, soit la meilleure des plus mauvaises (il s'agirait encore, selon la légende urbaine, d'un sort jeté par l'abominable Gros 1er). Devant le succès de cette entreprise originale, les artistes effectuent des tournées dans toute la France, remplissant des stades entiers où la foule se presse pour venir se foutre de leur gueule.
«On est de la ville de Francis Heaulmeeee
Fête de la Miraboule Durant la traditionnelle "Fête de la Mirabelle", des adolescentes en haillon défilent dans la cité sous les huées de la foule. Enchainées sur des chars et accompagnées par des nains joueurs de trompettes et de tambours, elles se font caillasser par les Metzins complétement torchés à la liqueur du noble fruit (la mirabelle). Le tout pour conjurer la malédiction de la Messine qui chopperait un gros cul passée 30 ans. Les filles tombant du char sont noyées dans un des bras morts de la Moselle au dernier jour de la fête selon la tradition ancestrale.
Kathedrale A part ça, les Metzins se targuent de posséder la cathédrale dont la surface de vitraux serait la plus étendue de l'univers. Il s'agit en réalité du seul édifice au monde continuellement en cours de nettoyage sur une partie ou l'autre de ses côtés en raison de la pierre de Jaumont dont on a découvert récemment qu'elle noircissait en absorbant près de 87% de toute la pollution de l'air mondiale. Le problème est cependant en cours de résolution grâce à la mise en service de bus au gasoil de 178 mètres de long (Mettis) permettant de noircir l'ensemble de l'édifice de manière homogène. La cathédrale St Etienne sera donc dorénavant, et par mesure d'équité, lavée au karcher sur ses 4 faces en simultané.
Arbeit (Loisirs)Jeu de la Flaque C'est simple, à Metz il n'y a pas de loisirs. La plupart des habitants se divertissent en sautant au dessus des flaques d'eau à l'aide d'un bâton dès qu'il pleut (c'est à dire un jour sur deux). En fait il n'y a rien à faire en journée, la population étant affairée dans les mines : il faut attendre le soir, dès 23h30, pour voir un peu d'animation en surface.
Gros II s'étant mis en tête de créer un quartier bobo-attractif pour les usagers parisiens du TGV, il entreprit la construction d'une sorte de pissotière géante en complément de la yourte mongole érigée en dogme artistique sur les rails désaffectés de la SNCF. La légende dit qu'après une soirée post-Conseil municipal bien arrosée à la Suze, un de ses 39 sous-directeurs lui aurait suggéré en plaisantant le nom de "Muse", contraction de Metz et Suze. Le maire, passablement éméché aurait acté ce nom sur le champ, jurant devant ses troupes "qu'il montrerait sa teub en public sur la place d'Armes avec un clairon dans le fion" s'il venait à se dégonfler. Il aurait ensuite vomi un peu partout dans la mairie pendant près d'une heure tout en chantant du Serge Lama, et ce jusqu'à ce qu'on lui présente un plat préparé par Tata Yvette, et qu'il revienne enfin à la raison.
Ceux qui n'ont pas de maison. Ou plutôt, ceux qui ont décidé de vivre en colocation avec une centaine d'autres personnes comme eux. Ils habitent rue du Pont des Roches, dans un bar nommé Le Comédie Café, La com' pour les habitués. L'endroit est un lieu peuplé de pirates quelque peu consanguins, de tocards et de jeunes débutant la fac en sciences molles qui viennent se beurrer la tronche pour oublier qu'ils iront pointer au pôle emploi dans 3 ans. Vous pouvez y croiser Canard, informaticien-paysagiste barbu, parfois orné d'un chapeau. C'est également le repaire des groupes de rock locaux qui s'y affichent régulièrement afin de faire comprendre au monde qu'ils ont choisi l'underground, un peu comme une femme laide qui prétendrait avoir choisi le célibat. Mis à part cela, les messins s'y amusent beaucoup, s'enfilent des litres de bière, finissent par se battre, et par se prendre dans les bras. A 2h00, à la fermeture, les messins se dirigent vers le dernier lieu ouvert à cette heure : le Day-Off. Rien de plus qu'un bar où l'on peut danser. Et fumer. Malheureusement, il semble que le Day-Off n'existe que dans l'imaginaire collectif, puisque personne ne se souvient d'y avoir posé les pieds le lendemain. A Metz, on ne fait pas les choses à moitié.
Comment évoquer la kulture messine sans parler du Tiffany Club, aussi appelé le Tiff pour les habitués. C'est une petite cave de 2m² où s'entassent les plus... disons, entreprenantes, de toutes les petites ados prépubères, toujours accompagnées d'un ou deux macs toujours en quête de nouvelles proies. C'était un endroit touristique incontournable des nuits messines avant de devenir ... ben rien. A des heures tardives et au sortir du bar, il existe toujours un risque non négligeable de croiser la route d'un certain Otto Krautschmitt, redoutable prédateur qui propose de montrer sa banane (on devrait dire sa bananette) en échange d'un paquet de gitanes sans filtre hérité de sa tante décédée voici 30 ans.
Sinon il y a le BSM , le café le plus naze de Metz, connu pour ses mojitos immondes que les pauvres serveurs préparent en quantité industrielle le week end. Véritable repaire de bobos et de "Mon cul, tu l'as vu?", situé dans une toute petite rue derrière la cathédrale, vous y trouverez avec bonheur de véritables DJs qui oublient d'éteindre le son du clic de la souris ou alors qui refusent, peut-être en raison de leur sens aigu de la déontologie, de passer Kiss ou Queen lorsque de jolies jeunes filles complètement bourrées viennent les solliciter. Le BSM est aussi le royaume du courant d'air : à fréquence d'une demi-heure, 95% du bar se vide et se retrouve en pleine rue pour tirer frénétiquement sur des cigarettes luxembourgeoises (sans image immonde). C'est donc dehors que la parade nuptiale bat son plein. Le videur lui, dont la seule fonction est d’empêcher de laisser entrer les mâles non accompagnés et donc forcément ivres (sinon ils iraient ailleurs), regarde avec bienveillance de pauvres filles tortiller du cul, tout en sirotant 4 à 5 litres de coca chaque soir. Le tout n'est pas sans provoquer en fin de soirée certaines odeurs pestilentielles, trop souvent imputées au mauvais état des canalisations de la petite rue.
Les plus in trouveront leur bonheur place St-Jacques. Il y seront sûrement ravis de faire partager à tous leurs amis d'un soir l'acquisition d'un nouveau Louis Vuitton ou d'une nouvelle ceinture Hermès. On y trouve le Kangourou café, un bar de trisomiques défoncés aux gaz d'échappement de l'arrêt de bus situé à moins de 3 mètres des tables. On peut éventuellement s'y consoler avec de l'Amos dégueulasse et le regard bienveillant de patrons zoophiles. Astuce : prononcez "Gros-gros-gros" en regardant le serveur droit dans les yeux pour profiter automatiquement de 30% de réduction sur vos consommations. (Tactique du Python de Boulay) Sinon, y a le Cherie St Jacques. Aujourd'hui repaire de vieilles putes dégarnies, on y inventa jadis le garde-boue de bite. Enfin, d'autres iront trainer place St-Louis siroter une bière aux Paraiges (sorte de lidl pour alcooliques pré-pubères), où on peut vomir pour pas cher, histoire de ne pas trop culpabiliser. Sportmöglichkeiten (Sports)Entre autre pratique sportive, il existe la recherche d'une place de parking qui se joue tous les jours en extérieur et dans le sous-sol du Saint-Jacques. Les candidats sélectionnés ont le droit de participer à la course de côte en Fournirue, qui consiste à tenter de sauter à grande vitesse au-dessus d'un bus articulé au niveau du feu rouge de la rue Taison. Le sport féminin ancestral messin est connu par toutes mais n'est envié par personne. Il est le résultat d'années d'apprentissage, déjà enseigné par les grand-mères dès la prime enfance, il constitue le rite de passage pour toute adolescente. Ce sport est appelé l'entorse messine. En effet, cela consiste à traverser pour les moins courageuses la place St Thiebaut, pour les plus téméraires la rue Serpenoise (et la Place St Louis du temps où elle n'avait pas été refaite) en talons. Quatre centimètres suffisent pour une entorse, une tendinite ou tout simplement péter son talon en deux. Le rite de passage à l'adolescence est donc de traverser le marché de Noël enneigé sans entorse. La jeune fille qui conservera son talon intact recevra la reconnaissance ultime des anciennes et sera bénie des Dieux sur trois générations. On ajoutera que les messins sont assez doués en ce qui concerne le ratage du bus Place de la Rep. Le prochain arrive dans 25 minutes, sinon tu peux prendre le 11 mais faudra faire une correspondance à Stoxey avec le 9 Corchade pour arriver au Ban Saint-Martin et là...
Fait Tivers
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