Misère
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Cet article traite de thèmes pouvant heurter la sensibilité des lecteurs de droite !
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La misère caractérise généralement un état de pauvreté absolue, de dénuement total et souvent d'exclusion sociale. Derrière cette définition un peu longue, le terme désigne en fait l'état dans lequel se trouvent tous les pauvres, les mendiants et les clodos moches.
La misère c'est vraiment pas un truc drôle en fait. C'est même triste, voire déprimant. Moi je le sais bien. Je viens pas d'une famille riche et je suis pas né avec une fourchette en argent dans la bouche. Ah non, moi je viens de la basse extraction de la société, chers lecteurs. Pur produit du prolétariat ouvrier français, j'ai cru que George Marchais était mon grand père jusqu'à l'âge de 12 ans tellement mes parents avaient de photos de lui dans notre maison. Enfin je dis maison, mais je devrais plutôt dire taudis. Car oui, nous vivions dans une chiche demeure sans chichis. Un F2 de 40 mètres carrés pour mes parents et mes 8 frères et sœurs, perdu au fin fond d'une cité industrielle de la banlieue de Colmar, on ne peut pas dire que ce soit le comble du luxe.
Mais bon je me plains pas on était pas malheureux on était juste pauvre. Enfin bref ça c'est ma vie et ça ne vous intéresse certainement pas. Donc revenons à notre sujet.
La misère est la première source d'exclusion sociale en France. La paupérisation de notre société depuis le milieu des années 80 et la crise pétrolière ont engendré une forte augmentation de la misère dans notre pays. C'est vrai que la politique de Mitterrand n'a pas beaucoup aidé à éradiquer la misère. Enfin je ne dis pas ça méchamment. Je viens quand même d'une famille de gauche. Mon père était militant communiste tout de même et il a toujours été syndiqué même quand il était au chômage. Et je dois dire qu'il a passé plus de temps à chercher du boulot qu'à réellement travailler. Mais bon, c'était pas vraiment sa faute. Pour tout vous dire, mon père était docker et à Colmar, les ports ça court pas les rues en fait, donc il a jamais pu beaucoup pratiquer son métier.
Enfin bref, je dérape encore et je m'éloigne de mon sujet pour vous raconter ma triste enfance alors que vous n'êtes pas là pour ça. Alors j'en étais où ? Ah oui ! Intéressons nous tout d'abord aux origines de la misère avant de faire un état des lieux sur ce sujet bien triste ma foi. C'est vrai, c'est pas rigolo d'être un miséreux. Ça fait un peu clochard quand même.
Origines de la misère
Les origines de la misère remontent à la nuit des temps. Déjà chez les cro-magnons on pouvait trouver de pauvres individus qui n'avaient pas de caverne et qui squattaient dehors. Ils n'étaient pas très bien vus des autres hommes préhistoriques qui ne les invitaient jamais à venir chasser le mammouth avec eux ou à essayer de découvrir le feu. Ils étaient souvent exclus des fêtes tribales et avaient beaucoup de mal à trouver une femelle consentante pour s'accoupler.
Moi je me souviens, quand j'étais petit je n'étais jamais invité aux surboums de mes copains de classe. Non je faisais tâche dans le tableau. Mes parents n'étaient pas assez riches pour qu'on me considère. Alors que tous mes camarades avaient le dernier yo-yo à la mode, moi je devais me contenter d'un bout de ficelle et d'un carton pour jouer. Forcément ça aide pas trop à se faire des amis. De toute façon je n'avais que très peu de temps pour m'amuser. Je devais aller accomplir mes tâches ménagères tous les jours pour aider ma mère constamment enceinte et mon père alcoolique qui ne se levait plus de son fauteuil. Je m'occupais de mes frères et sœurs, faisais la cuisine et rangeais la maison tant bien que mal. Tout ça à 6 ans. On peut pas dire que ça permette de bien démarrer dans la vie.
Après la préhistoire, la misère s’est étendue au monde entier. Privilégiant principalement l’Afrique et l’Asie, sans doute pour leur climat plus doux car comme le disait un grand poète français certainement de gauche : « Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil ».
De nos jours, la misère est partout. Même en France, les mal logés peuvent plus se loger. Certainement encore une conséquence des politiques socialistes des années 80. Mais bon, on peut pas vraiment leur en vouloir. La gauche n'avait jamais gouverné, ils étaient tout nouveaux, ils savaient pas vraiment ce qu’ils faisaient encore, alors forcément ça a pas été génial. Depuis ils ont plus été au pouvoir donc on peut pas vraiment savoir ce qu’ils feraient mais je pense que maintenant une bonne partie de l’électorat socialiste sait exactement quoi faire pour éradiquer la misère en France donc ça devrait aller en s’améliorant.
Conséquences de la misère
Les conséquences de la misère varient selon les continents. En Afrique, les gens ont chois de mourir de faim. Ce qui est leur droit même si ce n’est pas très original. Enfin ils avaient peut-être pas beaucoup d’autres alternatives donc pourquoi pas.
En Asie et en Amérique latine, les pauvres ont choisi de s’entasser dans des bidonvilles et de se tuer entre eux pour de la drogue ou de l’alcool frelaté. C’est déjà un peu plus évolué que les africains mais bon ça reste quand même très classique.
En Europe, on a choisi d’innover et de déverser des tas de miséreux dans les rues pour les regarder errer dans les gares et les métros. Ça a un peu plus de gueule et en plus ça fait de l’animation dans les centres urbains des grandes villes européennes. Certaines personnes ont même leur clochard attitré à qui ils donnent un euro toutes les semaines et peuvent ensuite s’en vanter auprès de leurs amis dans les grands diners bourgeois.
Moi je me souviens, quand j’avais 16 ans, mon père est mort des suites de sa cirrhose chronique et j’ai fait une fugue. J’ai vécu d’expédients dans la rue pendant 6 mois. Mendiant quelques sous aux passants pour subsister. Ce n’était pas très marrant mais j’ai rencontré des tas de gens qui m’ont permis d’être celui que je suis aujourd’hui, d’acquérir de vraies valeurs et rien que pour ça, ça valait la peine. Mais c'est aussi à cette période que mes idéaux se sont brisés. Moi qui croyait que l'utopie de l'égalité entre les hommes était réaliste, que nous serions un jour tous frères et vivant en harmonie dans un monde de richesses, je me suis pris l'éclatement de l'URSS en pleine tête. La chute du mur de Berlin a fait tomber en moi les dernières espérances de justice et d'équité pour tous. Je me rendis compte qu'un monde sans misère n'était pas pour demain. Enfin, encore moi, moi, moi, je vais finir par vous ennuyer avec ce « 36.15 Ma Vie ». Continuons plutôt.
La lutte contre la misère
Le monde entier a essayé de lutter contre la misère avec des résultats plus ou moins glorieux.
L'Eglise catholique par exemple, a créée L'Abbé Pierre et Mère Thérésa pour aider les plus démunis. L'un s'occupait des pauvres en France et la seconde des lépreux en Inde. Mais bon c'était un sparadrap sur une jambe de bois et cela n'a pas vraiment eu d'effets sur la diminution de la misère dans le monde.
En Afrique, ils ont inventé le SIDA pour tenter d'endiguer la recrudescence de la misère sur le continent. Même si la solution était un peu radicale elle n'en a pas moins permis la réduction de près de 30 millions de pauvres en 20 ans. Un succès qui méritait d'être cité en exemple.
L'Amérique latine, quant à elle, a mis au point les overdoses par abus de produits stupéfiants pour s'attaquer au problème. Même si les premiers résultats semblaient encourageants, le non contrôle du développement de la méthode et son extension aux pays voisins ne leur a pas attirer que des amis et la solution a du être retirée progressivement.
Il est à noter que les initiatives pour enrayer la misère se sont multipliées partout : la Turquie a opté pour les prisons turques, l'Inde pour les attentats sur les marchés populaires les jours de grande fréquentation et la Chine pour les camps de travaux, mais rien n'y fit. Il est quand même à noter que c'est le Moyen-Orient qui s'en sort le mieux avec l'invention de l'immigration vers les pays développés, leur permettant de réduire de plusieurs dizaines de millions le nombre de miséreux chez eux. Moi je dis chapeau !
Ce dernier point eu néanmoins un revers qui m'affecta personnellement. En effet, alors que je tentais de m'en sortir et avais trouvé un poste d'ouvrier spécialisé dans une entreprise de construction de barres d'acier dans la banlieue de Strasbourg, je vis bon nombre de mes collègues remplacés par des migrants qui présentaient l'avantage de ne pas être syndiqués et d'être une main d'oeuvre meilleur marché et surtout plus malléable que nous. Étant jeune je n'eu pas trop à me faire du soucis de cette nouvelle concurrence venue du Maghreb mais les travailleurs plus âgés se virent remplacés un par un jusqu'au dernier. Et je m'égare encore alors même que nous atteignons le cœur de l'article. Sacré moi va !
La misère aujourd'hui : état des lieux
Et bien c’est pas fameux. Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté en France ne cesse de croître, le pouvoir d’achat est en berne et la misère ne cesse de progresser traînant derrière elle sa cohorte de maux sociaux associés : exclusion, violence, insécurité…
Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé de la réduire par des politiques de partage du travail, d’aide aux plus démunis, d’allocations spéciales. On l’a matraqué à grand coup de RMI, de CMU et de CPE mais rien n’y fait. L’hydre monstrueuse continue de s’étendre et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Peut-être faudrait-il se tourner vers des solutions nouvelles encore jamais essayées, des politiques plus radicales, plus tranchantes pour en venir à bout ?
De mon coté, je m’en suis sorti peu à peu. J’ai même rencontré une femme : Josiane. Elle était technicienne de surfaces intérimaires dans l’usine où je travaille. On s’est vu. On s’est plu et 3 mois plus tard on se mariait. Elle aussi elle a fréquentée de près la misère. Elle a été chanteuse dans un groupe Punk RAC. Elle a vécu les galères de la rue avec ses potes, les soirées squatt à boire de la bière chaude comme de la pisse et les bastons quotidiennes. Mais elle s’en est sortie à force de volonté. De cette époque elle ne garde qu’un piercing au sourcil et un tatouage ésotérique en forme d’étoile stylisée dans le dos. Aujourd’hui nous avons pu acheter avec nos maigres économies, une petite maison à Struth, pas loin de Strasbourg. Nous ne sommes pas bien riches mais nous nous en sortons et pensons même maintenant à faire un enfant.
Et demain ?
Demain c’est le 1er mai et comme chaque année nous allons prendre le train pour participer à la manifestation. C’est notre moyen à nous de lutter contre la misère, de faire avancer un petit peu les choses. Nous aussi nous allons aller scander : « Les arabes à la mer ! », « La France aux français ! », « Dehors l’Europe ! », « Moins d’immigrés, plus de travail. » au défilé de Jeanne D’arc avec nos amis.
Si toutes les politiques de droites comme de gauches n’ont pas marchées depuis 20 ans c’est bien qu’on n’a pas pris le problème de la bonne manière. Alors Josiane et moi on a décidé de prendre les choses en main à la hauteur de nos possibilités et maintenant on en est sûr : en 2012 on votera FN pour éradiquer la misère de France. Devant l’échec des initiatives de l’UMPS, nous on choisit la troisième voie. C’est un peu notre manière à nous, français moyens, d’apporter notre pierre à l’édifice et de dire non à la pauvreté. Enfin c’est ce que dit Marine et nous comme on sait pas bien, ben on la croît.
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