Univers parallèle
La semaine dernière encore, alors que j'allais à la boulangerie pour agresser les petites vieilles, je me posais la question de la nature fondamentale de l'univers. Tout en assénant violemment un coup de baguette sur la nuque de madame Bloch, dans le but de briser ses os rendus fragiles par la ménopause et ainsi lui dérober sans coup férir les 12 euros 73 cents et les quelques bonbons à la menthe que contenait son sac à main, je me remémorais les quelques théories entrevues dans C'est pas sorcier sur le sujet. Qu'est-ce donc que l'univers, cet amas pleurnichard de matière et d'énergie coincé dans l'espace-temps comme ce pain au chocolat dans la bouche de madame Luminet qui à présent suffoque car je viens de l'y fourrer ?
C'est à ce moment que je fus plaqué au sol par un agent de police, sans doute appelé à la rescousse par monsieur Aymar, boulanger propriétaire de l'établissement, qui n'a décidément pas beaucoup de curiosité scientifique. Et c'est ainsi, Monsieur le Juge, que commença mon voyage à travers la théorie des multivers, qui me conduisit jusqu'à votre tribunal où j'ai choisi de me représenter moi-même face à l'accusation de meurtres de nombreuses vieilles dames.
Il existe un univers parallèle dans lequel l'accusation énonce les charges
Le juge, qui n' est pas vraiment un juge, puisque c'est Graham Chapman, qui n'est pas juge, mais comédien, mais qui de toute façon est mort, alors... : La parole est à l'accusation. |
L'accusation : Votre Honneur, Mesdames et messieurs les jurés, nous allons en ce jour prouver sans aucun doute possible la culpabilité de l'auteur de cet article dans les meurtres odieux de septante-cinq femmes âgées de plus de soixante ans et d'un mâle d'âge et d'espèce inconnus. Ceci sera étayé par le témoignage de nombreux témoins, par les enregistrements vidéos de caméras de surveillance, par les conclusions des rapports scientifiques effectués par une vingtaine d'experts en la matière, par un nombre impressionnant de pièces à conviction et par un spectacle de claquette. En conséquence de quoi, Monsieur le Juge, Mesdames et messieurs les jurés, l'accusation demande, pour l'auteur de cet article, la sentence exemplaire de:
Condamnation à mort !!
Le juge, qui est toujours Graham Chapman : La parole est à la défense. |
Ami lecteur, vous ne vous attardâtes point en ces lieux pour écouter la défense, ni pour y découvrir les tribulations d'un simple tueur de vieilles dames. Vous êtes là pour la science. Attiré par ce titre prometteur comme la mangouste par un lombric juteux, vous êtes venu pour les équations physiques, les théories mathématiques et les calculs plus infinitésimaux les uns que les autres. Bref, vous voulez bouffer de l'article scientifique.
La théorie des univers multiples a pour origine le fait que les particules quantiques admettent des états superposés, tandis que l'observation ne révèle qu'une seule quantité. Ainsi, prenons un état quantique superposé |ψ>:
- |ψ> = c1 |α1> + c2 |α2> + .. + cn |αn> + ..
où |αi> correspond à ...
Ah, on me fait signe qu'on n'a plus le temps.
Il existe un univers parallèle dans lequel l'accusé s'explique
Le jour de mon arrestation fut pour moi une révélation. Aussitôt en cellule, je réunis toute la documentation scientifique que je pouvais trouver sur le sujet des univers parallèles, motivé par une étrange intuition. Car vous savez, sous ces airs de tueur de vieilles dames en série se cache un être sensible et fragile, avant tout désorienté, ne sachant quel sens donner à sa vie. Lorsque je compris les tenants et aboutissants de la possible existence des univers parallèles, le vrai sens de mon existence m’apparut enfin.
Le principe des univers parallèles permet de résoudre élégamment une question posée par la mécanique quantique. En mécanique quantique, plusieurs états peuvent être superposés. Lors de l'observation de l'objet quantique se produit un phénomène de réduction, où seul un état est observé. Dans le cas de deux états superposés (une vieille dame est à la fois morte et vivante), l'état observé a une certaine probabilité d'être le premier état (la vieille dame suffoque dans le cercueil dans lequel elle a été enfermée, mais elle est vivante), et une autre probabilité d'être le second état (les asticots mangent la vieille dame). La question est donc : pourquoi, lors de la réduction quantique, un état est-il favorisé ? La réponse donnée par la théorie des univers parallèles est simplement : aucun état n'est favorisé, car lors de la réduction quantique, l'univers se sépare en deux univers qui suivent ensuite des existences parallèles, avec le premier état observé dans l'un (un monde dans lequel la vieille est vivante), et le deuxième état observé dans l'autre (un monde dans lequel la vieille est clamsée).
Retraçant mon passé de sombre assassin à la lumière de ce nouveau point de vue, je me rendis compte que je n'avais finalement tué personne, puisque toutes mes victimes étaient là, dans un univers voisin dans lequel l'agencement des particules quantiques avait été défavorable au mécanisme conduisant à leur décès. Dans un des ces univers, le coup de pelle qui avait heurté madame Brout n'avait pas détruit d'organes vitaux. Madame Auger ainsi que son taille-haie sont dans un état irréprochable dans un des ces univers. Là également se trouve madame Bricmont, dont la boîte crânienne n'a pas explosé au contact de l'asphalte après une chute de sept étages. Et c'est là aussi que j'ai mangé une simple raclette il y a un mois, et non pas les yeux de madame Lemaître.
Peut-on réellement me juger coupable, alors que toutes mes victimes sont en fait vivantes, juste là, à quelques encablures dans l'hyperespace ?
L'hyperespace : l'espace dans lequel sont plongés tous les univers parallèles.
Parce qu'évidemment, si vous voulez mettre des univers en parallèle, il faut bien disposer ces espaces dans un espace de dimension supérieure : un hyperespace, qui est un espace à n dimensions.
Certes, mais qu'est-ce qu'un espace à n dimensions ? Un espace à n dimensions est en fait un espace à 24 dimensions où 24 = n. On peut donc, sans perte de généralité, développer le concept d'espace à 24 dimensions, et ensuite se réduire à n dimensions.
Certes, mais qu'est-ce qu'un espace à 24 dimensions ? Un espace à 24 dimensions est en fait isomorphe à un espace à 12 dimensions où les points sont décrits de manière complexe. Alors, dans ce cas, je ne vois pas pourquoi je me ferais chier à décrire un putain d'espace à 24 dimensions si je peux tout simplement en décrire un avec deux fois moins de dimensions.
Certes, mais qu'est-ce qu'un espace à 12 dimensions ? Un espace à 12 dimensions est en fait quatre espaces à 3 dimensions. Un espace à 3 dimensions, c'est l'habituel espace 3D dans lequel nous évoluons. Quatre espaces à 3 dimensions s'obtiennent simplement en superposant trois lunettes 3D, rajoutant ainsi trois espaces à 3 dimensions à notre espace originel à 3 dimensions. Ou bien en consommant de la drogue, ça marche aussi.
Voilà, maintenant qu'on sait ce qu'est un espace à 12 dimensions, on y met des nombres complexes, on a donc un espace à 24 dimensions, et là, il suffit de poser 24 = n et le tour est joué.
Alors oui, ces dames ne sont plus, aujourd'hui, de notre monde à nous. Mais à qui la faute, sachant que si j'avais voulu les sauver, le même phénomène quantique aurait créé un monde dans lequel elles seraient toutes mortes malgré mes efforts acharnés.
Non Monsieur le Juge ! Non Messieurs et mesdames les jurés ! Le vrai coupable n'est pas dans cette salle aujourd'hui. Le vrai coupable, qui devrait être assis à ma place maintenant, c'est la mécanique quantique ! Voilà mon rôle aujourd'hui : enfin démasquer ce véritable coupable.
Le juge, joué avec brio par Graham Chapman : Accordé ! Auteur de l'article, veuillez cesser vos spéculations et présenter des faits. |
Et bien soit, j'appelle à la barre mon premier témoin : Feliks Schrödinger.
Il existe un univers parallèle dans lequel Feliks est un très bon nom pour un chat autrichien
Monsieur Feliks Schrödinger, est-il vrai que vous êtes un chat dans une boîte, placé là par votre maître le physicien Erwin Schrödinger en 1936 dans le cadre d'une expérience qui vous a valu votre renommée ?
Le juge (c'est Graham Chapman en fait) : Objection rejetée ! Un chat vivant ne parle pas. Par conséquent, le fait d'entendre la voix du chat n'implique nullement que celui-ci soit vivant ou mort. |
Monsieur Feliks Schrödinger, veuillez décrire votre première rencontre avec l'accusé ci-présent, c'est-à-dire moi.
Exactement. |
Reprenons, monsieur Feliks Schrödinger ! Pourquoi suis-je peut-être venu vous voir vous en particulier ?
Il existe plusieurs façons de voyager à travers les univers parallèles.
La première consiste à emprunter un trou de ver. Il s'agit du résultat d'une excroissance dans l'hyperespace d'un univers qui vient toucher l'univers parallèle voisin, créant ainsi un passage entre les deux mondes. Seulement le trou de ver pose deux problèmes pratiques :
- tout d'abord, c'est assez étroit, en général. À moins d'être dans un univers où les vers sont assez volumineux. À vrai dire, il suffirait qu'ils aient un grand diamètre. Mais dans un univers où les vers de terre ressemblent à des frisbees caoutchouteux, pourquoi diable voudrait-on changer d'univers ?
- ensuite, une fois qu'on a trouvé un trou de ver, comment savoir si c'est un trou de ver entre deux univers, ou un vrai trou de ver. Vous me direz : « il suffit d'aller voir ». Mais voilà : si vous vous retrouvez en face d'un ver, comment savoir si vous êtes dans un trou de vrai ver, ou si vous venez de passer dans un univers parallèles dans lequel habite un ver en face du trou de ver ? N'oubliez pas que de toutes façons, si vous vous trouvez en présence d'un trou de ver dimensionnel, il existe un univers parallèle où votre double parallèle se trouve en face d'un trou de ver animal, et inversement.
Laissons donc tomber les trous de ver.
Une autre possibilité est, comme le chat de Schrödinger, de se rendre dans une boîte. Une fois à l’abri de toute observation, vous pouvez superposer vos états quantiques et choisir celui qui vous convient pour vous rendre dans l'univers de votre choix. Soudain, tout devient sombre, des sons étranges retentissent. Des flashs de lumières colorées vous encerclent, tandis que vous semblez plus euphorique et plus sûr de vous. Mais vous voilà maintenant désorienté, vos réflexes vous font défaut, et vous vous demandez pourquoi vous n'arrivez pas à allumer cette cigarette qui ressemble étrangement à un bic. Voilà, vous êtes encore bourré. Décidément, c'est la dernière fois que je sors en boîte avec vous.
Non, finalement, le plus simple, c'est d'aller toujours tout droit. Ça prend un peu de temps, mais une fois qu'on a atteint l'infini, on a l'embarras du choix, car tous les univers parallèles se rejoignent à l'infini.
Que s'est-il passé ensuite ?
Oh oui ! Oh oui !
Il existe un univers parallèle dans lequel tout le monde aime écouter les histoires racontées par les chats
Or donc, l'auteur de l'article et moi-même voyagions dans l'hyperespace à la recherche d'un univers parallèle où pouvait se loger la mécanique quantique. Évidemment, c'était moi qui conduisait.
C'est pour ça que d'habitude, je voyage seul dans ma boîte.
Je soupirai.
Heureusement, la prochaine sortie n'était pas très loin.
Je me garai sur l'emplacement réservé aux colis et autres boîtes à chaussures. L'auteur de l'article descendit.
Et le voilà parti pour uriner dans les toilettes de l'hyperespace. Pendant ce temps-là, moi j'allai, comme convenu, acheter des chips. C'est super cher, les chips, sur les aires d'autoroute inter-dimensionnelle. J'en profitai pour essayer de me trouver de la lecture, mais à seconde vue, Minou Magazine ne ciblait pas, bizarrement, le public félin. Alors, je retournai à la boîte. Là, j'y retrouvai l'auteur de l'article qui participait à un échange musclé avec un petit être vert.
Et je me dirigeai vers ma boîte en essayant de tirer l'auteur de l'article avec moi. Mais celui-ci ne partageait pas mon avis :
Et il sortit un revolver qu'il déchargea sur le pauvre monsieur Yoda, mortellement réduit en charpie.
Et tandis que nous regagnions notre moyen de transport pour déguerpir au plus tôt, je m'écriai :
Il existe un univers parallèle dans lequel j'ai trouvé un titre adéquat
Lorsqu'une réduction de la fonction d'onde s'opère, un univers se divise en deux univers dans lequel la particule quantique a un état différent. Ces deux univers parallèles en viennent rapidement à diverger selon l'image populaire du battement d'aile du papillon.
Ainsi, une simple différence de particule aura un impact sur les particules aux alentours, qui auront elles-mêmes un impact sur les particules aux alentours, et ensuite de suite. Cela provoquera ou non une excitation d'un atome d'une molécule. La trajectoire de cette molécule en sera perturbée, et elle viendra heurter ou non une autre molécule. Ces deux molécules réunies agiront comme un barrage, agglutinant le reste de la matière, ou bien continueront leur route sans se soucier de rien. La matière accumulée constituera un kyste, faisant augmenter la pression sanguine, ou alors, le sang s'écoulera sans entrave dans les vaisseaux capillaires ventriculaires. Le kyste passera tout d'abord inaperçu, quand soudain, PAF! votre veine explose, votre cerveau perd les pédales, dans un éclair de souffrance, vous venez de mourir. Ou pas.
Mais si ce n'est maintenant, alors, ce sera peut-être dans trois secondes. ... PAF !
Non ?
Pourtant, il existe un univers où cela vient de se produire.
PAF !
PAF !
Mouais, vous avez du bol, c'est tout.
En guest-star: Graham Chapman dans le rôle du juge : C'est vrai ça ? Pourquoi croire sur parole un chat zombie dans un tupperware ? |
L'authenticité de ce témoignage est en réalité avérée par la Cour, puisque parmi les charges retenues contre moi se trouve un mâle d'âge et d'espèce inconnus qui se faisait appeler Yoda.
Le juge, que vous avez pu voir dans le rôle de Brian Cohen au cinéma : Bon. Et qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? |
Nous avons parcouru l'hyperespace, en long et en large. Dans une dimension où le temps ne signifie plus rien, nous passâmes l'éternité à voyager de monde parallèle en monde parallèle, traquant la mystérieuse mécanique quantique qui avait commis les crimes pour lesquels je suis aujourd'hui accusé. Nous traversâmes des univers désespérément vides et d'autres horriblement embouteillés. Nous fûmes attaqués par des hommes-crabes, par des hommes-ours, par des hommes-scies-sauteuses, et même par des hommes-œufs, mais ça, c'était plutôt marrant. Nous avons rencontré des créatures magnifiques, avec et sans MST, ainsi que des créatures hideuses - à ce propos, la maman de l'accusation vous remet son bonjour -. Nous avons vécu l'enfer à de maintes reprises, mais une fois, on a joué au bowling avec Jeffrey Lebowski, et ça, c'était plutôt cool.
Quand soudain, alors que nous perdions tout espoir, au tournant d'un chemin d'hyperespace, sur qui on tombe : la mécanique quantique. Là, juste en face de nous.
Le juge, jouant à merveille la stupeur et l'étonnement : Oh ! Et qu'avez-vous fait ? |
Nous nous sommes jetés vers elle pour la capturer. Nous voyant arriver, elle déguerpit aussitôt, preuve que sa conscience n'est pas tranquille. Elle saute dans un train en marche, mais nous chevauchons à brides abattues à sa poursuite. Elle emprunte l'escalier de secours pour descendre du toit de cet immeuble où elle s'était réfugiée, mais nous sommes déjà dans l'ascenseur. Elle saute dans la rame de métro, et nous sautons également. Elle saute en dehors de la rame de métro, et nous ressortons aussitôt. Et elle ressaute dedans et on y retourne en nous exclamant : « dis donc, il faudrait savoir, à la fin ». Son ballon dirigeable s'élève lentement dans les airs, mais notre biplan virevolte autour. Elle se cache dans le placard, allume la lampe de poche en essayant de reprendre ses esprits, et dans le faisceau de lumière, nous apparaissons blottis dans un manteau de ski.
Le juge, qui trépigne d'impatience à la manière d'un Graham Chapman excité : Et comment ça s'est terminé ? Comment ça s'est terminé ? |
Je laisse le principal intéressé répondre à la question : j'appelle à la barre la mécanique quantique !
Il existe un univers parallèle où la mécanique quantique peut parler
Le juge, une interprétation magistrale de Graham Chapman saluée par les critiques : Mécanique quantique, jurez-vous de dire toute la vérité et rien que la vérité, et ce dans tous les univers ou tous les multivers ou quoi que ce soit que je n'ai de toute façon rien compris, levez la main et dites : "Je le jure et je vous ai trouvé très touchant dans votre interprétation du roi Arthur." |
Comment ça vous n'avez rien compris ? C'est pourtant pas compliqué. Lorsque vous avez un univers, celui-ci se divise à chaque instant infinitésimal en une infinité d'univers parallèles qui eux-mêmes se divisent instantanément en une infinité d'univers parallèles et ainsi de suite, créant tous les mondes possibles. Par exemple, il existe un monde où il existe un trou de ver vers un autre univers parallèle. Et il existe donc une infinité de mondes totalement identiques à ce premier monde, mais dont la seule différence est que le trou de ver conduit vers chaque autre univers parallèle. Donc, dans un multivers à X univers, pour chaque univers correspond X-1 univers identiques mais reliés à un autre univers, ce qui implique qu'il existe X + (X-1) × X = X2 univers. Et dans ce cas, ça implique l'existence de (X2-1) × X2 autres univers, et donc, un total de X4 ce qui implique que...
Hum.
Heu, bon, je vais y aller moi. Allez, à plus.
Touchant !
Le juge, qui est Graham Chapman mais que je n'ai pas payé parce qu'il est mort : Mécanique quantique, l'accusé prétend que vous êtes, vous, seule et unique responsable de la mort de toutes les personnes dont il est aujourd'hui accusé du meurtre. Est-ce exact ? |
Le juge, qui ressemble pas beaucoup à John Cleese, bizarrement : Ah bon ? |
Le juge, Grahaaaaam ! Grahaaaam, coucouuuuu ! : Ah ben oui, c'est vrai. L'auteur de cet article, qu'en dites-vous ? |
Ah ben oui. Mea culpa, alors. Je plaide donc coupable. Après tout, je m'en fous : il existe un univers où je serais jugé innocent. Et même dans le cas où je suis jugé coupable, soit je meurs lors de l'exécution et cet univers-là n'aura donc pas d'existence pour ma conscience, soit l'exécution est un échec et je survivrai, et ce également pour chaque nouvelle tentative d'exécution.
Le juge, alors qu'en fait je déteste Graham Chapman. Je le hais! : Voilà qui simplifie les choses. La parole est donc à présent aux membres du jury. Déclarez-vous l'accusé coupable ou non coupable ? |
Quel suspense ! La décision du jury dépend de l'état quantique des particules de leurs neurones. Elles sont actuellement dans une superposition d'état. En cliquant sur le bouton ci-dessous, la fonction d'onde sera réduite, conduisant à un univers parallèle particulier.
Article cradopoulo ma kif kif maousse costo Cet article a sa place au soleil du Top 10 des articles de 2011.
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Cet article est un lauréat du Désencyclothon
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