Locutions latines
Ab initio, non posso renier ton verbatim percutant plein de bites, ou tes jolies attaques ad hominem sur la génitrice. Mais ne t'as-t-on jamais appris que finis coronat opus ? No cognoscas rien à la vie en public petit ingénu, cogitas malus ergo est voilà tout. Qui habet aures audiendi, audiat, te dis-tu (si,si). Mais tu dis n'importe quoi en fait, alors silentium !
Bipes asellus, tu es en fait sot, inculte et le moindre mot de 3 syllabes te fait frissonner. Et curcubitae caput habes, en passant, ce qui n'arrange rien à ton charisme !
Mais me voilà, et je te dis que c'est terminé ! Que donec eris felix, multos numerabis amicos ! Et tant que tu les épateras ad gloriam ou les casseras avec verve, tu seras heureux en ton faible intérieur et ils viendront en masse !
OK.
Loqui cum grano salis, avec une pointe de citations a bene placito, medicina aliis erit, pour leur curiosité aussi. Tes rengaines soulent et bis repetita non placent, alors varie donc ta faconde avec mon memento pour grand absurdus orator. Pour exposer sa culture à la gueule des gens et les briser socialement en les mettant en face du grand néant de la leur, c'est la parade ultime, celle qui fera de toi un grand esprit aux yeux de tous. Hic et nunc, je m'en vais te l'enseigner.
Tu quoque fili, vade mecum apprendre la signification lato sensu du parler mondain, sortie ex nihilo du mens sana de l'auteur, aperto libro ! (oui, c'en est presque trop beau...snif)
Bonum verbum lætificat cor hominis, à toi de jouer.
Primus Labor
De deux choses l'une : studēre aut dormire in utramvis aurem.
Id adeo facile scitu est : tu préfères dormir ! Qu'il en soit ainsi, jeune enflure.
L'Église et tous les saints s'offusquent : | |
Non, non hoc sic abibit ! C'est nous qui avons inventé le langage hermétique latin pour draguer les imbéciles ! |
Rien à foutre, optimum factu il faut puiser dans les vieilles techniques. Des répliques locutrices latines dans le saccum, et bien diabolus qui remarquera qu'elles ne veulent rien dire ou que, si elles veulent dire un truc, elles sont désobligeantes envers la personne à laquelle elles sont adressées ! Affingere probi orationem improbo et sans attendre le casus belli, jette donc au visage d'un gros beauf une attaque cinglante. Et en latin môssieur ! Raptus regaliter...
Tu vas me dire...mais...d'où est-ce que tu les sors tes locutions ? Ante quam ad sententiam redeo, de pauca dicam : alors animum adverte, ut aeque mecum haec scias, triple chromosome, que toutes ces phrases se retrouvent dans un ex libris du dictionnaire, très souvent situé (évidemment pas pour le Petit Robert qui ne fait rien comme tous le monde) au medium de l'ouvrage, en rose ! Constabat, faex ! !
Quid ? Il te suffira d'arracher ces pages, motivé par ton ardor edendi, et abdere gladium sinu, pour y jeter un oculus acutus de temps en temps ! Il faudra tout de même jongler avec ta magna carta invisible, agilis, pour ne pas te faire prendre.
Car alors là, cave canem, et ne laisse jamais cela traîner hors de sa cachette ! CLANDESTINUS, faex ! ! ! Il te faut acriter consilium asservare, c'est le modus operandi suprême du vrai m'as-tu vu orateur. Ne joue pas au pilum russe ! Si ta langue chourfe ou si l'on découvre ton subterfuge, c'en est fini de ton aura !
La petite secrétaire sexy dit : | |
Pediconibus os olere dicis. Hoc si, sicut ais, Fabulle, verum est: Quid tu credis olere cunnilingis? Quel gros ringard ! ! |
Et je te jure, tout le monde va dire ça dans ton dos ce qui ne te fera plaisir du tout (pour autant que tu aies appris quelque chose ici).
Par contre, manie la locution comme une arme et tout le monde réclamera ton verbiage quem senties exspectari !
Lapsus lingæ
Magister dixit, on peut toujours lapsuser un con[1].
Dolus an virtus quis in hoste requirat ? Tu peux parfaitement aller piocher à nouveau dans ton recueil de poche arraché au Petit Robert.
Là encore te dis-tu qu' ubi plura nitent in carmine, non ego paucis offendi maculis ! Et tu as bien raison ! Cette technique est faite pour toi, car elle n'apporte au sapienti nihil, et est dédiée exclusivement à ton genre d' inopii spirito[2].
Alors voici un vrai stratagème : place au milieu d'un phrase une locution ou une remarque incisive en latin qui déstabilisera ton opposant !
Sache que ces petites attaques floramabit quocumque ferar, insidieusement, sans heurter aux premiers abords, et pour cela nul besoin de faire de grands détours :
- «Hey tout le monde, vous avez vu cet androgynus (insistez sur le ginious) d'Insérer ici le nom? »
- «Allé fiston, vescere bracis meis. »(ça ne veut pas dire vient te blottir dans mes bras)
- «Dis donc toi comme videur t'es fort comme Irrumator...pardon...Terminator ! » (et mine de rien tu lui as dit que c'est un gros bâtard)
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto cependant. Certains de tes interlocuteurs imbéciles le seront moins que tu le penses. Ils comprendront le sens caché et l'objectif de tes lapsus et aliis erit acre venenum. Ils auront tendance à s'énerver et, dies iræ, tu avaleras deux ou trois dents.
Cependant, verba volant, tout le monde aura tôt fait d'oublier.
Lapsus Calami
Par écrit aussi, tu peux insulter en latin mondain. Il te suffit de reproduire idem les techniques susmentionnées.
Attention pourtant :
Quid scribit pourtant bis legit et c'est tout à son honneur, c'est pourquoi tu ne dois pas choisir le mot à la va-vite et tu dois le recopier ad litteram ! Avec internet votre correspondant pourra comprendre ces post scriptum ou la fourche qui s'y cache. Is fecit, cui prodest, alors choisis par écrit tes proies au hasard. Tu pourras te gausser dans ton coin en imaginant leur visage sans risque d'être découvert (ce qui n'a d'intérêt que pour ta dorénavant subtile façon de t'amuser).
Avec un peu de doigté, tu pourras le faire ad ibitum. Scripta manent ne l'oublie pas.
Ora et labora
Dura labor, sed labor, ne te décourage pas ! Nombreux sont ceux qui ont essayé, audere sempere...de tout apprendre ou de casser en latin du jour au lendemain.
Mais avec cette méthode imparable, et comme e fructu arbor cognoscitur, juge de comment je t'ai fait te sentir stupide tout au long de cet opus ! Tu réussiras puisque labor improbus omnia vincit, et que nil sine numini tu as celle desprogienne d'écraser les cons par ta nouvelle aura survitaminée ! Nymphomanes folles de latinophones et riches héritières se jetteront à ton coup...que tu dis.
La petite secrétaire sexy dit : | |
Dorme mecum ! ![3] |
Et tu pourras lui répondre : tace atque abi matris prolapsus, es stultior asino[4] !
Et tu l'auras bien cassée cette salope...
Nota Bene
Mais...tu pars déjà en soirée huppée avec tes amis grunges ? Ton cursus n'est même pas coronavisse ! Alors prends ton amiculum, il fait froid, et ces quelques paroles qui te seront utiles et maximique consilii :
- Qui nescit dissimulare, nescit regnare, ne dévoile donc pas d'emblée ta nouvelle culture urbi et orbi.
- Quidquid discis, tibi discis. Et que cette technique soit ultime ou pas, veille à ce que personne ne découvre ton secret.
- Fide, sed cui vide saura, donc n'hésite pas à utiliser cette technique contre tes meilleurs amis sans jamais la leur avouer.
Manus manum lavat
Mea culpa ami, toi qui venais ici pour ne pas avoir à travailler et briller comme un rappeur ! Il te faudra te remuer, car timidi non flet sur son sort, il se sort les doigts du cul... Et quand les autres jouent au foot il bosse son latin !
Alors ecce homo moderne, obligé d'avoir un feuillet rose dans la poche pour torcher en vitesse une culture apparente ? Mais moi je dis que felix qui potuit rerum cognoscere sur le bout des doigts, je n'y arrive pas...
Le public gueule : | |
Lingua latina in ævum ! |
Ça c'est bien vrai.
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Notas
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Voir aussi : Guide zoologique