Le calendrier maya
« Comme les rois mages en Galilée, suivaient des yeux l'étoile du berger... » regarder le ciel, se perdre dans la contemplation de la belle Nyx parée de son manteau scintillant, chercher sa voie (ou sa voix pour Françoise Hardy), des réponses, dans la vérité immuable de la course des astres, à cette fin, de tout temps, scientifiques, philosophes, grands navigateurs, les filles de 1973 qui s'appelaient Estelle Gallois, Katia Boucage, Sandrine Leprince, Fabienne Lesage, Marianne Artance, Elise Dufard, Myriam Blanchevin se sont adonnés avec passion à l'étude du cosmos. Bien avant Elizabeth Tessier, la civilisation hautement érudite des mayas a pensé que le cycle des étoiles influait sur le fil de nos destinées. « Quand l'étoile Vénus étincelle, je me fais sucer la friandise » à l'instar de cet roulure de Colette Renard, les mayas aussi réglaient leur vie au rythme d'un calendrier solaire suivant les grands cycles de Vénus. Ce calendrier s'achève le 21 décembre 2012, fin du 5ème cycle de Vénus qui, si l'on s'en réfère aux 4 cycles précédents, devrait s'accompagner de sa traditionnelle apocalypse.
Alors fin du monde ou pas fin du monde ?
C'est sûrement l'un des plus grands mystères qui entoure le calendrier maya et cela aurait pu être la question à un million, celle à laquelle nous aurions aimé avoir 1000 % de certitude avant, qu'en homosexuels refoulés que nous sommes (oui, dixit Jean-Claude Vandamme « on est tous homo »), de nous endetter sur 3 générations afin d'acquérir sur e-bay les tongs Gaultier serties de vrais diamants de Lady GaGa (la preuve) ou de nous jeter de désespoir la tête la première dans un bac à légumes parce que, tout de même, ce n'est pas facile d'apprendre, comme ça de but en blanc, à la lecture d'un article, qu'on est gay... Alors fin du monde ou pas fin du monde ? Une question cruciale et difficile comme peuvent l'être les questions ouvertes. Mais …
… depuis qu'Endémol a popularisé la question à choix multiples, fini les tortueuses interrogations existentielles où une réponse ne souffre, pour être acceptable, pas moins de développement que Les Pensées de Pascal et tout autant de contre-argumentations zététiques. Nos doutes, nos craintes, nos vies dans leur complexitude s'en trouvent simplifiées à trois lettres QCM et l'efficience en devient le maître-mot, un minimum de réflexion pour un maximum de résultats...
« Paco Rabanne : » |
Arf, j'hésite entre deux réponses... je vais utiliser un joker. |
La fin du monde point d'interrogation au 50/50
Un QCM et l'on se sent conforté par l'idée de sa propre valeur, les questions se heurtent aux certitudes et se font démonter la gueule à grand coup de réponse a, b, c ou d...
« Paco Rabanne : » |
Bigre, j'hésitais justement entre la B et la C... comme quoi je suis intelligent. |
… et si choisir est un tel renoncement, on peut toujours prétexter le devoir démocratique et penser comme la majorité, plutôt que d'assumer un choix tout personnel et se féliciter de faire partie intégrante d'une formidable communauté de lopettes interlopes au foie de poulet...
« Paco Rabanne : » |
… tant pis, je me rangerai à l'avis du public. |
Vraiment, Endémol a pensé à tout, nous soulageant de cette tâche déprimante qu'est réfléchir.
La fin du monde point d'interrogation selon le public
En cette période de fête, rappelés à l'ordre par les réclames Toysurus, Labeyrie, Ferrero et consorts, les gens ont plutôt l'esprit préoccupé par les préparatifs de Noël : composer un repas pour 19 personnes, trouver des idées cadeaux à J-6 de Noël, dénicher une petite tunique courte sympa en lamé pour aller avec la jupe noire classieusse dégotée en promo à Kiabi pour la soirée du réveillon (ceci est un appel, je suis joignable ici), se taper le rush de fin d'année dans les magasins pour être sûr d'avoir du foie gras et des huitres... alors bon la fin du monde, on ne va pas se laisser emmerder par une bande de métèques en poncho qui passent son temps à faire la manche en soufflant dans un ocarina, non ?
Cette croyance fait toutefois quelques adeptes parmi nos contemporains. Certains se lançant dans des entreprises désespérées pour se protéger de cette apocalypse annoncée comme par exemple, se convertir au calendrier bouddhiste histoire de mettre 543 ans entre soi et la fin du monde.
D'autres encore, n'y croient pas du tout. Chaque année l'almanach du facteur se termine le 31 janvier et personne ne crie haro sur la poste, se moquent-ils gentiment. Ils se rient des dégénérés d'imbéciles crédules qui participent à l'hystérie générée par 21 décembre 2012 et pensent avec raison, du fond de leur bunker anti-atomique, qu'on nous a déjà servi de la fin du monde en 2000 et qu'il n'est pas question pour eux de se faire avoir une deuxième fois.
Bon puis il y a aussi ceux qui attendent le 22 décembre 2012 pour se prononcer...
« Paco Rabanne : » |
… pioufff, heureusement que j'ai l'ami idéal pour répondre à ce genre de question, lui-même ayant déjà connue une fin du monde. |
La fin du monde point d'interrogation d'après un ami
« Pour ma part je suis partagé. Par expérience, je sais que pour connaître un déclin, une civilisation doit au préalable passer par la case apogée. Or si l'on considère les dizaines de milliers de à la bonne louche qui pensent que d'antiques mayas auraient réussi avec pour ainsi dire leur et leur couteau à établir un calendrier précis d'évènement dont la fin du monde sur quelques dizaines de siècles alors qu'aujourd'hui, avec toute la technologie dont nous sommes parés, nous sommes à peine capables d'établir des prévisions météo sur 7 jours avec un indice de confiance 2, .. clairement la de fin de notre monde ce n'est pas pour demain... et en même temps les mayas étaient super balèzes, j'ai vu dans un dessin animé qu'ils avaient construit un avion tout en or en forme de condor alors je sais pas trop... allez, va pour la « Réponse C : Probablement pas » car ça serait trop triste autrement. »
« Paco Rabanne : » |
… comme Casimir, la réponse c : Probablement pas. |
Waow, bien vu Paco !
Si ce n'est pas pour annoncer la fin du monde, pourquoi le calendrier maya se termine-t-il le 21 12 2012, c'est énigmatique tout de même ?
Plusieurs choses sont à savoir concernant le calendrier maya. Premièrement, il n'existe qu'un et unique calendrier maya. C'est comme ça et c'est là que nous mesurons la chance que nous avons, car nous, nous avons une multitude de calendriers plutôt sympas, genre le calendrier Aubade, ou le calendrier humoristique qui s'effeuille, ou le boucher de la rue de la croix qui s'effeuille pour le calendrier des commerçants douaisiens (10 € le calendrier, accessible contrairement au Pirelli alors faites-vous plaisir). Nous, nos calendriers, annoncent des trucs super comme les vacances scolaires, les jours fériées, la fête des copains, ... les mayas, eux, n'ont qu'un calendrier, même pas sympa, il est écrit dans une langue bizarre qu'on ne comprend pas et annonce uniquement des catastrophes. Il n'existe qu'un calendrier maya car ...
… deuxièmement, il est très long. Le calendrier débute à la date du 13 août 3 114 avant notre ère et s'achève le 21 décembre 2012. Il est inscrit dans le livre Guinness des Records en tant que calendrier le plus long du monde de tous les temps. Il y a bien eu cette fois où il a failli être détrôné par l'édition 2010 des dieux du stades où nos amis du XV de France posèrent en mettant bout à bout leurs membres en érection, mais ce baroud d'honneur s'est soldé par un échec... à un poil pubien près paraît-il. Le recordman du calendrier le plus long du monde de tous les temps est un maya âgé de 34 ans, prénommé Jean-Claude Pachacutec. On ne sait pas très bien à quelle époque il vécut mais à la louche, dans la période comprise entre 700 et 1500 après J.C. Détail important, il exerçait la profession d'artisan graveur de calendrier.
Maintenant que l'on sait que le 21 décembre n'a aucun rapport avec la fin du monde, on peut se demander pourquoi Jean-Claude Pachacutec a arrêté le calendrier à cette date précise. Des hypothèses ont été avancées pour expliquer le phénomène mais les spécialistes n'étant toujours pas d'accord sur les raisons de Jean-Claude, nous nous voyons obligés de vous les restituer de la manière la plus exhaustive possible, en n'en favorisant pas une davantage à une autre.
Plus de papier
En fait Jean-Claude n'était pas artisan graveur de calendrier, comme on a pu le lire plus haut mais inventeur. Il vivait dans la ville de Copán, en 693. Il avait déjà à son actif plein d'inventions sympas. Par exemple c'est au génial Jean-Claude que les mayas devaient le murophone, un ingénieux système de télécommunication composé d'une "trouée débouchante" de part et d'autre d'une paroi, permettant à deux interlocuteurs de se parler à travers un mur.
C'est en regardant sa femme mettre à jour les deux calendriers de la maison … ah oui à l'époque les mayas avait deux calendriers distincts : Haab qui décompte le temps suivant les cycles solaires (équinoxes et solstices) et vénusiens (tous les 28 jours environ) et le Tzolk'in qui est à caractère divinatoire et religieux. A Copán c'était les prêtres qui chaque jour à l'aube annonçaient les activités religieuses à afficher sur le Tzolk'in devant les habitants de la ville. Une fois édifiés sur le sujet les gens rentraient chez eux mettre à jour leur Tzolk'in personnel à l'aide d'une aiguille qu'ils pointaient vers le bon évènement. Pour Haab ils se démerdaient, ce n'était pas compliqué non plus...
… bref, c'est en regardant sa femme mettre à jour les deux calendriers de la maison qu'il se fit la réflexion qu'indexer deux calendriers au quotidien c'était bien chiant fastidieux. Si seulement cela pouvait se faire automatiquement et puis deux calendriers ? Pourquoi par quatre ou cinq pendant qu'on y était ? Il dit à l'attention de sa femme :
Et il fit comme il a dit le Jean-Claude, il demanda aux prêtres d'où ils tenaient leurs connaissances, s'il existait un référentiel contenant les préceptes religieux ou un truc du genre...
Jean-Claude expliqua son idée de calendrier unique aux prêtres qu'il imaginait bien en pierre pour ne pas être inquiété par les mites. Les prêtres trouvèrent le projet génial et lui commandèrent un calendrier allant jusqu'en 4000 de peur de ne pas trouver une bonne poire pour prendre la suite de Jean-Claude.
Jean-Claude s'investit de toute son âme à la réalisation du calendrier maya. Le matin c'était la première chose à laquelle il pensait et le soir la dernière. S'en était devenu obsessionnel, ce projet était devenu sa vie. Il mangeait avec, se douchait avec, allait même au water avec pour profiter de chaque minute qui lui était accordée sur terre pour peaufiner le calendrier... jusqu'au jour où l'impensable se produisit : plus de papier dans les toilettes. Jean-Claude eu un regard désespéré vers le calendrier … non plutôt mourir que de toucher à son calendrier. Résolu, il était sur le point de sortir des lieux d'aisance tel quel et il fut soudain frappé par l'abomination de ce qu'il s'apprêtait à faire. Quel genre de monstre était-il devenu à cause de ce maudit calendrier. Cela devait cesser sur le champ. Toutefois ce fut un crève-cœur que de sacrifier un bout de son calendrier...
… c'est ainsi que s'acheva le calendrier maya.
Sacrifice Humain
Jean-Claude Pachacutec était tranquillou en train de graver le calendrier maya lorsque l'on toqua à la porte de son atelier.
… c'est ainsi que s'acheva le calendrier maya... et Jean-Claude Pachacutec par la même occasion.
La colonisation espagnole
Jean-Claude Pachacutec était tranquillou en train de graver le calendrier maya lorsque l'on toqua à la porte de son atelier. Quatre mecs bizarres avec des pustules sur la tronches se tenaient sur le pas de sa porte.
Jean-Claude ne comprit pas grand chose au charabia du mec aux pustules, si ce n'est le mot Jésus. Ces mecs devaient être ces fameux témoins de Jéhovah qui cassaient les couilles à tous le monde avec l'amour de Jésus.
Deux des hommes empoignèrent Jean-Claude chacun par un bras et le tirèrent hors de sa maison.
Une civilisation était en train de s'éteindre, terrassée par la guerre et les épidémies importées de l'ancien continent. Nous étions à l'aube d'un nouveau monde, du Nouveau Monde et pendant ce temps-là, à Bugarach, il ne se passait rien.
… et c'est ainsi que s'acheva le calendrier maya.
Une attaque de Zombies ?
Jean-Claude Pachacutec était tranquillou en train de graver le calendrier maya lorsque l'on toqua à la porte de son atelier.
...
… et c'est que s'acheva le calendrier maya... ainsi que la civilisation maya.
Les geoglyphes de Nazca
Sacrifice, Zombies, espagnoles, Jean-Claude Pachacutec commençait gentiment à en avoir marre d'être sans cesse interrompu dans ce qui était l'œuvre de sa vie. C'est pourquoi il décida de partir en plein désert de Nazca, espérant trouver le calme et la sérénité nécessaires à l'élaboration du calendrier Maya. Et puis il avait une tante queshua qui habitait par là-bas, ça serait une bonne occasion de passer lui faire un petit coucou.
Alors Jean-Claude gravit en toute hâte la hauteur et il dispersa les animaux, car il craignait qu’il ne fût arrivé là quelque malheur que la compassion des lamas aurait difficilement pu réparer. Mais en cela il s’était trompé ; car, voici, un homme était assis par terre et semblait vouloir persuader aux bêtes de n’avoir point peur de lui. C’était un homme pacifique, un doux prédicateur du désert, dont les yeux prêchaient la bonté même. « Que cherches-tu ici ? » s’écria Jean-Claude avec stupéfaction. « Ce que je cherche ici ? répondit-il : la même chose que toi, trouble-fête ! C’est-à-dire des extra-terrestres. C’est pourquoi je voudrais que ces lamas m’enseignassent leur sagesse. Car, sache-le, voici bien une demie matinée que je leur parle et ils allaient me répondre. Pourquoi les troubles-tu ? Les lamas avec leur dégaine bizarroïde sont des créatures extraterrestres amenées sur terre pour éprouver la viabilité de notre planète. Ce sont des sortes d'émissaires qui ont proliféré durant des siècles et se sont passés de génération en génération le savoir de leurs ancêtres. Je pense qu'un jour les extra-terrestres viendront les récupérer et j'attends ce jour pour partir avec eux. » Ainsi parla le prédicateur du désert, puis il tourna son regard vers Jean-Claude, — car jusqu’ici ses yeux étaient restés attachés avec amour sur les lamas : — mais soudain son visage changea. « Quel est celui à qui je parle ? s’écria-t-il effrayé en se levant soudain de terre. C’est ici l’homme au calendrier maya, c’est Jean-Claude Pachacutec lui-même, celui qui a déjà gravé 3000 ans de prédictions stellaires, c’est bien l’œil, c’est bien la bouche, les sandales aussi de Jean-Claude Pachacutec lui-même. » « Enchanté ! C'est marrant moi aussi je m'appelle Jean-Claude. Jean-Claude Bourret ! Enchaîna le prédicateur du désert »
« Va-t’en, va-t’en loin de moi ! » menaça Jean-Claude Pachacutec brandissant le lourd calendrier en pierre. Il voulu lui jeter en pleine tête mais Jean-Claude Bourret se sauva en toute hâte.
« Arrête-toi, Jean-Claude ! Attends-moi donc ! C’est moi, ô Jean-Claude, moi ton ombre ! » Mais Jean-Claude n’attendit pas, car un soudain dépit s’empara de lui, à cause de la grande foule qui se pressait dans son désert. « Où s’en est allée ma solitude ? dit-il. C’en est vraiment de trop ; ce désert fourmillent de gens, mon royaume n’est plus de ce monde, j’ai besoin d'un nouveau désert. Mon ombre m’appelle ! Qu’importe mon ombre ! Qu’elle me coure après ! moi — je me sauve d’elle. » Ainsi parlait Jean-Claude à son cœur en se sauvant. Mais celui qui était derrière lui le suivait : en sorte qu’ils étaient trois à courir l’un derrière l’autre, comme dans les génériques finaux de Benny Hill, la chanson rigolote et les filles en porte-jarretelles en moins : d’abord Jean-Claude Bourret, puis Jean-Claude Pachacutec et en troisième et dernier lieu son ombre. Mais Une ombre gigantesque les stoppa net tous trois. Levant les yeux au ciel, Jean-Claude Pachacutec découvrit un immense bateau flottant silencieusement dans les airs.
Sous les yeux hallucinés de Jean-Claude Pachacutec, Jean-Claude Bourret se mit à flotter jusqu'au navire volant. Puis un rayon lumineux émana du vaisseau et creusa de profonds sillons dans le sol. C'en fut trop pour Jean-Claude Pachacutec qui prit ses jambes à son cou, abandonnant en plein désert Nazca le calendrier maya et ce qui lui restait de raison. |
… ainsi s'acheva le calendrier maya... et furent créés les géoglyphes de Nazca.
Overdose à la cocaïne
Jean-Claude Pachacutec était de ces entrepreneurs dont les challenges sont le quotidien et la créativité l'essence. A la tête d'une agence de communication à Copán, dans l'actuel Honduras, il avait décroché le contrat qui ferait de lui l'homme le plus en vogue de Copán et pourquoi pas de toutes les Basses Terres. Devant la désaffection du peuple pour la religion, les prêtres décidèrent d'en sous-traiter le marketing à des professionnels. La gageure était de taille, car la lecture d'un Paris Match périmé avec en une le cancer du colon de Johnny Hallyday dans la salle d'attente du généraliste était à peine plus divertissant que les cérémonies religieuses. Jean-Claude réunit son staff de créatifs :
Et effectivement, Jean-Claude tenait là une idée qui passerait à la postérité. Miraculeusement on se pressait de nouveau aux temples pour assister aux sacrifices ou repousser à force de prières des armageddons sécnarisés de toute pièce par Jean-Claude et son staff. Jean-Claude était devenu la coqueluche des soirées Copánaises. Tous et toutes voulaient être l'ami du type capable de savoir ce qui leur tomberait dessus pour 9 générations. Jean-Claude devait mettre les bouchées triples pour contenter la plèbe assoiffée de spoilers. Il dormait peu, travaillait beaucoup, mangeait à peine, baisait tout son soûl et buvait pas mal aussi, carburait à la coke pour garder la pêche et décupler ses facultés intellectuelles, inspirait ses visions d'apocalypse à coup d'ayahuasca... jusqu'à ce beau matin de printemps, où l'on découvrit Jean-Claude mort, baignant dans une flaque de vomi.
… c'est ainsi que s'acheva le calendrier maya.
Calendrier à l'abandon
L'auteur de ce calendrier maya vous jure qu'il reviendra bientôt finir son travail de génie. Malheureusement il n'a trouvé aucune raison qui pourrait le retenir plus de 2 heures pour un travail rédactionnel d'envergure. En tout cas aucune raison plus impérieuse que de ... m'assoir là, sur un rocher, et de réfléchir à ce que m'inspire l'étiolement des minutes qui s'égrènent et accomplissent leur œuvre destructrice sur ce que la cruelle nature a créé de plus parfait dans ses imperfections, mon nombril, me, myself, I, être ou ne pas être moi, plus toi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent, plus lui, plus elle, après tout, pourquoi pas et même temps...
En attendant, voici des beignets... ...mmmm ...des beignets |
Si, si, c'est un truc qui arrive bien plus souvent qu'on ne le croit... et ainsi s'acheva le calendrier maya.
Des guerres endémiques entre cités
Faites attention ! | |
Ceci n'est pas un effet d'optique : ces caractères sont bien clignotants et ce paragraphe a bien été bâclé.
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On pense que les mayas, malgré leur grande érudition et leur civilisation précur..seuses...trices (?)
dans bien des domaines, était incapables de se mettre d'accord sans se faire la guerre. Du coup c'était une véritable aubaine pour les envahisseurs étrangers, qui ne trouvaient pour résistance que des mayas épuisés par les guerres intestines. Cette hypothèse se base sur des traces d’abandon brutal de chantiers en construction, laissant penser que les activités quotidiennes auraient été délaissées en quelques jours...
… dont le calendrier maya.
Le calendrier Olmèque
Jean-Claude se rendait comme tous les vendredi faire son tiercé au petit PMU du quartier.
... c'est ainsi que s'acheva le calendrier maya.
Terminator
2026. La guerre fait rage entre les machines et ce qui reste de l'humanité, qui organise une résistance tant bien que mal sous la houlette de John Connor.
Skynet, l'I-A qui commande les machines, envoie dans le passé un cyborg T-800 qu'elle programme pour assassiner une certaine Sarah Connor, future mère du John du même nom, et tuer ainsi de manière rétroactive le chef de la résistance humaine.
Nous sommes le 15 octobre 697. Se sentant plus d'humeur bucolique que laborieuse, Jean-Claude Pachacutec décidât d'abandonner pour quelques heures la dure tâche qui était la sienne, à savoir, graver le calendrier d'activité des mayas pour les dizaines de siècles futures. Il en était arrivé à la date du 21 décembre 2012 et méritait bien une pause. Il se promenait en rase campagne lorsque surgit, dans un vacarme d'enfer, un tourbillon d'éclairs aveuglants. Le temps que se dissipe l'effet de la persistance rétinienne, se tenait devant lui l'homme le plus grand et le plus musclé qu'il n'aie jamais vu. Effectivement il n'avait jamais vu de bodybuilder autrichien auparavant. La carnation claire de sa peau avait quelque chose d'irréel pour Jean-Claude. Clairement cet être qui à quelques pas se dressait de toute son imposante stature, n'était pas un homme mais un dieu. Il allait se prosterner lorsque le dieu lui dit :
Jean-Claude était pétrifié. Il n'avait pas compris ce que lui voulait le dieu mais cherchait tout de même quelque chose de pas trop con à répondre...
Le dieu répéta en articulant :
Perplexe, Jean-Claude répéta approximativement espérant faire plaisir au dieu.
Le dieu sourit et dit :
Puis il prit le visage de Jean-Claude entre ses puissantes mains et le dernier bruit qu'entendit notre graveur de calendrier fut celui de ses cervicales brisées.
... c'est ainsi, que sur un malentendu, s'acheva le calendrier maya...
... bon après il s'est avéré que le T-800 s'était planté d'époque et après avoir pris une soufflante par Skynet, on le renvoya en 1984 pour tuer Sarah Connor.
Nubiru
Jean-claude Pachacutec était en train de travailler sur le calendrier maya lorsqu'une planète japonn...
L'auteur de cet article dit : | |
… Excusez-moi mais y'en a qui font un de ces bordels dans le couloir... pour un peu j'en flipperais ma race en ce 21 décembre 2012... bougez pas, je vais les calmer ces petits cons. |
C'est ainsi que s'acheva cet article... et le monde tel que nous l'avons connu.
… et pendant ce temps là, à Bugarach il ne se passait rien.
Note
- ↑ Jeu du place mot : il y a trois fois le mot couilles dans cet article