Guide du criminel en herbe : comment bien réussir sa prise d'otage

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Les éditions Al-Qaeda, en partenariat avec AK-47 Productions sont heureuses de vous présenter :

Guide du criminel en herbe : Comment bien réussir sa prise d’otage

Avec la participation de :

  • Abdoul Al-Mammoud dans le rôle du preneur d’otage
Abdoul et Ramirez, prêts à tout !
  • Ramirez del Porto dans le rôle du complice
  • François, Jacqueline et Stéphane (dit Steph par ses bests à qui il fait une dédicace « parce qu’il les kiffe trop lol ») dans le rôle des otages
  • Samuel Carter dans le rôle du négociateur
  • Bruce Willis dans le rôle du flic qui sauve le monde
  • Moi-même dans le rôle du narrateur
  • Bruce Wayne dans le rôle de Batman


Mise en Situation

Abdoul, modeste nettoyeur de brosses à dents endetté jusqu’au cou décide de braquer le bureau de tabac près de chez lui pour rembourser ses créanciers pas du genre à plaisanter au moyen d’une mitraillette Rachid Corporation limited edition et ainsi mettre fin au calvaire de sa compagne infirmière à la morgue accumulant les heures sup’ pour maintenir le couple à flot. Seulement voilà, un témoin ancien camarade de notre ami le terroriste en herbe qu’il avait connu au lycée Saint Jean-Charles XXIV à Fontainedeau l’identifie alors qu’il a son arme dans les mains en sortant des toilettes (logique, sinon on ne le qualifierait pas de témoin). Du coup, Abdoul tente de faire un RKO au gêneur, puis décide, après s’être retrouvé la tête dans la cuvette des WC, de lui porter un simple coup de poing au niveau du menton. Simple mais efficace, le pauvre homme est maintenant assommé ; mais après ? S’il sort, il préviendra la police et ce sera la fin. Abdoul va se faire arrêter par les forces de police et risque de finir en tôle au fin fond de la Creuse, ce qu’il ne pourra pas supporter car il y pleut tout le temps et la pluie le rend schizo (Il faut dire qu’il a un passé très douloureux : son père, alcoolique dans l’âme, a bu la tasse à la piscine et est décédé des suites du coma hydraulique que cela a engendré ; par la suite, sa mère va s’ennuyer le soir et se rabattre sur le dernier homme de la fam… Enfin ça, c’est une autre histoire). Bref, n’ayant aucune solution à sa portée car il n’a pas assez de couilles pour buter ce pauvre type, il enfile sa cagoule, charge son arme et improvise une prise d’otage pour gagner du temps. L’idée est conne mais l’intention est louable, aussi je vais l’aider à s’en sortir.

Ramirez : Mais et moi ?! Je suis là aussi !

Mais tu vas pas déjà nous faire un caca nerveux ! Les lecteurs savent que t’es là grâce à la liste tout en haut de l’article ! Bon, commençons par commencer le commencement.


I-Les ouvertures

La plupart des bâtiments à braquer sont ornés de fenêtres, de baies vitrées ou de vitraux ou de lucarnes ou de… Bref. Bien sûr, cela améliore le rendu soleil-chaleur à hauteur de 34,78 % en moyenne et ça permet de purifier l’air de molécules toxiques pour la santé comme la senmovaitose de posterione (reportez-vous à l’équation d’Airwic si vous souhaitez en savoir plus). Mais, et on a tendance à occulter précipitamment cette propriété fort contrariante pour un prise d’otage : ça permet de voir à travers ! De surcroît, une ouverture n’offre qu’une infime résistance aux tirs de sniper et de ballons de foot, ce qui n’est pas top. Le gilet pare-balle n’est pas une solution, non non non. Si vous êtes suffisamment con désespéré pour tenter un braquage, c’est que vous n’avez pas assez de fric pour vous en procurer.

Solution 1 : mettez les otages devant les ouvertures (de toute façon ils n’ont rien d’autre à faire) si vous avez pas trop de fenêtres et assez d’otages. On prend aussi les chiots et les nourrissons si besoin est.

Abdoul : Problème : j’ai quatre otages pour une vitrine de 10m25 sur 2m47 (valeur approximative, j’ai utilisé un double-décimètre maped pour mesurer ; d’ailleurs c’est complètement con ce truc car comme ta règle se plie tu t’amuses avec et du coup elle est jamais plate et tu peux pas faire de mesures précises, encore moins tracer un segment proprement).


J’ai compris l’idée, ce n’est pas une fatalité. As-tu Valérie Damidot parmi tes otages ?

Abdoul : Non, j’ai même pas Sophie Favier.


Dans ce cas il y a problème, passons en conséquence à la…

Solution 2 ! (admirez ma maîtrise de liaisons entre les paragraphes ; ça en dit long sur mes talents littéraires) : Mettez autre chose que des otages devant la fenêtre, pas en verre si possible, toujours dans le but de former un rempart entre vous et le très hostile monde extérieur (solutions 1 et 2 cumulables, voir les modalités dans les magasins participants).
Abdoul : J’ai rien d’autre que des Super Picsou Géant à mettre devant la vitrine !

Et alors ? C’est nickel-chrome ultra okay tellement que ça roxx ! Ca fait au moins 300 pages ces trucs là !

Et voilà, une véritable forteresse impénétrable !

De plus, avec sa structure 100% feuille de pin canadien, ça offre une résistance 2x10² supérieure à celle de papier de qualité moindre aux projectiles métalliques comme le stipule la loi de Marconizio, projecto-papérien né le 30 février 1658 avec le testicule droit atrophié par ce que l’on suppose être une forme ancienne de la maladie de Prescouil, qui fait actuellement des ravages dans la région de Fescholaba au sud-est de l’Ethiopie, république fédérale démocratique de la corne de l’Afrique de 91 millions d’habitants dont 17,95% s’appelle Mohammed en hommage au prophète et non comme on pourrait le penser en hommage au terroriste qui a sévi récemment à Toulouse, agglomération franç…

Abdoul : On peut revenir à nos Picsou ?

Ramirez : On en a juste assez pour couvrir l’ensemble de la vitrine mais on n’aura jamais assez de scotch pour les accrocher tous !

Abdoul : Et pendant qu’on les installe, on risque de se faire descendre !

Grmbll… Bon bah passons à la dernière solution alors.

Solution 3  : Ne vous mettez pas en face des fenêtres. Certes, vous allez sûrement rétorquer que cette solution comporte de multiples inconvénients, ne devrait pas figurer dans cet article et qu’elle est la réincarnation inerte de tous les maux qui pullulent sur la planète Terre (la vivante étant Benjamin Castaldi). Ce à quoi je répondrai merde avant de laisser le mot de la fin de cette partie à un professionnel aguerri qui nous fait l’honneur de sa présence :


Randeep singh beards.JPG Le petit truc spirituel du cousin de Ben Laden :
Même si l’une de vos otages s’avère être particulièrement attirante, abstenez vous de lui boucher l’ouverture (ou « les », si vous êtes du genre audacieux), vous perdriez un temps précieux.




II-Le matériel à emmener pour votre petite excursion

Bien que rudimentaire, la liste qui suit est d’une aide précieuse lors d’une prise d’otage. Je précise que vous n’avez pas besoin d’aller dans des boutiques spécialisées hors de prix pour la plupart des produits et quand on sait combien les temps sont durs dernièrement, c’est appréciable.

Abdoul : Mais, la prise d’otage est déjà commencée ! On peut pas prendre du matériel maintenant !

Pas faux. Mais bon, il faut bien penser aux jeunes gens qui nous lisent afin de préparer leur avenir et qui ont besoin de conseils. Jeunes gens qui ont l’intelligence de se mouiller la nuque avant de plonger dans l’action ! Pas comme certains… Bon, allons-y :

  • Un flingue, le plus gros possible. Plus il l’est, plus ça impressionne. La gent féminine en particulier. Bon, j’arrête les frais.
  • Une cagoule, symbole du preneur d’otage vous octroyant deux avantages indéniables : elle vous isole du froid et d’une éventuelle gastro-entérite, dissimule votre identité et par là-même, vos boutons d’herpès disgracieux. Je recommande le modèle Thalib vendu 4€ chez Milouche-les-bons-plans (23472 Larivière-de-Rage, Creuse). Sinon, allez chez Solution 3000.
  • Un sac répondant à deux critères : contenir toute la marchandise et ne pas dénaturer votre image d’homme viril et sans pitié. Pour ce dernier cas, Dora l’Exploratrice, Hello kitty et Charlotte aux Fraises sont vos pires ennemies, évitez-les comme la peste et vous éviterez un gros foutage de gueule. Et pour cause : ça fait pas sérieux !

Moi franchement, je dis toujours que braqueur, c’est une profession à part entière (à ne pas confondre avec pro-fesses-sillon qui est un mouvement de mode prônant une épilation bien définie de l’orifice anal). Agissez en conséquence et… Ce sera bien. Ouaip.

  • Une corde pour attacher et un foulard pour bâillonner chaque témoin s’ils ne sont pas sages et que vous n’avez aucune autorité pour les faire taire. Notez que ces deux ustensiles sont interchangeables si le foulard est très grand.
  • Une autre corde, au cas où la situation dégénérerait au point de vous pousser à vous pendre. Comment ? Utiliser le flingue ? Ne soyez pas ridicule, on ne peut pas se pendre avec un flingue…
  • Un meuble, pour vous cacher derrière en cas de fusillade. Si l’improvisation ne vous fait pas peur, rien ne vous empêche d’en prendre un sur place.
  • Une brosse pour pouvoir vous gratter le dos sans lâcher votre arme et sans détourner les yeux des otages. Les gymnastes et autres contorsionnistes ne sont bien entendus pas concernés.
  • (Optionnel) Une lampe de poche si vous voulez faire votre prise d’otage de nuit. Gardez néanmoins à l’esprit que les otages sont généralement absents des lieux publics après 22 heures, à l’exception de certains commerces où, à en croire tout le monde, personne ne va jamais de toute façon.
  • (Optionnel) Des piles, pour mettre dans la lampe de poche
  • (Optionnel) Une bougie, si vous avez oublié de recharger les piles
  • (Optionnel) Un briquet, pour allumer la bougie
  • (Optionnel) Une boîte d’allumettes, au cas où il n’y aurait plus de gaz dans le briquet ; si votre boîte est vide, renoncez à tout jamais à être preneur d’otage car soit vous êtes d’une négligence telle qu’on appelle cela de l’incompétence soit le ciel est tout simplement contre vous.
  • Du scotch, pouvant dépanner dans de nombreuses situations. Par exemple pour bâillonner les bouches à pipe de grande dimension si vous n’avez pas de foulard assez grand. Ou encore pour ne pas se retrouver comme un con et être obligé d’adopter la très controversée troisième procédure concernant les ouvertures… Hé hé hé…

Abdoul : C’est sadique !


Ramirez : C’est mesquin !


François : C’est bientôt fini ? Je dois aller chercher ma belle-mère à l’aéroport.


  • Une pelle, mon coup de cœur. Ses applications sont très nombreuses et ne se limitent pas comme beaucoup d’amateurs le disent au creusage de tunnel servant d’échappatoire.
  • Si vous êtes face à une impasse, mieux vaut avoir un passe-partout. Pour vous faire la courte échelle. Ou à la rigueur une personne de taille normale pour vous faire la longue échelle.
  • Un pique-nique et un carnet de sudoku pour ne pas être pris de cours en cas de prise d’otage qui s’éternise.
  • Si parmi vos otages se trouve un bébé, un foulard conventionnel ne pourra mettre fin à ses bruyantes jérémiades. Aussi il est recommandé d’apporter un hochet et des couches. Ou un congélateur si vous n’avez pas la fibre maternelle. Nonobstant de ma propre expérience, la pelle remplace avantageusement les outils cités précédemment de par son autonomie illimitée, ses résultats rapides et surtout son plaisir d’utilisation, incommensurable !
  • Plein de choses auxquelles il m’est impossible de penser car je suis sous l’emprise de puissants stupéfiants.


LRuquier.JPG Laurent Ruquier dit :
Alors ça, c’est stupéfiant ! Ah ah ! Ah ah !


Hem… Je vais donc m’arrêter là pour le matériel et poursuivre.

François : Oui, qu’on en finisse !

Jacqueline : Que je puisse enfin retourner chez moi et finir de tricoter une abominable écharpe qui pique pour mon abruti de p’tit neveu !

Stéphane : Que je puisse enfin aller cramer quelques bagnoles dans la rue au lieu d’aller à l’école ! En plus y a que trois profs absents c’est la lose…

III-La récupération de la marchandise

Cette étape que je qualifierais de centrale non pas par sa faculté à produire de l’électricité, faculté qui n’a pas encore été démontrée d’ailleurs, mais par son importance. Pour faire simple, bah c’est quand même ce qui motive le braqueur à se bouger le cul et accessoirement à se foutre dans la merde.

Ramirez : Mais on n’est pas braqueurs, on est preneurs d’otage maintenant !

Certes, mais bien que cela ne soit plus la priorité neumbeur ouan, autant procéder au braquage initialement prévu dans le but de satisfaire vos besoins pécuniers d’argent. Malgré son importance, Cette partie n’est guère compliquée à appréhender. Elle consiste tout simplement à concentrer en un point (votre sac tant qu’à faire) ce que vous êtes venu récupérer dans l’optique de les emmener avec vous dans un futur que je vous souhaite proche. Nous nommerons ce ou ces biens « marchandise » (la belle a les yeux bleus). Ah ah ! Mais si c’est drôle ! C’est comme la chanson des Inconnus là… Personne ne rit ? Soit. Poursuivons. Voyons les différentes possibilités qui s’offrent à nous :

  • Solution 1
  • Solution 2
  • Solution 3
  • Solution 4

Maintenant, voyons en quoi elles consistent :

Solution 1 : Récupérez la marchandise pendant que votre complice surveille les otages.

Solution 2 : Surveillez les otages pendant que votre complice récupère la marchandise.

Solution 3 : Demandez à l’un des agents de police de venir récupérer la marchandise pendant que vous faites votre grille de sudoku, que votre complice s’enfile votre pique-nique et que les otages jouent à chat perché sous l’œil attentif d’un singe savant préalablement dressé dans ce but. Personnellement je désapprouve cette méthode ; vous vous doutez de la raison : les animaux savants peuvent être amadoués avec de la nourriture et ne sont donc pas d’une extrême fiabilité pour surveiller les otages.

Solution 4 : Je ne la détaillerai pas du fait de son extrême complexité qu’une poignée d’hommes sur Terre (mais de très nombreux en dessous) seulement maîtrisent dans son intégralité. Mais elle existe. Si si je vous assure.

Solution 3000 : Ouvert tous les jours de 9h à 18h sauf le lundi, le mercredi, le samedi, le dimanche et le lundi qui suit.

Voilà c’est tout. Des questions ? Bon, la suite alors.


IV-Quitter les lieux

« Bon, on va pas coucher là ! »
~ abdoul à propos de son irrépressible désir de baiser sa femme (tendrement sur la joue je précise) qu’il ne peut en l’état actuel des choses satisfaire.



Bah oui t’as raison, tu vas pas coucher là. La marchandise étant récupérée, il est temps de prendre la poudre d’escampette pour dissimuler les cernes sous vos yeux. Et puis partir, bien sûr. Vous avez différentes manières de sortir :

Solution 1 : Passez par la porte.

Ou bien optez pour la…

Solution 2 ! (si avec une telle maîtrise des liaisons je finis pas au best-of je comprends plus rien) : Passez par les fenêtres. Enfin par une seule d’entre elles ; je vous dis pas de faire des allers-retours pour passer par les différentes fenêtres, ça serait bien entendu stupide.

Abdoul : Putain ! Y a des flics partout autour de nous ! On peut pas sortir !

Hein ? Mais c’est impossible ! C’est même carrément pas possible ! Il devait y avoir une échappatoire ! Ce n’est pas ce que j’avais écrit… Il semble que… Ma création m’échappe. Elle est devenue autonome… C’EST LA FIIIIIIIIIINN…

Ramirez : Merda ! Nous sommes perdus !

Abdoul : Nooooooon !

Hé hé hé, on peut vraiment vous faire gober n’importe quoi. Un article qui devient autonome… Et pourquoi pas un lit qui vole ou un roux qui sent bon tant qu’on y est ? Bon, plus sérieusement, je vous invite à regarder ceci :

Convers fb.jpg




Ramirez : Oh le petit bastardo !

Abdoul : Si y avait pas tous ces flics, je t’en collerais une entre les deux yeux !

Steph : ‘Tain j’ai le droit de surfer batard !

Abdoul : Oui, mais pas d’aller sur internet ! Je récupère ceci…

Steph : ‘Tain tu touches à mon blackberry je te défonce ta tronche !

Ramirez : Mais ouais c’est ça. Allez retourne avec les autres.

Steph : ‘Tain j’en ai marre ‘tain !


Bon, pendant ce petit aparté, j’ai réfléchi à deux échappatoires, tout n’est pas perdu :

Solution 1 : Fuyez en tapis volant (usez d’un modèle suffisamment chargé en énergie astrale pour supporter le poids de la marchandise)

Solution 1 : Creusez un tunnel avec votre pelle. Si le sol n’est pas meuble, que ce n’est pas commode de creuser, utilisez votre marteau-piqueur.

Abdoul : Keuwa ? Un marteau-piqueur ? Mais j’en ai pas !


LRuquier.JPG Laurent Ruquier dit :
Quelqu’un te l’a piqué ! Ah ah ! Ca doit te rendre complètement marteau ! Ah ah ! Ah ah !



Abdoul : Tu n’en as même pas parlé dans la partie « matériel ». Et puis de toute façon ça nous aurait avancé à rien.

Tiens ? C’est pas faux ça. J’admets que j’eusse oublié d’en parler tout à l’heure. Bon bah on oublie la fuite à l’anglaise. Cela risque d’être dur désormais, mais sachez que l’espoir subsiste, que tout n’est pas perdu. Qu’ensemble, nous surmonterons l’adversité, nous dominerons nos peurs les plus secrètes pour mieux triompher !... Ou pas.

V-Man vs Wild : face aux poulets, terribles prédateurs de la jungle urbaine



Derrière ce titre qui en jette se cache une terriiiiiiible réalité : des créatures sanguinaires vous toisent, n’attendant qu’une imprudence de votre part pour avoir votre peau. Cela suppose qu’il ne faut pas sortir d’où vous êtes pour maintenir un moyen de pression. Et ça, cela suppose des techniques de survie très pointues pour parvenir à tenir sans soutien aucun de l’extérieur… Dramatique dit comme ça, hein ? Je vais vous enseigner comment survivre le plus longtemps possible afin de gagner du temps, temps que je vais mettre à profit pour chercher une alternative pour débloquer la situation.


1- S’hydrater

  • Déracinez les yuccas, ficus, palétuviers et autres plantes d’intérieur pour en boire la sève
  • Abreuvez-vous de l’urine de votre complice ou de la votre si vous êtes souple

Abdoul : Mais faites pas ces yeux ! On n’en est pas encore là !

François : Pfouh…

Ramirez : Mais bientôt…

Jacqueline : Gloups !


2- Se sustenter

  • Mangez les yuccas, ficus, palétuviers et autres plantes d’intérieur
  • Si les plantes ne sont pas très bien passées, mangez votre vomi
  • Si les plantes sont bien passées, mangez vos merdes récupérables environ 6h après in(di)gestion

Abdoul : Euh… C’est pas les seules options j’espère ?!

Non, il est également possible de…

  • …manger les otages après examen médical préalable (si avec celle-là je suis pas élu Darwin, je crie au scandale) ; s’agirait pas de tomber malade en voulant manger, ce serait du jamais vu !


Fille-blue girl dirk struve .svg La nana aux cheveux bleus dit :
Comment osez-vous dire quelque chose d’aussi épouvantable ? Pensez à tous les démunis qui chaque jour…







Rho mais sortez-là celle-là... Ah là là ! Pourquoi les belles femmes parlent autant pour ne rien dire ? C’est quand même dingue…

  • mangez le panier pique-nique que je vous ai dit d’emmener dans la partie « matériel ». Nan, n’essayez pas de m’avoir, je sais que je l’ai mis.

Ramirez : Y a plein de bonbons dans la vitrine, on peut les manger ?

Si vous y tenez vraiment…


3- Se soulager

Ca a le mérite d’être simple…

  • pissez sur le sol s’il y en a un
  • hydratez-vous (souplesse requise) ou hydratez votre complice


4- Se reposer, dormir

Ca a le mérite de l’être encore davantage…

  • vous êtes un warrior, un killer, un ouf : vous n’avez pas besoin de sommeil car vous carburez à la monster® et/ou au café grand-mère®
  • vous êtes une taffiole, une tarlouze, une tartopommes : vous êtes pour ainsi dire dépourvu de cou…rage et ne faites pas de prises d’otages. Na !

Voilà, avec ça vous devriez tenir 4 ans facile.

Abdoul : Hé ! Y a un type avec des lunettes noires et un mégaphone qui avance vers nous !

Steph : Yeah ! On nous envoie Mickaël Youn !

Ramirez : Mais non, celui-là il est noir. C’est qui alors ?

Un négociateur. Il arrive à point nommé pour la prochaine partie. Cet article est vraiment trop bien fait.


VI-Gérer le négociateur

Les négociateurs sont des personnes, c’est-à-dire des êtres pourvus d’organes comparables à vous et moi. Son métier, c’est que les policiers n’aient pas à faire le leur. Il va vous dire que vos parents ne sont pas fiers de vous et qu’ils seraient davantage soulagés si vous acceptiez de vous rendre et d’aller en tôle pour perpète’. C’est peut-être vrai, mais c’est faux. Donc ne l’écoutez pas, rembarrez-le et énoncez vos conditions.

Abdoul : Des conditions ? C’est nouveau, ça.

Bah en fait c’est simple. Dans la hiérarchie du salaire criminel, les conditions sont au-dessus de la marchandise volée. C’est tout.

Ramirez : Entendi.

1-Rembarrer le négociateur

Négociateur : Messieurs les preneurs d’otage, c’est l’agent Samuel Carter qui vous parle. C’est moi qui conduis les opérations.

Abdoul : Je parie qu’il boit pas.

Ramirez : Pourquoi ?

Abdoul : Ben parce qu’un Sam qui conduit, ça ne boit pas !

Ramirez : Ah ah, d’accooooord… (J’ai pas compris)

Chers lecteurs, vous pouvez constater les effets de la liqueur à base de gencive de Gad Elmaleh, d’ongle de Jamel Debouzze, de cheveux de Patrick Timsit (ingrédient de plus en plus rare) et de salive de Nicolas Sarkozy que je viens d’administrer au plus bronzé des preneurs d’otage. Un tel concentré d’humour permettra à notre ami de rembarrer comme il se doit le négociateur et servira de démonstration. Laquelle remplacera efficacement toute explication magistrale que j’eusse pu donner. Le guide n’en pâtira donc pas, bien au contraire, tout comme ma vessie qui va profiter au mieux de ce court intermède.

Samuel Carter : Vous êtes cernés !

Abdoul : Ah bon ? J’ai pourtant utilisé un roll-on pour les yeux ce matin…

Samuel Carter : Rendez-vous !

Abdoul : Où et à quelle heure ? Je suis peut-être déjà pris…

Samuel Carter : Mais… Bon, qu’importe. Pourquoi avez-vous attaqué cet établissement ?

Abdoul : Bah parce qu’on voulait faire un tabac ! Mouarf !

Samuel Carter : Heu… Je… Ecoutez : vous… Vous allez avoir de graves problèmes !

Abdoul : Je m’en tamponne l’oreille avec une babouche [1]

Samuel Carter : Il a dit… Babouche ?

Flic : Il porte des babouches ?!

Samuel Carter : …Sur notre sol français, oui. Au vu d’un tel traditionnalisme, nous avons à coup sûr affaire à un dangereux extrêmiste. Passez en code « rouge jeune fille coincée qu’on invite à danser ».

Flic : A vos ordres, je le contacte de suite !

Aïe. Je n’aime pas la tournure que ça prend.

Abdoul : Ah ah ! Je te les ai cassés, ils savent plus quoi répondre tellement ils sont sur le CUL ah ah !

On va dire ça… Bon, le temps d’injecter à ce néo-abruti un peu de sang de Mylène Farmer pour le rééquilibrer et nous passons à la suite.


2-Enoncer ses conditions

Tout est dans l’attitude. Soyez fermes, fondants et avec du caractère (comme un camembert Président®) ; on doit vous prendre au sérieux mais pas trop quand même car s’ils vous estiment être une trop grande menace, ils vont amorcer un protocole préventif qui implique de vous descendre pour vous faire monter au ciel. Pour ce qui est du contenu maintenant, bah… Voilà quelques suggestions, à reformuler bien entendu selon vos aspirations personnelles :

  • « Je veux des sous » (préciser la quantité)
  • « Je veux baiser » (préciser la quantité là aussi)
  • « Je veux le dernier single d’André Rieu»
  • « Je veux savoir qui de l’œuf ou la poule était le premier »


Ce ne sont là que de simples exemples pour vous donner un ordre d’idée ; si vous dites l’une des deux dernières formules, attendez-vous à une certaine incompréhension de la part de vos interlocuteurs. Vous voilà prévenus. Oh, j’oubliais, ça peut être une bonne idée de demander un hélicoptère.

Ramirez : Ah ?

Ca règlerait les problèmes de fuite.

Abdoul : Pas de souci pour ça, je porte déjà une couche.

Mais pas ça ce problème là, je parle du problème que vous avez pour vous enfuir ! Un hélicoptère vous permettrait de survoler le problème !

Abdoul : Mais s’il nous suffit de ça pour partir, on va pas rester longtemps…

Tout à fait, ton calvaire prendra fin. Je comprends la reconnaissance que tu éprouves à mon égard mais sache que je ne fais que m’acquitter de ma responsabilité en prodiguant mon savoir.

Abdoul : …Et donc la partie V était totalement inutile.

C’est… Pas faux. Chiottes. Tiens, d’ailleurs, en parlant de ça…

Voix venant des cabinets : Hé ! Y a quelqu’un ?

Abdoul : Merde, Charles-Henri s’est réveillé !

Ramirez : Je m’en occupe.

Très bien ça, bonne organisation. C’est le métier qui rentre.

François : Et nous, on rentre quand ?

Samuel Carter : Messieurs les preneurs d’otage, c’est l’agent Samuel Carter qui vous parle. Nous avons dorénavant compris votre détermination et souhaiterions désormais vos revendications !

Allez, à toi de jouer jeune basané. N’oublie pas : attitude camembert Président®.

Abdoul : Je veux 5000€, un hélicoptère et 1000 vierges !

Samuel Carter : Hmm… Mes supérieurs doivent être informés, vous serez recontactés en temps voulu. Sachez toutefois que, de mon point de vue, nous aurons sûrement du mal à réunir une telle somme.

[5 minutes plus tard...]

Samuel Carter : Messieurs les preneurs d’otage, c’est l’agent Samuel Carter qui vous parle. Mes supérieurs refusent de payer la somme et Fadela Amara menace d’organiser une grève nationale du sexe si nous accédons à votre requête des 1000 vierges. Par contre nous pouvons vous fournir un hélicoptère dans les deux heures.

Abdoul : Ca marche !

Un peu de fermeté bordel ! Impose-toi un minimum !

Abdoul : Mais y a intérêt à avoir la clim’ !

Lamentable…


VII-L’hélicoptère

1-Généralités (en alexandrins s’il vous plaît !)

Pour cette sous-partie pas vraiment passionnante,

J’vais employer la vieille méthode feignante.

Afin de vous instruire, je vais me contenter

De poser un petit lien vers Wikipédés.

Ne cherchez ni calembours ni jeux de mots sales…

Vous ne me contredirez pas : Wikipédale,

Niveau humour, c’est le vide intersidéral.


2-Mesures de sécurité



Ramirez : Ah, l’engin est arrivé !

Abdoul : Génial ; le témoin est sous contrôle ?

Ramirez : Il est mort.

Abdoul : Hein ? Tu l’as buté ?

Ramirez : Non, il a glissé sur une flaque d’eau et est mort dans d’atroces souffrances d’une commotion cérébrale.

Abdoul : Ah, ouf. Tu me rassures. Bon, à l’hélico !

STOP ! Pas de précipitation ! Les forces de l’ordre ont peut-être tenté de vous piéger, pour vérifier cela, nombre de mesures, que je vais énumérer, s’imposent. Evidemment, il faut que quelqu’un tienne les otages en joue ; sinon les poulets et les gendarmes n’auront aucun scrupule à vous latter la face.



Vous avez peur de vous retrouver face à ça ? Vous pouvez.



  • Assurez-vous que les clés de l’hélico sont bien en votre possession, le cas contraire contraignant sérieusement le démarrage de l’appareil
  • Envoyez un animal, un otage, Mireille Mathieu ou tout autre être dont le décès serait négligeable pour qu’il se prenne les habituels pièges classiques à auto-déclenchement (faux plancher dissimulant une fosse remplie de pieux, guillotine latérale dissimulée dans la portière, sceau d’eau en équilibre sur cette même portière…) à votre place
  • Mettez la climatisation en route, sortez vite du cockpit et attendez un peu pour vous prémunir d’un éventuel gaz toxique
  • Insérez un CD dans l’autoradio : s’il s’agit d’un lanceur de dards empoisonnés, le projectile sera bloqué
  • Ouvrez la boîte à gant avec précaution, qui sait ce qu’elle pourrait contenir…
  • Ouvrez avec la même prudence la cuvette des toilettes car là encore, des abominations peuvent s’y trouver…
  • Posez quelque chose sur le siège pour vérifier qu’il n’y a pas de glue ou de peinture pas sèche dessus
  • Collez votre oreille droite (ou gauche si vous êtes gaucher) sur les parois de la cabine afin de repérer toute minuterie suspecte dont une bombe pourrait être l’origine
  • Vérifiez que personne n’a mis une pomme de terre dans le pot d’échappement
  • Faites tourner quelques secondes les pales de l’hélico pour déclencher un éventuel système d’auto-détachage
  • Une cible peinte sur l’arrière de l’appareil est suspecte
  • Assurez-vous de savoir piloter un hélico
Petit schéma récapitulatif, ce sera plus facile à retenir.



Ramirez : Esperma de cavalo ! Je ne sais pas piloter un hélico !

Abdoul : Nom d’Allah, moi non plus !

Pas de panique, sous-partie à la rescousse !

3-Baptême de l’air

Bon avant toute chose, pour éviter que ça soit moche…

Jacqueline : Qu’est-ce qu’il y a ?

Non rien, je ne parlais pas de vous mais de la situation. Pour éviter que ça soit moche disais-je donc, il faut emmener un otage avec vous.

François : Pas moi !

Jacqueline : Pas moi !

Steph : Pas moi !

Abdoul : Désolé petit, tu l’as dit en dernier.

Steph : Va mourir !

Ramirez : C’est toi qui va mourir si tu la fermes pas ! Les deux autres, sortez !


Allons allons dépêchons ! Voilà c’est ça, prenez la marchandise et mettez-là dans la soute…


??? : Ah, refe’mez ! Y a t’op de lumiè’e !

Abdoul : Hé mais vous êtes qui ?!

Bamaco : Ji m’appelle Bamaco. Ji viens Bungula. Ji veux aller Pa’is t’ouver t‘avail.

Steph : Sa mère, il pue grave le fennec !

Ramirez : Mais qu’est-ce que vous foutez dans la soute ?!

C’est moi qui l’ai engagé comme figurant. Comme ça quand les articles de sencyclopédie devront, comme les épisodes de séries américaines, faire figurer une personne noire dans leurs lignes, bah j’aurai rien à modifier ! Et toc !

Bamaco : Ouais en fait je m’appelle Maurice et je viens de Perpète la Chapelle dans la Creuse où je suis fabricant de sacs en queue de renard. Sinon, je fais du curling en amateur et j’ai tourné il y a quelques années dans un clip de Yannick Noah.

Abdoul : D’accord, mais le négociateur il compte pas ?

Non, c’était une contrefaçon. Mal faite en plus. Il avait des chaussures et il sentait pas mauvais. Bon, oublions ça et passons à la suite.



1-S’assurer qu’on ne va pas vous suivre

Maintenant que vous avez pris place dans l’appareil, commencez par ouvrir une fenêtre.

Ramirez : C’est fait !

Passez votre tête par la fenêtre.

Abdoul : Aïe !

Par celle que vous venez d’ouvrir, ça me paraît évident

Abdoul : Ah, d’accord ; et maintenant ?

Dites d’une voix assurée : « Ne vous avisez pas de nous suivre, sinon nous ôtons la vie à cet otage ; toute tentative de tir de votre part et son cœur ne battra plus la seconde qui suit. Respectez ces conditions et personne n’aura la mort de ce jeune promis à un bel avenir sur la conscience. »

Abdoul : Mais comment est-ce que je peux retenir tout ça ?

Ramirez : C’est vrai que c’est long…

Ah là là, vous êtes vraiment pas dégourdis ! Il suffit de faire un copier/coller.

Abdoul : « Ne vous avisez pas de nous suivre, sinon nous ôtons la vie à cet otage ; toute tentative de tir de votre part et son cœur ne battra plus la seconde qui suit. Respectez ces conditions et personne n’aura la mort de ce jeune promis à un bel avenir sur la conscience. »

Samuel Carter : Arr… Nous devons les laisser partir.

Flic quelconque : Mais… Vous les laissez partir avec 500 cartouches, en pleine inflation du prix du tabac ?

Samuel Carter : Pas de « Mais… Vous les laissez partir avec 500 cartouches, en pleine inflation du prix du tabac ? » (vraiment pratique ce copier/coller décidément). C’est un ordre du directeur des opérations ! Messieurs les preneurs d’otage, c’est l’agent Samuel Carter qui vous parle. Nous accédons à votre requête, nous nous écartons !

Ramirez : Ca paraît presque trop facile.

Seul le résultat compte, on peut passer à l’étape suivante :

2-Se mettre hors de vue

Je peux résumer ce qui va être dit en une phrase : décollez et montez au-dessus des nuages ; s’il n’y en a pas, utilisez votre bombinette ninja.

Ramirez : Ca aussi tu ne l’avais pas mentionné…

Abdoul : Y a des nuages donc pas grave. Comment on décolle ?

Décoller ? Oh c’est facile, il suffit de euh… D’appuyer sur le bouton « start ».

Abdoul : Mouais en fait il se fout de notre gueule depuis le début ! Il sait rien faire, il peut absolument pas nous aider ! On est dans la merde jusqu’aux aisselles et la diarrhée n’est pas finie ! On est coincés pour un bon bout de temps !

Steph : M’en fous j’loupe philo.

Bon, j’av…

Ramirez : C’est bon, j’ai trouvé le bouton !

Ah ? Eh bien tu… Euh… En a mis du temps.

L'hélico, l'hélico, l'hélicoooo !

Abdoul : C’est bon on décolle !

Flic : Vous n’allez pas le regretter ?

Samuel Carter : Samuel Carter ne regrette jamais ses choix.

Flic : Ah ? Bah tant mieux pour v… Pour lui.

Samuel Carter : Qui ça ?

Flic : Bah vous, quoi.

Samuel Carter : Ah… Lui…

3-Se poser et relâcher l’otage



Tout est dans le titre, commencez p…

Ramirez : Je relâche l’otage maintenant, ça sera fait.

Hé mais il déconne là ! Oh putain il l’a fait…

Bof pas grave on va faire passer ça pour un suicide assisté



Nelson monfort.jpg Nelson Monfort dit :
Nous sommes de retour en direct du championnat d’Europe de plongeon de haut-vol alors qu’un concurrent français vient de s’élancer. La technique est remarquable ; regardez le ralenti de ce retourné, à mi-hauteur, c’est magnifique et parfaitement maîtrisé ! Par contre, et c’est bien dommage, notre athlète n’a pas fait attention aux éclaboussures lors de sa réception. Il obtient néanmoins du jury une moyenne de 6,84/10, inespérée pour un français. Bravo Stéphane.



Ramirez : Heu… J-J’ai fait une boulette ?

Abdoul : Raaaaaaah !

Une boulette ? Non, pas du tout. « Tragédie » me paraît davantage approprié.

Abdoul : Raaaaaaah !

Je crois qu’une pause s’impause…

Abdoul : Raaaaaaah !

Ramirez : J-J-J-Je vais p-p-poser l’héli-li-li-lico un p-peu plus loin…

Abdoul : Raaaaaaabat-toi sur la droite sinon on va se prendre les pigeons qui viennent en face !

Ramirez : Ouais ouais c’est b-bon.

Abdoul : Hé, y a un chauve sur l’immeuble qui nous regarde… Il pointe un flingue sur nous !

(Son brusque correspondant à l’éjection du projectile du cylindre de l’arme. On peut résumer ça par « pan ! »)

Abdoul : Hé ! On dérive vers lui !

Ramirez : Falta de bacalhau ! Je ne contrôle plus rien !

(Multitude de sonorités d’une tonalité forte engendrées par le crash de l’hélicoptère sur le sommet d’un immeuble. On peut résumer ça par « crashbangpanprschhhviouprrrrcriishhhh ! »)

Bruce Willis : Bah alors les gars ? On a eu un accident ? C’est vraiment de la camelote ces pièces chinoises, hein ?

Abdoul : Keuf ! Keuf !

Bruce Willis : Hé bonhomme, on dit « policier » quand on est poli. Ta mère te l’a jamais expliqué ? Bon allez, embarquez-moi ces gueules de couscous !

Ramirez : Argh…

Voilà, c’en est fini pour ce guide. J’espère que vous avez aimé et que ces quelques lignes vous permettront d’envisager plus sereinement vos futurs forfaits. J’espère également que ces quelques minutes de lecture, durant lesquelles 2 adultes, 5 enfants (dont 1 en bas âge), 10 chiens et chats et 42 hérissons ont trouvé la mort sur la route ; durant lesquelles la bourse du Burundi a perdu 1,6% plongeant le monde dans une récession sans précédent et durant lesquelles le couple Brangelina a adopté 6 autres enfants, vous aurez appris quelque chose.

Sources

  • « J’apprends avec mon papa Mohammed » aux éditions Taliban
  • « Manuel d’utilisation de la mitraillette Rachid Corporation » fourni avec l’arme en question
  • « L’art de se faire des couilles en or tout en échappant à la justice ou comment occuper au mieux la fonction de Président de la République » de Jacques Chirac aux éditions RPR
  • Sainte Anne dans les Alpes, naturellement riche en sulfates, carbonates et prostates

Cet article a été réalisé par un collectif d’auteurs comprenant Moi, Moi-même, Moi Seul et un quatrième que nous ne nommerons pas car il préfère garder l’anonymat.


  1. Si vous avez reconnu cette célébrissime réplique du nain dans le donjon de naheulbeuk, bravo ! Vous êtes officiellement reconnu comme étant un fan absolu de cette saga. Si vous êtes capable de citer l’épisode dans lequel elle est citée ; allez prendre l’air, ça vous changera.


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