Chanson enfantine

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Une chanson enfantine est une composition chantée dont le texte simple, innocent, parfois un peu naïf, est particulièrement destiné à l'enfant. Ce répertoire spécifique très populaire est bien connu de tous. Il a traversé les âges et les générations car une fois parents, les adultes éprouvent un attachement particulier à transmettre à l'enfant, un peu comme un héritage, les petites ballades, berceuses ou ritournelles moyenâgeuses qui ont marqué les jeux et les moments tendres de leur petite enfance. Reconnue comme méthode ludique d'apprentissage, la chanson enfantine est particulièrement appropriée pour l'éveil de l'enfant, lui procurant ses premiers plaisirs musicaux, l'accompagnant dans la découverte du langage, lui enseignant avec des mots à sa portée les préceptes moraux en phase avec les règles du savoir-vivre et du savoir être de la vie en société.


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Edward n°2  :


Maman me chantait plein de chansons quand j'étais petit.

Les jeux

La chanson enfantine tient une place reine dans les jeux des jeunes enfants, par exemple à travers les comptines de repérage servant à compter les temps lors de jeux comme la corde à sauter, l'élastique, les jeux de mains frappées ou les formulettes d'élimination qui permettent de choisir une personne lors d'un jeu ou encore les petites chansons à chorégraphier. Certaines comptines de jeu sont particulièrement adaptées pour aménager un moment ludique entre le parent et l'enfant et procurer à ce dernier la promiscuité et le contact dont il a besoin pour son développement affectif. Exemple de la bébête qui monte et qui monte et qui monte et qui fait plein de "guiliguilis", jeu souvent pratiqué par la mère de Ed Gein :


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Edward n°1  :


Je déteste les guiliguilis et je hais ma mère !


Seul ou à plusieurs, les jeux chantés sont des moments privilégiés de rire et de joie qu'apprécient particulièrement les enfants.


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« Ma première comptine et ma première désillusion. J'avais pourtant suivi les instructions à la lettre. D'abord dans l'huile puis dans l'eau, mais rien n'y fit. Pensant que je ne l'avais pas laissée assez longtemps je réitérai l'expérience jusqu'à ce que les yeux de Jerry, ma souris albinos teinte de gouache verte pour l'occasion, se révulsent. Son petit corps malingre fut pris de drôles de soubresauts jusqu'à une immobilité totale d'un genre définitif. J'ai beaucoup pleuré car il n'y eut aucun escargot tout chaud. Idem avec Jerry II, Jerry III, Jerry IV… après Jerry IX, j'ai cessé de croire à la magie, j'avais 4 ans. Puis le temps passant je passai à d'autres jeux… mon père m'ayant offert une carabine. » - Thomas Lee Dillon[1]
Note :
  1. THOMAS LEE DILLON, « Le sniper silencieux », tua plus de 1 000 animaux en se promenant en voiture et en tirant sur les animaux du quartier. Puis il tua plein de gens mais ça, c'est une autre histoire.


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« Vous savez qui tout le monde déteste ? Plus que les Juifs ? Les PD. Parce que même les Juifs ils détestent les PD. Et vous savez qui tout le monde aime ? Les clowns. Ils sont sympas et marrants. Moi j'ai toujours préféré me déguiser en clown parce que personne n'aime les PD.» - John Wayne Gacy

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« J'étais un petit garçon triste et déprimé. Absolument rien ne m'intéressait et pourtant j'associe la chanson de l'alouette aux rares moments de joie de mon enfance. Je voulais comprendre comment les êtres vivants étaient capables de bouger, par quel miracle j'arrivais moi-même à remuer la tête ou la main. Cette chanson a longtemps accompagné mes séances de dépeçage des chiens et chats que je tuais pour satisfaire ma curiosité. » - Jeffrey Lionnel Dahmer[1]
Note :
  1. En grandissant le "cannibale de Milwaukee" a conservé cette curiosité pour l'anatomie, il violait, assassinait et démembrait de jeunes hommes. Jeffrey Dahmer a perforé le crâne de certaines de ses victimes espérant se créer un zombie.



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«Le jeu du loup était un de mes jeux de récré préféré. Au début comme les autres, je n'aimais pas être le loup. Courir comme un dératé après tout le monde était trop fatigant et très ennuyeux. Mais plus j'y jouais, plus j'y prenais goût. Ma conception de ce jeu changea radicalement. J'étais systématiquement volontaire pour tenir le rôle du grand méchant loup. C'était trop drôle de voir mes petits camarades détaler comme des lapins chaque fois que je faisais mine de courir vers l'un d'eux. Je me sentais fort et tout puissant. Ils avaient peur d'être attrapés, ils avaient réellement peur de moi. J'en choisissais que je traquais sans relâche et que je finissais toujours par avoir. Je finissais toujours par tous les avoir. Pour moi la vie est comme une promenade dans les bois et "le loup" est toujours un de mes jeux préférés. » - Marcel Barbeault[1]
Note :
  1. Dit "Le tueur de l'ombre". Mari et père modèle, Marcel Barbeault était un loup déguisé en agneau. Il se planquait et attendait ses victimes près de chez elles.

Le rapport aux autres

L'enfance est le moment où l'individu cherche sa place et son rôle dans le microcosme social qui est le sien. Il établit un rapport de force avec les autres pour tester et appréhender ses limites. La chanson enfantine peut-être un outil éducatif pour aborder bien des aspects du rapport à l'autre, que ce soit le respect d'autrui, le respect de l'autorité ou encore l'approche du sexe opposé. Par exemple "La petite mandarine" qui attrape un gros pépin suite à un zeste déplacé d'un garçon citron, est une chanson toute mignonne pour aborder la question de la sexualité et ce n'est pas Ed Gein qui vous dira le contraire :


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Edward n°2  :


Maman a toujours raison, les femmes sont le récipient du mal !


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« Charmante comptine qui a révélé au jeune pré-pubère que j'étais la psychologie féminine. Les femmes pensent toutes comme des putes. Le jeune romantique de la chanson aime à la folie cette Claire Fontaine, une pétasse qui n'a pourtant pas lieu de faire sa belle avec son nom pourri de marque de cahier, et il n'a de cesse de satisfaire ses moindres désirs. Mais cela ne lui suffit jamais cette salope. Elle lui en demande plus, toujours et encore, jusqu'au jour où malheureusement, le jeune homme au cœur tendre ne peut pas lui offrir le bouton de rose dont elle a tant envie (je te jure, c'est quoi cette demande débile de « bouton de rose » ? Elle n'a rien trouvé de mieux pour faire sa connasse ?) et elle le jette comme un moins que rien, le laissant seul dans un désespoir sans nom. L'histoire de ce doux prince à l'âme pure, m'a toujours beaucoup attristé et me donnait systématiquement envie de défoncer la tronche de cette grognasse à coup de pied de biche, histoire de lui rabattre un peu sa superbe.» - Ted Bundy[1]
Note :
  1. "Teddy" assassinait des étudiantes ressemblant à Stéphanie Brooks, afin de tuer encore et encore, sa fiancée du lycée qui l’avait laissé choir alors qu’il était fou amoureux d’elle
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«Quand j'écoutais cette chanson je m'imaginais en gentil pompier sans peur qui aiderait les gens avec son beau camion tout rouge en éteignant plein, plein, plein, plein, plein de feux de maison comme le ferait un héros. Aujourd'hui pompier volontaire, j’éteins plein, plein, plein, plein d'incendie. Je suis un héros.» - Hervé Habert[1]
Note :
  1. Hervé Habert, pompier volontaire, a allumé 31 feux, entre octobre 2008 et février 2011.


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« Je me rappelle. C'était au CP. On devait apprendre cette chanson pour le spectacle de fin d'année mais j'étais infoutu de prononcer les paroles comme il faut. Moi je disais « il fourre, il fourre, le curé». Je ne le faisais pas exprès mais la maîtresse Mme Vitère, passait son temps à me punir. Elle me mettait au piquet, me faisait écrire des lignes, me fessait me promettant de me faire passer l'envie de faire le mariole me traitant de petit obsédé sexuel. C'était très injuste, humiliant et les autres gamins se foutaient de ma gueule à cause de ça. Plus tard on me diagnostiqua une dyslexie. Je hais cette salope de Vitère » - Guy Georges

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« Il était un petit naviiireu, il était un petit naviiireu... d'aussi loin que je me souvienne, cette chanson m'a toujours fait rêver. Ça peut paraître bête d'être à ce point fasciné pas une chanson enfantine mais il faut me comprendre aussi, j'ai été élevé dans une famille très attachée à la culture japonaise : au petit-déjeuner c'était sushis, au déjeuner c'était sushis, au dîner c'était sushis, le lundi sushis, le mardi sushis, le mercredi sushis, le jeudi, le vendredi... alors, je me suis juré qu'un jour, je mangerai quelque chose de cuit.» - Issei Sagawa

Principes et règles de vie

Certaines chansons enfantines ont pour objectif d'inculquer en douceur les valeurs essentielles à l'éducation et à la socialisation de l'enfant. Elles promeuvent à travers des messages positifs les bons comportements et attitudes à adopter. Ces chansons mettent en scène un personnage auquel l'enfant s'identifie. Il voudra l'imiter ou non, selon que la fin de l'histoire récompense ou punit le personnage pour ses faits et gestes. Ainsi l'enfant intègre graduellement les messages délivrés par la chanson et acquiert un sens moral. Ed Gein disait aimer la chanson "Scions du bois" pour la mère de Nicolas qui a cassé son sabot, pour sa portée philosophique :

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Edward n°1  :
Rien n'est irremplaçable et puis je suis un adepte du recyclage


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« Enfant j'étais sensible à l'histoire d'Adèle, touché par son combat contre l'oppression et par sa révolte contre le système.
De cette chanson j'ai tiré deux règles de conduite que je me suis toujours appliqué à tenir :
- Primo, ne jamais se satisfaire d'un "non" et deuxio, ne jamais rester sur un pont après l'avoir plastiqué. » - George P. Metesky[1]
Note :
  1. Trop lol se prononce "mets tes skis"... mais ce n'est pas l’objet de cette note. Metesky (relol) fut renvoyé à la suite d'un accident de travail. Il porta plainte contre son employeur mais il perdit le procès. Très contrarié, il posa des bombes dans plusieurs lieux publics.


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« Petite chansonnette guillerette et un peu absurde que me chantait ma Mamie Paule. Toujours voir le verre à moitié plein est une belle leçon d'optimisme à enseigner à un enfant. Des malheurs arrivent, c'est ainsi. Être triste et se gâcher la vie ne sert à rien, alors autant se réjouir quand ces malheurs arrivent aux autres. Et pourquoi ne pas en faire un joli refrain ? » - Thierry Paulin[1]
Note :
  1. ""Le Monstre de Montmartre" était décrit comme étant un noceur brillant, branché et très entouré, un épicurien qui aimait s'amuser... bref un Massimo Gargia mais en moins moche quand même.


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VIVE LA ROSE

... Mon amant me délaisse O gué, vive la rose Je ne sais pas pourquoi Vive la rose et le lilas Il va-t-en voir une autre O gué, vive la rose Bien plus riche que moi Vive la rose et le lilas ... On dit qu'elle est malade O gué, vive la rose Peut-être qu'elle en mourra Vive la rose et le lilas Si elle meurt dimanche O gué, vive la rose Lundi on l'enterrera Vive la rose et le lilas ...

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«La vie est souvent bien faite. Une petite contrariété et "pfffiouf" le demain elle disparaît par enchantement. Mais parfois il faut donner un petit coup de pouce au destin. Comme dit le révérend Alden :"Aide-toi et le ciel t'aidera". » - Ellen Etheridge[1]
Note :
  1. Il n'y a pas de photo de Ellen Etheridge de disponible sur le net mais à l'époque (vers 1910) toutes les américaines ressemblaient à Caroline Ingalls donc ...


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«"Fais dodo Colas mon petit frère", ma berceuse préférée qui conte qu'à l'heure du coucher, "Maman" s'acquitte des tâches domestiques (elle fait à l'instant T des gâteaux) et tient à merveille son rôle de mère de famille tandis que "Papa" exécute un dur labeur (il coupe du bois mais aurait également bien pu tondre la pelouse ou faire de la plomberie) comme l'exige sa condition de figure patriarcale de la cellule familiale. Ils font cela le soir car la journée, ils sont à leur travail respectif, contribuant pleinement au dynamisme de l'économie du pays. À aucun moment il n'est question de gros culs de chômeurs qui glandent devant la télé. Le petit Nicolas peut donc dormir tranquille car il appartient à une famille saine qui porte en son sein la valeur du travail.» - Nicolas Sarkozy[1]
Note :
  1. Surnommé "La sangsue" ou simplement par son diminutif "Nique", son modus operandi consiste à saigner à blanc les classes moyennes et ouvrières à coup de taxes puis de couler la classe défavorisée dans un RSA béton. Voté melenchon !


Développer l'imaginaire

Les berceuses sont des chansons enfantines qui ont pour but d'aider au sommeil de l'enfant. Sur une mélodie lente, au travers de paroles bienveillantes, elle propose des univers rassurants, empreints de douceur et d'amour. Avec grâce et volupté, l'enfant plonge dans un onirisme tout joli, qui le préservera des cauchemars et stimulera positivement son imagination.

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« Enfant cette chanson me parlait beaucoup ... Mais si ! Je vous assure qu'elle me parlait réellement ! Je ne suis pas fou. » - Herbert William Mullin[1]

Note :
  1. Herbert Mullin est la Jeanne d'Arc des tueurs en série. Il prétend que c'est son père qu'il lui ordonnait télépathiquement de tuer. Malgré ses allégations, il soutenait mordicus qu'il était sain d'esprit.


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« On n'était pas super riche et pour l'un de mes anniversaires ma mère avait récupéré à Emmaüs un vieux 45 tours que j'écoutais le soir pour m'endormir, sur le mange disque de mon père. Le problème c'est qu'il était tout rayé et qu'il sautait tout le temps le bordel. je vous jure, c'était un truc à devenir dingue, à vous faire toucher les fils, à vous rendre complètement siphonné de la carafe... Voilà pourquoi chers jurés, il faut m'envoyer à l'hôpital psychiatrique pour me faire soigner plutôt qu'en prison. Merci de votre compréhension.» -William Hickman[1]
Notes :
  1. juste avant son procès, William Hickman a écrit à un codétenu son intention de faire croire aux jurés qu'il était fou. Ceci dit... il n'était pas fou, juste très con.


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« Cette chanson a très tôt éveillé ma curiosité. Je n'en dormais plus, cela occupait toutes mes pensées. Je me demandais si la texture était douce et molletonnée comme le lainage des moutons, si cela avait un goût de barbe à papa ou si c'était dégueu comme le crottin d'ovin, si cela avait des vertus magiques comme faire dormir tout de suite au lieu de compter bêtement les moutons... au point qu'il était devenu primordial que je goûte le lait de mouton. Vous savez quoi, il doit il y avoir un truc dans le lait de mouton car depuis lors, je n'ai plus pu m'en passer. »Le sadique zoophile suisse[1]
Note :
  1. Une cinquantaine d'animaux –principalement vaches, moutons, chevaux, chats et lapins- victimes d'actes sadiques, voire zoophiles.


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« Pour moi, tout à commencé avec cette chanson : est-ce que Thomas est tombé raide mort ou est-il en selle et bien vivant ? J'avais beau lire et relire les paroles pour trouver un début de solution, je n'arrivais pas à résoudre cette énigme. C'était comme si une énorme boîte en carton cachait Thomas et son cheval à mon niveau de pensée. Je me suis dit qu'un cheval c'était peut-être trop énorme à imaginer pour mon petit esprit et qu'en simplifiant et réduisant le postulat de base, je devrais trouver une réponse. Je remplaçai donc le cheval par un chat et la possible chute fatale de cheval par un flacon de gaz mortel. J'arrivai ainsi à la conclusion paradoxale que le chat était dans un état quantique superposé, à la fois mort et vivant. Un peu surpris, je réitérai plusieurs fois cette expérience de pensée afin de vérifier ma drôle de théorie puis je ne la fis plus que pour le plaisir sadique que me procurait la torture des chats. J'ai parlé de mes expériences à mon pote Einstein, qui m'a dit que le poison c'était un truc de gonzesse et qu'il imaginait plutôt un baril de poudre à proximité du chat. Il avait raison mon pote, c'était bien plus drôle comme ça.» - Erwin Schrödinger[1]
Note :
  1. On ne compte plus les milliers de chats que cet enfoiré a zigouillés en pensées. A l'instar de Charles Manson, il fit beaucoup d'émules et ses pratiques sadiques se propagèrent et se pratiquent encore dans la sectes des physiciens boutonneux.


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Edward n°2  :


La Rosalie titi panpan elle est malade, elle est malade, du mal d'amour,
Pour la guérir titi panpan faut de la salade, de la salade, trois fois par jour ...

Maman aussi était malade du mal d'amour, je l'ai guérie en lui faisant manger de la salade par les racines.


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