Utilisateur:WTHellias/869e bataillon de dauphins de l'armée américaine

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« Eek eek eek ! »
~ Un dauphin à propos du 869e bataillon de dauphins de l'armée américaine.

Pas plus tard qu'hier[1], l'équipe de la sencyclopédie a découvert l'existence d'un bataillon de dauphins entrainés par l'armée américaine à des fins militaires. Devant cette nouvelle alarmante, nous nous sommes un peu sentis obligés de partager notre découverte avec le monde entier, afin que nous pussions nous préparer contre cette nouvelle arme de destruction massive qu'est le dauphin de guerre. C'est pour cela que devant vous se tient cet article sur le 869e bataillon de dauphins de l'armée américaine. C'est ce qu'on appelle du journalisme engagé 2.0.

Sérieux si avec ça on ne le gagne pas notre Pulitzer, c'est qu'on ne l'aura jamais...

Histore

Création du 869e bataillon de dauphins de l'armée américaine

Des projets d'armement farfelus, l'armée américaine en a eu beaucoup. Entre un porte-avions en glace qui a fondu quelque part dans le pacifique ou un fusil qui tire avec un angle de 90° et qui fut la plus grande cause de "tir ami" de la seconde guerre mondiale, ils ont quand même fait très fort niveau idée à la con.

Robert Woodrow Wilson, très studieux, réfléchissant à une manière de confirmer la très controversée théorie du big bang durant les années 60.
Robert Woodrow Wilson, complètement défoncé, tentant de nous expliquer un truc new age : « le fond diffus cosmologique » durant les années 70.

Mais la décennie la plus productive en terme d'armes stupide et incongrus, c'est quand même les années 70 et ce pour un simple raison : du point de vue de la recherche scientifique, les années 70, c'est la difficile transition entre le LSD des années 60 et la cocaïne des années 80. Alors forcément, pour les laboratoires et centres de recherche du monde entier, les 70's c'était un peu la fête du slip scientifique. Un grand nombre des scientifiques responsables d’avancées technologiques majeures durant les années 60 se sont retrouvé à nous parler de maison mal orthographiée ou d'autre connerie de ce genre si tôt l'année 1970 commencée.

Du coup, il ne sait pas passé grand chose d’intéressant scientifiquement parlant entre 1970 et 1979. Ou plutôt si, il s'est passé plein de trucs intéressants. Et coloré. Mais pas vraiment utile en fin de compte.

Et c'est donc dans ce contexte un peu chaotique qu'un biologiste inventa le concept de dauphins entrainés au combat. Qui était ce biologiste ? Personne ne sait vraiment et pour être honnête on n'est même pas sûr qu'il s'agisse bien d'un biologiste. Pour cause, la seule preuve de la naissance du concept provient d'un dessin sur une serviette en papier retrouvée dans une poubelle après une rave party organisée par la section biologie de l'université de San Francisco en septembre 74. Étant donné que tout les biologistes présents (Ainsi que les autres personnes qui n'avait rien à foutre là mais qui sont quand même venu parce qu'ils avaient entendu qu'il y aurait plein de drogue) était tous complètement défoncé ou en état de mort cérébrale durant les trois jours qu'ont duré la rave, il fut impossible de retrouver l'auteur original du dessin.

Néanmoins, l'idée fut transmise au commandement de l'armée américaine, principalement parce que les biologistes, encore dans un état second, trouvaient ça très drôle comme blague à faire au commandement de l'armée américaine, mais aussi parce que les différentes drogues encore présentes dans leurs organismes avaient fait naître en eux l'espoir illusoire qu'ils allaient pouvoir devenir riche si l'armée décidait de financer le projet.

En temps normal, aucun général n'aurait accepté de financer un projet aussi con, mais ce jour-là, le général en charge du financement du département scientifique (Un certain Patrick McPennair) devait justement trouver de toute urgence un projet à financer sous peine de perdre le financement par la Bank Of America de son département. Financement qui lui permettait de financer des projets. Et aussi de se mettre quelques biftons dans la poche. Ce détournement de fond perpétré annuellement par McPennair était d'ailleurs la seule raison pour laquelle le poste de général en charge du financement du département scientifique existait. En effet, il aurait été plus simple (et un peu moins couteux) de financer directement les équipes scientifiques sans passer par l'intermédiaire McPennair. Mais vu que ce dernier avait besoin d'argent, il mis en place tout ce dispositif de détournement de fond à la con. Dans son journal de bord, il commentera la création de son poste ainsi : « C'est bien la preuve que le système ne fonctionne pas. Mais c'est pas moi et ma nouvelle Ferrari qui allons nous en plaindre[2] ! Hahahaha ! »

Et c'est ainsi que le 8 novembre 1974, il décida d'engager la section biologie de l'université de San Francisco afin de créer une armée de dauphins tueurs. Le 869e bataillon de dauphins de l'armée américaine était né.

Construction du camp

Après quelques raves d'auto-congratulation organisées par la section biologie de l'université de San Francisco en l'honneur de l'acquisition d'un financement pour un projet, ils décidèrent qu'il serait bien de savoir pour quel projet ils avaient reçu le financement en question.

« L'armée de dauphin ? Sérieusement, c'est cette merde qui a été financé ? Putain, si c'est comme ça, j'me casse ! »
~ Un biologiste à propos de sa démission.

Les biologistes restants ne se découragèrent pas et décidèrent de mettre en place un partenariat avec SeaWorld pour pouvoir profiter de leurs équipements ainsi que de leurs dresseurs. Après tout, c'était moins couteux que d'en former des nouveaux et comme McPennair avait déjà vidé la moitié des caisses dans sa poche, les biologistes n'avait pas d'autre choix que d'aller pour la solution la moins chère.

L'entrée du SeaWorld U.S. Army

Bien qu'il soit vrai que certains biologistes avançaient que l'alternative la moins chère aurait été de ne rien foutre et de se la toucher, cela était impossible. En effet, une commission mandaté par le gouvernement devait régulièrement vérifier qu'ils ne faisaient pas n'importe quoi avec l'argent alloué par le gouvernement. Par contre aucune commission ne fut mis en place pour vérifier les activités frauduleuses de McPennair, pas plus que pour les activités frauduleuses des différentes commissions mandaté par le gouvernement qui profitaient de leur budget pour se payer des prostitués en provenance d'ex-URSS et autres trucs d'une nature pas franchement légal. Un membre d'une de ces commission écrira à ce propos dans son journal intime : « C'est bien la preuve que le système ne fonctionne pas ! Mais c'est pas moi et ma petite slovène qui allons nous en plaindre[3] ! »

L'inauguration du SeaWorld : US Army se déroula en février 1975 sous les yeux ébahis de l'unique journaliste qui s'était déplacé pour écrire un article sur le parc. Ce dernier, un certain John-Peter Pearnow, spécialiste en trucs dont tout le monde se fout récolta un maximum d'information concernant le projet, ainsi qu'un grand nombre de coups de pieds au cul à force de poser trop de questions concernant le projet. C'est qu'à l'armée américaine, on n'aime pas trop les fouille-merdes, sauf quand il s'agit de vérifier qu'un terroriste ne planque pas de bombe sale dans son cul. Après plusieurs heures d'investigation, John-Peter se retrouva avec plus de connaissance sur l'intégralité du bataillon que n'importe qui d'autre qui y était associé ce qui lui permit de rédiger le meilleur article de sa carrière, un papier digne du Pullitzer, un moment de journaliste pur à en faire chialer de bonheur Robert Namias. Son Magnum opus en quelque sorte.

Il ne fut pas publié pour cause de « Nobody gives a crap about that ! »

Des débuts difficiles

Une fois l'inauguration terminée et les emmerdeurs de journalistes mis à la porte, la seconde phase du projet, communément appelée « On a une piscine à dauphins, maintenant il ne reste plus qu'à trouver des dauphins à mettre dedans » commença. C'est là que tout se compliqua.

En effet, le 869e bataillon de dauphins de l'armée américaine faisant justement parti de l'armée américaine, le recrutement des dauphins devait se faire selon les règles de l'armée, c'est-à-dire sur la base du volontariat. Assez bizarrement, aucun dauphin ne présentait l'envie de devenir militaire et c'était bien emmerdant pour le 869e bataillon. Une réunion entre le commandement de l'armée, les biologistes de l'université de San Francisco et divers experts en expertise fur organisée le 16 mars 1975 afin de résoudre ce problème problématique ainsi que pour discuter de ce phénoménale phénomène de répétition répétitive.

Voici un extrait de la transcription rédigée durant ce meeting :

Gen. McPennair : Bon, c'est pas super pratique de ne pas avoir de dauphins dans notre escouade de dauphins
Prof. Livr : Ouais, c'est un peu comme si on avait pas vraiment réfléchi à ce qu'on devait faire avant de le faire.
Lt. Dévédé : J'arrive pas à déterminer si c'est ironique ou stupide comme situation.
Prof. Diskeudure : Moi, je pense que c'est 35% ironique, 35% stupide et 35% complètement impossible selon les mathématiques tels qu'on les connait parce que ça fait un total de 105% et que ça dépasse. Sauf bien sûr si on considère que % signifie en réalité "pour cent cinq" en lieu et place de "pour cent" !
Prof. Champoing[4] : Oh non ! C'est qui l'abruti qui a fait entrer un connard de probabiliste ici ?

Après que le probabiliste se soit fait viré à grand coup de pied dans les pourcentages, il fut décidé de diviser l'équipe de scientifiques en deux, chacune travaillant sur une possible solution.

La première équipe eut pour charge de trouver un moyen leur permettant de contrôler les dauphins à distance afin de les faire venir dans les centres de recrutement et de les faire signer la demande de recrutement. Cette solution était d'autant plus intéressante que, si elle existait, elle permettrait d'utiliser les dauphins comme des drones plutôt que de devoir se casser le cul à les entrainer.

« Mais c'est quoi un drone ? »
~ Un scientifique à propos du fait qu'en 1975, ça n'existait pas encore les drones.
Une photo du premier dauphin, Flopper, engagé dans le 869e bataillon de dauphins de l'armée américaine en 1976.

La seconde équipe travailla sur une solution se basant sur le principe du singe savant qui stipule qu'un singe qui tape au hasard sur une machine à écrire pendant un période de temps indéfini finira presque sûrement par écrire un texte compréhensible par l'homme. En prenant en compte ce principe, sur une période de temps indéfini, le fait qu'un dauphin puisse rentrer au hasard dans un centre de recrutement et signer la paperasse nécessaire à son recrutement arriva presque sûrement aussi, raisonnèrent les scientifiques.

De plus sachant que la population de dauphins[5] est nettement supérieur à celle du singe solitaire mentionné dans le principe du singe savant, il est donc plus que probable qu'un dauphin se portera volontaire pour l'armée américaine plus rapidement qu'un singe n'écrira un roman, rendant ainsi l’occurrence d'un recrutement de dauphin "vraiment presque sûr". La seconde équipe en arriva à la conclusion qu'ils avaient besoin d'enfermer un singe dans une salle avec une machine à écrire car sans singe, il aurait été plus compliqué pour le dauphin de se porter volontaire avant que le singe ne finissent son texte.

« Les statistiques, c'est beau quand même ! Par contre, les probabilités, beurk ! »
~ Un scientifique à propos des statistiques.

La première équipe décida de se mettre en grève sous prétexte que « les scientifique de la seconde équipe ne font que nourrir un singe en attendant qu'un dauphin se pointe dans un centre de recrutement, pendant qu'on bosse comme des malades sur un système de contrôle mental des mammifères marins, c'est un peu du foutage de gueule ! »

Pour remédier à cet énième problème, il fut décidé de transférer l'intégralité du personnel de l'équipe 1 chez l'équipe 2 et de transférer le singe de l'équipe 2 chez l'équipe 1. Ainsi, la totalité des scientifiques, désormais membres de la seconde équipe, se contentèrent de se la toucher pendant plusieurs mois tandis que le singe savant, désormais unique membre de la première équipe, tapa au hasard sur une machine à écrire dans le but double d'écrire une thèse sur comment contrôler les mammifères marins et de forcer un dauphin à s’enrôler dans l'armée avant qu'il n'ai finit ladite thèse.

Et après dix mois d'efforts acharnés de la part du singe et de non-efforts tout aussi acharnés de la part des scientifiques, un dauphin, du nom de Floppeur (Flipper© est marque déposée chez les dauphins), décida de s'engager parce qu'il n'avait rien d'autre à faire de sa journée.

Environ un quart d'heure plus tard, le singe termina sa thèse, prouvant ainsi que la seconde équipe avait raison et terminant en même temps le travail de la première équipe. L'équipe 2 décida que cette double réussite valait le coup de lancer une énorme fête en leur honneur, le tout bien évidement financé par le gouvernement. Le singe, plus modeste, se contenta de se gratter le cul.

Flopper appartenant maintenant à l'armée américaine, le serious business pouvait enfin commencer.

Le Serious Business

Prof. Livr : Ok, mais c'est quoi le serious business en fait ?
Gen. McPennair : Roh mais vous savez ça quand même !
Prof. Livr : Euh non, là vraiment, je vois pas
Gen. McPennair : Bah si voyons, c'est simple : on balance plein d'armes à feu sur l'objet de notre travail, ici des dauphins, et ensuite y'a plein d'explosions, on tue tous les cocos, America FUCK YEAH, etc. Enfin bref, le Serious Business quoi !
Prof. Livr : Ah d'accord ! Je comprends maintenant.

Cet échange provient de la transcription du débriefing de la seconde phase du projet de la 869e bataillon de dauphins de l'armée américaine. Cette réunion avait pour but de rendre compte de l'avancée de projet ainsi que de déterminer ce qu'il fallait ensuite. Après près de trente minutes de bavardages quelques peu inutiles, il fut décidé de poursuivre l'idée du Général McPennair et ce, pour deux raisons essentiels : déjà, c'était lui qui obtenait le financement nécessaire à l'état de glandouillage absolu dans lequel était tombé la section biologie de l'université de San Francisco. Un état dont les biologistes n'avaient pas trop envie de sortir parce qu'ils avaient un peu la flemme en fait. La seconde raison était en fait que cette flemme, toujours causée par l'état de glandouillage absolu de l'équipe, les avaient empêcher de proposer une solution autre que celle du général.

Ainsi, la seule idée proposée durant ce meeting fut celle du général, une idée qui, en l'absence de concurrence, sortie grande gagnante de la réunion, même si des observateurs extérieurs commentèrent qu'il s'agissait là d'une victoire sans grand panache. Ils furent proprement exécutés parce que ça ne se fait pas trop d'espionner les réunions stratégique de l'armée.

« Hé mais dis donc sergent Baleine, tu serais pas un tout petit peu en train de te foutre de ma gueule là ? » demande le sergent instructeur Hartman.
« Eek eek eek » répond le sergent Baleine.

Et c'est le 23 février 1976 que la troisième phase du projet, surnommé « Donnons des flingues à des dauphins et espérons que ne se fasse pas tirer dessus par accident », commença officiellement. Les premières mesures prises furent d'envoyer les dauphins engagés s'entrainer à l'utilisation d'arme à feu dans les mêmes camp d'entraînement que ceux utilisés par l'armée américaine pour les soldats humains. Malheureusement, tous ne se passa pas comme prévu : les dauphins étaient constamment bizutés par les recrues humaines parce qu'ils étaient différents, les sergents instructeurs avaient beau leur gueuler dessus, les dauphins n'avait pas l'air de comprendre un traitre mot de ce qu'on leur racontait, et bien sûr, les dauphins n'étant pas en contact avec de grandes étendus d'eau, ils mourraient assez rapidement de déshydratation.

Après seulement 45 minutes, l'opération entière fut annulée et les dauphins encore en vie rapatriés en vitesse. A la fin de la journée, le 869e bataillon comptait près de 83% de perte et ce sans jamais être partis une seule fois au combat.

« Je sais pas pourquoi, mais j'ai comme l'impression qu'on s'est un peu chiés dessus sur ce coup-là... »
~ Un scientifique à propos de l'état de son slip.

Une réunion de crise fut organisée pour débattre du pourquoi du comment de ce monumentale échec. Toutes les personnes présentes se mirent rapidement d'accord sur le fait que d'entrainer des mammifères marins hors d'un milieu aqueux n'était peut-être pas la meilleure idée de tout les temps, puis le débat se porta sur le fait qu'en réalité c'était peut-être même la pire idée de tout les temps. Pendant près de trois heures, les scientifiques, militaires et le singe de la première équipe se mirent sur la gueule à grand coup de chaise et autres articles de bureau qui trainaient pour déterminer si ça l'était effectivement ou si il y avait pire. Après quelques fractures, deux bananes engloutis et un carton rouge, la réponse fut trouvée par le singe qui tapa au hasard et presque sûrement arriva à la conclusion que le fait de penser que le signe "%" voulait dire "Pour cent cinq" était définitivement la pire idée de tout les temps, et que l'entrainement des dauphins hors de l'eau arrivait loin derrière en second.

Les esprits calmés et les blessures soignées, la réunion repris son cours normal et il fut question de trouver une solution à ce problème d'entrainement hors de l'eau.

Prof. Champoing : Et si on les entrainait dans l'eau nos dauphins ?
Gen. McPennait : Ah, c'est pas bête comme idée ça ! Mais on va devoir construire des installations spécifiques pour ça.
Prof. Livr : Vous voulez dire comme le SeaWorld : U.S. Army qu'on a ouvert l'an dernier ?
Gen. McPennair : AH BAH PUTAIN ! Je le savais qu'on avait oublié quelque chose d'important !

Sitôt la réunion finie, l'ordre fut donné de balancer tous les dauphins et tous l'équipement dans les piscines prévus à cet effet afin que l'entrainement puisse enfin commencer pour de bon.

Dechargement de dauphins.jpg
« Ah putain, j'ai oublié de précisé que l'équipement, c'était à côté de la piscine qu'il fallait le mettre et pas dedans comme pour les dauphins... »
~ Général McPennair à propos d'une bête erreur de communication

Une fois l'armement essuyé, l'entrainement puis enfin commencé pour de bons, et ce, sans perte de dauphins. Après quelques mois de saut à travers des cerceaux tout en tenant des M16, l'état major américain jugea que le 869e bataillon était près au combats. Ainsi débuta une longue carrière militaire pour les dauphins du 869e.


Arrêt du programme

En avril 2014, une plainte contre le 869e bataillon de dauphins de l'armée américaine fut déposé devant la cour fédérale de San Francisco par le singe de la première équipe, celle-ci datait en réalité de mai 75, période durant laquelle le singe était emprisonné dans une pièce avec pour seule compagnie une machine à écrire. Ces conditions de détention plus que précaires l'encouragèrent à écrire presque sûrement au hasard la plainte dont nous parlons en ce moment même, mais cette dernière fut jetée à la poubelle par un des scientifiques chargés de la surveillance du singe avec pour raison qu'ils avaient demandé à l'être simiesque d'écrire une thèse sur comment contrôler les dauphins à distance et pas de se plaindre. Fait amusant s’il en est : une fois la thèse presque sûrement rédigé au hasard dans le désespoir par le singe, elle fut aussi jetée à la poubelle par une femme de ménage un peu trop zélée. C'est bien dommage.

Et c'est en 2014 que la plainte fut retrouvé par hasard[6] dans la poubelle où elle avait été jetée 39 ans plus tôt par un militant PETA qui passait par là. La thèse du singe sur le contrôle des dauphins fut aussi récupérée de cette même poubelle. Car oui, la femme de ménage faisait peut-être du zèle, il n'en restait pas moins qu'elle le faisait avec beaucoup d'incompétence comme en témoigne le fait qu'elle n'avait jamais pensé une seule fois à vider les poubelles en 39 ans de métier.

Charles Darwin n'a rien à voir avec cette histoire, mais vu qu'on parle ici d'un procès avec un singe qui se déroule au Etats-Unis, je me sens un peu obligé de le mentionner[7].
« Je me disais bien que ça puait un peu dans les bureaux quand même, mais jusqu'à aujourd'hui, je ne comprennais pas pourquoi ! »
~ La femme de ménage à propos du fait qu'elle est un peu conne sur les bords.

La plainte, après avoir été arrosée de parfum, passa devant le juge de la cour fédéral qui décida que son contenu révoltant, le révolta. Fier d'être arrivé à une conclusion qui suivait parfaitement les lois de la logique et du bon sens, il décida qu'il ne fallait pas s'arrêter en si bon chemin et institua un procès opposant le singe à l'armée américain, un procès qu'il décida d’intelligemment nommer "Le singe contre l'armée". Content d'avoir effectué une série d'action que d'aucuns qualifieraient de sensés, il prit l'ultime décision de rentrer chez lui dormir avant de commettre une bête erreur qui ruinerait à coup sûr sa magnifique série de réussite.

Une semaine plus tard, le procès commença. Les principaux intéressés furent appelés à témoigner pour résoudre cette affaire de maltraitance envers un animal. Du côté de l'armée, était présent, le général McPennair, le chef de la section biologie de l'université de San Francisco, le dernier entraineur du Sea World : U.S. Army encore vivant, Me Lawl (L'avocat général des USA) ainsi que la femme de ménage qui avait été amené pour servir de bouc émissaire en cas de défaite de l'armée. « Mais, c'est vraiment peu probable que ça nous arrive. On est quand même en train de se battre contre un singe, faudrait vraiment être le dernier des cons pour perdre contre un singe ! » assura Me Lawl.

Du côté du singe, c'était tout de suite moins réjouissant : il y avait bien évidement le singe, c'était son procès après tous, un militant de PETA qui prétendait être avocat, bien qu'il ne puisse le prouver, et un pot de fleur. Le pot de fleur avait était appelé à témoigner par erreur, mais vu qu'il égayait agréable l’autrement morne tribunal, le juge l'autorisa à rester.

À 14 heures pétantes, le juge débuta le procès par un petit coup de marteau bien senti, sitôt suivi d'un petit "Et hop !" bien senti lui aussi puis il invita le singe à venir témoigner à la barre. Ce dernier cria deux-trois fois puis montra son cul au juge. « Mmm, c'est intéressant ce que vous dites... Enfin, je suppose, il vient de dire quoi là ? » demanda le juge à l'assemblée. L'assemblée lui répondit unanimement qu'elle ne savait pas. Le juge en conclut que c'était un peu emmerdant pour le bon déroulement de son procès puis il demanda à ce que l'on convoque un traducteur singe/français au plus vite, le greffier lui répondit que cette profession n’existait pas avant de retourner devant sa machine à écrire pour rapporter par écrit la suite de la conversation. Suite de la conversation que voici :

Le juge : Ah ! Oui, je vois... C'est bien gênant tout ça... Hmmm, je sens qu'il va être bien chiant ce procès.
Me Lawl : Monsieur le juge, si le singe ne peut s'exprimer, ne devrait-on pas considérer qu'il n'est pas en mesure de se plaindre et donc que la plainte qu'il a déposé n'est pas valide ?
Me Peta[8] : OBJECTION ! Il a bien déposé une plainte, n'est-ce pas ? C'est bien un moyen d'expression que je sache ?
Me Lawl : Mais ce document à été écrit au hasard...
Prof. Livr qui crie du fond de la salle : Et presque sûrement !
Me Lawl : ... selon le principe du singe savant. Principe qui stipule qu'avec suffisamment de temps, un singe peut écrire n'importe quel texte donné en tapant au hasard sur une machine à écrire sans pour autant que ce soit la volonté première du singe ! Ce qui veut dire que ce texte est vraisemblablement issu d'une improbabilité statistique !
Me Peta : OBJECTION ! Le plainte écrite par mon client contient de nombreux détails, tels que des dates et des lieux, qui correspond parfaitement au déplacement de l'équipe scientifique associé au projet Dauphins tueurs durant sa seconde phase !
Me Lawl : Vous ne suggérez tout de même pas que ce singe aurait écrit cette plainte consciemment plutôt qu'au hasard...
Prof. Livr qui hurle depuis le fond de la salle : ET PRESQUE SÛREMENT !
Me Lawl : ... quand même ? Parce que bon voilà quoi, c'est un peu ridicule comme affirmation, vous ne trouvez pas ?
Me Peta : Et bien sachez mon cher môssieu Lawl que chaque année, je vais au Comic Con de Los Angeles en cosplay Sailor Moon et que du coup le ridicule, c'est un peu ma passion ! Donc oui, je supporte l'idée que le singe a agis consciemment lors de la rédaction de ce document et je vous prierai d'oublier ce que je viens de dire à propos du cosplay, je me suis un peu emporté et j'aurais mieux fait de fermer ma gueule...
Me Lawl : Euh... Ok. Soit, mais comment comptez-vous prouver que le singe peut écrire ce qu'il veut ?
Me Peta : Et bien c'est très simple, nous n'avons qu'à lui donner la machine à écrire du greffier, lui laisser assez de temps et il nous dira lui-même si oui ou non, il peut écrire consciemment !
Le greffier : Ouais mais non, c'est à dire que j'en ai un peu besoin de ma machine poudfsg^ùiozcghgn5v 45fd5q fg"si_s nk rgnvbjhhnfg dr"',ngbv ,n s<,nfze q: tjf5g555ertzeiug brfhrtjzcef(-_ç('htçàsdgvkber'(yeofjgvbe Lorem ipsum dsqurg gpyher)()-5685 2rqt't 3b 85df4ty ♫fdjspm...

Bon, ça continue comme ça pendant plusieurs dizaines de pages et ce n'est guère intéressant à lire et encore moins intéressant à observer comme peuvent en témoigner les gens présents dans le tribunal lors de la rédaction hasardeuse du singe. Deux jours plus tard, il arriva à écrire ("Presque sûrement" insista le professeur Livr) sa réponse de manière claire et précise : « Peut-être que oui, peut-être que non, qui sait ? ». Grâce à cette déclaration du singe, le juge put en conclure qu'il était impossible de confirmer l’habilité du singe à écrire, mais il ajouta néanmoins que si c'était en effet le cas, ce singe était un gros troll de merde.

Maintenant que la question de la légitimité de la plainte avait été prouvé insoluble, le juge demanda aux deux partis de voter si oui ou non, le singe avait été séquestré, qu'il puisse enfin bâcler ce procès en vitesse. Il faut dire qu'au bout de trois jours de procès sans grand intérêt, il commençait à en avoir plein le cul de ces conneries.

Depuis ce procès, le pot de fleur est devenu témoin professionnel au plus grand bonheur du juge qui trouve qu'il est du plus effet dans le tribunal.

Le vote fut unanime du côté de l'armée avec cinq NON. Ce fut plus mouvementé du côté du singe, étant donné que ce dernier se contenta de manger une banane, ce que le juge considéra comme un vote blanc. Me Peta vota OUI. Quant au pot de fleur, il ne dit rien.

Mais en même temps, c'est normal, c'est un pot de fleur.

Normalement dans une pareille situation, le juge aurait donné raison au NON, qui avait la majorité des voix avec 62,5 %, mais la vision du pauvre Me Peta qui, seul contre tous, continuait de croire en ces convictions, et ce même lorsque son client tenta de lui arracher un bras, rappela au juge ses jeunes et fougueuses années, tandis que l'aveu du cosplay de personnage féminin lui rappela ses présentes et (grandes) folles années. La larmes à l’œil, il déclara qu'il n'avait pas suffisamment de détails sur cette affaire pour pouvoir donner le coup de marteau final.

Une décision qui emmerda un peu tous le monde, y compris le juge qui se rendit compte de ça connerie un peu trop tard. Mais c'était trop tard, sous le coup de l'émotion, le juge avait fait une bourde et si il faisait marche arrière maintenant, tout le monde verrait à quel point il était nul, et ça, ce n'était tout simplement pas acceptable. Ainsi pour tenter de se sortir de cette situation quelque peu problématique, le magistrat eut la brillante idée de demander aux gens présents dans l'assemblée de venir à la barre pour donner leurs avis sur la question. Ce qui aller être vachement rapide parce que tout le monde, excepté trois personnes, s'était barré à la fin du premier jour de procès pour aller faire des trucs plus constructifs, comme par exemple, aiguiser des marqueurs pour tableau, nourrir un toucan ou savourer le soleil.

La première personne à donner son avis n'était autre que le greffier qui voulait se plaindre du fait que le singe avait cassé la touche "E" sur sa machine à écrire[9] et que du coup, il devait de ré-écrire à la main tous les "E" dans sa transcription, ce qui, du fait que le "E" est la lettre la plus utilisé de l'alphabet, était bien chiant.

La réponse du juge face à cette plainte fut sans équivoque, comme le prouve la transcription du greffier :

Le juge : J'en ai strictement rien à foutre !
Le greffier : Mais euh !

Suite à cet échec, le greffier jura qu'un jour, il se vengera de toute cette injustice puis sorti de la salle pour aussitôt revenir. « Pardon, j'avais oublié que je travaille ici en fait. » expliqua-t-il avant de retourner, morose, à son poste derrière la défectueuse machine à écrire afin de transcrire la demande du second témoin volontaire, un certain professeur Diskeudure. Ce dernier expliqua d'un ton irrité que les équipes scientifiques du projet Dauphins de guerre avait fait preuve d'un comportement discriminatoire à son égard, ce qui était quand même un peu intolérable de nos jours, non mais oh ! Voilà quoi... Merde à la fin !

Le juge se dit qu'il avait enfin trouvé son putain de témoignage décisif et que c'était pas trop tôt finalement. « J'aurais même dû commencer par ça en fait, ça aurait plus rapide. » pensa-t-il, « Faudra que je pense à demander si il y'a un témoin décisif dans le tribunal dès le début du procès la prochaine fois, ça ira plus vite comme ça ! Et comme ça PAF ! Je résous le problème des procédures judiciaires interminable, je deviens riche et célèbre et je vais enfin pouvoir me payer cette petite paire de talons aiguilles que j'ai vu à Vinedg- » Mais le fil des pensés du juge fut interrompu par Me Lawl quand ce dernier gueula haut et fort, « OBJECTION !  »

Le juge : Quoi, qu'est-ce qu'il se passe maintenant ?
Me Lawl : Hé bien, votre honneur, ce témoin prétend qu'il a été victime de discrimination, or, comme vous pouvez le voir, il est caucasien ! Et c'est bien connu, personne ne discrimine les caucasiens ! Donc, il est impossible pour lui d'avoir été discriminé par un de nos scientifiques !
Le juge : Ah oui, c'est vrai ça... Comment expliquez-vous cela, professeur ?
Prof. Diskdure : Bah en fait, je suis probabiliste et pour je ne sais pas pour quels raisons, les membres du projet considère que ça fait de moi un connard. D'ailleurs, ils ont l'air de considérer les probabilités en général, comme étant une sous-science sans intérêt, alors qu'en fait toute cette histoire de singe savant et de "presque sûrement", c'est des concepts probabilistes et non pas statistiques ! Du coup, ça n'a aucun sens ce racisme probable dont les membres de l'équipe font peut-être preuve !
Le juge : Oh non ! C'est qui l'abruti qui a fait entrer un connard de probabiliste ici ?



« Hé toi là-bas, le dauphin ! T'es viré ! »
~ Le général Johnson à propos d'un dauphin.


Armement

Présence militaire du 869e bataillon

Controverses

Notes

  1. Hier par rapport au jour où vous lisez cet article, ce qui fait que si vous re-lisez cet article dans deux jours, nous n'aurons découvert toute cette histoire de dauphin de l'armée que demain, causant ainsi un paradoxe temporel qui pourrait bien se révéler être destructeur pour l'intégralité de l'univers... Et ouais ! Bande de petits inconscients, c'est vachement dangereux de ce connecter sur la sencyclopédie en fait. Maintenant vous savez, alors ne faites pas les cons avec ce site !
  2. De toute façon, une Ferrari, ça ne peut pas se plaindre. Problème résolu !
  3. De toute façon, sa slovène, elle ne parle pas la langue... Et elle utilise sa langue de tel manière qu'elle ne peut pas parler en ce moment donc bon... Problème résolu !
  4. Ça se voit que je galère avec les noms, vous ne trouvez pas ?
  5. Qui était d'environ 7 900 habitant la dernière fois que j'ai vérifié
  6. Et probablement aussi presque sûrement du coup.
  7. Et je me sens aussi un peu obligé d'expliquer cette référence parce que c'est vachement obscur en fait.
  8. C'est le nom qu'il a donné. Pas très original tout ça. C'est définitivement pas moi qui sortirais des noms aussi merdique !
  9. Il est arrivé un truc similaire à George Perec en 1968.


Qu'avez-vous pensé de l'article "869e bataillon de dauphins de l'armée américaine" ?
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