Alcibiade
Et les slips Athéna présentent...
géant majeur parmi les nains puceaux
Un jour d’il y a longtemps, dans le bourg athénien de Scambonide, est né Alcibiade. La légende raconte qu’une licorne serait venue déposer ses œufs aux pieds de la mère de ce dernier puis aurait ensuite déployé ses ailes pour regagner la lune, afin de bien montrer que l’enfant était béni des dieux. Il le prouva à maintes reprises durant toute l’histoire de sa vie d’homme antique.
Nom de Zeus !
Alcibiade fut dès son plus jeune âge un mec génial ! Il était beau, avait du goût, était citoyen d’Athènes et était donc promis à de grandes choses. Il faut savoir qu’à Athènes, comme à Sparte d’ailleurs, à l’époque la coutume faisait que quand un gars était citoyen, il était automatiquement promis à de grands trucs. Et ça se décidait très tôt, la fâcheuse tendance des gens à mourir jeune empêchant de devenir vieux.
Alcibiade avait également des sous, un gros magot. Ce dernier lui venait de gens bien attentionnés, mais ça ne mérite pas d’en faire toute une histoire. Il faut voir la banalité avec laquelle Plutarque, le chien de Mickarque, traite cette affaire : « la fortune avait enveloppé Alcibiade de ses atours » ; « vers la fin du mois, toujours plus avait-il des sous » ; « Dis Alci, tu m'prêtes cinquante euros ? » Bref, il était riche, ce qui paraissait plutôt normal et prouve qu’aujourd’hui les pauvres ont simplement la haine d’être trop jaloux de ceux qui ont réussi.
Sa fortune n’est donc pas expliquée, mais explique en revanche le fait qu’il ne croyait pas en la philosophie et préférait pénétrer la chaire, avec sa bite ou son couteau. Cela n’explique pas pour autant comment des gens en étaient venus à lui donner leur pognon. La boucle n’est donc pas bouclée, et dans son histoire comme dans son éducation il y eut un trou. C’est dans ce trou qu’un mec choisit de s’engouffrer, pour apporter un peu de plomb à la cervelle du richissime jeune bambin. Ce mec, c’est Socrate.
Socrate, tout le monde le connaissait dans le temps, le style à se prendre la tête pendant les soirées et à refaire le monde alors que tous les invités étaient bourrés. Il pouvait parler des heures à qui voulait l’entendre, et Alcibiade avait justement deux oreilles.
On sait pas vraiment de quelle manière, vu qu’en campagne militaire ils couchaient seuls dans la même tente et que personne a été témoin, mais Socrate réussit à lui transmettre un truc qui fut pas une MST. On sait pas trop quoi non plus. Disons, pour faire simple, qu’il eut de l’influence dessus. L’avenir montra que cette influence fut semblable à celle du Belize sur la politique étrangère de la Chine. Mais oublions Socrate, qui ne fut qu’un gars dans la vie d’Alcibiade, qui contre toute attente se montra rapidement hétérosexuel.
Le mec plus ultra
Quand il eut l’âge, Alcibiade entra en politique. En Grèce antique, il suffisait de se lever dans un endroit où tout le monde était assis, par exemple un cinéma, et de dire « Ouais, moi j’veux faire de la politique », et on était directement propulsé au Sénat. Comme on l’a dit, être citoyen d’Athènes était la meilleure qualité possible, presque mieux qu’être un homme blanc de nos jours, ou un Américain. Dans les films américains, d’ailleurs on le voit très bien, les héros passent leur temps à répéter qu’ils sont citoyens américains, et que donc ils ont pas peur parce qu’ils défendent la démocratie. La démocratie, y avait pas mieux (y avait toujours pas mieux, hier dans le Figaro). Athénien, y avait pas mieux. Alcibiade, y avait pas mieux. CQFD.
Ici la Grèce Antique, nous avons perdu l'auteur de cet article, demandons retour sur Alcibiade...
Commentaire de l'auteur :
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Oh, pardon.
Mais ce que je voudrais montrer, à travers cet article, c'est à quel point les gens de l'époque avait des c... |
Ici la Grèce Antique, on s'en fout.
Commentaire de l'auteur :
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Oui, bon.
Donc, en ce qui concerne Alcibiade... |
En politique, il prit des décisions d’homme politique comme construire une école, refaire une autoroute ou mettre du sang contaminé partout, et donc tout le monde aimait bien ça parce qu’il faisait bien son boulot. Il faisait des orgies de derrière les fagots tous les samedis, réputées pour être la « grossvm poiladæ » dans la Grèce antique. Mais comme dans l’ensemble ce qu’il faisait convenait pas mal, personne ne disait rien.
Alcibiade avait le bon sens du parler, connaissait Racine, Molière et Rudyard Kipling par cœur et comme on l’a vu ne jouait pas de pipeau, même devant Socrate : il éblouissait tout le monde, suscitait la jalousie et l’admiration des Athéniens, l’ouverture de cuisses des Athéniennes (à l’époque ça servait à rien les femmes), parfois même forniquait-il tellement avec les femmes des autres qu’il faisait leurs enfants aussi dans la foulée.
À Athènes il ne mit pas longtemps à devenir quelqu’un (et le papa de quelques-uns), c’était comme tonton dans le temps.
Al Cibiade
Il était désormais le parrain de son parc Athènes, il pouvait tout faire : la fête (ça arrivait tout le temps) jusqu’à plus soif (ça arrivait jamais), marcher d’un pas chaloupé dans la ville avec ses potos, s’habiller avec du roro de partout.
Beaucoup étaient envieux, mais pour Alcibiade c’était tous des haters. Il s’en foutait républicainement et devait de toute manière partir pas trop tard, parce que le Sénat avait dit que ce serait bien si on suivait son idée d’aller faire la guerre à Syracuse. Des idées comme ça, ils en avaient tous les matins à l’époque.
Nicias, un type genre Socrate en moins connu, avait beau n’être pas d’accord avec Alcibiade sur le comment et le pourquoi (il faut dire qu’il fallait faire 1300 kilomètres en bateau et qu’en plus les mecs à Syracuse ils avaient rien fait), ça ne changeait rien. De toute manière, jusqu’ici on n’avait pas parlé de Nicias pour une bonne raison : c’était pas un mec cool comme Alcibiade, il était tout coincé et avait toujours peur de se faire casser la gueule. Néanmoins, les sénateurs trouvèrent que c’était une idée plutôt bonne de l’envoyer avec Alcibiade en expédition, histoire de mieux le taquiner.
Les corruptibles
Mais voilà !
À peine Alcibiade commençait à embarquer qu’un scandale éclata à Athènes : quelqu’un avait tout graffité les statues d’Hermès, et dansé autour possédé par le démon toute la nuit précédent le départ de l’armée. « Comme par hasard », se dit Alcibiade, « ça sent l’andouillette cette affaire ». C’est là qu'un certain perfide Thessalus, fils de Cimon-la-pute, dénonça Alcibiade (pour cette fois innocent, ce qui ne dura pas) et ourdit un complot avec le Sénat pour qu’il soit jugé et condamné à mort un maximum.
Seulement, il fallait aller à Syracuse pour gagner une guerre, c’était pas tout ça, alors Alcibiade jura sur la Torah qu’il reviendrait pour se faire exécuter plus tard. Le perfide Thessalus ne fut pas d’accord, mais les Athéniens furent d’accord et le laissèrent partir, avec Nicias et un troisième général, Sergelamacus. Les trois compères prirent donc la mer avec des milliers d’hoplites (c’est des grecs bien rangés) sous le bras, bien décidés à en découdre.
La guerre de Sicile I
À peine arrivé, Alcibiade dut déjà repartir : ses bateaux n’étaient pas amarrés qu’un télégramme arriva d’Athènes pour le sommer de revenir se faire juger, tout compte fait. Comme il pensa que ce n’était pas une tellement bonne idée, il partit dans la direction opposée à celle qu’il avait montré du doigt en disant « je suis parti par là », et laissa la gestion de l’expédition à Nicias. Ce dernier se montra moyennement content puisque déjà, depuis le début, il n’avait pas envie d’être là ; ensuite, sans Alcibiade ça ne pouvait se terminer qu’en carnage. Alors pour le rassurer, Alcibiade lui dit qu’il allait balancer tout leur plan aux Spartiates, les alliés des Syracusains. Nicias ne fut pas plus rassuré. Alcibiade partit donc pour Sparte. Nicias fit sa prière.
Bon, c’était pas non plus la meilleure époque pour Alcibiade (ni pour Nicias ^^), mais c’était un mec avec du suspens et du rebondissement : il décidait d’aller à Sparte histoire de trouver des gens moins enclins à vouloir le tuer, certes, mais qui allaient aussi pouvoir l’aider à dézinguer correctement les Athéniens qui avaient eu le malheur de s’en prendre à lui.
This is sparta !
Arrivé à Sparte il fut accueilli avec ce qu’on réservait aux traîtres dans la Grèce antique : un banquet avec du pinard et plein de femmes à poil. Outré, Alcibias décida de rester un peu.
Je t’écris une petite bafouille, pour pas que tu te fasses de mouron ; ici on est aux petits oignons. Les jours se déroulent tous de la même manière, c’est un peu différent de la maison mais je suis bien heureux car je suis toujours en vie. Laisse moi te raconter un jour typique :
5h00 du matin, je me lève. J’enfile mes sandales (aujourd’hui on les appelle des spartiates, mais à l’époque y a personne qui enfilait les spartiates), je mets mon ceinturon, je prends ma lance, je prends mon glaive, je prends mon casque, je prends mon bouclier, je sors de mes quartiers. Je tombe sur Jeanlius. Il me dit qu’il manque un truc : je me regarde, je le regarde, il me regarde, je me regarde, il fronce un sourcil, j’arque un sourcil, il fronce l’autre sourcil, je lui demande : « ben quoi ? » il me répond : « ben ton drap. » Je me regarde : je suis à poil. Je rentre dans les quartiers, je prends ma toge, je me drape dedans, je sors des quartiers, je rejoins les autres. 5h45, je commence à marcher. 11h56, j’arrête de marcher. Je mange du porc bouilli dans du sang, c’est dégueulasse, je vomis, le chef me dit : « tu ravales tout ». Je lui dis : « tu déconnes, gros. » Il me répond : « Non, connard ». Je ravale mon vomi. 12h18, je recommence à marcher, mais cette fois en courant. 22h30, j’arrête de courir en marchant. Je rentre au quartier, je pose mon épée, je pose ma lance, je pose mon bouclier, je fonce chez ma femme, je défonce ma femme, je pose ma femme, je reviens à mes quartiers, je me couche. 22h35, je m’endors.
Bref, maintenant, je suis spartiate.
Gros bisou
La guerre de Sicile II
Alcibiade était maintenant un Spartiate : à ce titre il était dorénavant promis à de grandes choses, juste pour changer.
« Oui mais bon, s’agirait que tu nous aides à botter des culs athéniens », réclamaient maintenant les chefs spartiates, sans quoi sa protection allait sauter et on allait devoir lui casser les deux jambes. Or Alcibiade, qui était décidément difficile à cerner, goûtait avec délectation sa nouvelle vie : il dormait à même le sol, ne pouvait copuler que très rarement et vivait dans une indigence extrême, tout le contraire de chez lui où les Orgies Osbourne se succédaient. Pas question de partir !
Pour contenter ses nouveaux amis, il décida de faire aux Athéniens une Alciblague () en dévoilant tous leurs plans d’attaque de la Sicile aux Spartiates, et en sommant ces derniers d’attaquer la flotte athénienne sans plus tarder, pour bien gagner d'un seul coup. Il faut dire qu’à Sparte, on ne savait pas s’il fallait oui ou non aller se battre (cf. encadré), et cette hésitation provoquait chaque jour de plus en plus de morts ballots chez les alliés syracusains.
Pourtant, dans la vraie vie, les Spartiates se battaient le moins possible, préférant rester chez eux à Lacédémone et leurs chaussures, ainsi qu'à asservir par la terreur les ilotes qui ne servaient à rien qu’à cultiver la terre pour qu’ils puissent tous manger. Trop occupée à scier la branche sur laquelle elle était assise, la cité de Sparte se contentait donc de pratiquer quelques tests d’alcoolémie et contrôles/meurtres d’identités, mais laissait dans l’ensemble le grand banditisme au soin des autres, car c’était fatigant. C’est ainsi que dans beaucoup de conflits, Sparte fut la dernière cité à rentrer en guerre. |
Pour faire court, Sparte envoya finalement toute sa flotte contre celle d’Athènes, et prise entre les feux spartiates et syracusains cette dernière fut réduite à néant en quelques heures. On exécuta Bernardlamacus et Nicias, un peu dégoûté et qui trouva cela fort peu à propos, et tout rentra dans l’ordre.
C’est à partir de là que les historiens commencent à avoir des problèmes pour qualifier Alcibiade : était-il un épicurien mercenaire, un traître à sa patrie ou tout simplement un amoureux éperdu qu’Athènes avait rejeté ? Tout le monde s’accorde à laisser la dÉsencyclopédie dire qu’il était un peu des trois, mi-Berlusconi, mi-Besson, mi-Bayrou, une sorte de gars exceptionnel comme on en faisait qu’en Grèce, quand le pays avait encore des sous.
Alcibiade s’enfuit de plus belle
La paix était revenue (façon de parler comme nous allons le voir, mais il est de bon ton de dire que la paix revient après la guerre, sans quoi les gens ne feraient plus la guerre).
Et avec la paix, une quantité de cadavres que l’ensemble des discutables fours d’Auschwitz n’aurait pas pu traiter en moins de trois guerres mondiales. Les Athéniens n’étaient donc pas contents, d’autant qu’en fait la paix n’était pas revenue du tout (vous voyez) : Alcibiade avait soulevé la Béotie et, non sans avoir engrossé la reine d’Argos en passant, avait entrepris avec ses nouveaux amis de faire le plus de mal possible à Athènes. « C’est bon, j’ai compris, implora Athènes » ; « TG » répliqua Alcibiade, « tu te souviendras du vase de Soissons ». Et cette phrase sera reprise par Clovis, qui lui trouva un meilleur contexte historique et géographique.
Tout aurait pu continuer ainsi dans le génocide et l’allégresse. Mais voilà, les gens devenant jaloux d’Alcibiade et de son renom – en particulier le roi argien, qui voyait d’un mauvais œil le fait qu’Alcibiade ait fourré sa femme - il fut rapidement la cible d’un nouveau complot et dut s’exiler encore. Il s’en alla donc crier « j’ai faim » à un Perse son voisin : Tisapherne.
Persée d’Alcibiade
Tisapherne était arabe (perse, ouais) et détestait tout ce qui était grec de près ou de loin, comme le sirtaki, les yaourts ou la sodomie ; mais pas Alcibiade !
Ce dernier lui astiquait tellement l’estime que Tisapherne ne pouvait rien faire d’autre qu’écouter ses sages conseils de traître toujours en vie.Parmi ses conseils, Alcibiade lui intima celui de laisser Sparte et Athènes se battre toutes seules, et d’aller ne ramasser les miettes qu’au générique de fin. Ainsi fit le petit Tisapherne.
Cette stratégie porta ses fruits, puisque Sparte fut pratiquement ruinée et Athènes pratiquement en ruines. Il ne restait plus à Tisapherne qu’à entrer en Grèce les mains dans les poches, pour profiter de ces belles ruines toutes neuves.
Alcibiade, le retour
Pour la petite histoire, on raconte qu’Alcibiade sortit deux dés de sa poche, avec lesquels il jouait d’ordinaire sa solde au bonto (Il savait bien évidemment que le bonto se jouait aux cartes, mais Alcibiade étant très riche, il pouvait se permettre de perdre tout le temps). Il les jeta, en se promettant de rejoindre Athènes s’il faisait entre 2 et 10, et Sparte si la somme des dés devait afficher davantage. Après avoir fait onze fois « double-six », il décida que la chance était contre lui et préféra se lancer au secours d'Athènes, qui le détestait depuis un peu plus longtemps que Sparte et où l'ambiance avait dû se calmer un peu avec la guerre, tout ça.
Il contredit ainsi le Dieu grec des Dés, Aléa, ce que beaucoup d'historiens considèrent comme un péché de la mort. Mais Chuck No Alcibiade ne pêchait JAMAIS. Il fuckait tout simplement les dieux.
Et Aléa jactait.
La nana aux cheveux bleus dit : | |
Pfiouuuuu ! On l’a échappée belle ! |
Alcibiade, le retour 2 : le retour
Il avait encore des amis dans la grande pomme. Ces amis et le peuple athénien, qui avait régulièrement marre, au bout d’un certain temps, qu’on lui tape dessus, donnèrent à Alcibiade toute licence pour faire un peu de ménage en le proclamant général (trois étoiles cette fois). Mais Alcibiade, qui avait déjà été général une fois par le passé, trouva cela bien, sans plus. Il résolut de défaire les 400, d’accord, mais d’aller ensuite continuer à s’illustrer par la guerre car il lui restait encore 3-4 ans à vivre.
Alcibiade s'illustre par la guerre, donc
Alcibiade défit donc les 400 le lundi, et il vit que cela était bien. Il fit ensuite de grandes choses militaires, car il était revenu là pour ça, tout le reste de la semaine, en solo, plus fort que Chuck
La nana aux cheveux bleus dit : | |
Taratata ! ! |
...Berry. Le dimanche, il ne lui restait plus qu'à mettre la flotte spartiate à genoux, ce qu'il choisit de faire dans l'après-midi.
Sous-Titre n°13
Les Spartiates étaient là. Les Athéniens étaient là (ils étaient obligés). Le beau temps aussi, à ce qu'on dit. Mais tout ce petit monde avait faim, et refusait de se battre en étant aux trois-quarts mort : « On a le droit de n'être qu'à moitié mort, pour se battre dignement ! » scandait-on quand on en avait la force.
Or Alcibiade savait justement où trouver la meilleure moussaka de toute la Grèce. Ni une, ni deux, il partit au grand gueuleton chercher de quoi ravitailler les troupes, en laissant les rennes à Antiochus, son capitaine, qui promit de ne rien toucher.
Mais ce dernier perdit par mégarde toute la flotte en quelques minutes, prouvant que capitaine était un grade très surfait et qu'il ne faut jamais aller par là quand on vous dit que vous allez vous y faire tuer.
Oui, mais après j'ai demandé pardon ! |
Au matin du 8ième jour, un certain Thrasybule (certainement fils du pervers enfoiré Thessalus), s'en alla tout raconter à Athènes en disant que tout cela était de la faute d'Alcibiade, dont il était jaloux, comme tout le monde.
Dès le lendemain Alcibiade, qui avait des oreilles partout, pillait déjà les Thraces pour se donner du courage et du pognon afin de s'exiler une nouvelle fois, loin des rageux Athéniens. Et quand il eut la rue de Thrace complète, il commença à bâtir des hôtels pour y demeurer un petit moment.
Alcibiade, le reretour 3² bis
Alcibiade tenait en respect les barbares du Nord avec sa main droite, mais dans la longue-vue qu'il tenait dans sa main gauche observait la fin d'Athènes approcher, en la personne de Lysandre, un Sparte plutôt balèze.
Malgré toute la haine des Athéniens jaloux, il décida une nouvelle fois de voler au secours d'Athènes, comme un fou, comme un soldat, et comme une star de cinéma quand Wolfgang Petersen aura racheté les droits de cet article pour l'adapter sur le grand écran. Avec Bradley Cooper dans le rôle de l'auteur de cet article.
Mais là encore, les Athéniens ne l'écoutèrent pas. Et là encore, ils se firent cordialement génocider, aux portes de leur Cité cette fois, et si bien que Lysandre (roi de Sparte pour quelques instants) n'eut que 30 tyrans à placer pour contrôler la Cité toute entière. Ces 30 tyrans, ils étaient 30 (pas comme les 400).
Petit aparté avec vue sur la Perse
Alcibiade, lui, se rere-réfugia dans le Nord, en Bikhinie, cette fois chez le Perse Artaxerxe, qu'il avait rencontré quelques transfuges plus tôt chez Tisapherne, lors d'une garden party qui aurait eu lieu un peu plus haut dans cet article si les investigations étaient menées correctement.
De là, il observait la déchéance d'Athénes tyranisée par « les 30 », comme les appelaient ceux qui les avaient comptés.
Alcibiade, le dernier retour
Il aurait été aidé, voire même devancé par Thrasybule mais voilà, Thrasybule était déjà catalogué comme un délateur pro-mariage gay depuis qu'il avait dénoncé Alcibiade, qui n'avait rien fait (il faut suivre) : c'est donc Alcibiade qui, dans un élan d'agacement, défit à lui seul (encore...) les 30 tyrans. Ce qui lui prit 3 secondes.
Athénien de nouveau, il se fit re-proclamer général (avec des étoiles, la légion d'honneur et le mérite agricole), et se remit en marche contre Sparte, qu'il n'avait jamais vraiment cessé de vouloir voir réduite en cendres un jour, si possible. Lysandre fut dans le même temps désavoué par Pausanias 1er (roi de Sparte pour un autre instant) car il avait un peu abusé de son poste de tyran, pourtant déjà largement rémunéré.
Re-Athènien, Re-Perse, Re-Athènien
Les Athéniens, malgré le retour d'Alcibiade qui était autrefois la solution la plus répandue à tous les problèmes, étaient toujours faits comme des rats. Les Perses commençaient à se dire qu'Athènes était une proie facile. Sparte et sa ligue du Péloponnèse se rapprochaient, et il faut avouer qu'elles étaient en meilleure forme. Bref, une odeur d'andouillette antique plânait de nouveau.
Évènement | Population |
---|---|
Ligue d'Athènes (à l'origine) |
100.000 hommes et des brouettes |
Guerre de Sicile I & II | perte de 100.000 hommes |
Flotte laissée à Antiochus |
perte de 70 bateaux, des brouettes et de toutes l'armée restante |
Prise d'Athènes | perte des troupes de réserve |
Tyrannie des 30 | perte des troupes civiles |
Résultat | Plus énormément d'Athéniens |
L'intervention de la Perse aurait donc été très mal vue à Athènes, qui décidait de tout ce qui était de bon goût à l'époque.
Alcibiade prit donc les choses en main, et courut demander à Artaxerxes de ne pas intervenir...ce qu'il réussit, là-encore, brillamment.
La nana aux cheveux bleus dit : | |
Mais il est génial ce mec ! Je dois avouer que c'est vraiment le Chuck Norris des grecs ! Les couilles du Schwartznegger des années 90, en version athénienne, avec au-dessus la toison de Jason Statam et derrière les fesseps d'un Bruce Lee africain (il faut imaginer) ! C'est trop un guerrier ! Et alors...après ? Après ? Il s'est passé quoi ? ? Il tue qui, il trahit qui ? Nononononon...laisse moi deviner : il découvre l'Amérique ! |
Sur le chemin du retour il fut assassiné par Lysandre, qui voulait retourner dans les bonnes grâces de Sparte. Et pour ne pas prendre de risque il rasa, dans une frappe millimétrée, les dix kilomètres carrés autour. Il sema ensuite du sel sur ces terres maudites, pour ne pas qu'un autre Alcibiade ne repousse.
Après Alcibiade
Ce que vécut ensuite Athènes jusqu'à aujourd'hui ne mérite même pas d’être raconté.
Platon : |
Générique de Fin
Avec, par ordre d'apparition :
- Alcibiade : Alcibiade
- Socrate : himself
- Nicias : Bohort de Gaunes
- Lamacus : Steevy Boulay
- François Hollande : Patrick Braoudé
- Le président grec : le président grec
- François Mitterrand : François Mitterrand (caméo)
- C'bâtard de Thessalus : Morsay
- La reine d'Argos : une meuf bonne trouvée sur Google, genre Nadine Velasquez
- Tisapherne : Mahmoud Ahmadinejad
- Antiochus : Pascal Duquenne
- Thrasybule : Voldetesmorts
- Lysandre : Jean-Claude Van Damme
- Artaxerxes : Alcibiade (déguisé)
- Pausanias 1er : Anthony Hopkins
- La nana aux cheveux bleus : Anthony Hopkins (déguisé)
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