Comment bien faire l'amour
C’est là une tâche ardue, à laquelle peu de monde ose ce con frotter :
La réponse est simple : car il est très difficile de le faire bien. Sans en mettre partout, sans faire rigoler, ou sans laisser votre partenaire se tordre sous la douleur du cintre causée par votre manque d’expérience.
Pourtant ce n’est pas faute de chercher la solution, de s’escrimer à tout faire pour devenir cet amant idéal qui fait bondir les femmes au moindre contact de leur peau érogène : c’est même une recherche Google arrivant relativement haut, juste derrière « comment faire grossir la taille de votre sexe » ou « comment draguer une fille », qui n’est pas sans soulager notre sens aigu de la logique.
Car pour bien faire l’amour à une femme (de même que pour juste lui faire l’amour vite fait d’ailleurs, quand elle ne l’a pas mérité, par exemple parce que le repas du soir n’est pas prêt ou la table non mise) il faut d’abord séduire cette même femme. Soulignons que payer une pute pour faire l’amour n’est pas de la drague. À tout le moins ce n’est pas une déclinaison conventionnelle de la drague, plutôt un ersatz pratiqué sur le pouce et la banquette arrière. Il est donc de très bon goût de mal lui faire l’amour, afin d’honorer sa condition particulière de femme particulière dans le grand cercle de la vie. Ce guide ne s’appliquera donc pas à ce cas particulier.
Pourquoi bien faire l’amour à une femme
Pour tout un tas de raison ! Car la femme est comme l’homme un animal social qui rit, pleure, vote, conduit, espère, aime, pense etc. Il faut donc lui offrir ce que la nature a fait de mieux pour faire s’entendre hommes et femmes, ce qui permet aux premiers de montrer tout le respect qu’ils éprouvent pour les secondes, dont la valeur intrinsèque justifie quelques efforts.
Ce guide aurait pu s’arrêter là.
Mais l’extrême mansuétude de l’homme le pousse constamment à rechercher la satisfaction de faciliter le passage sur Terre aux femmes que la sélection naturelle n’avait pas vouées à être heureuses. Voici donc trois raisons de bien faire l’amour à une femme (liste extrapolative).
l’utilité
Tout d’abord, un homme se doit de bien faire l’amour à une femme. C’est cette exigence qui nous place au-dessus de l’animal, pour qui le plaisir du partenaire n’est que très secondaire, quand il ne finit pas tout simplement par le bouffer. Pourquoi ? Car l’animal n’attend rien de plus de lui que procréer. Et la procréation, quand on voit le genre de crétins que ça donne, n’est qu’un concept très surfait, à bien y réfléchir.
Ainsi l’homme doté de raison fait bien l’amour car cela lui est utile : par ce biais il affirme sa domination sur sa partenaire, passe de bonnes soirées et surtout, surtout, diffuse par ce biais une monnaie d’échangiste forte contre laquelle il s’arroge le droit d’exiger ce qu’il veut de l’autre sexe. Une femme ayant contrevenu à ses obligations ne méritera alors plus qu’une éjaculation faciale : une rupture des pourparlers destinée à lui faire comprendre que la loyauté c’est comme la confiture, moins on en a et plus on l’étale. Et que l’homme, lui, en est rempli et l’étale à façon.
l’intersubjectivité
Ceci rejoint l'argument précédent : en faisant bien l’amour, l’individu se définit à travers l’autre comme un bon coup au lit. Cela ne reste pas sans conséquence sur sa fierté et sa réputation : on peut dès lors considérer son épanouissement comme acquis, ce qui tient à peu de choses en fait.
Bien faire l’amour stimule en sus le bouche-à-oreille, puis le bouche-à-bouche, et enfin la bouche.
le mérite
Une raison moindre, mais qui a tout de même son importance.
Elle fait la vaisselle, le ménage et la lessive, bref : la femme mérite qu’on lui fasse l’amour en retour. Une logique aussi simple peut paraître injuste et injustifiée, et pourtant non. Un rapide parallèle avec l’ouvrier qui rentre chez lui, fatigué de son dur labeur quotidien, et qui s’attend légitimement à se faire pomper la courge les pieds enfoncés dans ses pantoufles, suffit à comprendre à quel point par ces menues tâches ménagères la femme tente de s'élever à hauteur d’homme. Et donc de mériter comme lui RTT, CDI et considération. Il est irresponsable de lui refuser cette illusion : elle ne coûte pas grand-chose à mettre en œuvre et rapporte beaucoup. Comme un sourire.
Il est donc normal que le gentilhomme lui fasse l’amour. Quand en plus elle est sage, l’homme peut choisir de le lui faire bien. La plupart du temps elle dit merci.
Remarques préliminaires
Sur le consentement
Il est impératif que le sujet (ou l’objet, tout dépend de comment vous voyez les choses) soit consentant. Sans quoi arriver à bien lui faire l’amour est improbable (mais pas impossible).
Rares sont les femmes à courageusement avouer que tel viol était la meilleure expérience de leur vie, ou que tel attouchement leur a ouvert les yeux.
Si vous ne voulez pas toucher du doigt l’ingratitude, abstenez-vous de choisir des femmes réticentes. Si vous ne pouvez vous en empêcher (cela arrive à une part non négligeable d’entre nous), choisissez au moins une femme inconsciente ou handicapée mentale. Cela réduira considérablement les risques de rejet.
Par ailleurs une femme inconsciente se débarrasse naturellement du tabou de l’inception dans son cul qui lui fait d’ordinaire appréhender le changement.
Une distinction cruciale qui peu coûter 10 ans de prison : à gauche c'est un OUI ; à droite c'est un NON. (à diffuser le plus possible dans votre entourage)
Sur les préliminaires
Il convient de ne pas s’attarder trop longuement sur les préliminaires, sans quoi l’autre risque de s’endormir. En plus pour beaucoup d'entre eux, les préliminaires piquent et sentent fort : ne laissez pas votre faiblesse vous perdre et, en général, refusez-les.
De toute manière les femmes n’aiment pas les hommes à la beauté intérieure, attentionnés et bons en maths, c’est bien connu ! Ainsi ne vous abaissez pas à cette attitude servile, courtisanesque et cajoleuse. Lorsque votre partenaire pensera être arrivée à ce moment fatidique où son serviteur, vous-même, va s’occuper d’elle, alors qu’elle sera déjà agitée des soubresauts de l’envie et haletante entre deux de vos baisers, GIFLEZ-LA D’UN GRAND COUP VIRIL. Laissez-la réaliser, PUIS RECOMMENCEZ, PLUS FORT CETTE FOIS.
Par ce programme en deux étapes, elle sortira de sa torpeur et se concentrera de nouveau sur votre superbe plafonnier. Ce sera alors à vous de jouer, et plus jamais vous n’entendrez parler de ces stupides préliminaires, qui font perdre du temps avant de bien faire l’amour.
Rentrons donc dans le vif du sujet, si elle le veut bien (pour rappel).
Comment entrer dans le vif du sujet
Là n’est pas la question, mais maintenant que vous y êtes et que vous vous êtes assuré de sa coopération (cf.supra), il vous faut agir. Et bien.
Préparation
Les préliminaires ayant été expédiés par vos soins là d’où ils n’auraient jamais dû partir, c'est-à-dire dans le fantasme féminin, il faut quand même préparer sa monture.
Sans les préliminaires, vous aurez à faire à une femme lyophilisée : entre ses jambes le désert de Gobi, au sable prêt à rayer le casque du soldat intrépide. Pas de panique, il existe moult gels vous permettant de lubrifier la voie, que vous pourrez remplacer par de l’huile d’olive ou de tournesol si vous avez à faire à une végétarienne.
Si la femme est consentante, cela devrait être l’unique étape à respecter avant de commencer votre performance.
Préparation (bis)
Si toutefois vous vous obstinez à refuser à la femme le choix de s’accoupler ou non avec vous, là encore il existe des solutions (vive la science) :
Ces solutions ne sont pas satisfaisantes dans la mesure où vous n’aurez jamais de retour. Il s’agit du phénomène dit « de l’ingratitude d’après », évoqué plus haut. La dÉsencyclopédie se refusant à parler politique, elle ne peut déterminer objectivement si dans ce cas de figure il s’agit ou non d'un acte répréhensible.
Pour être sûr, n’hésitez pas à demander à votre partenaire ce qu’elle en a pensé. Détendez l'atmosphère en lui offrant une cigarette ou un poney. Vous pouvez également vous en foutre et retourner à votre travail au Conseil Constitutionnel. Ça n’a pas d’importance. Préférez quand même rentrer dans un schéma relationnel plus classique.
Du choix de parler ou non
Le choix de s’adresser ou non à votre vagin organique (par opposition au vagin à pile, pour lequel la question ne se pose pas) est laissé à votre entière discrétion.
Certains hommes ont la réputation d’être très loquaces, donnant à foison des détails sur la sécurité de l’établissement bancaire qu’ils sont chargés de surveiller ou les codes de lancement du bouclier anti-missile : rappelez-vous, messieurs, qu’ une telle attitude n’est pas bien faire l’amour. Car le bienfaiteur d’amour, quand il parle, parle de sujets qui intéressent sa partenaire.
Par ailleurs en général il ne parle pas, lâchant tout juste quelques onomatopées pour montrer qu’il est encore là. Car le silence est d’or et les femmes adorent l’or.
Les positions
Tergiverser, parler, choisir sa partenaire, la draguer, se préparer et éviter les préliminaires n’est qu’une étape dans votre prise de femme : il faut maintenant prendre position.
Au-dessus de votre partenaire
La femme étant un être naturellement fatigué, il ne sera pas rare de vous retrouver dessus. Dans ce cas, que vous soyez en position du missionnaire ou en levrette, il est impératif d’avoir suivi une préparation sportive de niveau régional. Car la femme est donc au-dessous, et cette phrase délicieusement hors contexte permet de souligner une chose : allongée, elle peut tout-à-fait être tentée de s’assoupir, voire tout bonnement de s’endormir et de négliger le fait que vous la besognez. Il va vous falloir être d’autant plus persévérant et préparé. La meilleure préparation est celle du métronome.
Prenez un métronome à pulsation audible. Jouez avec le contrepoids de manière à bien avoir en tête les différentes vitesses de pulsation. Notez comme elles sont régulières et sèches, et peuvent être mesurées, ralenties ou accélérées par l’intervention du musicien. Pour information un live de Rouget de l’Isle est cadencé à 80 BPM, tandis qu’un live d’Elisa Do Brasil tournera à environ 180 BPM : il s’agit des battements par minutes, matérialisés par un Tac et permettant aux différents amateurs de ces musiques (militaires et punks à chien) de ne pas se confondre entre eux. Il n’y a pas plus cartésien, réglé et fiable qu’un métronome. Et maintenant éclatez-le par terre. |
Nous venons en fait de voir les principaux automatismes qu’il ne faut ABSOLUMENT pas adopter : métronome, régularité, sécheresse et lenteur. En étant au-dessus, le secret est d’absolument se débarrasser de toute monotonie.
Même James Bond est parfois tenté de gâcher sa spontanéité avec Monotonie. Heureusement, son supérieur M veille au grain et lui fait régulièrement prendre conscience du fait qu’avec Monotonie, les femmes n’auraient plus rien à attendre de lui et se suicideraient en masse.
Au-dessous de votre partenaire
Là encore une position classique, pratiquée par le plus grand nombre. Sauf à considérer que le présent vadémécum ne s’adresse pas à n’importe qui, ce qui est faux, on ne peut opposer ici le fait que votre partenaire peut faire plus de 100kg et risquer de vous endommager. C’est en amont qu’il fallait traiter cet aspect, au moment de la définition des besoins et du recrutement. Votre problème, en tant que chef d’entreprise, est maintenant d’organiser votre projet de manière à exploiter au mieux les caractéristiques techniques de votre matière première, quelle qu’elle soit, et celles de votre personnel.
Lorsque votre femme est au-dessus de vous, voici comment procéder :
Mais de cette manière, vous devriez la faire jouir en moins de 4h (ce qui reste dans la moyenne européenne : entre les Anglaises, 8h, et les Espagnoles, 18s). Si cela vous paraît long, dites-vous que cela lui paraît encore plus long à elle.
Debout
Debout est une position difficile à adopter si votre partenaire n’est pas un mannequin russe. Si c’est le cas, donc, aucun problème (mettez des semelles compensées). Si ce n’est pas le cas, préférez la prendre dans un lit.
Assis !
Je suis pas ton chien.
Techniques complémentaires
Il n’est pas toujours facile, même bien briefé, d’amener la bête à l’orgasme ou de lui faire croire que cela existe. Tentez tout de même de lui expliquer ce qu’est avoir la foi, et qu’« heureux celui qui croit sans avoir vu ». Si elle n’est toujours pas heureuse, piochez dans les techniques ci-dessous.
Technique Jedi
Elle aura beau vous rétorquer que l’orgasme était encore loin, qu’elle allait s’endormir juste avant que vous ne veniez en elle, soutenez le contraire en écartant ses affirmations de petits gestes de la main.
Quelques exemples :
Technique de la substitution
Vous possédez dans vos relations un ami qui sait bien faire l’amour aux femmes ? Votre petite amie se fiche de la manière dont vous arriverez à la faire jouir, pourvu que cela se produise avant sa ménopause ? N’hésitez pas : appelez un ami. N’oublions pas que même s’il n’est présenté ni par Jean-Pierre Foucault, ni par Laurence Boccolini, le sexe reste tout de même un jeu. Comme tout jeu, il a ses jokers, appeler un ami en fait partie. Ainsi non seulement vous ferez montre d’un souci de gentleman vis-à-vis du plaisir de votre partenaire, mais vous en récolterez là aussi les fruits en appréciant les petites attentions que votre femme aura à votre égard (voir notre section Pourquoi bien faire l’amour à une femme).
Le récent procès dit « des tournantes » montre que recueillir l’avis du public pour pratiquer le sexe ne permet pas de bien faire l’amour à une femme : le bon sexe se consomme dans l’intimité et généralement à deux. Il sera donc préférable, en dernier recours, d’opter pour le 50 / 50 et de laisser la femme faire le travail toute seule pour le cas où aucun ami de l’entourage ne conviendrait. Dans ce cas laissez un message et vos coordonnées à l’auteur de cet article.
Technique de la mouche drosophile
Quand les mouches se reproduisent, elles choisissent arbitrairement un mâle qui passe par là et la procréation peut alors avoir lieu. Un tel comportement serait impensable chez l’être humain, pour qui « tu me plais beaucoup, je peux te tenir la main ? rencontrer ta maman ? ton papa ? on achète un appart ? je peux mettre un truc dans ta culotte ? » et qui se complique la vie en interactions sociales hasardeuses.
La technique de la mouche drosophile part du principe que si tout homme désire conclure, toute femme veut procréer. Vous allez dire : « mais qu’elles sont connes », et ce n’est pas faux. En tous les cas, une attaque freudienne à base de « je voudrais un enfant avec vous » ou encore « ce n’est pas moi mais toute l’humanité qui veut se perpétuer à travers ton cul », devrait fonctionner à merveille, éveillant l’instinct maternel de la victime.
Et qu’en est-il de « bien » faire l’amour ? Ah oui, j’avais oublié. Ben tant pis. Au surplus, enculer les mouches est un guide connexe qui ne vous permettra pas de mieux servir cette technique, mais vous donnera une autre alternative à la vie de couple.
Les pièges à éviter
NON, même s’il s’agit de sa jumelle, bien faire l’amour à sa sœur NE PERMET PAS DE SIGNIFIVATIVEMENT ACCROITRE VOTRE PERFORMANCE AUPRES D’UNE FEMME. Cette loi s’applique également à la mère de cette dernière, et dans une moindre mesure à sa meilleure amie.
NE PENSEZ PAS qu’il suffit de bien faire l’amour UNE FOIS à la femme. Une erreur courante. Or la femme est exigeante tous les jours, et en plus a la mémoire courte (comme un Français, mais avec des nichons ce qui fait que nous nous sentons tous très concernés).
N’ADMETTEZ JAMAIS que vous avez été en-dessous de tout si cela devait se produire : à l’instant nous disions que la femme avait la mémoire courte, c’est également vrai en ce qui concerne les mauvais performances, vite gommées qu’elles sont par les bonnes. Si malgré ce guide vous êtes toujours incapable d’arracher un cri à votre moitié, changez-en.
Se remettre en cause N'EST PAS bien faire l'amour.
Pour conclure
Pour conclure, mieux vaut suivre d’autres guides, tels que Comment se faire toucher la chatte ou Comment coucher avec moi, davantage dédiés à cette question.
En ce qui concerne l’aspect « bien faire l’amour » à proprement parler, une précision s’impose : techniquement, messieurs, en arrivant au point de faire l'amour vous avez déjà gagné. Ainsi « bien » faire l’amour n’est qu’un plus, un goodies donné par le représentant de son sexe à la gent féminine, une faveur superfétatoire accordée sous l’auspice d’une grande clémence, une preuve de magnanimité tangible et désintéressée qu’après supplication le roi donne à son sujet, un os à ronger confié paternellement par le maître à son chien, une pause de 3min entre deux champs de coton laissée à son esclave fatigué, une possibilité de revoir sa mère une dernière fois avant d’aller à la douche. Sans entrer dans l’emphase, c’est le plus beau cadeau qu’un homme peut donner à une femme, après sa carte bleue.
En ce qui concerne l’aspect « à une femme » à moins proprement parler, un autre précision s'impose : messieurs, notre avis est que vous faites ce que vous voulez tant que vous vous abstenez de nous envoyer des photos. Dans le cas où vous voudriez apprendre à bien faire l’amour à un homme, mesdames, veuillez vous reporter à notre article sur le sujet.
Ceci est la fin de notre guide. Vous voilà maintenant prêt à bien faire l’amour à une femme. Manque plus qu’à en trouver une.
Ce petit guide vous a-t-il été utile ? Vous avez voté pour « Non, en fait je cherchais un guide pour élargir mon pénis » le 15 janvier 2024 à 15:41. Vous pouvez modifier votre choix en cliquant sur une autre réponse ci-dessous. 0 9 2 0 1 11 Il y avait 23 votes depuis l’élaboration du sondage au 4 avril 2019 à 15:51. poll-id 5E1FD2E09DEDFD60F22C993A6A9F0276 |
Voir aussi : Guide zoologique
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