Voiture

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« Comme un avion sans ailes. »
~ Charlélie Couture à propos de sa définition simpliste de la voiture.

La voiture est un animal quadrupède de la famille des véhicules légers (lat. gracilis vehicularum) connu par l’homme depuis la fin du XVIIIe siècle et dont la domestication a débuté environ 100 ans plus tard. Très répandue sous nos latitudes, elle a la particularité de pouvoir s’adapter rapidement à son environnement, devenant l’une des figures de proue de la théorie de l’évolution chère à Charles Darwin.

Origines

N’ayant pas de photo d’arbre à came dans nos archives, voici à la place l’image d’un plan de cannabis qui est après tout lui aussi un arbre à came.

Contrairement à la plupart des animaux, la voiture n’a pas d’ancêtre préhistorique connu. Les nombreuses fouilles effectuées depuis plus d’un siècle sur des sites aussi célèbres que Flins, Sochaux et Boulogne-Billancourt en France ou Detroit aux États-Unis n’ont pas réellement permis de trouver un dénominateur communs à toutes les espèces actuelles. La seule piste un peu concrète sur l’origine des voitures est liée à la découverte en 2004 à Traban (ex-Allemagne de l’Est) d’un arbre à came fossilisé. Mais les véhiculotonlogues chargés des fouilles n’étant pas parvenu à retrouver le reste du squelette, il est difficile d'avancer des hypothèses fiables. Il est même possible que cette pièce exposée depuis l’an passé au Volkswagen Museum de Hanovre soit en réalité l’œuvre d’un plaisantin.

Représentation d’un fardier, grossier ancêtre de la voiture avec ses 3 roues et sa calandre proéminente.

La première mention de ce qui pourrait ressembler à une forme primitive de voiture est due au zoologiste français Nicolas-Joseph Cugnot (1725-1804). Se promenant en 1770 dans les profondeurs de l’inquiétante forêt de Fontainebleau, il eut la surprise de se retrouver nez à calandre avec un véhicule sauvage tel qu’il n’en avait jamais vu auparavant. Effrayé, l’animal tenta de fuir mais Cugnot, habitué à traquer le fauve sauvage dans les nouvelles colonies africaines, eut le réflexe de lui bloquer la route à l’aide de cales en bois qu’il inséra sous chacun des membres du fier représentant de la jungle seine-et-marnaise.

Il ramena sa découverte à la capitale où elle devint un véritable objet de curiosité, le Tout-Paris se pressant pour admirer l’unique représentant d’une espèce encore inconnue. Faute d’idée réellement originale, Cugnot baptisa cet animal "le fardier", appellation aujourd’hui totalement oubliée mais dont est issu le mot "phare" qui désigne l’appareil oculaire des voitures actuelles. On tenta de trouver d’autres spécimens de fardiers, espérant obtenir de bons résultats de reproduction en captivité, mais ce fut en vain. L’animal survécut très peu de temps hors de son milieu naturel. Lors d’une de ses premières sorties, il tenta de s’enfuir et se tua en entrant en collision avec un mur situé au mauvais endroit au mauvais moment. On peut encore admirer son squelette au Musée des Arts et Métiers de Paris, endroit plutôt incongru pour un animal mais bon.

On peut encore avoir la chance de rencontrer des ford T dans leur environnement naturel dans les grands parcs automobiles américains.

Il faudra attendre plusieurs décennies pour retrouver des traces de voitures. On découvrit quelques spécimens plus ou moins proches du fardier en Europe et en Amérique du Nord notamment mais tout s’accéléra au début du XXe siècle. Presque simultanément et sans concertation, les naturalistes français André Citroën et Louis Renault d’un côté et l’américain Henry Ford d’un autre tombèrent sur de véritables troupeaux de voitures. Il y en avait tant et plus que pour la classification, ils préférèrent utiliser des lettres et des chiffres au lieu des noms latins un peu lourdingues. On parlait alors à l’époque de la ford T ou de la citroën Type A voire de la renault Type D série B.

Personne n’est parvenu à expliquer l’émergence en des lieux distincts du globe de ce qui semblait être de véritables générations spontanées d’une nouvelle famille d’animaux. Quoi qu’il en soit, c’est à partir de cette époque que l’homme commença à apprivoiser, domestiquer puis carrément élever les voitures qui ont perdu peu à peu leur caractère sauvage pour devenir de véritables animaux de compagnie.

Anatomie d’une voiture

La voiture représente une espèce à part dans l’univers zoologique. L’animal dont elle pourrait éventuellement se rapprocher le plus est la tortue puisqu’on y retrouve également quatre membres et une solide carapace mais la ressemblance s’arrête là. La voiture n’a rien d’un reptile ni d’un mammifère. Bien qu’il existe de rares spécimens amphibies, on ne peut pas non plus la classer dans la famille des poissons et encore moins dans celle des oiseaux ou des fers à repasser.

Les spécificités anatomiques de la voiture sont telles qu’il a carrément fallu définir un vocabulaire adapté pour la nomenclature de ses différents organes. Voici un schéma récapitulatif établi par le célèbre institut zoologique spécialisé Speedy indiquant les noms des éléments constituant une voiture, avec leurs correspondances.

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Comme on le voit, l’anatomie de la voiture semble toute entière faite pour la course. Bien que très docile, c’est un animal qui a besoin de beaucoup bouger sans quoi il s’encroûte et ses muscles ont tendance à rouiller. Dès qu’on lui propose de partir en promenade, elle démarre au quart de tour (excepté en cas de maladie).

De nombreuses races

Toutes races confondues, les voitures effectuent leur grande migration début juillet pour revenir fin août.

Depuis les découvertes des premières races de voitures, cet animal n’a cessé de surprendre les scientifiques spécialisés par sa diversité. Lesdits scientifiques ont pris le nom de "concessionnaires" en raison des nombreuses concessions qu’ils ont du faire pour étayer certaines de leurs hypothèses et conjectures parfois tirées par les cheveux.

Il existerait plus d’une centaine de races de voitures, chaque race étant elle-même déclinée en plusieurs spécimens parfois très éloignés les unes des autres ou pouvant varier sur quelques points de détails. Les concessionnaires ont attribué un nom scientifique à ces variations : les options. Parmi ces fameuses options, on pourra citer pêle-mêle les "jantes alu", la "climatisation" ou encore les "sièges en cuir", autant de noms qui ne vous évoquent sans doute rien du tout mais qui soulignent l’étonnant polymorphisme de cet animal décidément plein de surprises.

Historiquement, il existe trois grands foyers d’où sont originaires la majorité des voitures, l’Europe, les États-Unis et le Japon. En Europe, on en retrouve en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie et un peu en Espagne mais il existe également un noyau en Scandinavie, particulièrement en Suède. À l’est de notre continent apparaissent sporadiquement quelques spécimens dont l’origine est apparemment délicate à établir. D’un côté elles semblent proches physiquement des races occidentales mais leur anatomie est le plus souvent constituée d’organes semblant provenir d’Asie. Cette étonnante mixité pourrait être la conséquence de flux migratoires non répertoriés qui auraient engendré ces races métissées.

Répartition des voitures dans le monde (à peu près)

Voici quelques exemples des races européennes de voitures les plus connues :

  • En France : le cheptel français est constitué de trois grandes races, les renaults, les peugeots et les citroëns. Ce sont des voitures très faciles à domestiquer, assez paresseuses mais plutôt agréables et que les enfants apprécient.
  • En Allemagne : les voitures allemandes (principalement les races bmws, mercedes et audis) se caractérisent par leur force et leur robustesse. Des spécimens bien équilibrés mais assez voraces et qui peuvent se révéler ruineux pour leurs maîtres. Elles sont surtout appréciées par les hommes.
  • En Italie : terre de contraste s’il en est, l’Italie possède deux catégories de voitures radicalement opposées, d’un côté les fiat de très petite taille que les femmes adorent et d’un autre les véritables bêtes de course que sont les ferraris, maseratis ou autre lamborghinis.
  • En Grande-Bretagne : des voitures assez snobs comme les rolls royces, daimlers ou jaguars (rien à voir avec l’autre animal du même nom) ou des races à la fois petites et sportives comme les austins ou aston martins.
  • En Suède : deux races principales, les volvos et les saabs. Des voitures assez imposantes comme le sont souvent les scandinaves.

En dehors de l’Europe, c’est sur le continent nord américain que l’on trouve le plus de races différentes. Habituées aux grands espaces vierges, les voitures américaines souffrent un peu comme les habitants des États-Unis d’une certaine surcharge pondérale à la limite de l’obésité et ont besoin de beaucoup de nourriture pour rester alertes. De santé fragile, elles ont une espérance de vie inférieure à celle des races européennes.

Découvertes après la seconde guerre mondiale, les voitures japonaises semblent avoir profité de la génétique pour assimiler le meilleur des familles qui les ont précédées. Si les premiers possesseurs de races nippones étaient surtout attirés par le côté exotique de l’animal, force est de constater que leur succès est croissant à la fois en Europe et en Amérique ou de plus en plus de "propriétaires" succombent au charme oriental. Il faut d’ailleurs noter que les races de voitures japonaises naissent souvent avec un maximum d’options, ce qui les rend encore plus attirantes.

Des espèces menacées

Les voilà les vrais ennemis de la nature.

Mais attention, l’immense variété des races de voitures ne signifie pas qu’il ne s’agit pas d’animaux en danger. De nombreuses familles entières de bagnoles comme on les appelle familièrement ont été quasiment rayées de la surface du globe par la faute des hommes. Qui se souvient encore des simcas, plymouths ou autre matfords ? Et quand ce n’est pas une race entière qui disparaît, c’est parfois une sous-famille qui est menacée d’extinction. Malgré les efforts de certains passionnés qui tentent de continuer à les élever voire les exposer aux yeux du grand public dans des zoos, il est de plus en plus rare de rencontrer des 2 CV de race citroën ou des renaults de la famille des 4L.

On connaît tous évidemment les responsables de ces véritables autocides : les écologistes. Pour vivre, la voiture a besoin d’un renouvellement constant du dioxyde de carbone présent naturellement dans l’air. La promotion de la lutte contre le réchauffement climatique, l’effet de serre ou la pollution, prônée par ces verts irresponsables, nuit à l’accroissement de la population automobile et seuls les spécimens les plus jeunes et les plus solides parviennent à survivre. Pourtant les solutions sont là, à portée de boîte à gants. Ne plus brider les voitures, les laisser se promener partout dans la nature et à tout moment, arrêter cette effroyable politique de jeunisme qui consiste à sacrifier les véhicules jugés trop âgés lors de terribles massacres dans des camps de concentration dignes d’Auschwitz ou Dachau et qui portent le nom sinistre de "casse"... Avec un peu de bonne volonté, l’homme pourrait cohabiter avec toutes les races de voitures, y compris les plus anciennes. Il faut aussi abolir cette loi inique qui empêche les jeunes de moins de 18 ans d’être les maîtres de leur propre voiture. Quelle tristesse de voir ces jeunes enfants obligés de jouer avec des reproductions miniatures de voitures alors qu’on pourrait plutôt leur autoriser à adopter un véritable animal de race dans les nombreux refuges de la SPV.

Heureusement, il existe encore des hommes et des femmes courageux qui au mépris de cette tendance écologique destructrice tente de faire subsister notre patrimoine automobile. Ainsi on a vu récemment des tentatives exemplaires de réintroductions de races ou familles de voitures qu’on croyait disparu comme la coccinelle ou la panda (à ne pas confondre avec LE panda qui lui pérore et pullule du haut de son eucalyptus). Et on ne saurait trop saluer l’initiative actuelle de reproduction en captivité des quelques exemplaires restants de DS qui fut, rappelons-le, l’animal de compagnie favori du Général de Gaulle.

Prendre soin de sa voiture

Gégé, un vrai ami des bêtes, donnant une friandise à "Titine", sa 205GTI favorite.

Je sais que vous êtes nombreux, propriétaires actuels ou futurs de voitures, à vous demander quelles sont les méthodes pour s’en occuper de la meilleure des façons. Donc pour ce chapitre, je vais laisser la parole à un spécialiste de la question, Gégé, vétérinaire en chirurgie mécanique au Garage de la Gare à Villeneuve-Saint-Georges.

« Bonjour m’sieurs dames. Ah là, y a pas à tortiller midi à quatorze heures avec le dos de la cuiller. Pour votre voiture, je ne vois qu’une chose, bien la nourrir avec un assortiment d’essence parfumée au soufre ou au plomb (octane 95 ou 98 selon la race), d’huiles essentielles de vidange, d’eau déminéralisée et un peu de graisse mais pas trop. Vous devez la sortir tous les jours et bien lui vérifier régulièrement ses constantes vitales qu’on appelle dans notre jargon de spécialiste les "niveaux". Cela comprend notamment la pression artérielle dans les pneus et le taux de carbone dans l’huile. Et surtout faites bien attention, la voiture n’est pas un animal comme les autres : plus son régime est élevé, et plus il lui faudra de nourriture. En cas de maladie, mes collègues et moi seront toujours là pour lui prodiguer les meilleurs soins, mais je vous préviens, ça va vous coûter bonbon, surtout en main d’œuvre. »

La voiture, la plus grande conquête de l’homme

Pour la plupart d’entre nous, la voiture est d’abord et avant tout un animal de compagnie avec lequel on aime jouer ou regarder la télé et qui n’apprécie rien tant que dormir au pied du lit de ses maîtres vénérés. Mais l’extraordinaire intelligence de cet animal hors-normes permet aussi de l’utiliser (on n’ose dire "exploiter") pour des tâches utiles à la société. Voici quelques exemples :

La voiture-policier

Un animal fidèle et intelligent, des maîtres fiers et efficaces.

La plupart des commissariats français disposent désormais d’un effectif plus ou moins important de voitures-policiers. Ce sont le plus souvent des races entrant dans la classification "diesel", choisies pour leur résistance et leur plus grande autonomie. De prime abord, il n’est pas aisé de les distinguer des voitures domestiques mais on pourra remarquer parfois sur le toit des voitures-policiers des yeux supplémentaires qui clignotent très vite. Le cri de la voiture-policier est également l’un de ses signes distinctifs. Alors que la plupart des animaux automobiles manifestent leur présence d’un simple vroum vroum pouët pouët, la voiture-policier se signale par un étonnant et binaire Tuuuuuuu-duuuuuuu-tuuuuuuu-duuuuuuu reconnaissable entre mille.

Le rôle de la voiture-policier est d’épauler les forces de l’ordre au moment d’appréhender un suspect, notamment en cas de poursuite sur une route. Certaines sont aussi spécialisées dans la recherche de stupéfiants mais les premières expériences dans ce domaine ont donné des résultats mitigés. Notons pour l’anecdote qu’il existe aussi des voitures-pompier qui se différencient par leur couleur (rouge) et leur cri (pimpon).

À la guerre

"Quelle connerie, la guerre. En plus j'ai coulé une bielle."
« Tu vas la pousser ta caisse, je voudrais aller bosser moi ! »
~ Sun Tzu dans "l’Art de la guerre" à propos du rôle joué par les voitures.

En temps de guerre, les états-majors des armées cherchent par tous les moyens à prendre le dessus sur leurs adversaires et cela passe souvent par des pratiques un peu limites. La voiture en a hélas fait les frais à plusieurs reprises. Et ne commençons pas à blâmer les rosbifs ou les boches, dans ce domaine, la France a malheureusement plutôt joué le rôle de précurseur. Dès 1914 en effet, le général Galliéni, aux ordres de Pétain, a mis en place dans le plus grand secret un camp d’entraînement spécial permettant de lever une véritable armée de voitures, dressées par une dizaine de dompteurs. Il s’agissait en l’occurrence d’une race particulière de véhicules de la famille des renaults, appelée AG1 Landaulet.

En septembre, la troupe entière de voitures fut envoyée en première ligne sur le front de la tristement célèbre bataille de la Marne. Aucune n’en réchappa. Celles qui ne périrent pas pendant le harassant voyage furent massacrées par les troupes allemandes. D’après certains historiens, les schleus avaient eu vent des plans français et auraient semé le terrain de manœuvres de dos d’ânes et de ralentisseurs pour immobiliser les véhicules qui se retrouvèrent exposés aux feux nourris des obus et des mortiers. Cet épisode est resté célèbre dans l’histoire sous le nom des "Occis de la Marne". On peut encore admirer au Musée de la Tranchée de Verdun quelques spécimens empaillés de ces héroïques voitures, la salle qui leur est consacrée ayant été baptisée "'Taxidermie de la Marne".

Malgré cela, la voiture a continué d’être exploitée sur le champ d’honneur et certains laboratoires de génétiques sont parvenus à créer des races spécialement dédiées à cet usage comme les fameuses jeeps par exemple.

La voiture de course

Après les taureaux, les escargots ou les chevaux, la voiture est l’un des animaux fétiches lorsqu’il s’agit des courses. Le monde du cheval, sans doute jaloux, a d’ailleurs largement copié celui de la course automobile en s’arrogeant les termes d’écurie ou de paddock, mots qui ne s’employaient que dans le cadre de manifestations voiturières.

Il existe une multitude de courses de voitures différentes et il serait laborieux d’en faire le tour. Les plus connues sont les voitures étalon appelées formules 1, les voitures sauvages de type rallye WRC championship ou rally-raid ou encore les voitures naines qu’on utilise dans les courses dites de "karts". Les voitures donnent dans tous ces cas lieu à des compétitions internationales très relevées dans laquelle les éleveurs se battent à coup de millions de dollars. Les droits télé et les paris sportifs sont à l’avenant.

Déviances voiturophiles

Malgré sa taille impressionnante, la voiture est un animal non seulement inoffensif mais aussi, contrairement à l’éléphant ou au rhinocéros, totalement dépourvu de défense face à la méchanceté souvent gratuite de l’homme. Il n’est donc pas surprenant que quelques pervers abusent de la faiblesse de ce fier étendard de la nature pour laisser libre cours à leurs fantasmes les plus tordus. Voici une liste d’exemples, malheureusement non exhaustive, des cas les plus sordides de déviances liées aux voitures.

Le tuning

Habiller un chien avec un petit gilet de laine, on trouve ça ridicule mais ça passe encore. Mais quand on laisse un propriétaire de voiture véritablement déguiser – je ne vois pas de mot plus fort – son animal de compagnie avec toutes sortes d’accessoires, on ne peut être qu’outré. Malgré la pression des associations de défense des animaux telles que l’Automobile Club de France, les accros de ce qu’on appelle le tuning parviennent à se retrouver grâce à des réseaux undergrounds utilisant le plus souvent le relai d’Internet et des nouvelles technologies pour s’échanger photos, adresses ou conseils.

Sièges-baquets, néons fluorescents, caissons de basses monstrueux, spoilers et que sais-je encore, le tuning ne semble connaître aucune limite. Les photos ci-après ne sont là que pour servir d’illustrations à mon propos mais je préfère avertir les âmes sensibles qu’elles feraient mieux de passer au chapitre suivant car il y a de quoi être écœuré.

Combats de voiture

Ce pourrait être VOTRE voiture, pensez-y la prochaine fois que vous assisterez à un tel spectacle, pervers.

Si on peut encore accepter le principe des courses de voiture puisqu’il s’agit pour la plupart des races d’un animal dynamique et joueur, il n’y a pas de mots pour décrire l’horreur que représentent les combats de voitures. Ils sont le plus souvent organisés à la campagne dans des endroits reculés pour éviter d’attirer le regard de la brigade de répression de la délinquance faite aux volants. Le principe est toujours le même : on lâche dans une sorte d’arène quelques voitures innocentes mais qu’on a souvent maltraitées pour les rendre agressives et il s’ensuit un véritable affrontement dont seul le dernier véhicule encore en état de marcher debout sort vainqueur. Le public, en transe, parie sur son favori et espère remporter la mise.

Bondage

Quand on pense que certains disent que la voiture ne ressent pas la souffrance…

Abusant de leur faiblesse, les adeptes du sadomasochisme trouvent aussi dans l’innocente voiture le moyen de libérer leurs pulsions destructrices. Ainsi ils n’hésitent pas à attacher les membres de leur animal avec des chaînes en acier inoxydable, riant de voir leur compagnon à quatre roues ainsi entravé. Notons toutefois que cette pratique est heureusement circonscrite dans le temps (l’hiver) et dans l’espace (à la montagne). Il ne manquerait plus que cela se généralise !

Mythes et légendes concernant la voiture

Pour terminer ce dossier sur une note humoristique, mais aussi instructive je vous rassure, voici enfin la vérité sur quelques unes des nombreuses légendes urbaines liées à la voiture.

Les voitures hybrides

Le document apportant soi-disant la preuve de l’existence de voitures hybrides. Le montage grossier ne trompe personne.

Certains rapportent avoir déjà été en présence de ce qu’on appelle faute de mieux des "voitures hybrides". D’après leur témoignage, l’animal serait physiquement proche de la voiture telle qu’elle nous est connue mais aurait la particularité d’avoir adopté un régime alimentaire mixte à base d’essence d’un côté et – tenez vous bien – d’électricité. Il s’agit bien entendu d’affabulations d’alcooliques en mal de publicité relayées par des journalistes en mal de sensation. La voiture ayant toujours montré depuis sa découverte sa capacité à évoluer en fonction de son environnement, on ne voit pas l’intérêt de l’apparition d’une telle espèce hybride. Et pourtant, cela n’a pas empêché d’autres mythomanes d’aller encore plus loin en évoquant l’existence de voitures 100% électriques ! Comme si la voiture était désincarnée en un vulgaire objet. Le comble.

Combustion spontanée

Si les cas de combustion spontanée appliqués à l’homme n’ont jamais été scientifiquement prouvés, il semble que la voiture souffre réellement de ce phénomène étrange. Les conditions de la combustion sont souvent les mêmes : la voiture est seule dehors, de nuit et ça a généralement lieu dans une ville de banlieue populaire. On retrouve le matin le cadavre de la voiture, entièrement calciné, sans que rien autour n’ait brûlé (à part quelques poubelles le cas échéant). Les scientifiques n’ont que peu d’hypothèses crédibles pour expliquer ce phénomène. Certains parlent de cigarettes mal éteintes mais on n’a jamais vu une voiture fumer donc cela reste assez peu probable. Une surchauffe interne due à un surcroît d’activité est envisageable mais d’après les garagistes-légistes, tous les cas avérés de combustion spontanée ont eu lieu sur des voitures au repos. Étrange.

Cimetière des voitures

Tout le monde connaît le fameux poème "La mort des autos" de François Coppée dont voici les derniers vers :

…Oh ! Comme les autos doivent mourir l’hiver !

Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes Dans le gazon d’avril où nous irons courir. Est-ce que les autos se cachent pour mourir ?

Même mourante, la voiture a l’intelligence et l’instinct de s’imbriquer dans ses camarades de façon à optimiser l’espace disponible.

L’ultime alexandrin, dont les neuf derniers pieds ont donné le titre à un roman et téléfilm à succès, a entretenu la légende de l’existence d’un cimetière de voitures où, sentant leur dernier souffle arriver, elles auraient encore la force vitale de se rendre pour s’y laisser dépérir. On a longtemps cru que ces cimetières n’existaient que dans l’imagination des poètes mais depuis que Google Earth a mis à notre disposition des images satellites du globe entier, nous avons pu avoir la preuve de l’existence non pas d’un mais de nombreux cimetières de voitures parfois situés à la périphérie des grandes villes. Mais dans la grande sagesse, l’humanité a préféré laisser ces lieux inviolés pour permettre à nos compagnons préférés de continuer à y reposer pour l’éternité en toute quiétude.

Conclusion

Voilà, je pense avoir été assez complet sur ce bel animal qu’est la voiture. Oh certes on pourra toujours trouver d’autres choses à dire mais je vous renvoie sur les nombreux ouvrages consacrés au sujet ou les reportages que vous pouvez voir toutes les semaines dans l’émission populaire "30 millions de véhicules". Ah si quand même, je voulais ajouter une dernière chose. Ah mais… attendez… qu’est-ce qu’elle fout cette salope ? Oh la pute... Excusez-moi je reviens.

Ouverture de la fenêtre

Hé madame l’agent ! Vous n’allez pas faire ça ! J’allais remettre de l’argent dans l’horodateur ! Vous allez quand même pas emmener mon chien à la fourrière pour si peu ! En plus il était bien garé !


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