Caillera (Australopithecus hlmus)
Racaille | ||
Classification | ||
Règne | Dans la técy | |
Embranchement | Cordata | |
Sous-emb. | Vertebrata | |
Classe | Mammalia | |
Ordre | Primates | |
Famille | Hominidae | |
Genre | Autralopithecus | |
Proportions | ||
D'une manière générale | Très polymorphe en fonction des race et des forme et sous-forme. | |
Taille | la route quand y'a les keufs | |
Longueur | 80 - 185 centimètres | |
Poids | 40 à 65 kg (ou 10 marmottes) | |
Circonférence | 60 (forme nana) - 250 cm (forme Fat) | |
Envergure | 200 cm avec ses glocks | |
Taille de la bite | Vu leurs cibles, pas bien grande... | |
Statut de Conservation | ||
PEDDUT (pas en danger du tout) | ||
Répartition | ||
A l’instar des autres australopithèques, les cailleras présentent à la fois des caractères archaïques (cerveau peu volumineux) et des caractères évolués (aspect physique semblable au genre Homo). Leur locomotion est généralement mixte, et associe une forme de bipédie précaire (ce qui l’oblige à marcher de façon désarticulée et en bougeant les épaules d’avant en arrière pour garder son équilibre) à une capacité au grimper importante qui d’ailleurs leur est très utile pour passer par-dessus les grillages et ainsi échapper à leur pire prédateur, les flics.
Origine de l’espèce et sous-types
L’origine des cailleras est assez mal connue, toutefois les premiers spécimens découverts l’ont été dans les années 1970-80 à Vénissieux, dans la cité dite « des Minguettes ». L’espèce existait elle avant ? A l’heure actuelle nul ne saurait le dire avec exactitude.
Depuis, la caillera a connu un bel essor et a colonisé bon nombre de niches écologiques sur l’ensemble du territoire ce qui en fait une espèce particulièrement visible pour les touristes étrangers qui voudraient visiter la France et d’une façon plus large l’Europe. Attention toutefois, la caillera n’aime pas qu’on la prenne en photo alors messieurs les japonais si vous souhaitez avoir votre photo souvenir de la caillera soyez le plus discret possible.
Malgré les difficultés liées à leur étude, Mme Ping-Ping est fière de son travail. En se basant sur ses travaux menés depuis une vingtaine d’années, elle et son équipe de chercheurs ont réussi à dégager plusieurs sous-genres contribuant ainsi à une meilleure compréhension de l’espèce : la caillera mélanodermus (type 1a), la caillera sémitus (type 1b), la caillera leucodermus (type 2), la caillera xanthodermus (type 3) et la caillera neohainus (type Mew). Les quatre premiers sous-types sont illustrés ci-dessous :
Les cailleras de type 1 (a et b) sont les représentants les plus nombreux de l’espèce et surement les premiers à être apparues. Ils se côtoient le plus souvent de manière pacifique quoique certaines divergences aient été notées. Les cailleras de type 2 et 3 sont plus récentes, moins répandues et malheureusement victimes de plus de moqueries émanant de leurs congénères de type 1.
Le sous-type qui étonne le plus notre équipe anthropologique est la caillera de type Mew (oui du nom de ce putain de pokémon à la con que tout le monde essayait d’avoir sur les premières versions rouge et bleue).
En effet, la caillera de type Mew a un niveau de complexité redoutable au niveau de son camouflage, mais comme c’est une caillera tôt ou tard elle fera un faux pas qui mettra à jour sa véritable identité. Sa seule chance de rencontrer les autres types de cailleras est lors de périodes de grandes manifestations. Ci-dessous des images rarissimes d'une caillera de type Mew :
Controverses sur l'origine
Malgré l’importance des travaux de Mme Ping-Ping qui vient d’ailleurs de publier un livre compilant ses recherches : Caillera, espèce majoritaire en 2050 ?, des controverses existent au sujet même de l’espèce. Nous présentons ci-dessous les principales divergences d’opinion.
La thèse divine
Selon M. Smith, éminent professeur de la pensée créationniste anti-darwinienne de l’Ecole Mormone Egyptienne de Salt Lake City, les cailleras seraient nées grâce à la rencontre de deux êtres biens distincts. Une caille femelle aurait été fécondée par le dieu Râ en personne. En explosant, celle-ci aurait libérée dans la nature une multitude de spores qui en se rassemblant aurait donné naissance à un être mi-caille mi-Râ. A l’aide de la technique du téléphone arabe, l’appellation mi-caille mi-Râ s’est transformée en caille-Râ puis récemment en Caillera. Ces êtres seraient donc en quelque sorte des demi-dieux ce qui expliquerait leur impunité dans la société : eh bien oui, un simple mortel du genre Homo n’a pas le droit de faire quoique ce soit qui pourrait nuire à des demi-dieux !
L’hypothèse virale
M. Wärtz, paléo-virologue et chercheur à l’institut Pasteur remet complètement en cause le classement des cailleras en tant qu’espèce à part. Pour lui la différence importante entre les cailleras et les humains Homo seraient dues à un virus ! Et il n’en reste pas là ! Selon ses récentes découvertes, ce virus existait déjà bien avant le XXème siècle et était connu sous le nom de Laipreuh.
Niches écologiques
La caillera ne vit pas n’importe où. En effet, il est aussi inutile de chercher une tortue des Galápagos dans le désert de Gobi que de chercher une caillera sur le plateau du Larzac ! La caillera a besoin d’être entourée de beaucoup de béton pour se sentir en sécurité et donc s’épanouir gaiement. L’espèce pullule donc dans les lieux ayant des Grands ensembles ou Cités HLM composés de Tours (à ne pas confondre avec Tours, la ville des bobos) et de Barres (à ne pas confondre avec la barre Twix).
Ces immeubles n’ont pas toujours été habités par les cailleras. Non au début, M. & Mme Tout le monde pouvaient très bien y être logés mais soyez en sur, une fois qu’une caillera arrive dans un immeuble, s’en suit automatiquement une invasion jusqu’à ce qu’elle en prenne le contrôle : c’est le processus de cailleraïzation de la zone. La vitesse de cailleraïzation dépend grandement d’un facteur extérieur appelé politique de la ville.
Il est tout à fait possible de situer sur une carte les grandes zones où se concentrent les cailleras (nous en avons retenues 3 principales), même si on ne le répètera jamais assez elle peut se trouver dans n’importe quelle ville possédant des Tours et des Barres.
La caillera s’attache énormément à son territoire et y défend son appartenance en conséquence ! Pour désigner celui-ci, elle emploie diverses expressions telles que : cité, téci [parfois T-6], tess, kartié, terter, tiékar [qui peut aussi devenir tchékar], une juxtaposition du suffixe Zoo ou Ghetto après le nom de la ville ou du quartier en question. Il est aussi envisageable que la caillera utilise le nom de villes qui connaissent ou ont connu de fortes dégradations dues à des guerres. Nous citons en exemple Bagdad, Kaboul, Beyrouth, Grozny, … En dernier, le numéro du département peut être le petit plus qui donnera à la caillera une supériorité certaine face à une autre caillera : exemple avec le 93 ou 9-3, le 38 grenoblois ou le 13 marseillais. Par contre si jamais une caillera utilise les chiffres 19 (Corrèze) ou 36 (Indre) les autres cailleras se moqueront d’elle. Eh oui, tout le monde sait qu’il n’y a rien dans le 19 ou le 36 !
Depuis quelques années maintenant certains maires de communes possédant une forte population de cailleras ont réfléchi à un moyen de se faire un maximum de fric sur le dos de ses débiles. Ainsi est né le tourisme cailleralogique. Le principe est simple, amener une bande de touristes qui s’emmerdent à visiter les endroits où les cailleras vivent. Attention il est interdit de les nourrir et il est conseillé aux touristes de vérifier leurs effets personnels, c’est qu’ils ont les mains baladeuses les petits crasseux !
Une fois son kartier trouvé, la caillera comme n’importe quel autre animal a besoin de se nourrir pour vivre. Elle a un régime alimentaire très spécifique et son système digestif à l’instar de celui d’un vautour ou d’un ouvrier chinois s’est donc adapter pour supporter l’insupportable. Il est donc inutile d’essayer de suivre un tel régime si vous n’êtes pas une caillera. Son repas se compose d’un unique plat : un kebab, un « grec », un McDo, un KFC, … avec des frites et un hyper supplément de sauce ketchup-moutarde-mayonnaise. En boisson, elle se contente d’un coca cola mais attention pas le vrai ça coûte trop cher et en plus ça appartient à ces enculés d’américains que la caillera déteste, elle prend une marque contrefaite turque, chinoise ou algérienne. Tout ce qui n’est pas assimilé par son corps et en partie recraché sous forme de mollards permettant en plus de marquer son territoire de façon visuelle et odorante.
Attention chose curieuse, la caillera est incapable d’avaler quelque chose contenant du porc (qu’elle appelle halouff). Cette intolérance est l’un des points faibles notables de la caillera, comme quoi aucune espèce n’est parfaite !
La caillera adore également fumer, ça lui donne un air encore plus caillera. Mais pas n’importe quoi, la caillera ne fume que des cigarettes qu’elle a elle-même roulée à la main et la surnomme garet-ci. Il est d’usage d’associer au tabac de la garet-ci un peu de substance prohibée telle que le shit (techi, teuch, ganja, weed, beuher, teuteu, zetla, …) pour former un oinj ou chichon.
[Certaines légendes locales racontent que les cailleras seraient potentiellement nécrophages, la vue d’un corps sans vie serait trop forte et provoquerait irrémédiablement une envie d’aller le fouiller pour voir si quelque chose est à récupérer.
Affaire à suivre ...]
Tout semble donc réuni pour que les cailleras grandissent et vivent en harmonie dans leur environnement se faisant d’autres copains cailleras. Pourtant le tableau n’est pas si rose que ça. Mme Ping-Ping nous explique :
En effet les illustrations ci-dessus montrent des endroits normalement appréciés des cailleras avec beaucoup de tours et de barres en béton. Malheureusement aucune d’entre elles ne pointe son museau, nous avons bien peur que l’espèce n’ait pas réussi à s’implanter en ces lieux. Nous demandons à des autochtones ce qu’il en est.
Mme Ping-Ping nous aide à mieux cerner les difficultés :
Etude approfondie de la caillera
La caillera comme toute autre espèce à des comportements, des modes de vie qui lui est propre. Mme Ping-Ping nous aidera tout au long de ce paragraphe à décortiquer quelles sont ces particularités.
Commençons par le plus simple, la panoplie vestimentaire de la caillera. Malheureusement pour elle, nos latitudes européennes frigorifiques ne lui permettent pas de se balader à poil (heureusement pour nous d’ailleurs sinon comment pourrait on la reconnaitre ?). Contrairement au dicton populaire « l’habit ne fait pas le moine », dans note cas, l’habit fait bel et bien la caillera. La kaskette, le survet et les Nike TN sont indispensables pour être une caillera. Le schéma ci-dessous montre en détails comment doivent être positionnés ces différents éléments :
Remarquons aussi que la caillera a très souvent un regard haineux (regard type caniche) qu’elle acquiert au cours de son enfance auprès de ses ainés. La caillera peut aussi relever ses lèvres et montrer ses dents (toujours à l’instar du caniche vicieux) mais ce n’est pas conseillé pour son image. En effet, les litres consommés de coca et les années de négligence bucco-dentaire ont transformée la denture de la caillera en un champ de ruines truffé de caries bien pire que le sourire de nos voisins britanniques et l’odeur qui s’en dégage est digne de celle d’une mayonnaise laissée tout une semaine en plein soleil.
Il est aussi envisageable que la caillera mette des grosses lunettes de soleil pour conserver son regard haineux des attaques destructrices du soleil.
Les petits plus de CaillerasShoppping :
Les cailleras un peu chochottes (oui ça existe !) ont accès à divers extras leur permettant de personnifier leur style. Un florilège de ces extras est disponible ci-dessous :
Exemples à suivre
La caillera a besoin de s’identifier à des exemples qui serviront en quelque sorte de grands frères. Oublier vite Sœur Marie-Thérèse ou Mimie Mathy, la caillera veut ressembler à un boss, un caïd, un vrai dur ce qui n’est pas si illogique que cela puisque dans la vie de tous les jours la caillera est une sous-merde sans avenir. Elle va donc avec ses congénères cailleras s’abreuver de centaines et centaines d’heures de films et vidéos en tout genre pour que son cerveau d’australopithèque retienne un millionième de pour cent de ses mentors.
Tony Montana alias Scarface
Le fantasme de toute caillera qui se respecte ! Le voyou qui a réussi sans travailler … le rêve total ! C’est ce à quoi la caillera aspire : dealer, faire du trafic d’armes pour avoir son 4x4 Porsche Cayenne, faire le méchant au regard haineux, avoir un flingue à la ceinture (pour palier leur absence de couilles) et serrer de super nanas de type Nabilus (alors qu’elles n’ont que leur main pour se faire plaisir … ou le cul d’une autre caillera un peu plus dévergondée que la moyenne !). Beaucoup d’entre elles n’ont malheureusement pas compris que c’est un film réalisé par ces enculés d’américains que la caillera déteste et que comme tout film américain qui se respecte, la probabilité que le scénario soit réalisable dans le monde réel avoisine les 0,001 %.
Cartels mexicains
Les cartels mexicains peuvent littéralement provoquer une crise cardiaque à une caillera. C’est leur fantasme en chair et en os ! Eux ont réussi à appliquer les techniques de Tony Montana pour mettre en place un business basé sur la drogue, les armes, les exécutions, le détournement de pétrole, le trafic de déchets toxiques, la traite d’êtres humains, … la grande classe quoi ! Seulement le Mexique c’est loin et la caillera qui vit sous le ciel gris de Paris a beaucoup de mal à reproduire les actions du cartel dans son quartier et en plus elle ne parle pas espagnol. Ceux qui s’en approchent le plus sont les cailleras de la famille Houmani ou Ben Faïza qui ont réussi à monter un petit business de drogue dans le 9-3. Malheureusement pour elles, les flics s’en sont mêlés et le nombre de décapitations et de démembrements n’a jamais suivi la tendance mexicaine … au grand désespoir de nos journalistes de TF1 toujours à l’affut de sensations fortes.
Johnny Hallyday
La caillera ne connait pas grand-chose de ce chanteur. C’est normal, premièrement il est belge, deuxièmement il s’exprime dans un français beaucoup trop complexe pour qu’il soit décryptable par le cerveau de la caillera et troisièmement il est très vieux, 70 ans pour une caillera c’est aussi vieux qu’un dinosaure. La caillera a néanmoins retenu une seule tirade du rockeur Johnny : « Allumeeeezzzzz le FEEEUUUUU, allumeeeezzzzz le FEEEeeeeUUUUUuuuuuu » et l’applique au pied de la lettre lors de ses festivités (décrites plus en aval dans l’article).
La communication
La communication chez l’espèce Australopithecus hlmus diverge fortement de celle des Homo. M. Freudeuh, spécialiste en orthophono-primatologie détaille plusieurs points dans un chapitre de son livre Le langage chez les espèces à l’encéphale sous développé.
Ce qu’il faut impérativement retenir c’est que ces individus ne peuvent pas s’exprimer comme un humain du genre Homo. Pour faire simple, imaginons que je vous retire 90 % de votre cerveau ; vous pensez que vous pourriez continuer à parler normalement ? Bien sur que non. Alors bannissez grammaire, orthographe, conjugaison, syntaxe de votre pensée ; fuyez vous qui avez fait des études en lettres et langues modernes car vous ne comprendriez pas un strict mot qui sort de l’orifice buccal d’une caillera.
La caillera utilise un vocabulaire plutôt violent et limité pour être compris par tous ses congénères cailleras. Elle retient en premier quelques mots de la langue du pays dans lequel elle vit et y ajoute sa prononciation dite banlieuzarde. Exemple avec le français : « boulangerie » devient « bulhanjiri », « je suis » devient « chui », « policier » devient « enkulé 2 keufs » (forme irrégulière), etc. L’espèce garde toujours un vocabulaire dit caillero-basique et l’utilise abondamment dans sa vie quotidienne. Nous pouvons citer les termes Nik sa mèr, nik sa rass, sérieu, batar, sur le koran, wala, gros, kouz1, zyva, enkulé, guéto, wesh, c dar, blédar, g le seum, fé bélek, zerma, … La caillera arrive même à compiler ses mots pour en faire des expressions un peu plus longues mais pas trop quand même : Wala, sérieu kouz1, g le seum. Elle a aussi apporté une pointe d’exotisme issue du langage rohmanus roumani avec les verbes du 4ème groupe, ceux qui se terminent par la désinence –ave : chourave, bicrave, marave, pétave, poukave, bédave, bouillave, dikave, rodave, natchave, chaffrave, criave, … font partie de ses mots favoris, qu'en raison des ses capacités limitées, il ne prend pas la peine de conjuguer. Un autre point clé est l’utilisation de personnage connu dans la culture populaire comme comparatif : eh t fé tro golri t kom debouz ! A l’occasion, la caillera peut aussi pousser certaines onomatopées simiesques couplées à une gestuelle adéquate pour se faire comprendre lorsque les mots viennent à manquer.
La caillera au collège apprécie énormément le mot boloss qui désigne en fait tout individu ayant des capacités cérébrales supérieures à elle. Alors quand une caillera vous traite de boloss ne le prenez pas mal, c’est en fait un compliment !
Certains spécialistes dont M.Freudeuh et Mme Ping-Ping décrivent une pointe de misogynie dans la communication de la caillera. En effet, la caillera cherche souvent à s’accoupler avec une fille, mais très souvent celle-ci refuse. [Attention tout de même à ne pas tomber dans la caricature, la caillera peut très bien tomber sur une caillera femelle (kadera) ou une Homo femelle de type Grosse conne qui acceptera sa proposition.] Lorsque la fille refuse, la caillera n’a d’autres alternatives que de traiter la fille de salope. La fille en question est alors priée de bien vouloir rendre service en acceptant de se faire violer en bande dans une cave, ce que l'on appelle une tournante. Il est à noter que pour la caillera, toute fille qui n'est pas habillée en tenue de religieuse est une salope qui ne demande qu'à coucher avec le premier venu d'où son incompréhension lorsqu'elle refuse ses avances.
Au niveau de la communication écrite, la caillera n’utilise pas un crayon et une feuille de papier c’est trop conventionnel, elle préfère utiliser la technique du tag. Murs, halls d'immeubles, boites aux lettres, abris bus, bus, métros, trains, ascenseurs, pare-brises de voitures, panneaux publicitaires, piles de ponts, … la caillera utilise l’ensemble des surfaces planes qu’elle juge nécessaire de s’approprier (à la manière d’un chien urinant sur une roue de voiture) pour faire passer un message qu’elle écrira (ou plutôt tentera d’écrire) à l’aide d’une bombe de peinture : c’est l’action de taguer. Une caillera qui tague peut être qualifiée de tagueuse. Il peut être de coutumes de signer son tag avec son blaze qui permettra aux autres cailleras de connaitre l’auteur du tag. Des exemples de tags de caillera ci-dessous :
La caillera bien que mentalement limitée arrive quand même à surfer sur le web. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs réussi à se faire connaitre grâce à internet. Son but sur la toile est simple, se faire remarquer, créer le buzz, faire connaitre son quartier et son équipe. La technique est assez brute de décoffrage mais on en attendait pas moins de sa part : elle consiste à insulter soit la terre entière soit un internaute en particulier qui aurait répondu au préalable à une de ses insultes destinées à la terre entière. Elle poste ses commentaires sur des sites hébergeant des vidéos tels que Youtube ou Daylimotion, ou bien encore les blogs Skyrock créés par d’autres cailleras.
L’exemple ci-dessus montre une altercation webienne entre deux cailleras au sujet d’un rappeur (décrit plus bas) prénommé Booba (non pas le petit ourson, le rappeur du 92i bordel) sur le site Youtube. Nono soso est une caillera qui ne donne pas beaucoup d’informations à son sujet, impossible de dire d’où elle vient et son avatar est vierge (surement comme elle d’ailleurs !). Son adversaire est Avignon84Algeria : on sait donc qu’elle habite Avignon dans le 84 et qu’elle a un lien (surement son pays d’origine) avec l’Algérie. Elle personnalise son statut en ajoutant un avatar de lui-même chevauchant sa moto-cross pour prouver que c’est une caillera qui utilise un moyen de locomotion de caillera et donc que ce n’est pas une caillera de merde !
Une autre technique existe, appelée Message à Internet (Morsay®). Dans ce cas la caillera se filme soit avec une webcam des plus pixellisante soit avec une caméra qu’elle aura au préalable volée. Quelques cailleras ont une petite équipe composée d’autres cailleras pour prendre le son et l’image de manière plus sophistiquée mais cela reste quand même assez rare. Elle expose son visage (souvent assez laid d’ailleurs) et recrache un flow d’insultes préalablement appris (un peu comme une poésie). La caillera peut se filmer soit dans sa chambre située dans l’appartement de sa moman qui est partie travailler soit dehors dans son quartier et ainsi nous faire visiter son environnement et nous faire rencontrer ses copains cailleras. C’est à l’heure actuelle l’un des moyens les plus efficace pour une caillera de sortir de l’anonymat. Nous vous présentons un florilège des plus connues :
- Le noir Daylimochon est plus connu dans le milieu caillera sous le blaze de Kody Criminel
- Chlaghetto est selon la légende le père de Morsay qui l’aurait eu en sodomisant une chienne
- Peu d’information sur la chèvre, peut être n’est elle pas une caillera ?
La caillera, toujours à l’aide d’internet, aime écouter de la musique de caillera. C’est un de ses moyens de communication favoris : écouter à fond du pe-ra ou rap et ainsi attirer l’attention d’autres cailleras qui vont se rapprocher (souvent au fond d’un bus ou d’un métro) comme des mouches attirées par une merde. Mais la caillera qui se respecte n’écoute pas du rap de rappeurs tels que Booba ou Eminem, non ils sont beaucoup trop riches et la caillera qui se respecte défend avec ardeur la crasse nauséabonde dans laquelle elle vit. Voici quelques exemples de vrais rappeurs faisant du vrai pe-ra de caillera parfois appelé rap hardcore :
Le dernier point abordé dans l’excellent livre Le langage chez les espèces à l’encéphale sous développé s’attarde sur la communication dite visualo-portative ou l’art de porter un message en permanence sans ouvrir l’orifice buccal. Nous avons déjà traité du regard haineux type caniche qu’on trouve habituellement chez la caillera mais comme toutes les cailleras utilise ce regard, il faut qu’elle trouve d’autres moyens pour personnaliser sa communication (à l’instar du collier Bling-Bling ou de la cagoule style FLN Corse) : elle va alors utiliser la technique du Steet wear. Le street wear permet donc pour une caillera de faire passer ses revendications, de faire connaitre son quartier, son pays d’origine, son rappeur hardcore préféré, … On cite sans trop s’étaler les street wear Truand 2 la galère, Mantes la Tuerie, HLM (Hors la loi) wear, Produit 2 banlieue, Gangster 2 Tess, …
[Quelques précisions concernant le pays d’origine de la caillera :
Peu importe le coin pourri duquel les parents de la caillera se sont barrés tellement ils n’en pouvaient plus. Que ce soit le Maghreb dirigé par des dictateurs et des intégristes religieux, l'Afrique noire où le niveau d'analphabétisme n'a d'égal que celui du sida, les Balkans et leur mosaïque de pays aussi grands qu’un département français, l’Indochine ou l’expression du communisme en milieu tropical ... l'essentiel c'est de RE-PRE-SEN-TER gros. Même si elle n'y a jamais vraiment vécu voire même mit les pieds, elle en est fière quand même et n’hésite pas à le souligner (exemple avec Avignon84Algeria) !]
Des exemples ci-dessous de communication street wear :
Moyens de locomotion
Pour se déplacer la caillera peut utiliser la bipédie ou le grimper puisqu’on le rappelle, elle est classée en tant qu’australopithèque. Mais étant plutôt fainéante, elle préfère utiliser des moyens de transports publics tels que le bus, le métro ou le train mais sans payer car la caillera n’arrive ni à se faire comprendre auprès d’un chauffeur de bus ni à comprendre comment fonctionne un distributeur de tickets. Ben oui, ce n’est pas de sa faute si elle ne possède pas de titre de transport comme ceux du genre Homo !
La caillera adore particulièrement utiliser des moyens de locomotion qui sont devenus au fil du temps l’un des éléments clés permettant de l’identifier en tant que caillera : le scooter, la moto-cross, le quad, la tur-voi. Pas besoin de permis pour la caillera, une dispense lui est prescrite à cause de ses piètres capacités intellectuelles qui l’empêcheraient de décrocher le fameux sésame. Attention on ne conduit pas un scoot ou un quad de caillera comme tout le monde ! Non, il faut d’abord éviter de porter un casque, c’est nul, et puis après il faut manier son engin comme une vraie caillera : rouler en contre-sens, dans les voies bus, dans les parcs à côté des immeubles en passant le plus près du bac à sable pour maternelle, emprunter des rues piétonne à fond les manettes, … Bref, la caillera a son propre style de conduite ! Il est à noter qu’une surmortalité significative est observée chez les cailleras utilisant ce style de conduite. En effet, leur boite crânienne est loin d’être aussi résistante que celle d’un pachycéphalosaure.
La caillera aime se filmer en train de faire des acrobaties sur ses engins motorisés et mettre en ligne la vidéo sur Youtube par exemple. Comme ça le monde entier peut visionner les magnifiques cascades réalisées par la caillera. Par contre elle ne met pas, les 99 précédentes tentatives qui se sont soldées par une chute avant de réussir sa figure : elle n’a pas envie de se taper la te-hon !
Certaines cailleras arrivent à mettre un peu d’argent de côté soit en dépouillant des corps inanimés soit en ayant curé les chiottes du McDo pendant 3 mois (mais ça la caillera ne le dira pas) tout en vivant chez sa moman (comme ça la caillera n’a rien à payer). Dans ce cas, elle loue un 4x4 Porsche Cayenne avec l’argent mis de côté et invite ses copains cailleras pour aller faire une virée dans sa cité. C’est la seule fois de sa vie où elle peut approcher d’aussi près une voiture autre qu’une 305, une 4L ou une R5.
Souvent lorsqu’un malencontreux accident mortel se produit (et vu comment la caillera conduit, il s’en produit !), les autres cailleras vont chercher frénétiquement un coupable non caillera : les flics. S’en suit alors quelques scènes de festivités dans leurs quartiers durant une ou deux nuits pour rendre hommage au mort.
Lorsqu’une caillera est en première position au niveau d’une file de voitures stoppée à un feu rouge, elle apprécie tout particulièrement de ne pas redémarrer lorsque le feu passe au vert mais 1 à 2 min après (évidemment entre temps le feu est redevenu rouge !) provoquant l’impatience et l’énervement de la part des conducteurs Homo. Ne soyez pas si intolérants envers cette pauvresse de caillera, c’est la encore la seule fois de sa vie où elle a la possibilité d’être première dans la hiérarchie car je vous le rappelle la caillera d’habitude occupe les dernières places de la hiérarchie, pire qu’une sous-merde de sous-chien ou si vous préférez elle occupe la même place qu'Air Koryo dans le classement des meilleurs compagnies aériennes.
Maladies endémiques qui touchent les cailleras
Tout comme la maladie de Carré qui touche les chiens ou celle de Pachéco qui touche les perroquets, la caillera développe des maladies qui lui sont propres (aucune crainte à avoir du côté des Homo car ces maladies ne sont pas des zoonoses). Mme Ping-Ping assistée par une collègue australo-vétérinaire nous en apprend plus :
La cleptomanie se caractérise par une obsession à voler toute sorte de choses qui de plus ne sont pas forcément utiles à la caillera (comment voulez-vous qu’une caillera sache faire fonctionner un pc portable ?). Elle commet ses méfais n’importe quand (sauf le matin où elle dort) n’importe où dans son quartier ou dans les bus et métros ou en centre ville lors des périodes de grandes migrations. Tout comme une pie, la caillera ramène toujours son butin chez elle ou parfois dans sa cave si elle n’est pas occupée pour une tournante ce qui malheureusement pour elle peut grandement faciliter le travail des flics lors de perquisitions (essayer de cacher un pc portable dans une chambre de 10 m², vous verrez que c’est difficile). Illustrations ci-dessous d’objets potentiellement cleptomanisable par la caillera :
La deuxième maladie qui atteint quasiment 100 % des cailleras est une forme de déficience du nerf optique. N’avez-vous jamais remarqué que quand une caillera parle devant les caméras des journalistes de TF1 en manque de sensations fortes, elle voit des choses que nous ne voyons pas. 6ème sens ? Non. Selon la collègue australo-vétérinaire de Mme Ping-Ping, c’est bel est bien l’œuvre d’une maladie venant se loger et détériorant au passage le nerf optique de la caillera. La comparaison ci-dessous nous montre à quel point la maladie altère la vision de la caillera :
C’est à cause de cette terrible maladie que les cailleras sont parfois convaincues d’être les êtres les plus défavorisés et malheureux de la planète. L’institut Pasteur tente d’élaborer un traitement curatif mais pour l’instant ils se sont tous soldés par des échecs.
La dernière maladie touchant la caillera est l’aquaphobie de type sarkozyenne. Apparue assez récemment, elle fait néanmoins des ravages dans les rangs des cailleras. Mme Ping-Ping a daté le premier symptôme d’aquaphobie sarkozyenne au mois de juin 2005 lorsqu’un certain Nicolas Sarkozy a visité la cité des 4-Keus à la Courneuve. Cette pathologie se caractérise par une peur bleue de l’eau ou de tout objet d’où l’eau émanerait en grande quantité (ex : karcher). De plus, quand la caillera tombe ou se jette à l’eau pour échapper à son pire prédateur, les flics, celle-ci panique très souvent et la noyade est malheureusement inévitable. Nous ne disposons d’aucune explication à ce jour concernant cette aquaphobie si ce n’est peut être le dégoût de la couleur bleue exprimée par certaines cailleras.
La vie en troupeau et les grandes migrations
La caillera comme n’importe quel autre mammifère social vit souvent en troupeau appelé bande, team, ékipe, mifa, … C’est ce qui lui donne sa force. Elle peut parfois donner un nom à sa bande comme par exemple Def Mafia ou GDN (Gare Du Nord) ou encore RCM Zoo. Avez-vous déjà remarqué une caillera esseulée ? Elle baisse les yeux et longe les murs quitte à laisser la moitié de son haut de survet sur le crépi. Par contre, quand elle est en troupeau, la caillera est fière ! Si jamais on la regarde dans les yeux ne serait-ce qu'un bref instant à ce moment là, elle se sent alors soudainement défiée, agressée et éprouve le besoin soudain de lancer des invectives (à condition bien sur que vous soyez plus chétif et moins nombreux que le troupeau de cailleras cela va de soit). La caillera aime beaucoup se prendre en photo quand elle est avec son troupeau et poste le tout sur internet avec un petit mot au passage du style « On bèz tou ».
Au passage, remarquons que sur la photo située la plus à droite, la kadera vêtue d’un haut bleu est tellement stupide qu’elle n’est pas fichue de faire correctement un doigt d’honneur …
Parlons maintenant des grandes migrations. Normalement la caillera ne part jamais très loin de son quartier car elle a peur de l’inconnu. Mais lors d’événements très particuliers appelés manifestations, les troupeaux de cailleras se sentent pousser des ailes et viennent alors découvrir les centre des villes comme ceux de Paris, Lyon, Marseille, … en se fondant dans les manifestations. Elles vont alors se mettre à tout saccager cassant vitrines, arbres, bancs, poubelles, boites aux lettres, abris bus, grilles, rétroviseurs et pare-brises de voitures, pillant les magasins aux vitrines brisées, incendiant une voiture qui leur résisterait, … Lorsque la caillera est repérée par un flic, elle va alors se cacher dans les manifestants : c’est la technique dite du cafard se terrant dans un trou. Elle reprendra les devants de la scène lorsque le flic aura perdu sa trace.
C’est pendant ces manifestations que les cailleras sont prises de crises de cleptomanie : tout ce qui les intrigue est systématiquement volé. La technique consiste à s’attrouper autour d’un pauvre type et de l'attaquer courageusement à 10 contre 1. Une fois le pauvre type au sol, les cailleras peuvent enfin le dépouiller du bien tant convoité. On note que la caillera pendant ce laps de temps a un comportement très similaire au rattus norvegicus:
Pourquoi la caillera attaque à 10 contre 1 ? Eh bien c’est pourtant évident pardi ! A 1 contre 1 ou 2 contre 1 la caillera se fait littéralement démolir alors pour qu’elle puisse survivre c’est 10 contre 1 minimum !
Bien sur toute grande migration qui se respecte s’accompagne de tragiques pertes. Une minorité de cailleras ne réussit pas à rentrer chez elle avec son butin à cause des méchants flics. Ci-dessous des images terribles illustrant la situation :
On note à nouveau que les vies d’un rat et d’une caillera montrent des similitudes troublantes.
Mais comment la caillera sait elle quel pauvre type attaquer ? Eh bien tout est dans le physique, nous détaillons les principaux types de pauvres types ci-dessous :
L’étudiant gauchiste
Individu particulièrement apprécié par les cailleras, l’étudiant gauchiste est souvent avec ses camarades de promo de langues ou de sociologie à l’origine même de la manifestation. Pourquoi manifester ? C’est simple, pour emmerder les autres, ceux qui travaillent car tout le monde sait qu’un étudiant en langues ou en sociologie ne fait absolument rien de la journée alors pour combler le temps c’est MA-NI-FES-TA-TION. Il fait souvent parti d’un syndicat étudiant de gauche, c’est pour cela qu’il est certaines fois emmitouflé de drapeau où la couleur rouge est abondante. Malgré que ses parents soient friqués et lui offrent des études, un loft en plein centre ville, une voiture, et des séjours à Courchevel ou à Barcelone pendant chaque vacance de Noël et d’été, l’étudiant gauchiste crache sur le système capitaliste dans lequel il a grandi. Retour au communisme pur et dur ! Arrêt complet de la production d’électricité pour respecter l’environnement ! Chasse aux riches (ceux qui touchent plus d’argent que lui en travaillant et comme lui ne travaille pas cela revient à dire tous ceux qui ne sont pas étudiants gauchistes) !
Malheureusement pour lui, les cailleras l’attaquent sans répit et le détroussent des maigres biens qu’il a sur lui (portables) ou le tabassent juste pour le plaisir. Le gouvernement ne s’en soucie pas trop car comme l’étudiant gauchiste est souvent à l’origine de la manifestation et donc de tout ce gros bordel, c’est en quelque sorte l’arroseur arrosé ! Et en plus, comble de l’ironie l’étudiant gauchiste a souvent un profond respect pour la caillera car il protège ce qu’il appelle la diversité des espèces donc c’est doublement bien fait pour lui.
Taux de survie de l’étudiant gauchiste : 70 %.
Le geek
Le geek normalement ne sort pas beaucoup de chez lui, il préfère rester devant son ordinateur. Mais quelque fois, lorsque sa Box a été grillée par un éclair et donc que le geek ne pleut plus jouer à WoW, il est bien obligé de sortir et d’arpenter le centre ville. C’est là qu’il peut se retrouver entrainé dans une manifestation. Les cailleras aiment les geeks. En effet, après l’avoir bollosé durant toutes les années collège elles le retrouvent enfin et vont donc lui dire un petit bonjour ! Le geek étant chétif et ayant souvent des appareils high-tech sur lui, la caillera en est d’autant plus ravie.
Taux de survie du geek : 10 %.
Le vieux ou la vieille
Le vieux ou la vieille tout comme le geek ne se retrouve que rarement dans des manifestations. Mais comme le vieux ou la vieille n’a plus toute sa tête à cause d’un certain Al-Zahimeur, il ou elle peut se retrouver incorporé à une manifestation qui passe dans le coin. Le vieux ou la vieille est une cible de choix car en plus d’être plus faible que la caillera, il ou elle, toujours à cause d’Al-Zahimeur, ne se souvient pas des visages des cailleras qui l’ont agressé ce qui est un très bon point pour la caillera. La caillera ne cherche pas de portables ou autres gadgets high-tech sur le vieux ou la vieille. Non, elle cherche plutôt des colliers ou autres bijoux qu’elle arrache au vieux ou à la vieille.
Taux de survie du vieux ou de la vieille : 99 % (il ou elle en a vu d’autres qu’est-ce que vous croyez !).
Troupeaux de cailleras ennemis en sous-nombre
Il arrive parfois que des troupeaux de cailleras s’affrontent dans des luttes sanglantes (ce qui accroit encore la surmortalité liée aux cailleras) pour on ne sait trop quelle raison … mais de toute façon c'est une caillera alors elle n’a pas absolument besoin de raison valable pour agresser quelqu’un. Peut être un regard haineux de caniche trop soutenu, une couleur de survet différente, un grognement mal interprété, une rivalité entre quartiers (oui la caillera est très attachée à son quartier, on vous l’a déjà dit), un nuage qui passe dans le ciel, la découverte d’un puits de pétrole en Malaisie, …
Taux de survie de la caillera en sous-nombre : 5 %
La coutume veut que lorsqu’une caillera meurt tragiquement lors d’un affrontement contre d’autres cailleras, un défilé de cailleras soit organisée. Ce défilé se fait généralement dans le calme, ce qui est une attitude très rare chez les troupeaux de cailleras. Plusieurs cailleras, décrivent alors les qualités de la caillera, comme quoi elle était serviable, attentionnée, aimable, avait une bonne réputation, … Mais bon, telle la véracité d’une promesse faite par un candidat à l’élection présidentielle, tout le monde sait que ce n’est qu’un ramassis de conneries, la caillera en réalité se comportait comme une vraie petite salope.
Festivités
La caillera aime exprimer la joie qu’elle ressent lors de grands rites festifs incendiaires. Que ce soit pour célébrer le nouvel an, la fête nationale du pays dans laquelle la caillera vit, la victoire de l’équipe de football de son pays d’origine, un anniversaire, l’augmentation du prix du ticket de bus qu’elle ne paye pas, le passage d’une comète, la fonte des glaces en Arctique, …, la caillera est toujours au taquet ! Tout ce qui potentiellement combustible est alors incendié dans la joie et la bonne humeur. Les images ci-dessous illustrent ces propos :
La caillera qui au passage agit dans ce cas en troupeaux n’a pas pour autant fini de célébrer sa joie. Elle va maintenant attendre l’arrivée des pompiers ou des urgences escortés par les flics et les caillasser avec la méthode intifada. Ces célébrations se font surtout la nuit, car par souci du détail, la caillera sait que la nuit le feu c’est plus joli ! [Ben oui, ça ne sert à rien de tirer un feu d’artifice en pleine journée, on ne verrait rien]. Ne blâmez pas la caillera, les pompiers et les flics aiment quand on les caillasse sinon ils ne reviendraient pas à chaque fois qu’une personne appelle pour signaler une voiture brûlée dans le quartier de la caillera !
La caillera aime aussi la pyrotechnie. En effet, il n’est pas rare d’en voir une s’essayer au lancée de pétards, fusées d’artifice, mortiers en visant au passage les flics mais comme on vous l’a déjà dit ne blâmez pas les cailleras, les flics aiment ça ; si ça n’était pas le cas, ils riposteraient à coup de fusil à canon scié !
La caillera fête aussi des mariages entre cailleras, c’est d’ailleurs la seule fois de sa vie où elle troque son survet puant contre des habits un peu plus classe. Dans ce cas, la caillera qui se déplace là encore en troupeaux (oui on l’a déjà dit la caillera seule ne fait rien puisqu’elle a des ovaires à la place des couilles) aime s’arrêter 2-3 min en plein milieu de l’autoroute ou du périphérique pour montrer à tout le monde sa joie. Durant ce laps du temps, certaines cailleras grimpe (n’oubliez jamais que la caillera est un australopithèque et que comme tout australopithèque qui se respecte la caillera grimpe très bien) sur leur voiture louée ou volée et commence une danse de la joie brandissant au passage un drapeau de son pays d’origine. Puis les cailleras remontent dans leur voiture et recommencent quelques kilomètres plus loin car elles ont beaucoup de joie à exprimer.
Vous l’aurez compris dans l’ensemble la caillera est une espèce heureuse qui, malgré son regard haineux de caniche si souvent arboré, aime partager sa joie avec les autres.
Une espèce en danger ?
Récemment, plusieurs modifications non anodines sont apparues dans l’environnement de la caillera ; l’UICN a d’ailleurs classé l’espèce sous le statut NT signifiant quasi-menacé. Quels impacts ont-ils sur l’espèce ? Et surtout, l’espèce est-elle menacée ? Le paragraphe suivant détaille l’avenir incertain de la caillera.
Destruction de son habitat : l’infâme projet ANRU !
ANRU … 4 lettres … elles ne vous disent rien ? … elles devraient pourtant … Pire que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, pire que la gestion écologique de Shell dans le delta du Niger ou de BP dans celui du Mexique, pire que l’eau sortant d’une tannerie de Dacca, le projet ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) est un monstre écolo-destructeur ayant pour but premier l’extermination pure et dure de l’environnement de la caillera. Apparue en 2004, elle a déjà fait de nombreux ravages sur l’ensemble du territoire français et peut être a déjà porté un coup à l’espèce.
Quel est l’avenir d’une caillera sans ses tours et ses barres ?
Heureusement la caillera ne se laisse pas faire ! En effet depuis le début de l’année 2012, la caillera n’hésite plus une seule seconde à s’attaquer, dès qu’elle les voit, les méchants pollueurs que sont les ouvriers du BTP qui viennent pour lui spolier ses terres et en faire des résidences pour bobos qui sont incompatibles avec la caillera.
Prédateurs et espèces entrant en compétition
La caillera n’échappe pas aux règles de la chaîne alimentaire : pour survivre elle doit faire face à toute sorte de prédateur. Les principaux prédateurs ou espèces en compétition sont détaillés ci-dessous :
Les flics
Les flics (CRS, policiers) appelés par la caillera keufs, condés, poulets, la BAC, … sont les pires prédateurs de la caillera. Lorsqu’ils la prennent en chasse, ils peuvent la poursuivre pendant plusieurs jours. Capables d’aller chercher la caillera jusque dans l’appartement de sa moman chez qui elle s’est réfugiée, la caillera sait qu’elle ne peut pas dormir tranquille tant qu’un avis de recherche est émis à son encontre.
La caillera met donc un point d’honneur à repousser lorsqu’elle le peut les flics et marque avec acharnement son territoire avec des tags insultant les flics dans le but de les tenir à distance. L’effet dissuasif n’est pas garanti.
Malheureusement pour la caillera, cela n’est pas toujours suffisant et lorsque les flics se mettent en chasse, sa seule chance de survie est la fuite. Si la caillera n’a pas eu suffisamment de temps pour se terrer dans un trou à l’instar du cloporte, elle est malencontreusement capturée par les flics qui l’emmèneront au poste de police où elle sera mise en cage.
Une fois mise en cage, la caillera qui se trouve esseulée, se comporte de manière totalement différente. Tel un opossum faisant le mort, son instinct lui indique que pour s’en sortir elle doit émouvoir ses prédateurs si elle veut avoir une chance de s’en tirer. Son expression faciale va donc considérablement changer comme l’illustre l’image ci-dessous :
Les hooligans de l’Etoile Rouge de Belgrade
Un autre prédateur, celui-là bien plus mortel, pour la caillera est le hooligan de l’Etoile Rouge de Belgrade. Gonflé aux stéroïdes, celui-ci ne laisse aucune once d’espoir à la malchanceuse caillera qui se trouverait en face de lui dans une rue. Si la caillera veut faire le poids face à cette bête avide de sang, c’est au minimum à 30 contre 1 qu’elle doit se battre.
Attention, j’entends au loin rigoler un troupeau de cailleras scandant qu’à 20 contre 1 ça devrait être du gâteau. Non non, elles ont tout faux, elles courent à leur perte ces pauvres petites cailleras …
La vie d’une caillera est parfois difficile …
Les bobos
Le bobo (bourgeois-bohême) est un ennemi redoutable pour la caillera. Lui n’utilise pas la force comme les flics ou les hooligans de l’Etoile Rouge de Belgrade, il est bien plus vicieux que cela. En effet, son but est de détruire l’environnement de la caillera, certaines fois via l’infâme projet ANRU, en rénovant les logements dans laquelle vit normalement la caillera. Eh bien c’est génial pour la caillera me direz-vous ! Eh bien non … Primo le bobo a besoin d’espace et de lumière, exit les murs en béton de 5 m de hauteur qui protégeaient la caillera. Deuxio, le bobo n’apprécie que les produits frais bios et fait donc la chasse aux vendeurs de kébabs privant ainsi la caillera d’une de ses sources d’alimentation vitale. Tertio, le bobo n’écoute pas du pe-ra hardcore, ne s’habille pas en street wear, apprécie plus les galeries d’art aux tags cailleras et bien sur ne parle pas le langage caillera : il opère une véritable destruction de l’identité de la caillera. Si le bobo se sent bien dans le quartier de la caillera, il fera par la suite venir d’autres bobos accentuant le processus et un beau matin la caillera ne reconnaitra plus son quartier (la boboïzation aura alors fait son œuvre) et devra fuir vers un endroit plus à son goût. Certains disent que les bobos font subir cela aux cailleras pour venger leurs morpions souvent étudiants gauchistes … affaire à suivre.
Les verts
Les verts peuvent devenir par la force des choses les ennemis des cailleras. Bien qu’ils défendent la diversité des espèces, ce qui est une bonne chose pour la caillera, ils se battent aussi activement contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air et ça c’est très mauvais pour la caillera. En effet, en brûlant toute sorte de chose durant ses festivités, la caillera participe au réchauffement climatique et rejette au passage dans l’atmosphère bon nombre d’oxydes néfastes pour la planète et ça les verts ne l’acceptent tout simplement pas.
Al-Shabaab
Al-Shabaab alias les tribunaux islamiques sont eux aussi des ennemis potentiellement mortels des cailleras. Leur interprétation des préceptes sacrés très … spéciale … leur ordonne de trancher la main et le pied de tout voleur. Vous imaginez bien que la caillera a du souci à se faire si jamais Al-Shabaab lui met la main dessus !
Passez par la case prison !
Lorsque la caillera est capturée par les méchants flics, il arrive qu’elle se retrouve enfermer dans un lieu clos pendant quelques temps. Mais tout comme au Monopoly, la caillera a la possibilité d’utiliser de nombreuses cartes chance pour éviter d’y atterrir mais bon au bout de la quinzième fois, elle finit quand même par y aller ! Tout n’est pas noir quand même pour la caillera qui va en prison. En effet, à sa sortie, elle pourra se vanter auprès de ses congénères cailleras d’être allée en prison. Elle racontera ses épiques aventures en enjolivant un peu la situation à son avantage. Exemple : une caillera dira « Moi lé gardi1 ils me respecté tro t voi » alors qu’en réalité les gardiens lui fouillaient le cul pendant une ½ heure tous les soirs pour voir ci cette petite conne n’y avait pas mis quelque chose !
Le WWF des cailleras
Pour protéger la caillera de tous ces dangers, un WWF spécial caillera a été créé :
Composé principalement par des éducateurs de quartier, SOS Racisme et quelques reliquats européens marxistes du XXIème siècle, le WWF spécial caillera tente au mieux d’avertir le monde sur l’avenir incertain de la caillera dans un environnement en perpétuel évolution. En image ci-dessous, une illustration des protecteurs des cailleras :
Il est à noter que certains considèrent les reliquats européens marxistes du XXIème siècle comme des cailleras.
Tentative d’intégration de la caillera dans la société Homo
Plusieurs tentatives d’intégration de la caillera dans la société Homo a eu lieu, surtout selon une méthode appelée le travail. La méthode est simple : la caillera vient avec son CV dans une entreprise ou un service de l’Etat voulant bien tenter l’expérience pour trouver du travail, puis l’entretien commence entre le DRH et la caillera :
[…]
[…]
Fin de l’entretien
- Suivant les conseils de SOS Racisme, la caillera appelle cis-ra tout individu Homo lui refusant quelque chose
Et les politiciens dans tout ça ?
Le mot de la fin de la caillera
Le mot de la fin de l'auteur
La Communauté Scientifique s'accorde à dire : | |
C'est un article très instructif. La prochaine fois que nous croiserons une caillera, nous saurons à quoi nous en tenir. |
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