Corrèze (département)
La Corrèze, terre de contrastes, est au centre d'innombrables polémiques. Selon certaines sources, cette île mythique est le centre du monde; selon d'autres, elle en serait le trou du cul.
De l'existence ou de la non-existence de la Corrèze
Comme le reste du Limousin, la Corrèze lutte pour exister, mais regarde l'avenir avec confiance.
D'après les chroniques les plus anciennes des moines copistes shaolin de l'abbaye d'Aubazine – auprès desquels Coco Chanel fut pensionnaire mais rechignait à l'avouer –, la Corrèze a de toute éternité fait partie de l'Union limousine et cotise aujourd'hui à ce titre pour l'indépendance du Limousin contre les tentatives d'annexion par les bougnats (Vercingétorix, Hortefeux, Jean-Louis Murat), et pour le droit au retour de la Charente limousine actuellement illégalement occupée par les hordes fascistes sans foi ni loi de Ségolène Royal.
Vaillamment, la Corrèze se bat, côte à côte avec la Haute-Vienne et ces crève-la-faim de Creusois, pour l'intégrité du territoire limousin qu'elle défend contre les empiètements des Présidents voisins qu'ils soient charentais (Mitterrand) ou auvergnats (Giscard). La Corrèze a fourni la solution que la Haute-Vienne et ces neuneus de Creusois n'auraient jamais trouvée tout seuls, en pondant son propre Président: Jacques Chirac, bénis soient son nom et sa descendance.
Histoire
En Corrèze, bien qu'on ne soit pas tout à fait dans le Sud « le temps dure longtemps quand même » (Nino Ferrer).
Lors de la Révolution, des communes de l'Ouest du département ont demandé leur rattachement au département voisin de la Dordogne qui offrait selon elles de meilleures voies de communication. Cette bonne blague fait encore marrer les Corréziens qui regardent narquois les sécessionnistes vivre à l'âge de pierre près de Lascaux, de l'autre côté de la frontière.
Les données démographiques confirment toutefois que malgré tout le charme de la Corrèze nombreux sont ceux qui ont eu envie de se barrer et l'ont fait.
Au XIIème siècle, la Corrèze a donné au monde des rocks stars au rayonnement international telles que le troubadour DJ Bernart de Ventadour puis au XXème siècle les princes du non moins célèbre groupe de rock agricole Singlar Blou. Elle a avec une grande assiduité et une générosité inégalée donné trois très Saints Pères à la sainte Eglise catholique apostolique et romaine: Clément VI, Innocent VI et Grégoire XI. La Corrèze s'est ensuite paisiblement et misérablement rendormie pendant 6 siècles jusqu'à sa reconversion dans la production en série d'hommes politiques inoubliables comme Henri Queuille, Jacques Delors (et donc indirectement Martine Aubry), Jacques Chirac, François Hollande et Julien Coupat.
Jacques Chirac, bénis soient son nom et sa descendance, a choisi la franc-maçonnerie et a laissé la maçonnerie aux Creusois, puis a dépêché l'archange Gabriel auprès de François Hollande pour lui annoncer qu'il serait le nouveau lider maximo, raïs et tsar de toutes les Corrèzes.
La personnalité de François Hollande fait l'objet d'un culte et toutes les maisons corréziennes disposent d'un portait de lui qui donne à celui qui le touche virilité et ardeur au combat. François Hollande, affectueusement surnommé « New Holland » par les paysans du cru, bénit les récoltes de blé noir, et la reproduction des vaches limousines et autres cochons cul-noir, spécialités de cette terre oubliée de Dieu.
Nota Bene: L'Histoire de la Corrèze est riche en comparaison de celle de la Creuse.
Culture
Comme l'a merveilleusement chanté Patrick Sébastien, troubadour local, en Corrèze « on est des fous, fous, fous et on s'en fout, fout, fout de ceux d'en haut qui se croient mieux que nous ». Le bras d'honneur y est en effet une coutume fort répandue, et les petits vieux, qui ont pour habitude de mettre du vin dans leur soupe (« chabrol »), ont le fusil et les balles à sanglier à portée de main.[1]Singlar Blou
Ainsi que Pierre Desproges l'a fort justement souligné, le Corrézien connaît une certaine « angoisse de la porcelaine » et un humour limousin qui n'appartiennent qu'à lui, aux ressortissants de la Haute-Vienne et aussi un peu quand même à ces pauvres vieux Creusois. Comme ses frères limousins, il est souvent intenable à table, ce qui le conduit à retourner les assiettes voire à faire tourner les serviettes, dans les cas extrêmes.
La résidence officielle du roi de la Corrèze est le château de Bity mais on en ignore les couleurs du drapeau, dans la mesure où le souverain n'y réside jamais.
Par ailleurs, traditionnellement, en Corrèze, le numéro complémentaire est toujours le 19.
Attention: la Corrèze est culturellement riche en comparaison de la Creuse.
Economie
L'économie a peu évolué depuis le passage des chasseurs-cueilleurs à une agriculture de subsistance. La viticulture a été abandonnée au milieu du XIXème siècle suite à une épidémie de phylloxéra. La récente plantation de vignes autour du village du Saillant a suscité l'espoir d'une autosuffisance alimentaire totale.
Balayant d'un revers de main les conseils de la designeuse Andrée Putman, Jacques Chirac a personnellement refait la déco: autoroutes et peinture fraîche sur tous les bâtiments publics. Le reste (chênes, vaches limousines et petits vieux) était déjà là et sera là longtemps encore selon les prévisions à 5 siècles de Françoise Hardy.
La Corrèze est économiquement riche surtout si on la compare à la Creuse.
Emblème
Les Corrézien(ne)s attachent une importance toute particulière à leurs origines et le font savoir. Combinaison de bravoure, de raffinement, de performance, de notoriété, de pureté et d'élégance, la fourgonnette blanche, et uniquement blanche, est devenue au fil des siècles le symbole ultime des valeurs corréziennes, dont chaque autochtone se doit d'en posséder au moins une. Des imitations peuvent être aperçues de-ci de-là, mais les Corréziens n'étant pas dupes, savent parfaitement faire la différence entre l'ivraie et le bon grain. Ainsi les variantes jaunes, bleues, vertes, vertes à petits pois rouges, ou pire, roses à fleurs bleues repeintes en blanches, trahiront immédiatement leur possesseur de vouloir se faire passer pour Corrézien alors qu'il n'en a pas les qualités intrinsèques.
Géographie
La Corrèze se divise en trois "pays": Le pays de Brive-la-Gaillarde, qu'on appelle le « petit Midi » voire l'Espagne, et qui touche le Pays basque ; on appelle ses habitants les coujous : courge en patois représentant la mentalité locale. Le pays de Tulle et ses fonctionnaires typiques (cité administrative, lycées, collèges, écoles...); et puis le pays d'Ussel qu'on appelle la « Haute-Corrèze », qui touche la Sibérie, et où on se les gèle tout seul comme une merde en hiver. La lutte territoriale entre les deux mégalopoles briviste et tulliste reste âpre en toute circonstance. Remarquez d'ailleurs que les habitants des deux villes ont une terminologie fort rare à consonance normalement réservée aux partisans de partis politiques (communiste, fasciste ou socialiste...) illustrant bien que vivre dans l'une ou l'autre des deux citadelles est un engagement qui va au delà de la simple résidence (bien que cette ferveur tende à se perdre avec l'invasion de rosbifs et autres buveurs de bières du Nord). Si les contrées du Sud restent dans un climat de guerre froide, les contrées du Nord, trop reculées et proche de la Sibérie, ne sont peuplés que d'autochtones se délectant des quatre heures d'ensoleillement journalier et rebutant toute personne assez téméraire pour oser s'y aventurer (mauvais caractère du à la trop grande proximité du peuple auvergnat ayant apporté une certaine aigreur et avarice dans un pays trop aisé à corrompre).
La Corrèze tient à la présence en Limousin de la Creuse, encore plus froide, enclavée et vieillissante qu'elle.
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