Haute-Saône
Haute-Saône
Administration
Informations inutiles
La Haute-Saône est officiellement reconnue comme le département le plus inutile de France[1]
Devise
En Haute-Saône, on a le foie jaune.
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— Jacky Ier |
La Haute-Patate (70), (patate chaude en français) est un département français de la région Franche-Comté, parfois connu ailleurs sous le nom de Haute-Saône. Les très très rares habitants qui finissent secrétaires d'état et s'envoient en l'air en jet privé aux frais des contribuables sont appelés Haut-Sournois.
Villes
Les 5 plus grandes villes de Haute-Saône :
Autres trous paumés qui n'ont pas plus d'utilité que ceux ci-dessus, mais dont un page a créé une page désencyclopédique :
Habitants
Les Haut-Saônois sont fiers depuis qu'ils ont oublié la honte, afin de résoudre ce lourd facteur de mortalité. Ils n'ont en revanche pas encore réussi à éliminer la pauvreté, la famine, la connerie, la chasse, la consanguinité, la peste, et toutes les autres causes de mortalité endémiques, car ils ont choisi de se guérir par l'alcoolothérapie. Après plusieurs siècles de traitement avec cet élixir miracle, il semblerait que les Haut-Saônois décèdent majoritairement, dans 52 pourcents des cas, de mort naturelle, c'est-à-dire de cirrhose.
Comme tous les peuples pauvres et fiers, les autochtones sont accueillants. Si vous vous égarez en Haute-Saône, n'hésitez pas à frapper aux portes des fermes. On vous accueillera à une table couverte d'une toile cirée aussi vieille que votre grand-mère. Là, en compagnie du Lucien, Germaine et de quelques poules caquetant dans la cuisine, vous goûterez l'alcool local titrant à 137°. Pendant ce temps Juju, le fils ainé, bricolera votre voiture avec des pièces récupérées sur ses anciennes 205 GTI qu'il a soigneusement détruites l'une après l'autre. Si ça ce n'est pas de l'accueil...
Infrastructures
Comme son nom l'indique, la Haute-Zône n'est traversée par aucun axe important de communication (pas de TGV, pas d'autoroute, ni bien sûr d'aéroport) ce qui en fait un des seuls endroits en France où les bêtes sauvages peuvent se promener à peu près tranquillement. Les indigènes vagabondent ainsi librement, sans qu'aucun Parigot ne vienne leur lancer des cacahouettes. Si vous êtes amené à devoir traverser la Haute-Zône, nous vous recommandons de voyager dans un véhicule, avec les fenêtres fermées. Il est fortement déconseillé de les nourrir ou de les équiper avec des signes de modernité post 1950, sous peine de les rendre fous, encore plus qu'ils ne le sont déjà avec leurs alcools. L'introduction de 205 sauvages dans les années 80 a failli causer la perte d' Homo pignoufus alcoolii ssp., bien qu'une sous-espèce découverte par la suite ait émergé, Homo pignoufus Jackyus alcoolii.
La défaillance logistique de ce territoire permet à la France d’y entreposer de manière sûre ses bombes atomiques, puisque ses ennemis ne pourront ni ne voudront venir en Haute-Saône pour les confisquer.
De plus, « Si ça pète, c’est mieux que ça arrive chez les pauvres qui ne sont pas nombreux, comme avant en Algérie ou en Polynésie. » ~ un énarque.
Tourisme
Conformément à ses infrastructures, on ne trouve pas grand chose en Haute Saône. Ainsi, le tourisme se développe plutôt bien comme en témoignent les publications de l'Office du tourisme de Saint-Loup-sur-Semouse : "T'as besoin de rien, on en a plein !" ou "tu veux voir personne, viens en Haute Saône". Cette tendance va croissante de par la raréfaction du calme et/ou du vide en France. Il s'agit également d'une nécessité pour certaines communes, prêtes à tout pour attirer un minimum d'argent et de démographie, comme la bien-nommée Combeaufontaine. Par contre, des hordes de vacanciers viendront bientôt visiter les indigènes pour se faire photographier en leur compagnie. Peut-être les derniers survivants seront-ils même classés "en voie de disparition, à protéger".
Cependant, une branche subsiste face à la concurrence étrangère, le tourisme sexuel. En effet, pour son authenticité, les pêcheurs de tous bords aiment aller et venir avec leurs gaules dans la Vallée de l’Ognon ; le Saut de l’Ognon, en pleine nature, est d’ailleurs particulièrement apprécié par les femmes, pour son caractère rustique et authentique.
« Le Saut de l’Ognon […], percé dans un verrou glaciaire afin de libérer les eaux fougueuses de cette rivière de montagne inondant le village, mérite vraiment qu'on s'y arrête. » [2]
Ailleurs dans le département, essayez également d'aller voir Voray-sur-l'Ognon, de grimper sur la Grande Motte, et de vous enfoncer dans la faille de la grande raie.
Médias
Le Haut-Saônois, d'un naturel curieux, ne se refuse rien pour aller chercher ses informations vers les sources les plus diverses possibles. Ainsi, il confrontera les fines analyses de Jean-Pierre Pernaut, avec l'objectivité des médias locaux tels que "La Presse de Vesoul", ou "La Presse de Gray", ou encore "L'Est Républicain". Le Haut-Saônois d'élite se distingue par sa lecture assidue des "Affiches de la Haute-Saône", 8 pages hebdomadaires en Times Roman 8 sans une seule image.
Tendance politiques
Très ancrée à droite, la population est néanmoins parfois attirée par les idées centristes, telles celles de Nicolas Sarkozy par exemple.
Quelques chiffres
70 : son numéro de département. Permet de l'identifier facilement sur les cartes, grâce à sa symbolique : la Haute-Saône c'est 7 0 (cette patate).
200 000 habitants et des brouettes (mais surtout des brouettes).
205 205 : nombre de 205 GTI rabaissées tunnées x 2500W dans le coffre, et aussi une AX blanche (320 000 km).
40 832 tracteurs
1 536 987 123 vaches, porcs et femmes confondus (le Haut-Saônois n'est pas très regardant).
2 Discothèques
3 Cinémas ....euh, non, 2 cinémas dont un fermé !
2 escalators
4 (ou 5 ?) Mc Donald !
Et accrochez vous: 1 musée à Vesoul (no fake !) !
Patois local
Ce dernier ayant disparu, il se résume aujourd'hui à quelques expressions bien spécifiques :
- "Ça claire"(= il y a de la lumière). À l'inverse : "Souffle la lampe" (= Éteins).
- "un rencrant"(= une avancée de toit)
- "on en chie dans l'Est" (= notre tâche est bien rude)
- "On va se mettre une belle murge" (= allons déguster un verre, mon ami)
- "on a fait une belle treue" (= quelle belle soirée avons nous passé !)
- "Tiens, j'ai une bonne Beude" (= connaissez vous ma dernière histoire drôle ?).
- "t'as vu les Raousses qui tombe !!!" (= les trombes d'eau qui font rire la fille du Lavaneedou !!! ;o)
- "J'ai personne vu" typiquement franc-comtois d'inverser les mots dans une phrase.
- "OHHH qu'j'ai mal le dos !!!" comme dirait la Francine
- "j'ai un ch'ni dans l'oeil" (= avoir une poussière dans l'oeil, et pas une chenille dans l'oeil, franchement quelle drôle d'idée...)
- "Vindieu" "Vin nom" .
- "Finlong" (se dit de quelque chose de très long comme un film ou encore il est "fin-nul")
- "J'vais te cogner le tarbuffle" (= Tarbuffle = nez...)
- "Regarde voir" (prononcer gad' voir), le synonyme "Guet'voir" est aussi très répandu. Le Haut-Saonois ajoute "voir" à peu près dans toutes ses phrases) ou encore "Passe-moi voir le plat".
- "Mon dieu qu'il est peut / Mon dieu qu'elle est peute" (= Mon dieu qu'il (ou elle) est laid(e))
- "Il a beugné sa 2-5" (=Il a cabossé son automobile)
- "J'ai fait toutes les tatiotes du quartier" (=J'ai été voir chez tout les gens du quartier)
- "Un pied de chèvre" (= Une sorte d'échelle à un seul montant, stabilisée à la base, qui permet de monter dans les cerisiers)
- "Allume voir le poste de l'auto !" (= voudrais tu allumer l'autoradio ?)
- "Vindieu j'ai les pieds gaujés" (= avoir les pieds mouillés)
- "ça t'dis d'aller soquer?" ou "les soquottes" (= si on allait se promener? "les promeneuses")
- "Tu m'as trissé!" (= tu m'as mouillé)
- "Je vais au pieu" (= je vais au lit)
- "Je vais panner cet après-midi" (= je vais sécher l'école)
Culture
En Hôte Sône, on n'associe pas la culture à la confiture, mais plutôt à la Cancoillotte. Comme en témoigne la chanson éponyme de Hubert-Félix Thiéfaine. Le sapeur Camember, originaire de Gleux-les-Lure (village inconnu des cartographes) est à la Haute-Saône ce que Bécassine est à la Bretagne. Un groupe d'anthropologues anarchistes ont émis l'hypothèse que les électeurs du Front-National seraient les descendants directs de Camember et de Bécassine.
Références musicales
- Jacques Brel, qui avait que ça à foutre de chanter une chanson sur une ville (Vesoul, mais est-ce vraiment une ville ?). Le mystère de son inspiration n'a jamais été résolu à ce jour. Une hypothèse : il dit à sa compagne qu'elle est vraiment chiante car elle ne se plait nulle part. Il l'a même emmenée jusque dans les endroits très connus comme Paris, Anvers, Hambourg, ou alors les plus paumés de France comme Vierzon et Vesoul, et elle n'est toujours pas contente. Mais Vesoul, pas rancunière, lui a quand même consacré une place, un collège, et un festival.
- Fatal Bazooka, mais là c'est pour que ça rime avec "Kaboul", t'as vu yo wesh wesh ! "Fous ta cagoule, fous ta cagoule, du nord au sud de l'est à l'ouest même à Vesoul !"
- R.Wan, plus récemment, sur sa quête artistique, nous conte : "j'ai essayé la World Music c'est plus cool, mais fallait charcher ses racines, les miennes sont d' Veusôûl " (Ouais _ Maudits Français _ 2009) (quelle décrépitude !) (c'est heureusement pour lui un pur mensonge) (sinon il n'oserait pas l'afficher aussi publiquement dans une chanson)
Mais en même temps: c'est tellement paumé que c'est facile d'oublier des trucs (d'oublier son accordéon et sa cagoule notamment) ! Vous en connaissez beaucoup vous, des Français qui connaissent Vesoul ? Non ? Ah bah c'est normal.
Notes et références
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